T2 | 3 | 🇫🇷 vs 🇦🇺
Russie,
Maëva Payet,
16.06.18, 12h35.
Le match va commencer dans quelques minutes, mais je veux d'abord souhaiter bonne chance à mon fiancé et aux garçons avant qu'ils aillent s'échauffer sur la pelouse. Alors, j'attends patiemment à la sortie du vestiaire.
Le match ne commence qu'à 15 heures. Donc j'ai le temps.
En ce moment, il est 13h45 à la Réunion, je voudrais appeler maman avant le début du match.
Je sors de mes pensées quand j'entends la porte du vestiaire s'ouvrir. Je vois Paul sortir en premier, je lui fais un grand sourire.
— Je te souhaites un bon match la Pioche, ai-je dis en lui souriant.
Il me sourit également avant de me prendre dans ses bras et de me taper dans le dos ensuite.
Je rigole de son idiotie avant de se faire notre tchek avec Kylian qui sort derrière Paul.
Je feinte avec Olivier qui esquive mes poings comme s'il avait peur de s'en prendre un dans le visage.
Je donne une poignée de main à Florian en lui lançant un regard noir. J'ai pas encore digérée le fait qu'il me gèle les os avec sa neige quand on était encore dehors à 0°C.
Il déglutit, faisant rire les autres qui se sont entassés près de la porte pour voir ma réaction.
Je souris légèrement, il s'en va rapidement avant que je ne change d'avis et que je le course.
Je fais une accolade aux autres qui sortent avant de bondir sur mon frère pour lui faire un gros câlin.
Il rigole avec moi.
— Bon match grand frère, ai-je murmurer avec un grand sourire.
— Merci petite sœur, répond-il.
Je descends de ses bras. Avant qu'il ne s'éloigne, il embrasse mon front avec beaucoup de tendresse.
Je souris en le regardant partir avant de regarder vers la porte.
Un sourire immense apparaît sur mon visage en voyant Antoine me regarder avec beaucoup d'amour.
J'ouvre les bras vers lui et j'attend mon câlin en faisant la moue.
— Mon câlin ? ai-je réclamée.
Il s'approche rapidement de moi avant de m'étreindre contre lui. Je repose mon visage contre son cou, en souriant largement.
Tant pis si je l'ai vu il n'y a qu'une demi-heure, il m'a manqué ! ai-je pensé en le serrant fort contre moi.
Il embrasse mon cou. Je respire brusquement alors que je frissonne juste à son simple baiser.
— Je pensais que tu voulais me souhaiter un bon match ? me demande-t-il, d'un ton taquin.
Il effleure mon cou avec son nez et un gémissement s'échappe de ma bouche. Il sourit contre mon cou.
— Tu es chiant, ai-je marmonner.
— Je sais… répond-il lentement.
Il me mordille le lobe de mon oreille pour me faire craquer. Je gémis doucement contre son cou.
Mais… deux peuvent jouer à ce jeu.
J'embrasse délicatement son cou. Il souffle rapidement contre mon oreille. Je souris en continuant. Je me frotte discrètement contre lui.
Je suis récompensée par son érection qui se presse contre moi. Il me mordille à nouveau l'oreille en gémissant contre ma peau.
— Arrête d'essayer de me rendre fou, murmure-t-il dans mon oreille.
Je frissonne contre lui, lui montrant que, lui aussi, me fait de l'effet.
— Mais c'est toi qui a commencé, ai-je répliqué en riant doucement.
Il s'éloigne de moi en riant aussi. Il frotte son nez contre le mien avec tendresse et amour, quand on sent à nouveau un flash sur nous.
Nos têtes pivotent aussitôt vers la source du flash et on voit un garçon de dix ans nous regarder avec de grands yeux bruns complètement paniqués.
Son appareil photo autour du cou.
— Je… je suis désolé ! s'excuse t-il.
Mon cœur fond à son expression. Je m'avance doucement vers lui en le regardant affectueusement.
— Est-ce que tu voulais un autographe ? ai-je demander au petit garçon avec un ton doux.
