T2 | 4 | Et si ...

Istra, Russie,
Antoine Griezmann,
18.06.18, 17h55.

— À toute à l'heure les mecs ! ai-je dis en rentrant dans la chambre.

Je souffle en fermant la porte. J'enlève mes crampons avant de les ranger à-côté des fauteuils.

Je regarde le lit et je vois Maëva adossée sur le montant du lit avec son ordinateur sur ses cuisses.

Je souris en voyant ses sourcils concentrés sur ce qu'elle regarde.

— Salut, ai-je déclaré doucement.

Elle sursaute légèrement au son de ma voix avant de lever les yeux. Un sourire apparaît sur son visage. Je m'approche d'elle lentement.

Je m'assois à côté d'elle sur le lit.

— Tu fais quoi ? ai-je demander.

— J'organise votre site, dit-elle.

Je hoche la tête en la regardant.

— Quoi ? demande-t-elle en fronçant légèrement les sourcils.

— Rien, ai-je dis.

Elle hausse les sourcils. Je rigole.

— Je me demandais juste si tu voulais fixer une date pour notre mariage ? ai-je demander en souriant.

Elle penche la tête sur le côté en se mordant la lèvre inférieure. Je regarde immédiatement ses lèvres. Je reprends mes esprits quand elle me regarde à nouveau.

— Je ne sais pas. Et pourquoi pas au printemps ? demande-t-elle.

Je fronce les sourcils.

— Mais au printemps il y a déjà l'anniversaire de ton frère et le mien, tu es sûre ? ai-je demander.

— Je sais… mais comme ça nos familles seront déjà là, non ?

C'est vrai qu'en y réfléchissant, leurs parents qui viendront de la Réunion n'auront pas à s'acheter deux autres billets d'avion en l'intervalle de quelques mois. En plus je suis sûr que ça coûte déjà assez cher un seul billet, ai-je pensé.

— C'est vrai, du coup on fixe une date ou on attend encore un peu ?

Elle regarde l'écran de l'ordinateur un instant avant de retourner son regard vers moi.

— Le temps que je trouve quelqu'un pour faire ma robe de mariée ou le temps que j'en trouve une qui soit à mon goût, dit-elle.

Je regarde l'ordinateur et je vois une horrible robe bouffante. Je peux difficilement imaginer Maëva arrivée à l'hôtel là-dedans.

— À la limite tu pourras toujours venir nue, ai-je plaisanté en riant.

Elle me jette un regard noir. J'imagine qu'elle n'en a pas envie.

— C'est la seule occasion où personne ne sera plus belle que moi et que je pourrais m'en vanter pour au moins une journée. Et toi tu me dis que défilé nue c'est mieux ? demande-t-elle en déplaçant l'ordinateur sur le côté.

Je souris simplement à ses mots.

— Tu n'as pas besoin d'attendre le jour de notre mariage pour te vanter de ta beauté tu sais, dis-je.

À ces mots, son visage s'adoucit et ses joues se teinte un peu. Un sourire radieux apparaît sur ses lèvres. Je ne peux que lui sourire.

— Tu es trop mignon, dit-elle.

Elle pose ses lèvres sur les miennes tendrement. Je fond, presque littéralement, dans son baiser amoureux que je prolonge. Je pose ma main sur sa nuque pour la rapprocher plus de moi.

Elle entoure mon cou avec ses bras en s'asseyant sur mes cuisses. Le baiser devient plus passionné quand nos langues commencent à danser ensemble.

Quand le souffle commence à se faire rare, je suis obligé d'arrêter de l'embrasser. Je pose mes lèvres à la base de son cou pour y déposer de délicats petits baisers.

Elle soupire doucement contre mon oreille. Je commence légèrement à descendre plus bas.

Je pose des baisers à la base de sa poitrine, je descends plus bas et …

TOK TOK TOK !!!

Je grogne à la porte, complètement agacé par l'interruption.

