T2 | 19 | Détente 🧘🏾☀
Istra, Russie,
Maëva Payet,
03.07.2018, 14h39.
— ATTENTION J'ARRIVE ! s'exclame Paul joyeusement.
Je plonge sous l'eau pour m'éloigner de lui, juste à temps, avant que Paul ne fasse la bombe en plongeant dans l'eau.
Cette après-midi en cette belle journée ensoleillée. Pour une fois qu'ils n'ont pas d'entraînement, on profite tous de la piscine.
Je remonte à la surface et je balance mes cheveux en arrière.
Si les gars n'avaient pas été comme mes frères et qu'ils ne me considéraient pas comme leur sœur, j'aurais eu déjà droit à des regards insistant sur mon corps.
Un peu comme à l'Atletico. De la part des célibataires, bien sûr.
Il y a quelques uns qui sont assez téméraires pour le faire malgré la présence d'Antoine et de sa jalousie. Heureusement que je suis toujours près de lui dans ses moments, sinon… sauve qui peut !
Je suis plus à l'aise avec ceux-là.
Je continue de faire quelques mouvements de bras pour continuer de flotter en les regardant jouer avec un ballon de volley. Je souris joyeusement.
Deux bras musclés viennent autour de ma taille par derrière.
Je n'ai pas besoin de me retourner pour savoir de qui il s'agit.
Je souris quand mon chéri met son menton sur mon épaule et me rapproche doucement de lui.
— Tu t'amuse ? demande-t-il.
— Oui et toi ? ai-je demander.
Je me retourne dans ses bras pour le regarder en souriant. Je passe mes bras autour de son cou, pendant qu'il me sourit également.
— Beaucoup, répond Antoine.
Il me regarde intensément. Mes joues commencent à rougir.
— Tu sais que tu es encore plus belle les cheveux mouillés ? me questionne sérieusement Antoine.
Je le regarde, un peu surprise.
— Ah bon ? ai-je lâcher.
Moi qui pensait ne ressembler à rien avec mes cheveux qui perdent du volume une fois mouillés, ai-je pensé. Une fois encore il m'étonne.
Il hoche la tête et caresse du bout des doigts ma colonne vertébrale.
Sa caresse me donne la chair de poule. Un sourire taquin étire ses lèvres quand il le remarque.
Je lui lance un regard d'avertissement. Il me sourit et continue de caresser mon dos.
— Arrête de me taquiner, les autres vont remarquer, ai-je dis. En plus on va finir par se noyer !
Il fait la moue et se penche pour m'embrasser. Je lève les yeux au ciel mais je me rapproche aussi.
Je l'embrasse tendrement. Je rigole quand il prolonge le baiser. Je m'éloigne quand même de lui avant que les autres le remarque.
— Pas maintenant, ai-je déclaré.
Antoine hausse les sourcils et essaye de m'embrasser dans le cou. Je sors rapidement de son étreinte en riant joyeusement.
Je nage loin de lui et il me poursuit. Il est vraiment têtu.
— Eh les amoureux vous venez jouer avec nous ? demande Adil.
Mon héros, ai-je pensé en riant.
— Ouais ! ai-je répondu avant que Antoine ne proteste et refuse.
D'ailleurs il fait la moue en me regardant. Je rigole de son visage.
Omniscient,
17h01.
— Venez on se fait un FIFA ? s'exclame soudainement Paul.
Dimitri, Lucas, Antoine et Maëva qui étaient entrain de se reposer sur les transats. Presnel qui était entrain de chercher une musique, se tournent vers lui, très surpris.
Les autres sourient toujours dans la piscine avec Paul devant eux.
— Encore ?! Et pourquoi pas une partie de basket ?! demande Antoine en se redressant.
— Ouais ! s'exclame Maëva.
Dimitri se contente de sourire.
— Moi je vais filmer, quand vous allez tomber ou quelque chose du genre, ajoute-t-il, malicieusement.