Il me regarde timidement, avant de hocher la tête avec enthousiasme. Je lui souris tendrement.
— Je peux aussi avoir le votre ? me demande-t-il en souriant.
Je cligne des yeux, complètement prise au dépourvue par la question. Heureusement, Antoine me sauve de l'embarras quand mon choc et le silence s'éternise trop.
— On signe où ?
Je le regarde avec des yeux surpris, mais il ne fait que me sourire.
Le petit garçon lève la lanière de son appareil photo vers lui.
— Ici et est-ce que je peux aussi avoir une signature sur mon maillot s'il te plaît ?! s'exclame-t-il en sautant joyeusement devant Antoine. Tu es mon idole Antoine !
Je souris affectueusement au regard surpris dans ses yeux aux mots exprimés par le petit supporter.
— Bien sûr, dit-il finalement.
Le petit garçon sort un marqueur de son petit sac à dos et le tend joyeusement vers son idole.
Antoine s'apprête à signer quand deux adultes se précipitent vers nous, paniqués, depuis l'extérieur.
— Christopher Martin combien de fois je t'ai dis de ne pas t'éloigner de nous quand il y a du monde ? demande sévèrement la femme rousse aux beaux yeux bleus.
Elle s'approche de nous plus lentement quand elle voit avec qui son fils se trouve. Elle reste choquée momentanément et son mari est dans le même état qu'elle.
— Oh je suis désolée, j'espère que notre fils ne vous a pas dérangés ! s'exclame t-elle, l'air très génée.
Antoine rigole, tandis que je souris.
— Non votre fils voulait juste un autographe ce n'est pas bien grave ne vous en faîtes pas, dit-il.
La mère de Christopher soupire soulagée et son mari regarde Antoine avec enthousiasme. Je souris en voyant les similitudes qu'il a avec son fils de huit ans.
Non seulement il est brun avec des yeux bruns comme son fils, mais en plus il a la même joie que lui.
Je suis sûre que lui aussi est fan d'Antoine, mais qu'il se retient probablement à l'égard de sa femme.
— Vous aussi vous voulez un autographe d'Antoine ? ai-je demande aux parents du garçon.
Ils se regardent rapidement avant de me regarder avec enthousiasme.
— On veut bien ! s'exclament t-ils.
Antoine signe son autographe pour la joyeuse famille, avant de se tourner vers moi avec le marqueur toujours dans la main.
Je regarde Antoine simplement, sans comprendre son regard. Il me sourit avant de me prendre la main et de me donner le feutre.
Je regarde le feutre dans ma main avant de le regarder à nouveau avec incertitude. Je regarde les trois supporters qui attendent quelque chose que je n'ai pas fais depuis ma grave blessure au judo.
Antoine me prend la main et me donne une douce pression pour me rassurer de mon inquiétude.
Antoine me regarde attentivement et je le regarde en retour. Il me sourit avec un air rassurant quand il me voit toujours effrayée et incertaine de moi-même.
— S'il vous plaît ? me demande le garçon avec un sourire suppliant.
Je le regarde et je souris un peu. J'espère juste qu'ils ne voient pas ma main trembler en ce moment.
— Je signe où ? ai-je demander au garçon de la voix la plus confiante que je puisse gérer en ce moment.
— Comme Grizou s'il vous plaît ! demande-t-il en me montrant le devant de son maillot de football avec le numéro 7, justement.
Je regarde la signature d'Antoine et je reste incertaine. Antoine me sert à nouveau la main quand je reste encore figée devant Christopher.
Sa présence me rassure et me donne du courage. Je signe le maillot en espérant ne pas le rater.
— Wow trop cool la signature ! s'exclame joyeusement Christopher.
Ensuite il fait quelque chose à laquelle je ne m'attendais pas.
Il me fait un câlin.
Je cligne des yeux, surprise avant de sourire au garçon et de l'étendre doucement en retour.
Je lève les yeux vers mon fiancé et je le vois me regarder tendrement. Je rougis légèrement en souriant.