Ça fait quand même deux jours que chaque fois qu'on commence à aller plus loin, il y a toujours quelqu'un qui vient nous interrompre. Ça commence à bien faire maintenant, ai-je pensé, frustré.

— Oh Antoine qu'est-ce que tu fais ? Je pensais que tu voulais travailler ton créole avec moi ? demande Dimitri, derrière la porte.

Je fronce les sourcils, pendant que Maëva se moque de la colère et de la frustration qui est clairement écrite sur mon visage et mon corps.

— J'arrive dans quelques minutes mec ! ai-je dis en essayant de paraître calme et non pas frustré.

— Ok rejoins-moi dans ma chambre ! répond-il en s'éloignant.

Je reste figé sur le lit, en essayant de savoir si, cette fois-ci, il est vraiment parti et n'est pas juste debout entrain d'écouter à l'extérieur de notre chambre.

— Le destin est contre moi depuis deux jours, me suis-je plains.

Je repose dramatiquement mon front sur son épaule. Je sens les vibrations silencieux de son rire bien avant qu'elle n'éclate de rire, à ma grande consternation.

— Oh mais pourquoi tu dis ça dramatiquement ? Personne n'est mort ! s'exclame t-elle en riant.

— Si le début d'une histoire dans notre lit, ai-je déclaré à voix basse.

Elle arrête de rire rapidement quand elle remarque à quel point je suis sérieux. Elle secoue la tête.

— Antoine on ne peut pas de toute façon faire l'amour tout les jours et à toutes les heures tu sais, dit-elle en parlant doucement.

— Pourquoi pas ? ai-je répondu avec un sourire narquois aux lèvres.

— Parce qu'ils vont bien se rendre compte que je marche différemment de d'habitude et ils vont se poser des questions, dit-elle en parlant à voix basse.

Je la regarde intensément dans les yeux en souriant simplement.

— Qu'ils pensent ce qu'ils veulent alors, ai-je répliqué, doucement.

Ses joues deviennent progressivement rouges, gênée.

— Tu oublie juste que mon frère est dans le lot et qu'il t'attend en ce moment dans sa chambre, dit-elle en détournant le sujet.

— Je sais et je n'ai pas oublié, mais je veux toujours te faire l'amour en revenant ici, ai-je déclaré en la regardant intensément.

Elle détourne les yeux des miens, gênée. Elle bouge légèrement ses hanches contre mon corps.

Je gémis doucement à la friction involontaire avec mon érection. Elle se fige rapidement en me regardant avec de grands yeux.

— Je pense que si tu veux que j'aille voir ton frère, il vaudrait mieux que tu sortes de mes genoux pour que je me lève, dis-je calmement.

Elle réalise la position dans laquelle elle se trouve et s'éloigne doucement de mes genoux pour s'assoir près de moi sur le lit.

Elle me regarde avec ses beaux yeux bruns, son sourire et un léger rougissement sur ses joues.

Je reste assis un instant en restant captiver par sa beauté et ses yeux avant de décider de me lever du lit avant qu'il ne soit trop tard.

Je l'embrasse doucement sur le front en prenant soin de ne pas regarder la vue sur sa poitrine.

Sinon je ne quitterai jamais cette chambre. Je vérifie que mon érection n'est pas visible avant de me diriger vers la chambre de mon futur beau-frère, Dimitri.

Et c'est parti pour deux heures d'incompréhension et de torture mentale, ai-je pensé en frappant à la porte de sa chambre.

— Entre !

J'ouvre la porte avant de me glisser à l'intérieur de la chambre.

Je referme la porte à contrecœur.

— J'espère que tu as fait des progrès en l'espace de huit mois parce que je n'ai pas envie de devoir encore tout t'apprendre ! dit Dimitri en me regardant.

Je soupire doucement à ces mots.

Vivement que les deux heures se termine, j'ai l'impression de retourner au collège où les professeurs sont stricts, embêtant, collant et chiants. Seulement là ce n'est pas un prof que j'ai en face de moi et là c'est bien pire, ai-je pensé.