Tout le monde le regardent, après ils se regardent tous en souriant.
— On jette Dim dans l'eau ! s'écrit Paul en se hissant hors de l'eau.
Dimitri est surpris et il est trop tard pour réagir. Paul et Samuel l'ont balancé sans pitié dans la piscine, comme un sac à patates.
Maëva a immortalisé l'instant.
Pendant ce temps, Antoine rigole à gorge déployer à côté d'elle.
Quand il remonte à la surface tout le monde rigole et commence à lancer sur lui le ballon de volley.
Après que tout le monde se soit calmé, tout le monde sort de la piscine pour aller se changer.
— On fait du basket après ? demande encore Paul.
Ils éclatent de rire.
— Oui !
17h26.
— Bon j'abandonne ! s'écrit Adil.
— Déjà ?! demande Maëva en riant joyeusement de lui.
— Ce jeu n'est juste pas fait pour moi. Toi tu arrives à mettre des paniers alors que t'es plus petite que moi ! C'est pas juste ! s'écrit-il.
Maëva rigole et Antoine se contente de mettre son bras droit sur ses épaules avec désinvolture.
— C'est juste qu'à Madrid on a un terrain de basket et qu'on y joue souvent c'est tout, répond Maëva.
— Et aussi parce que je suis un excellent coach ! se félicite Antoine en souriant, fier de lui.
Maëva lui donne un coup de poing à l'épaule, pendant qu'il continue de sourire joyeusement.
Adil se contente de secouer la tête en retournant à l'intérieur. Hugo, Thomas, Ousmane, Kylian, N'golo et Presnel le suivent rapidement.
— Mais les gars vous avez fait que deux parties ! Vous partez déjà ?! s'écrit Antoine en souriant.
— Ça sert à rien, vous êtes trop fort ensemble là ! répond Ousmane en secouant la tête.
— De ouf, approuve Thomas.
Presnel et Kylian se contentent de faire la tête en regardant les deux amoureux se moquer d'eux.
Antoine regarde Maëva en souriant et elle sourit également. Ils regardent ensuite les autres.
— On sait, disent-ils.
Tout le monde rigolent et les mauvais perdants partent en rouspétant encore. N'golo ne se plaint pas puisqu'il se contentait juste de regarder les autres jouer.
— Vous rentrez les gars ? demande Florian. Le débriefing commence dans une heure.
— Il est quelle heure même ? demande simplement Paul en jonglant avec le ballon de basket.
Il marque un panier à trois points après avoir réussi à dribblé Dimitri, après plusieurs tentatives infructueuses de le faire.
— Là il est déjà 17h34, répond Florian après avoir regarder l'heure sur son portable.
Paul lâche le ballon et regarde les autres. Ils sont très surpris que le temps soit passé aussi vite.
— Magnez-vous ! s'écrit Paul.
Et il part en courant en laissant tout le monde dans son sillage.
Paul a oublié que personne d'autre dans l'équipe n'a de jambes aussi longues que lui.
D'ailleurs… ils n'ont même pas bougés d'où ils sont encore figés.
Ils se regardent tous. Ils haussent les épaules avant de le suivre plus tranquillement… loin derrière lui.
— Il s'épuise pour rien là, dit Florian. Ça n'a pas commencer.
— Grave, approuve Maëva.
Maëva se contente de balancer la main d'Antoine tenue fermement dans la sienne, tandis que son bras droit est sur ses épaules.
— On a encore une heure pour se doucher et il court dejà comme s'il était en retard, rigole Antoine.
— C'est peut-être le cas ? s'enquit Maëva en souriant joyeusement.
Ils rigolent de bon cœur.
— Le connaissant… rigole Maëva.
— Il sera en retard, continue Antoine en riant joyeusement.
— À n'importe quelle heure ! s'exclament t-ils, synchronisés.
Dimitri, Mendy, Olivier et Blaise se regardent avec incrédulité.