Heureux, Christopher court vers ses parents qui lui prennent les mains pour éviter de le perdre.
Encore.
— Vous êtes vraiment doués avec les enfants et vous êtes vraiment adorable ensemble, dit la mère en nous souriant avec bonheur.
À ses mots, mes joues prennent feu, alors que Antoine rigole en passant son bras droit autour de ma taille.
— Merci, dit-il en souriant.
— J'espère que vous resterez heureux ensemble comme nous, nous dit le père de Christopher. Et que vous allez gagner le match ! ajoute-t-il joyeusement à la fin.
On rigolent tous à sa déclaration avant qu'ils ne s'en aillent pour aller prendre leur place dans les gradins pour regarder le match.
Antoine embrasse ma tempe tendrement pendant je souris.
Soudain, je me rappelle d'un truc.
— Mais il faut que tu ailles faire l'échauffement Antoine ! Ça fait déjà quinze minutes que les autres on commencer ! me suis-je exclamée en le poussant là-bas.
Mais il s'arrête ensuite. Je le regarde avec une incrédulité totale.
— Pourquoi tu t'arrête ?
— Je n'ai pas eu mon petit mot et mon bisou, me répond-il.
Je cligne des yeux avant de lever les yeux au ciel, affectueusement.
Je passe mes bras autour de son cou et je pose mes lèvres sur les siennes tendrement, il passe ses bras autour de ma taille en approfondissant le tendre baiser.
— C'est quand tu veux Antoine, déclare une voix familière derrière lui.
On s'éloignent l'un de l'autre quand on voit Didier nous regarder.
— L'échauffement avant le match c'est pour tout le monde. Je sais que tu es un bon joueur mais tu dois te réchauffer les muscles pour éviter de te blesser, dit sévèrement Didier.
Il se tourne maintenant vers moi.
— Et toi, je m'attendais à ce que tu le garde concentrer sur le match qui va avoir lieu dans une demi-heure pas le déconcentré ! Aller qu'est-ce que tu attends Antoine pour rejoindre les autres sur le terrain ? Aller ! ordonne Didier en nous grondant tout les deux.
Je regarde Antoine à nouveau.
— Aller je ne te dis pas bonne chance tu n'en as pas besoin et je t'aime, lui ai-je déclaré tendrement.
Avant de me diriger rapidement vers la sortie pour éviter de me faire un peu plus gronder.
— Moi aussi je t'aime, répond-il.
Je l'embrasse rapidement sur les lèvres avant de partir m'asseoir dans les tribunes avec les femmes de mes amis footballeurs.
— Ludivine ! me suis-je exclamée en allant lui faire un gros câlin.
— Maëva ! s'exclame t-elle aussi.
On saute joyeusement ensemble avant que j'embrasse mes neveux.
— Oh mais tu as grandi Milan ! ai-je dis avec un faux choc. Wow !
Il rigole avec moi. Je le dépose avant de faire la même chose avec Noa, mais différemment.
— Toi je suis sûr que tu es rentré dans l'équipe de football de l'école ? ai-je demander en souriant.
— Oui ! Et je suis le capitaine aussi ! s'écrit-il en sautant joyeusement.
Je lui embrasse la joue, malgré ses protestations qu'il soit trop grand pour avoir des bisous et des câlins.
— Tu restes mon neveu même quand tu seras grand je te ferais des bisous et des câlins, ai-je répliqué.
Pour faire bonne mesure : j'embrasse joyeusement ses deux joues et je lui fais un gros câlin, sous les rires de ses petits frères.
— Oh tata ! proteste Noa en riant.
Je me redresse et regarde ma sœur par alliance. On se sourient aussi, même si je remarque un drôle de regard dans ses yeux.
Je salue mon dernier neveu et les autres. Pendant que je discute joyeusement avec elles, je remarque que Ludivine me regarde toujours avec cette drôle de lueur dans les yeux.
Je retourne m'asseoir à côté d'elle pendant qu'elle me regarde encore.
— Qu'est-ce qu'il y a ? ai-je demander, ne supportant plus de ne pas savoir ce que cela veut dire.
