T2 | 5 | Et maintenant ?
Istra, Russie,
Omniscient,
18.06.18, 18h30.
Voilà le résultat du test de grossesse, tenue fermement dans les mains de Maëva qui le regarde simplement avec un visage indéchiffrable.
Positif.
Enceinte d'une semaine tout juste, comme le dit le test de grossesse.
Maëva se met à sourire largement avec des larmes de joie coulant silencieusement sur ses joues.
Elle caresse son ventre délicatement en imaginant leur bébé grandissant dans son corps.
— On va avoir un bébé, dit-elle.
La porte de la chambre s'ouvre soudainement. Elle sursaute en restant silencieuse dans la salle de bain. Elle espère que ce n'est pas, encore, un des garçons qui entre. Sans demander la permission.
— Mon amour tu es là ?
Un sourire s'étale sur ses lèvres en pensant à comment lui annoncer la bonne nouvelle.
Pourquoi pas en jouant, pense-t-elle.
Elle pose le test sur le bord du lavabo avant de sortir de la salle de bain. Elle sourit à son fiancé.
— Je suis là, répond-elle.
Le visage de son fiancé change radicalement. Son visage passe de la frustration accru au pur bonheur.
Il vient vers elle aussitôt. Il l'a prend dans ses bras en souriant. Elle sourit également en le regardant.
— Tu as l'air fatigué, dit-elle en remarquant ses yeux fatigués.
Il souffle en levant les yeux au ciel.
— Oh c'est juste que Dimitri m'a ennuyé avec toutes les définitions des mots créoles et ce que cela voulait dire en les traduisant en français. Il m'a soulé du coup je suis parti en disant que c'était bon pour aujourd'hui, explique-t-il.
Elle rigole doucement avec lui.
— Et si je te proposais un jeu ?
Ses yeux s'embrase d'envie à ses mots. Ses yeux se fixent intensément dans les siens.
— Un jeu sexy ?
Maëva rougis, mais secoue la tête.
— Non, un simple jeu.
Elle s'éloigne de lui pour revenir avec une feuille et un crayon, qu'il regarde avec confusion.
— Alors on va jouer au pendu ?
Elle éclate de rire à ses mots. Elle décide alors de le taquiner un peu.
— J'avais quelque chose de mieux en tête ... mais si tu veux jouer au pendu... commence t-elle en riant.
— Non, dis-moi à quoi tu pensais, répond-il en s'approchant d'elle.
— Je dois tracer des mots sur ton dos, il faut que tu les devine, dit-elle. Et que tu les écrive sur la feuille que j'ai dans la main.
Il hausse un sourcil avec un sourire narquois aux lèvres.
— Donc, c'est un jeu sexy au final.
Elle rigole en attendant qu'il retire son t-shirt. Une fois torse nu, Maëva ne peut s'empêcher de profiter de la vision idyllique devant ses yeux.
Antoine sourit en voyant ses yeux bruns balayés son torse nu.
— Et maintenant ? demande-t-il.
Elle retire ses yeux à contrecœur de son torse nu pour le regarder.
— Allonge toi sur le ventre.
Il s'allonge sur le ventre et la regarde avec des yeux interrogateurs. Elle caresse doucement la peau douce de son dos avec le bout de ses doigts.
Elle regarde les frissons parcourir son dos à son contact. Elle le chevauche sur le haut de ses fesses, l'empêchant de se retourner quand il s'apprêtait à le faire.
— Ce n'est pas très gentil de me taquiner, dit-il en prenant la feuille et le crayon pour écrire.
Elle rigole simplement, elle trace le premier mot : "Je". Antoine écrit le mot exact sur la feuille.
— Facile ...
À cela, un sourire en coin se dessine sur les lèvres de Maëva.
Elle trace ensuite le second mot plus lentement : "suis". Antoine l'écrit sur la feuille et fronce les sourcils en attendant la suite.