Ils se demandent tous… comment ils arrivent à être autant synchronisés en si peu de temps. Alors qu'eux galèrent à comprendre leur femme qu'ils ont depuis au moins dix ans.
Dimitri secoue la tête et sourit. Corentin se contente de rigoler.
Antoine Griezmann,
17h39.
J'ouvre la porte avec mon pass et on rentrent dans notre chambre.
Maëva sort tranquillement de mon étreinte pendant que je ferme la porte de la chambre à clé.
Je me retourne à temps pour la voir aller dans le dressing. Je la suis tranquillement et je la regarde choisir ses vêtements.
Je ne peux pas m'empêcher de regarder son coude gauche.
— Ça va chérie ? ai-je demander.
Elle tourne la tête vers moi, un peu surprise du son de ma voix.
Je note ce détail pour plus tard, parce que c'est bizarre, ai-je pensé.
Ma princesse me sourit.
— Oui ça va mon chéri, dit-elle.
Je fronce légèrement les sourcils.
— Tu es sûre ? ai-je demander.
— Oui !
Je la regarde d'un air sceptique.
— Pourquoi tu as sursauter quand j'ai demandé comment tu allais plus tôt alors ? ai-je demander.
Elle me regarde avec un air amusée. Je la regarde avec curiosité. Je hausse un sourcil.
— Tu peux être silencieux quand tu veux, répond-elle simplement.
Je cligne des yeux, sans comprendre, pendant un instant. Jusqu'à ce que je me rende compte qu'elle faisait une blague.
Je souris en la regardant rire de mon long moment de réflexion.
— Maintenant je parle trop ? ai-je demander en souriant.
Maëva récupère ses vêtements propres et s'avance vers moi avec des yeux rieurs et un sourire.
Elle hausse un sourcil.
— Qui a dit que c'était à propos de ça que je parlais ? s'enquit-elle.
Je la regarde partir vers la salle de bain, encore très perplexe.
Plus je réfléchis et moins je comprends où elle veut en venir.
Attends une minute… elle ne veut pas dire qu'elle faisait allusion à quand je… ai-je pensé, très choqué.
— Hé ! me suis-je exclamé.
Je l'entends rire juste avant de l'entendre fermé la porte de la salle de bain à double tour.
Je fais la moue.
Je part me coucher sur le lit et je regarde mes notifications.
Je vois que j'ai un message de ma grande sœur, Maud. Je souris, même si je suis surpris qu'elle m'envoie un message aujourd'hui.
Ça fait plusieurs jours, qu'elle ne m'a pas envoyé de messages.
Surtout que la dernière fois qu'on s'est parlé c'était après le match contre l'Argentine dans les gradins… bon c'était pas vraiment une discussion vu qu'on étaient filmés et regarder par des millions de personnes. Mais bon.
Je suis quand même content.
Je regarde ce qu'elle m'a envoyé et je souris légèrement.
C'est plus soft que d'habitude cette première salutation, ai-je pensé.
Je lui répond aussitôt :
En attendant qu'elle me réponde, je regarde l'heure qu'il est.
En tapotant sur le dernier message qu'elle m'a envoyé, je vois qu'il n'est que 17h44.
Puis je vois trois nouveaux messages de Maud arriver vite.
Je les lis et je ne peux que rire.
Je fronce légèrement les sourcils en me souvenant bien de la conférence de presse de ce jour-là.
Puis je me rappelle ce qui s'est passé juste après. C'était comme les montagne russes jusqu'au soir.
Je souris avec amusement et je tape ma réponse pour ma sœur.
Je regarde à peine mes notifications hors de la conversation que Maud répond :
Je souris simplement à son inquiétude pour moi. Ça l'a toujours été depuis tout petit.
Je réponds encore et Maud aussi :
Je souris joyeusement en lisant le message qu'elle m'a envoyé. Je répond vite, mais elle n'avait pas encore fini d'envoyer un message.
Et voilà… encore de la pression pour le Grizi, ai-je pensé simplement.