— Oui j'ai révisé… dis-je, résigné.

— Eh bien on va voir ça tout de suite hein, répond-il en souriant.

Oh oh, ça ne sent pas bon du tout.

Pov Maëva

Oh là là là, j'ai chaud tout à coup. Je vais ouvrir légèrement la fenêtre pour avoir un peu d'air frais sur ma peau bouillonnante.

Ce n'est pas comme s'il avait dit qu'il voulait faire l'amour avec moi dès que l'occasion va se présenter, n'est-ce pas ? ai-je pensé.

Son regard était tellement intense dans mes yeux que je pensais qu'il regardait mon âme. Je rigole doucement en secouant la tête.

Comment j'arrive à être toujours timide à propos de dire ces choses là avec lui, alors que je suis plus audacieuse pendant nos ébats amoureux ? me suis-je questionné.

Je repense encore à l'insinuation que Ludivine m'a faite, il y a déjà deux jours maintenant.

Je regarde attentivement mon ventre, mais il est pareil que quand on est tous arrivés en Russie. Toujours aussi plat qu'il puisse l'être avec tout ce que je mange. Mais ce n'est rien que ne puisse régler un bon footing.

Pourquoi elle m'a dit ça ? Je peux pas être joyeuse sans que je ne sois enceinte ou quoi ? ai-je pensé.

Il manque plus qu'elle l'ai dis à Dimitri et qu'il s'engueule avec Antoine, alors que je ne sais même pas si je suis enceinte.

Je ne peux pas aller à la pharmacie du village ça paraitrait suspect que j'aille pas voir le staff médical pour avoir un diagnostic.

À moins qu'il n'existe des recettes maisons pour que je sache si elle a raison. Même si elle a trois garçons et qu'elle sache les signes, je veux en avoir le cœur net.

— Ah j'en ai trouvé une…

— Yo salut poulette ça te dis une partie de FIFA ? demande Paul soudainement debout à côté de moi.

Je ferme rapidement l'onglet suspect avant de regarder fixement l'invité pas vraiment invité.

— On ne t'a jamais dis de frapper avant d'entrer !? Et si je me promenais nue dans la chambre Paul ! me suis-je exclamée.

Il recule devant mon agressivité. Je soupire doucement avant d'essayer de lui sourire gentiment.

— Non, j'ai du travail à faire. Mais on verra ça après le dîner si tu veux encore jouer ? ai-je proposé.

Il me sourit à nouveau largement, ravi de ma proposition de jeu.

— I love is the game ! dit-il en riant.

Je rigole avec lui, aux mots que disait toujours "Tonton Pat".

— On se voit au dîner poulette !

Il s'apprête à fermer la porte quand je hurle agacée :
— Ne m'appelle pas poulette !

Il se contente de fermer la porte en riant de mon expression.

— Il est chiant, ai-je murmurer.

Je réouvre l'onglet que j'ai fermer et je retrouve la recette pour que je sache si je suis enceinte ou non. Mais d'après ceux qui l'ont essayé, elles disent qu'il n'est pas fiable.

Je me pince les lèvres en réfléchissant. Je décide de regarder à la place les symptômes de grossesse pour en savoir plus.

Nausées, seins sensibles, fatigue… tiens j'étais fatiguée toute la journée, mais ça ne veut rien dire. J'ai juste pas assez dormis, ai-je pensé.

Je regarde distraitement la date à laquelle on est sur mon ordinateur. Je fronce les sourcils en me pinçant les lèvres, soucieuse.

Maintenant que j'y pense, je n'ai pas encore eu mes règles et pourtant c'est la semaine où d'habitude elles viennent ruiner ma journée, ai-je pensé, calmement.

— Ça doit être une coïncidence, dis-je en fermant l'onglet ouvert.

— Qu'est-ce qui est une coïncidence ? demande Kylian.

Je le regarde avec surprise.

Et maintenant notre chambre devient un moulin, il manquerait plus que Hugo et NG rentre dans notre chambre comme si c'était chez eux ici, ai-je pensé, irritée.