— Tu es rayonnante, dit-elle.
Je cligne des yeux, en essayant de comprendre où elle veut en venir avec cette réflexion positive.
— Où est le problème alors ?
Ma question reste en suspens.
— Tu ne serais pas enceinte ? demande-t-elle soudainement.
— Quoi ?!
Mes yeux ressemblent probablement à des soucoupes volantes à l'heure qu'il est.
Enceinte ? Moi ? Qu'est-ce que… ? me suis-je embrouillée l'esprit.
— Le match va commencé, annonce t-elle en changeant de sujet.
Je continue de la regarder pendant qu'elle regarde la pelouse. Mon cerveau retourne le message en boucle sans comprendre le sens.
Enceinte ? Mais de quoi elle parle ?
La voix des commentateurs me sortent de mes pensées incertains.
— Les Bleus se présentent avec la composition attendue. Benjamin Pavard et Lucas Hernandez sont, comme prévu, titulaires sur les côtés, avec Raphaël Varane et Samuel Umtiti en defense centrale. Paul Pogba et N'golo Kanté seront devant la défense. En attaque, Olivier Giroud sera épaulé sur les côtés par Dimitri Payet et Kylian Mbappé avec Antoine Griezmann derrière lui, annonce Grégoire Margotton au micro.
La composition des équipes s'affichent dans le stade. Avec tout les spectateurs ont regardent :
FRANCE | AUSTRALIE
• 1 LLORIS ©| RYAN 1 •
• 2 PAVARD | BENICH 16 •
• 4 VARANE | MILLIGAN 5 •
• 5 UMTITI | SAINSBURY 20 •
• 21 HERNANDEZ | RISDONE 19 •
• 6 POGBA | MOOY 13 •
• 13 KANTÉ | ROGIC 23 •
• 8 PAYET | JEDINARK © 15 •
• 7 GRIEZMANN | KRUSE 10 •
• 10 MBAPPÉ| NABBOUT 11 •
• 9 GIROUD | LECKIE 7 •
— Heureusement que Dimitri Payet n'a pas disputé la rencontre contre l'Atletico de Madrid en finale de la Ligue Europa. Parce que, figurez-vous qu'il avait une élongation musculaire de la cuisse gauche il n'y a de cela quelques semaines, continue Bixente Lizarazu dans son micro.
— Oui heureusement pour Dimitri Payet qu'il n'a pas pris le risque de faire une rechute, continue Grégoire Margotton.
Heureusement surtout que j'ai réussi à le convaincre d'éviter cela, pense Maëva. Même si quand Marseille a perdu la finale, il s'est permis de rejeté la faute sur moi. Une fois sélectionné il a bien compris que j'avais fais ça pour lui.
Les ccommentateurs de tout les pays continue de commenter le déroulement de la rencontre qui va avoir lieu, mais mon attention est concentré sur les joueurs qui rentrent à présent sur la pelouse.
On se met tous debout pour chanter notre hymne national, reprise avec tous les supporters.
Je retourne dans mes pensées quand vient l'hymne australien.
Je ne comprends toujours pas où voulait en venir Ludivine avec cette question soudaine, ai-je pensé. Est-ce que… j'ai grossi dernièrement ?
— Le coup d'envoi de ce match est siffler par l'arbitre uruguayen Andres Cunha de ce premier match de coupe du monde, déclare Bixente.
Mon attention retourne dans le match pour regarder les australiens donner le coup d'envoi et faire tourner le ballon.
Le vent frais se lève. Je ne peux m'empêcher de frissonner et de fermer mon manteau sur la veste de survêtement de mon fiancé.
⚜ Imaginez la tenue avec le maillot bleu de Antoine et survêtement sur le pull noir sur l'image ci-dessus. Merci bien.
En plus aujourd'hui il ne fait que dix-huit degrés. Comparer à hier c'est mieux, mais ce n'est pas ouf.
Je me redresse sur mon siège en voyant Pavard faire une transversale sur Kylian sur le côté droit de la défense australienne. Il arrive à déborder Benich et tirer.