Mais je réponds d'un air enjoué :
Cette fois-ci, Maud prend plus de deux minutes pour répondre. J'en profite pour écouter le bruit de l'eau et à en croire mes oreilles, elle n'a pas encore fini sa douche.
Je reçois un message de Maud.
Je souris en voyant comment elle me connait bien. Elle sait à quel point je stresse malgré l'humour.
Mais la fin de son message m'a fait éclater de rire. Quand même, elle m'a pris pour qui ? Ronaldo ?
Je rigole en écrivant mon message et elle s'empresse de répondre.
Je lève les yeux au ciel après avoir lu son message. Je souris.
— Deux contre un c'est pas juste, ai-je parlé à voix haute, tout seul.
Je réponds en souriant et on enchaîne les messages rapides.
Le judo je pense que pendant la grossesse, ce n'est pas conseillé. Donc je crois que ce sera pas possible de le faire pendant les neuf mois de grossesse, ai-je pensé.
On continue de parler de tout et de rien comme à notre habitude, jusqu'à ce que je regarde l'heure et que je vois qu'il est déjà 17h56.
Je lui envoie un message et…
Bon au moins avec ça je sais qu'elle va bien, ai-je pensé, amusé.
Je n'entends plus l'eau couler, du coup j'attends qu'elle finisse en préparant mes propres affaires.
Je laisse mes affaires sur le lit pour le moment et je me lève.
Maëva Payet,
17h59.
Je m'habille tranquillement. Je me me brosse les cheveux et je me fais une queue de cheval bien plaqué, sinon ça ne tiendra pas du tout pendant toute la soirée.
J'en profite pour me mettre du déodorant, et du parfum sur mes poignets, derrière mes oreilles et sur les deux côtés de mon cou.
Je regarde la quantité de parfum qu'il me reste après l'avoir utilisé.
— Après je m'étonne que je n'ai plus de parfum avec tout ce que je mets sur moi, ai-je dis, amusée.
Je me regarde une dernière fois dans le miroir avant d'avoir les yeux attirés sur ma bague qui a scintiller quand j'ai bougé ma main pour redresser mon t-shirt.
Je regarde ma magnifique bague de fiançailles en souriant.
Je me souviens encore de la surprise que j'ai eu… quand il a eu l'audace de me demander en mariage, en plein milieu du terrain, dans un stade pleins à craquer lors du dernier match de qualification du mondial de cette année et filmer en direct devant des millions de personnes.
Je me replonge dans mon beau souvenir de cette soirée …
Début du Flash-back • Tome 1, Chapitre 19.
— Mademoiselle Maëva Payet est demander sur la pelouse, annonce Didier Deschamps dans un micro emprunté, près de la pelouse.
Avec les filles on se regardent avec beaucoup de confusion et de curiosité. On ne sait rien du tout.
Dès que je me lève, toutes les caméras et tous les écrans géants se sont braqués sur moi. Je regarde autour de moi en me sentant soudainement très petite. Je me sens encore plus nerveuse que lors de mon premier combat de judo.
Je descends les escaliers soigneusement pour ne pas trébucher et avoir l'air ridicule.
Heureusement je me suis bien habillée. Je porte une belle jupe turquoise, un top en satin blanc, des escarpins blancs et des boucles d'oreilles blanches. Mes longs cheveux bouclés noirs étaient domptés et tombaient en cascade dans mon dos et sur mes épaules.
J'étais aussi couverte de la veste de survêtement, des Bleus d'Antoine.
Quand j'arrive sur le terrain, je regarde avec confusion Antoine partir dans les vestiaires sans m'expliquer quoi que ce soit.
Du coup, je reste planté au beau milieu du terrain avec des millions de téléspectateurs et le public en ébullition qui me regardent tous, avec les bras ballants et un air complètement confus sur le visage.
Je déteste ne pas savoir, ai-je pensé.