Elle dessine un "E", un "N", un "C", que Antoine réécrit sur la feuille.
Lorsqu'elle dessine un nouveau "E" sur son dos, Antoine s'immobilise en relisant la feuille devant lui.
Son cœur bat vite et un sourire commence à se dessiner sur ses lèvres, mais il attend juste la confirmation avec la prochaine lettre qu'elle s'apprête à dessiner.
Lorsqu'elle dessine le "I", il se retourne d'un coup, la prenant par surprise. Il l'a prend dans ses bras, restant encore allongé sur le dos.
Son sourire lumineux témoigne de son bonheur quand il demande :
— Tu es enceinte Maëva ?
Une vagues d'émotions diverses l'envahissent, l'empêchant de répondre verbalement.
Elle hoche la tête doucement au début et quand elle voit le bonheur dans les yeux de son fiancé, elle accentue ses hochements de tête.
— On va avoir un bébé chéri ! s'écrit-elle en pleurant joyeusement.
Ses yeux ne distinguent plus son visage, mais il la sert fermement contre lui en souriant largement.
— Je suis trop heureux !
Il embrasse ses joues avec amour. Son cœur semble littéralement prêt à exploser avec tout le bonheur et l'amour qu'il ressent pour elle.
— Je t'aime tellement Maëva, dit-il.
— Je t'aime aussi Antoine, dit-elle en souriant largement comme lui.
Il essuie tendrement les larmes qui coulent sur ses joues, sans se soucier des siennes qui coulent déjà librement sur ses joues. Il embrasse tendrement ses lèvres.
— Je suis l'homme le plus chanceux du monde, déclare-t-il.
Elle rigole entre deux pleures.
Ensuite, elle essuie ses larmes avec la même tendresse que lui.
— Et moi je suis la femme la plus chanceuse du monde, déclare-t-elle.
Elle plonge son visage contre son cou, tendrement bercée dans les bras affectueux de son fiancé.
Et le futur père de son bébé.
Ses yeux se ferment, pratiquement, de fatigue quand il commence à caresser ses cheveux.
Ils restent tout deux enlacés comme ça, pendant un moment.
19h05.
— TOK TOK TOK !
Leurs yeux s'ouvrent au bruit. Ils regardent la porte s'ouvrir sur Dimitri, sans attendre de réponse.
Il est vêtu d'un manteau, d'une écharpe aux couleurs de l'équipe autour du cou et d'un bonnet.
Ses yeux se posent sur eux avant de s'adoucir à la vue. Il sourit en les voyant enlacés. Il les trouve trop adorable enlacés comme ça.
— Désolé de vous déranger mais on vous attend pour manger, dit-il. On va manger sur la terrasse ce soir.
Il leur sourit une dernière fois avant de partir dans l'ascenseur.
Antoine continue de caresser les cheveux soyeux de sa fiancée. Elle baille contre son cou et il ne peut s'empêcher de rire en sentant la bouffée de chaleur contre son cou.
Il arrive à se lever avec elle dans ses bras. Elle le regarde avec une fatigue soudaine. Il s'inquiète pour elle quand elle regarde vaguement dans sa direction, sans le voir.
— C'est normal que tu sois soudainement aussi fatiguée ? demande-t-il en la regardant.
— Oui, dit-elle d'un ton traînant.
Il remet son t-shirt rapidement sur lui avant de récupérer leurs manteaux dans le dressing.
Il enfile le sien avant de l'aider à mettre son long manteau sur elle.
Il passe son bras autour de sa taille pour qu'elle s'appuie contre lui pour marcher jusqu'à l'ascenseur.
— Attends... je... ne supporte pas l'odeur qui vient du barbecue et rien que de penser à de la viande cuite me donne la nausée, dit-elle.
Sa déclaration le prend par surprise. Depuis qu'il la connait, elle ne jure que par de la viande bien cuite, limite brûlée, et là elle lui dit que l'odeur la dérange trop.