Finalement Antoine avait raison. Le destin est contre nous… DEUX.

— Oh juste une robe de mariée, mais toi qu'est-ce que tu fais là ? lui ai-je demander habilement.

— Oh je voulais voir si Grizou voulait jouer au basket dehors avec Olivier, Hugo et moi, dit-il.

— Ah mais il étudie en ce moment le créole avec Dimitri, ai-je répondu.

Il acquiesce en riant doucement.

— Dommage, bon ce sera pour la prochaine fois, dit-il en allant vers la porte pour s'en aller s'amuser.

— Euh il reste qui dans l'hôtel à part Dimitri, Antoine et moi ?

Il fronce les sourcils en réfléchissant sûrement qui est encore présent à l'intérieur.

— Il y a encore le staff médical mais Didier fait des brasses, dit-il.

Mes sourcils montent très haut sur mon front à sa déclaration.

— Didier… papi, il est fait des brasses dans la piscine olympique dans le jardin ? ai-je demander pour être sûre d'avoir bien entendue.

— Oui il nage dans l'eau, il y a que lui avec des cheveux aussi blanc ici ! s'exclame t-il joyeusement.

Je rigole avec lui.

— D'accord merci Kyky, je ne te retiens pas plus vas-y, ai-je dis.

— À plus tard du coup, dit-il.

Il part en fermant la porte. Je souris largement avec une idée en tête.

Je vais demander à un membre du staff d'aller me prendre un test. Qui de mieux qu'une femme pour comprendre ma discrétion.

Je monte dans l'ascenseur pour aller au niveau inférieur.

Je regarde partout pour trouver Élisa, la kinésithérapeute du staff.

— Stefan vous n'auriez pas vue Élisa par hasard ? ai-je demander quand je l'ai croisé au salon.

— La dernière fois que je l'ai vue, elle était sur la terrasse près du barbecue. D'ailleurs c'est ce qu'on mangera ce soir et en plus avec des frites, déclare-t-il en souriant largement. Seulement pour cette fois.

Je souris légèrement en le remerciant. La pensée de manger quelque chose de griller me coupe l'appétit inhabituellement.

Je trouve Élisa près du barbecue et alors que je m'approche d'elle.

La fumée du barbecue arrive à mon nez. Un haut le cœur me coupe dans mon élan. Je mets ma main devant ma bouche avant de m'en aller rapidement sans me faire remarquer par Élisa. J'espère.

Je cours dans la cuisine parce que c'est l'endroit le plus proche pour que je puisse vomir rapidement.

Heureusement personne n'est là dans la cuisine. Je vomis dans l'évier, heureuse de constater qu'il est vide de légumes et autres trucs aux noms bizarres russes.

Je rince l'évier en lavant avec du liquide vaisselle pour essayer de masquer l'odeur nauséabonde.

Je me fige à mes pensées. Mes yeux s'arrondissent en réalisant que peut-être… je suis enceinte.

— Maëva est-ce que ça va bien ? demande Élisa depuis le seuil de la cuisine. Qu'est-ce tu as ?

Zut.

— Euh non, ai-je dis doucement en me retournant vers elle.

Elle se rapproche de moi, prête à prendre ma température où appeler à l'aide si c'est trop grave.

— Est-ce que je peux te dire quelque chose sans que tu ne le répète à qui que ce soit ?

Ma question la prise au dépourvue avant qu'elle acquiesce.

— Je pense que … je… je suis enceinte, ai-je déclaré timidement.

Elle ressemble à maman quand elle perd son calme légendaire. Ce qui n'est pas vraiment beau à dire et voir, puisqu'elle n'a même pas encore trente-cinq ans Élisa.

— Comment ça tu penses que tu… ?!  commence-t-elle, outrée.

Je me dépêche de poser ma main sur sa bouche pour ne pas qu'elle révèle mon secret en criant fort.

— Chut ! Ne parle pas si fort je ne veux encore le dire à personne !

