T2 | 22 | Nouvelles

Istra, Russie,
Maëva Payet,
08.07.2018, 15h00.

— Intéressant… ai-je marmonner.

Je fais glisser lentement la page internet pour étudier les données recueillies. Autour de mon index, une de mes mèches de cheveux tourne en boucle.

Je plisse un peu les yeux quand la lumière du soleil éclaire subitement mes yeux. Je remets vraiment en question le fait d'avoir laisser mes lunettes de soleil à l'intérieur de l'hôtel.

J'ajuste mes cheveux pour couvrir l'essentiel de mon visage, je les utilise clairement comme d'un pare-soleil.

Un sourire amusée étire mes lèvres a l'image mentale plutôt amusante. Cependant, je me reconcentre sur les chiffres étalés sur mon ordinateur.

Depuis le début de la coupe du monde, il a une énorme augmentation du taux de conversion sur le site de l'équipe. Sans compter le nombre d'abonnés en constante évolution et de soutiens.

Je rédige sur une feuille les événements des trois derniers jours avec toutes les données que je viens de récolter.

Après il faudra que je compare tous les précédents mois avant le mondial pour voir ce qui a mieux fonctionner et ce qu'il faut perfectionner rapidement.

La chaleur que je ressentais disparaît subitement, je cligne des yeux confuse. Je lève les yeux de ma feuille et j'aperçois une ombre sur mon écran.

Je lève la tête pour comprendre qui c'est. Je croise les yeux bleus d'Antoine qui me regarde avec amour et un peu d'amusement juste derrière mon dos.

Je cligne des yeux une nouvelle fois, mes yeux me piquent après une heure à fixer l'écran bleu de mon ordinateur.

Un doux sourire apparaît sur mon visage en voyant son visage souriant.

— Tu vas attraper un coup de soleil si tu restes aussi longtemps dehors tu sais, me prévient-il en me souriant.

Je remarque lentement que la sensation de fraîcheur est dù au fait qu'il y a un parasol à côté de moi, ce qui me protège de l'ombre du soleil de plomb.

Antoine l'a apporter pour moi, car je me souviens pas l'avoir pris avec moi.

— Merci mon chéri, l'ai-je remercier.

Il embrasse mon front. Ses lèvres me semblent froides, mais j'imagine qu'avec ma tête en plein dans le soleil pendant une après-midi c'est normal.

— Tout pour ma princesse, dit-il.

Mon visage s'adoucit à sa déclaration. Je tends la main pour qu'il me donne sa main, ce qu'il fait rapidement. Je lies mes doigts avec les siens avec tendresse et je le garde sur mon épaule gauche.

Le mouvement qui bouge légèrement le transat où je suis allongée, m'informe qu'il vient de poser son menton dessus.

— Tu fais quoi ? demande-t-il.

— Je fais l'étude du marché de l'équipe et je fais un comparatif, ai-je déclarer.

— Ok… tu peux m'expliquer ce que c'est ? me demande-t-il avec curiosité.

Un sourire étire mes lèvres.

— Eh bien l'étude du marché est composé du taux de conversion. Ça concerne le nombre de personnes qui visitent le site et qui achètent les produits vendus par la marque, ai-je expliquer avec des mots simples pour qu'il comprenne facilement ce que je fais.

— D'accord, dit-il, attentif à mes mots.

Je fais remonter la page ouverte sur mon ordinateur pour lui montrer un exemple pour expliquer un autre rôle.

— Je mets à jour les nouvelles photos ou les nouveaux partenariats sur Facebook, Instagram, Snapchat, YouTube et Twitter. Sur Tiktok aussi  même si peu de personnes connaissent cette application, je pense que dans quelques mois ou même des années cette application pourrait devancer Instagram et Facebook, ai-je expliquer.

— Je regarde aussi la période dans la journée où les visiteurs affluent le plus souvent pour poster de nouvelles publications pendant ce laps de temps.

— Dailymotion ne fonctionne plus vraiment dans cette période où tout doit être facilement accessible et surtout de bonne qualité visuelle, donc j'ai délaissé ce secteur, dis-je aussitôt.

Je suis tellement absorbée par mes explications sur ce que je fais que je ne remarque pas le regard d'Antoine.

Ses yeux me regardent tendrement pendant je suis absorbée par mon job.

— … dispositifs de knowledge management, ouvrir la plateforme à la communauté externe afin de permettre la co-création de services, produits ou contenus, ai-je continuer de parler.

Je ne me rends pas compte non plus que je parle de plus en plus avec des mots techniques qu'il peut ne pas comprendre.

Cependant, je finis par me rendre compte que j'ai divagué du sujet. Je cligne des yeux et je le regarde derrière mon épaule.

Il me regarde en retour, curieux de savoir pourquoi je ne continue pas.