Je gémis, déçue quand le gardien arrive à repousser sa frappe du pied droit en corner. Ça fait que deux minutes que le match à commencer, mais je sens que l'équipe est chaud pour gagner.
4" Servi par Umtiti, Mbappé, dos au but, est accroché par le maillot par Sainsbury. Coup franc axial très intéressant pour les bleus.
Je me lève avec les filles avec impatience quand je vois mon frère s'avancer pour le frapper.
— Aller Dimitri ! ai-je crier, même si je ne suis pas sûre qu'il entende.
Je reste en apnée comme tout les supporters du stadium. Pas pour les mêmes raisons que les autres supporters australiens, bien sûr.
5" BUT DE PAYET ⚽
À 25 mètres, quasiment dans l'axe, Payet frappe le coup franc du droit. La trajectoire trompe le gardien et rentre dans les filets.
Je saute partout, je crie. Je suis trop contente qu'il marque encore. Les supporters sont du même avis que moi, puisqu'on est tous entrain de crier joyeusement.
Je souris encore plus quand je vois Dimitri et Antoine se faire un câlin rapidement suivis par les autres. Je regarde autour de moi.
Je suis contente de constater qu'il n'y a pas d'opinion négative à ce sujet, même si je ne pense pas que cette épisode sera oublié de si tôt.
Les australiens reprennent le jeu et je constate avec plaisir que les Bleus défendent vraiment haut.
6" Sur une récupération de NG, la contre-attaque française ne se fait pas attendre. Mbappé s'échappe sur le couloir droit. Le jeu rebondit au centre, avec une tentative - du droit - de Antoine, un peu trop écrasée pour surprendre le gardien adverse.
— Normal c'est son mauvais pied ! me suis-je exclamée.
— À noter que c'est le premier match de l'équipe de France, où ils marquent dès la cinquième minutes d'un match à échelle mondial ou amical, annonce Grégoire Margotton avec plaisir.
— Tout bonnement étincelant ! Son coup-franc était parfaitement bien tiré ! s'exclame Bixente.
Mon sourire s'élargit en entendant cela. Je regarde Ludivine et on se fait un câlin en souriant.
12" Les supporters français, les filles et moi avons une frayeur quand Benjamin concède une faute. Un coup-franc australien dangereux, mais heureusement pour nous, Leckie n'arrive pas à détourner suffisamment le ballon.
Le ballon qui passe nettement hors du cadre. Ouf ! Faut marqué !
Je cris quand Leckie tacle méchamment Lucas alors qu'il avait réussi à faire des différences sur le couloir gauche de la défense.
Je suis rassurée quand l'arbitre lui donne légitimement un carton.
Un carton jaune.
14" Après le coup-franc d'évier par Mooy de Antoine en corner. Dimitri va frapper le ballon.
15" BUT DE MBAPPÉ ⚽
Sur le coup-franc de mon frère, il profite du marquage sur Antoine pour le reprendre de volée ! Une reprise de volée du pied gauche !
— OUI !! crions nous, fou de joie.
— Kylian Mbappé réussi une magnifique reprise de volée après s'être fait oublié par la défense australienne. Il devient le plus jeune joueur de l'équipe de France a débuté la coupe et du plus jeune buteur devant le roi Pelé, annonce aussitôt Bixente.
— À seulement 19 ans et 178 jours il bat deux records mondiaux, bravo ! s'exclame Grégoire.
Cependant, quelques minutes plus tard…
— Mais non pourquoi tu as fais ça ?! s'écrit un supporter, soutenu par ceux qui sont autour de lui.
— C'est vrai que Benjamin aurait pu se passer de commettre une faute aussi bête sur l'attaquant, ai-je dis calmement à voix basse.
— Oh putain ! ai-je crié.
17" Je félicite Hugo pour cet arrêt somptueux et bienvenue ! Ouf !
— Hé l'arbitre il y a une putain de faute sur Kylian et toi tu laisse les australiens garder le ballon non mais c'est une blague ?! ai-je crié.