— On est mort, déclare-t-il.
Elle fronce les sourcils, la fatigue s'évapore rapidement de son corps.
— Pourquoi tu dis ça ?
— Parce qu'il faut qu'on leur disent, ils vont remarquer que quelque chose ne va pas, dit-il en la regardant droit dans les yeux.
— Et alors ? On s'en fiche de ce qu'ils pensent non ? s'enquit t-elle, en retournant, encore, une de ses phrases contre lui-même.
Il reste sans voix en la regardant entrée dans l'ascenseur. Il se précipite à l'intérieur pour ne pas le rater. Les portes de l'ascenseur se ferment, seulement, que quelques secondes plus tard derrière lui.
— Et peut-être que ça passera. Et puis si ce n'est pas le cas on leur dira ensemble ? demande-t-elle.
Il prend ses mains dans les siennes avant d'embrasser le dos de ses mains tendrement, sans détourner le regard de ses yeux.
— Bien sûr mon amour, dit-il.
Un rougissement apparaît sur les joues de la jeune femme. L'ascenseur s'ouvre et ils vont rejoindre les autres hommes.
Il garde sa main dans la sienne pendant qu'ils vont rejoindre les autres pour manger à l'extérieur.
Maëva Payet.
Quand on s'approchent, on est salués joyeusement par les autres.
— Antoine c'est dommage que tu n'es pas venu jouer avec nous au basket, Didier a réussi à mettre un ballon dans le panier ! dit Hugo.
Antoine regarde Didier comme s'il le voyait pour la première fois.
— Donc non seulement tu sais faire des brasses dans une immense piscine, mais en plus tu sais jouer au basket avec nous ? demande Antoine, stupéfait.
Les gars rigolent avec lui, pendant que Didier les regarde simplement avec les bras croisés.
— C'est la même réaction que j'ai eu ! Et Antoine si tu avais vu sa tête à Paul quand Didier a réussi à le dribblé et marquer ! Ah sa tête valait de l'or ! s'exclame Dimitri, en riant à gorge déployée.
— Merde je l'ai loupé ! dit Antoine.
— Oh t'inquiète... je l'ai pris en vidéo ! s'exclame Dimitri en riant.
— Non ! s'écrit Paul, outré.
— Et si regarde ! s'écrit mon frère.
— Oh putain la tronche qu'il fait !
Ils éclatent de rire devant la vidéo hilarante, je les regarde avec un grand sourire sur le visage.
— Et moi je veux voir ! ai-je dis.
Je me rapproche de mon fiancé pour voir la vidéo qu'il regarde.
Je vois Hugo, Olivier, Kylian et Paul défendre contre Didier. Hugo, Olivier et Kylian se font tout les trois dribblé rapidement et Paul s'avance à son tour pour défendre.
Didier temporise un instant le ballon avant de faire une feinte à Paul qui va dans la direction opposée. Didier marque un panier à trois points sur le regard outré et abasourdi de Paul et des autres.
Je rigole à l'expression comique que Dimitri a réussi à enregistrer.
— C'est trop drôle ! ai-je ris.
Puis je réalise quelque chose.
— Hé, tu n'étais pas censé être occupé avec le barbecue Paul ? ai-je demander en le regardant.
— Élisa a repris sa place, dit-il.
Je hoche la tête à la réponse.
— Bon on va manger ou pas ? demande soudainement Kylian.
On éclatent de rire à cela. Antoine se penche vers mon oreille.
— On leur dit ? chuchote t-il.
— Tu veux le faire ce soir ? ai-je demander de la même tonalité.
— Oui si tu es d'accord bien sûr.
Je réfléchi un instant avant d'acquiescer.
— Une fois qu'on s'est servis ?
Il hoche la tête en souriant. On va se servir notre portion de nourriture. Bien sûr j'ai pris des cuisses de poulet et de la viande saignante, ce qui n'est du tout passé inaperçu aux yeux de tous. En plus de la quantité inhabituel de nourriture dans mon assiette.