— J'ai beaucoup parlé là, ai-je dis.

Un grand sourire me répond. Antoine caresse mes cheveux avec sa main droite depuis quelques minutes, sans même que je ne m'en sois aperçue.

— J'aime quand tu parles moi, dit-il.

Je rougis légèrement mais je suis très contente de l'entendre dire ça. On ne dit rien pendant un moment, c'est un silence confortable et paisible.

Je profite du vent frais qui traversent le jardin pour fermer les yeux. Après avoir fixer mon écran sous un soleil de 28°C, mes yeux sont ravis de ce moment de répit bien mérité.

— Pourquoi tu as arrêté d'être photographe ? demande-t-il subitement.

J'ouvre les yeux pour contempler la chaleur qui apparaît sur la surface de l'eau de la piscine olympique de l'hôtel.

— Eh bien je me suis rendue compte que photographier exactement les mêmes choses m'énerve, dis-je en riant.

Il éclate de rire. Il sort de mon dos pour venir s'allonger juste à côté de moi. Je proteste pas vraiment contre lui.

— Mon ordinateur ! En plus tu es aussi chaud qu'un été de canicule !

Il rigole avec moi.

— Tu sais maintenant ce que je ressens quand tu mets tes orteils gelés sur mes tibias, on dirait que tu sors d'Alaska ! riposte Antoine en me souriant.

— Mes orteils ne sont pas gelés !

— Ah bon ? s'exclame Antoine en me souriant malicieusement.

Merde, il m'a eu ! Mais je n'abandonne encore pas la bataille ! ai-je pensé.

— Oui, c'est juste… c'est juste ma température normal c'est toi qui a chaud ! ai-je déclarer en faisant la moue.

Il rejette la tête en arrière en éclatant de rire. De toute évidence, c'est inutile.

— C'est pas drôle !

Il me regarde avec ses yeux rieurs, il réussit à m'arracher un sourire en plus.

Il m'embrasse tendrement. Je fonds contre lui et je réponds à son baiser.

Il est chiant je ne peux jamais rester fâchée contre lui longtemps ! ai-je pensé.

— Maë !? Tu veux faire une partie de poker avec Ousmane et moi ?! Olivier aussi joue avec nous ! crit Kylian depuis la baie vitrée qui donne sur le jardin.

Je m'éloigne des lèvres d'Antoine, qui se met à bouder. Un petit sourire amusé étire mes lèvres devant sa réaction.

— J'arrive ! Antoine aussi vient !

16h40.

— Je n'en reviens pas…

Je regarde Olivier avec amusement.

— Tu vas t'en remettre Olive, ai-je dis.

Mes lèvres tremblent quand il me lance un regard noir. Je me retiens à peine de rire devant son expression maussade.

— Est-ce qu'il y a un jeu où tu ne gagne pas ?! demande Kingsley en riant.

Kingsley a regardé toute la partie, assister par Raphaël, Paul et Presnel. Pendant que les hommes essaient de connaître mon jeu, mon expression stoïque ne donnait aucune indication.

Ils ont peut-être oublié que j'étais championne olympique de judo. C'est la base même de ce sport de rester impassible devant les provocations de l'adversaire et surtout de ses forces.

Ainsi que nos faiblesses. Évidemment le fait que durant plusieurs mois en 2016, j'ai réussi à réprimé mes sentiments amoureux pour Antoine compte aussi.

— Oui, ai-je dis en souriant, taquine.

— Lesquels ? demande Ousmane.

Ils me regardent tous avec attention, y compris même ceux qui n'étaient pas là il y a à peine dix secondes. Je ne doute pas que dès que je dirais le jeu, ils vont vouloir y jouer pour gagner contre moi.

— Le football, ai-je déclarer en riant.

Les cris de déception qui retentissent dans la salle me font rire vraiment.  Quand même, à quoi est-ce qu'ils s'attendaient ? Je ne vais pas leur dire ma faiblesse, j'aime trop gagner moi !

— Tu triches !

— Non c'est de l'autopréservation, nuance King, ai-je préciser en souriant.

— Sorcière ! s'exclame Kylian.

Je lui tape sur la tête pour protester.

On rigolent immédiatement après ça. Heureusement que Dimitri n'était pas là il aurait dit que je suis nulle au tennis. Ils seraient content de le savoir pour pouvoir me mettre une raclée lunaire !

17h30.

Pendant que les gars s'entraînent, j'en profite aussi pour chercher des robes de mariés. Marine m'a proposé de le faire pour moi, sauf que je n'ai aucune idée du modèle que je veux porter.

Je sais qu'elle est dans la mode pour les petites filles, mais elle est très douée et je sais qu'elle ne va pas rater ma robe.

Premièrement parce qu'en réalisant ma robe, elle aura de la visibilité sur mon compte et sur les photos de mariages que je vais poster sur mon site web.