— Non mais sans déconner ! s'exclame également Sephora.
27" Les australiens se réveillent et je n'aime pas ça du tout ! En plus Paul fait une grosse faute devant notre surface sur un australien.
— Heureusement que Hugo est dans les cages ! s'écrit sa femme.
Je souris avec elle, soulagée quand il repousse le danger en réalisant une sortie impeccable.
Et quelque chose de complètement inattendu se produit sur le terrain. Ce qui me rappelle vaguement quelque chose, mais pour un autre match.
— C'est quoi ce ballon de merde ? s'écrit Ludivine, aussi surprise que tout ceux qui regardent le match.
Le ballon rend l'âme à peine une demi-heure après le début du match. Le jeu est arrêté brièvement pour le remplacer.
40" Ça fait déjà dix minutes que les Bleus reculent et que les australiens les mettent plus en difficultés. Et c'est bientôt la mi-temps. C'est le moment de terminer leurs espoirs !
45" BUT DE POGBA ⚽
Après un magnifique passé de jambes de Dimitri. Mon frère fait une belle passe en hauteur sur Paul qui ajuste sa frappe du droit.
— Et 1… et 2… et 3 - 0, on crient.
L'arbitre siffle à temps la fin de la première mi-temps. Je souris en regardant le score au tableau.
13 : 46
Je veux les félicités avant qu'ils n'aillent dans les vestiaires. Je me lève rapidement pour les croiser.
J'attends patiemment dans le couloir pour les apercevoir. Je fais un tcheck à tout le monde en évitant les câlins salissant de Paul. Il sait que je n'aime pas salir mes vêtements de ville avec la transpiration et autres saletés.
Je souris à Antoine et je lui fais un rapide bisous sur les lèvres.
— C'était un très belle mi-temps les gars ! me suis-je exclamée.
Ils me sourient avec beaucoup d'enthousiasme, même si je ressens leur fatigue dans leur expression. Les australiens les mettent quand même beaucoup en difficultés depuis le début du match.
Mais bon ça, Didier, va leur dire. Je ne veux pas être la rabat joie !
— Bah alors Kylian ? Tu as fait péter le record deux fois hein ? ai-je demander avec un grand sourire.
Il sourit largement sous les accolades des autres joueurs.
— Bon aller je vous laisse vous reposer les gars, ai-je dis en voyant Didier arriver vers nous.
Je m'en vais en leur souriant une dernière fois et je reprend ma place dans les gradins aux côtés des filles.
Et elles attendaient mon retour…
— Alors ils vont bien ?
— Ils sont fatigués ?
— Il n'y a personne de blessés ?
Et elles me posent tellement de questions que je ne sais même plus à qui répondre et pourquoi.
— Pas toutes à la fois s'il vous plaît les filles ! me suis-je exclamée pour me faire entendre au-dessus de tout ce capharnaüm.
Une fois tout le monde plus calme, je répond ensuite à toutes les questions que les filles me posent : chacune à leur tour. Je me suis cru pendant un instant dans une interview comme avant.
Pendant que j'étais bombardée de questions, la mi-temps s'est terminée pour notre plus grand plaisir de finir la rencontre.
Et de bien sûr la remporter !
14 : 00
Les Bleus donnent le coup d'envoi de cette seconde mi-temps.
47" Un centre dangereux de mon frère, pour les australiens, à destination de Antoine est interceptés par Risdon et Milligan qui sont présents à la retombée du ballon pour écarter le danger.
Il n'y a pas encore eu de changements, mais j'ai vu Ousmane et Tolisso partir s'échauffer juste devant nous.
49" Lucas est un mur obstiné qui agace et irrite les australiens. Il n'a perdu aucun duel depuis le début de la rencontre. En plus il arrive à obtenir une faute sur lui.
Il est fort Lucas !
J'ai souris avec les filles.
53" Raphaël réussi à dégager un ballon dangereux dans la surface, à notre plus grand soulagement.