J'ai plus de nourriture dans mon assiette que Paul. Ce qui, d'habitude, est impossible à faire.
— Tu es sûre que tu vas réussir à manger tout ça ? demande Dimitri en regardant mon assiette.
— Oui ne t'inquiète pas pour ça frérot, ai-je dis en aspergeant mes frites de beaucoup de ketchup.
Je prends aussi de la sauce piquante dans mon assiette pour tremper mes cuisses de poulet.
Je mange pour deux après tout.
— Depuis quand tu mange des cuisses de poulet saignantes ? demande Blaise d'un air choqué.
— Depuis que je suis enceinte.
Le silence tombe autour de la table à la révélation soudaine. Je lève les yeux de mon assiette pour les regarder attentivement.
— S-sérieux ? demande Kylian.
— C'est pas une blague hein ? demande Paul en nous regardant.
— Non, répond Antoine en souriant.
— C'est trop bien ! s'écrit Kylian. Je ne serais plus le plus jeune ici !
Olivier frotte la tête de Kylian en riant à gorge déployer de sa tête.
— Tant que le bébé n'est pas encore venu au monde, tu restes le plus jeune de l'équipe ! dit-il en riant.
Kylian repousse sa main, pendant que tout le monde rigole de lui.
Sauf mon frère, encore silencieux.
Je regarde mon frère qui ne dit toujours rien. Il me regarde un instant, regarde Antoine avant de recommencer deux fois. Ses yeux, finalement, reste dans les miens.
Je lui souris joyeusement. Il me regarde un instant supplémentaire avant de sourire légèrement.
Je sens un poids tomber de mes épaules quand il nous félicitent.
On continue de manger joyeusement, pendant qu'ils nous taquinent à propos de ma grossesse.
Ils sont vraiment sans gêne ces gars-là, ai-je pensé, quand ils ont demandé depuis combien de temps je suis enceinte pour nous embêter.
Pourquoi je leur ai dis, d'ailleurs ? Je regrette beaucoup de l'avoir fait.
— Du coup quand tu nous a dit que tu t'ai cogner le genou ce n'était pas vrai ! s'écrit Samuel, amusé.
— C'est juste Antoine qui t'as cogner de l'intérieur ! dit Paul en riant.
Mes joues prennent feu, pendant qu'ils continuent de nous taquiner. Je commence à en avoir plus que marre des taquineries et en plus je n'arrive pas à manger avec eux.
— Je savais que j'avais bien entendu un gémissement de toi Maëva, rigole Kylian en nous regardant.
— Bon je peux manger tranquillement maintenant ?! me suis je exclamée, très énervée.
Ils s'arrêtent tous en voyant mon visage maintenant rouge de colère.
— Désolé, disent-ils, tout penaud.
Je mange un poulet et une grosse portion de frites avant de dire :
— Vous n'auriez pas une vidéo embarrassante de Didier, hein ?
— Oui ! disent les garçons en riant.
— Non ! s'exclame Didier en même temps que les garçons.
// 2348 mots //
❀❀
SALUT LES LADYBUGS 🐞🌿
COMMENT ALLEZ-VOUS ???
BIEN ?
MOI ÇA VA.
POURQUOI JE CRIS ?
JE NE SAIS PAS !!!
😂😂😂
☆★❤★☆
BREF.
J'espère que mon chapitre vous aura plus et que vous me direz ce que vous en pensez dans les commentaires.
— Excellent ?
— Moyen ?
— Pas bon ?
PS : Pour l'annonce de la grossesse, je me suis inspirée d'un jeu ... mature faut le dire 🥵 et ça m'a beaucoup plu. 🥰
C'est l'application Romance 😉
Par contre il coûte cher 😅
Bon dimanche les gens 😘
भारतीय वंशज
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