Deuxièmement parce que c'est une de mes plus proches amies, un peu comme une grande sœur similaire à Ludivine.

Troisièmement parce que sa boutique gagnera en notoriété grâce aux abonnés qu'Antoine et moi avons. Ceux qui veulent avoir une robe miniature, similaire à la mienne pour leurs filles qui veulent une belle robe.

Business is business, but family is best.

Mais un problème s'impose une nouvelle fois à moi. Quel style choisir ?

À quelle période de l'année on va se marier ? Est-ce que je serais toujours enceinte ou est-ce que j'aurais accoucher ?

Mes mesures ne risquent pas d'être les mêmes si je suis enceinte de 9 mois et encore moins quand j'aurais accouché.

Que faire ?

Je sais ! ai-je pensé.

Je compose le numéro de Ludivine que je connais par cœur depuis longtemps.

— Allô Ludi ! Comment ça va ?

Je souris en entendant sa réponse enthousiasme à ma question.

— Il est toujours aussi chiant donc oui Dimi va bien ! ai-je déclarer en souriant.

— Je n'exagère pas ! Noa va bien avec son club de foot ? ai-je demander avec curiosité. C'est cool ça ! Comment va Milan et Pharell depuis mercredi ?

Je rigole à gorge déployer quand elle me dit que Pharell a renversé tout un paquet de farine sur le sol de la cuisine … parce qu'il cherchait à manger les biscuits que Milan essayait de faire !

— Tel père, tel fils ! ai-je crier en riant.

Ludivine rigole avec moi, elle me dit qu'elle trouve ça drôle maintenant. Sauf que quand elle devait décoller la farine séché du parquet sans l'abîmer, elle ne trouvait pas ça drôle. J'imagine bien !

Après un petit moment de flottement, je me dis que c'est le moment idéal pour lui poser la question qui me tourmente.

— Ludi, je voulais te poser une question … ai-je demander un peu nerveusement.

Oui ? dit-elle d'un ton doux.

— Comment… je ne sais pas comment choisir ma robe de mariée. Je ne sais pas non plus quand je devrais me marier et surtout comment je vais rentrer dans une robe juste après l'ac…

Maëva respire, m'interrompt Ludivine.

Je suis son indication, je n'avais pas remarqué que je commençais à faire crise d'angoisse devant tant d'interrogations et si peu de réponses.

Maëva tu dois juste essayer de connaître ce que toi tu veux. Nous ne sommes pas pareils, on ne veut pas exactement la même chose, dit-elle.

Je l'écoute silencieusement.

Tu peux te marier enceinte ou même après avec ton bébé, il faut que tu trouves ou que tu créés la robe de tes rêves. Uniquement les tiens ma chérie, s'explique calmement Ludivine.

Mes yeux brillent devant son conseil. Elle me manque tellement en ce moment, elle n'est pas venue pour le quart de finale vendredi. Pharell avait la varicelle depuis mercredi avec Milan, du coup ils n'ont pas pu venir.

D'ailleurs elle ne sera pas là non plus pour la demi-finale contre la Belgique, ils ne peuvent pas prendre l'avion puisque qu'ils sont encore contagieux.

— Tu me manques Ludi, ai-je dis.

Moi aussi tu me manques Maë, mais on se voit bientôt, déclare Ludivine.

— Ça manque de fille dans cette hôtel tu sais, ai-je dis, juste pour plaisanter.

Ludivine rigole doucement.

— Les filles sont géniales et on s'entend bien, mais… ce n'est pas toi, ai-je dis.

Tu veux que je pleure hein ?!

Je rigole doucement, les yeux brillants.

On se verra dans deux dodos !

Je rigole doucement de sa déclaration.

— Promis ? ai-je demander.

Promis, confirme Ludivine, émue.

Je reste silencieuse un instant.

— Je t'aime fort, ai-je déclarer.

Un reniflement affleure mon oreille.

Moi aussi je t'aime très fort, dit-elle.

Je raccroche avant qu'on finisse par pleurer toutes les deux au téléphone.

Mais mon cœur est plus léger grâce à ses conseils. Je souris doucement.

Je regarde le reste de l'entraînement à huis clos pour voir leurs progrès. Je me demande comment s'en sorte mes élèves avec mon remplaçant à Paris…

18h02.

Mon portable vibre. J'ai apparemment reçu une notification prioritaire.

Je détourne les yeux de mon fiancé qui s'amuse avec ses amis et coéquipiers pour regsrder de quoi il s'agit.

— Qu'est-ce que c'est… ?

\\ 2255 mots //

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BIEN LE BONJOUR !!
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Je vous souhaite un bon réveillon de Noël avec votre famille, avec vos amis et avec vos enfants 🎅🏾 🎁 🎊 🎄🥂

भारतीय वंशज

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