Et quelques secondes plus tard…
Je me lève comme une furie de mon siège en hurlant à pleins poumons sur l'arbitre, qui ne m'entend, évidemment pas d'aussi loin :
— OH IL Y A UNE FAUTE SUR ANTOINE TU AS DE LA MERDE DANS LES YEUX OU QUOI ??!!!
Je ne suis pas du tout contente qu'il hésite à donner le penalty alors qu'on voit tous comment Risdon ne tacle même pas le ballon. En plus par derrière le connard !
Il a besoin d'un arbitrage vidéo pour voir qu'il y a un foutu penalty mais dite moi que je rêve ! ai-je pensé.
— Ah mais il était temps non ?! ai-je crié, furieuse, en croisant les bras rapidement sur ma poitrine.
Le défenseur se prend seulement un carton jaune à ma déception.
Mon visage s'adoucit, cependant, quand Antoine s'avance pour tirer le penalty. La balle du 4e but !
— OUIIIIII !!!!!!!!! crions nous à pleins poumons. On va gagner !
Je souris quand il m'envoie un baiser comme célébration de but.
Les australiens sont anéantit, vu leurs expressions sur les écrans géants du stade. Ce qui est normal.
Et on est qu'à la 58e minutes du match, seulement. Oh oh oh !
— Antoine Griezmann vient d'inscrire son vingt-deuxième but en cinquante-cinq sélections en équipe de France, s'écrit Grégoire.
59" Kylian multiplie les dribbles sur le côté gauche de la surface, il sert Antoine qui frappe en deux temps, à côté du cadre.
Cependant…
— Merde ! dit Ludivine à côté de moi, alors que je reste bouche bée.
Bon sang Samuel ! Pourquoi tu lève la main pour détourner le ballon, dans la surface en plus !
62" Malheureusement, les australiens marque sur penalty.
64" Les choses bougent du côté de l'Australie. Nabbout est remplacé par Zuric à la pointe de l'attaque.
Les supporters australiens commencent à me casser les oreilles avec leurs voix, ils devraient se taire. On mène quand même de 3 buts non négligeable !
70" Mon chéri est remplacé par Ousmane Dembélé, il sort sous nos applaudissements et les sifflements des supporters adverses.
Les rageux.
Dans la foulée mon frère est remplacé par Corentin Tolisso, il sort avec les mêmes honneurs.
72" L'entraineur australien, Bert Van machin truc, fait un changement dans son équipe.
Il fait sortir Rogic pour Irvine.
76" Dès son entrée en jeu, Corentin commet une faute qui lui donne un carton jaune. Génial.
78" NG est remplacé par Blaise et sera le dernier changement.
81" BUT DE BENICH (CSC) ⚽
Pogba réalise un une-deux avec Mbappé, un second sur Giroud, avant de reprendre d'un tir lobé du droit. Le ballon, légèrement dévié par Behich, trouve la barre et rebondit derrière la ligne de but !
Quel ascenseur émotionnelle là, mon Dieu seigneur, ai-je pensé.
On les mènent à présent à 5-1. Et après cinq minutes de frissons : le match se termine, enfin, sur un magnifique score. Trop bien !
Maintenant que mon esprit est libre du match. Mon esprit tourne à nouveau vers ce qu'elle m'a dit.
Mais qu'est-ce que Ludivine voulait Insinué plus tôt ? ai-je pensé.
// 4369 mots //
❀❀
SALUT LES AMIS
MES LADYBUGS ÊTES-VOUS ENCORE EN VIE ???
JE NE VOUS VOIS JAMAIS !!!
Fin bref.
PS : Les réactions des filles sont inspirées de ma mère et moi 😂, pendant France - Argentine j'ai tellement crier que j'ai perdu la voix pendant deux jours 😂😂
☆★❤★☆
Comment avez-vous trouvé mon chapitre super long et agaçant à lire aujourd'hui ??
— Excellent ?
— Moyen ?
— Mauvais ?
Dites le moi dans les commentaires, vos avis m'intéresse beaucoup 😁
Passez un bon putain de lundi les ladybugs 😂😘
भारतीय वंशज
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