Elle me fait un sourire d'excuse.

— Alors qu'est-ce que je peux faire pour toi ? demande-t-elle.

— Est-ce que tu pourrais aller m'acheter un test s'il te plaît ? ai-je demander en faisant la moue.

— Pas la peine de faire la moue, je vais t'aider Maëva, déclare-t-elle.

Je la prends dans mes bras.

— Tu peux y aller maintenant ?

— Mais qui va s'occuper du barbecue à ma place ? s'enquit t-elle en regardant autour d'elle.

— Je ne supporte pas l'odeur donc je ne peux pas te remplacer, mais je pense que j'ai une idée …

Quelques minutes plus tard…

—  Tu es sûre que c'est une bonne idée de laisser Paul avec le barbecue avec toutes les cuisses de poulet présent ? demande-t-elle.

— Non, mais je n'ai pas de meilleur idée en plus Antoine termine son cours avec mon frère dans une heure, dis-je nerveusement.

— Détend toi j'y vais tout de suite, mais il faudra que tu me couvres.

— Pas de problème !

18h20.

Je arpente la salle de bain en attendant le retour de Élisa.

TOK TOK TOK !

Au son légèrement plus doux, je devine que c'est Élisa qui frappe.

J'ouvre la porte rapidement et découvre avec soulagement Élisa.

— Tu l'as ?

— Oui, dit-elle simplement.

Je la fais rentrer rapidement dans la chambre. Je ferme à clefs pour ne pas déranger par les garçons.

Elle retire une petite boîte de son manteau en fausse fourrure.

Je le prends avant de regarder attentivement l'emballage pour savoir comment l'utiliser.

— Il faut que tu fasses pipi dessus et que tu attende, me dit-elle. La notice te dira combien de temps.

Je la regarde, surprise de voir comment elle sait ça et pas moi.

— J'ai une fille rappelle toi, dit-elle.

Je réalise qu'elle a dû utiliser un test de grossesse dans le passé pour savoir si elle était enceinte.

— Ça ira toute seule ou tu veux que je reste pour attendre avec toi ? demande-t-elle, soucieuse.

— Euh… non ça devrait aller, Paul est au barbecue et je ne veux pas qu'il y est d'accident, dis-je en riant nerveusement à ses mots.

— Tu as raison, appelle moi sur mon portable si tu as besoin d'aide, dit-elle en me donnant sa carte avec numéro écrit dessus.

Je la regarde partir avec la gorge noué. Je ne sais même pas quel sentiment me domine le plus.

Je suis impatiente de découvrir si Antoine et moi auront notre propre famille. Et je suis inquiète parce que je ne sais pas comment il va réagir quand je vais lui dire.

Mais je repense au début du match lorsqu'on a croisé trois supporters dont l'un d'entre eux était un garçon de huit ans.

Il était timide, joyeux et poli. Je l'ai tout de suite rassuré quand il s'est inquiété d'avoir des ennuis avec nous deux pour prendre une photo sans nous demander avant.

Et lorsque la mère du garçon a dit que nous avons une bonne entente avec les enfants, Antoine n'a pas nier. Il semblait même content.

Je m'inquiète sans doute pour rien.

J'attends le résultat depuis quelques minutes, lorsque la barre s'illumine avec le résultat.

Je vois…



// 3133 mots //
❀❀

SALUT LES LADYBUGS 🐞🌿

Je suis sûre que vous détester le fait que je vous fasse attendre la suite, mais il faut que je réfléchissent d'abord à la suite pour ne pas avoir de "syndrome de la page blanche".

Sinon moi je vais bien. Et vous ?

☆★❤★☆

Comment avez-vous trouver le chapitre ? Il est…

— Trop bien ?
— À améliorer ?
— Pas bon du tout ?

Dites le moi dans les commentaires et n'hésitez pas à lire mes autres livres si l'envie vous passe de faire un tour 😉

Passez un bon vendredi 😘

भारतीय वंशज

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