Antoine revient enfin sur le terrain, mais avec une micro oreillette qui n'est pas censé être dans son oreille. Je cligne des yeux et je regarde mon frère, Dimitri.
Dimitri ne fait que me sourire, ce qui semble bizarre et inhabituel… comme s'il est dans la combine.
Je plisse les yeux en le regardant d'un air suspicieux. Je commence à me diriger vers lui, mais une main attrape la mienne et me retient.
À la sensation familière qui parcours mon corps, je me doute bien que c'est lui. Alors je me retourne et je vois que j'ai raison.
C'est bien Antoine.
— Antoine, qu'est-ce qui se… ai-je commencé à lui demander.
Et là… Antoine pose un genou au sol devant moi. J'entends vaguement le stade exploser de toutes sortes d'émotions autour de nous. Mais toutes ces personnes passent au second plan pour moi.
Je me souviens avoir porté ma main libre, qui se trouve être la droite, juste devant ma bouche pour étouffer un halètement surpris.
Mon cœur s'est mis à accélérer brusquement et mes tympans étaient envahis par les battements puissants et rapides de mon cœur.
Antoine me regarde avec amour.
Je vois ses lèvres bougés pour dire quelques mots pour moi, qui sont passés dans les oreilles d'un sourd.
Mais mes oreilles ont captés une seule phrase. La plus importante.
— Veux-tu m'épouser ? demande-t-il en me regardant avec espoir.
Un silence assourdissant autour de nous à remplis mes oreilles qui transmettait lentement la question à mon cerveau encore choqué.
Je n'arrive plus à voir son visage, mes yeux se sont remplis d'eau. Puis je comprends enfin ce qu'il m'a demandé. Là tout de suite.
Il m'a demandé en mariage. Moi.
Un sourire éclatant apparaît sur mon visage et mes larmes coulent sur mes joues. Je vois à nouveau son visage plein d'espoir me regarder en attendant ma réponse.
— Oui je veux t'épouser Antoine ! me suis-je exclamé, folle de joie, en hochant vivement la tête vers lui.
Un immense sourire est apparu sur son visage et je pleurais de joie en souriant joyeusement en retour.
Il récupère la bague du petit écrin qu'il avait ouvert plus tôt, mais que je n'avais pas remarqué avant. Il me glisse délicatement une belle bague à mon annulaire gauche.
Jusque là nue.
Le stade a explosé avec des applaudissements bruyants depuis qu'ils m'avaient vue hocher la tête.
— ELLE A DIT OUI !!! hurle brusquement Paul dans un micro.
Antoine se lève et prend mon visage en coupe dans ses mains, il essuie mes larmes à l'aide de ses pouces et pose ses lèvres sur les miennes pour un baiser amoureux.
Quand on se séparent en souriant joyeusement l'un à l'autre. Je ne peux pas m'empêcher de regarder la réaction de mon grand frère.
Le voir nous sourire me remplie d'un immense bonheur et de paix. »
Fin du Flash-back • Tome 1, Chapitre 19.
Je touche doucement la belle bague auquel je fais le plus attention, depuis qu'il me l'a donner il y a déjà presque un an.
En regardant mon reflet dans le miroir, je me rends compte que j'ai un large sourire aux lèvres.
Je me mets à fredonner doucement un air de « l'Histoire Éternelle » de la Belle et la Bête.
Je souviens qu'il n'est pas tôt et je regarde l'heure sur mon portable.
18h07.
Je me détourne du miroir et je regarde mon sac à main beige posé sur la corbeille à linge sale.
J'avais pris mon sac de chez Gucci mais finalement j'ai pas envie de le prendre. Je vais le remettre dans le dressing pour l'instant.
Je reste dans mes chaussettes noirs en attendant de partir pour enfiler mes baskets blanches.
Je prends mon sac, finalement inutile avant de déverrouiller la porte de la salle de bain.
Je sors de la salle de bain et je traverse la chambre jusqu'au dressing sous les yeux d'Antoine.
Je me retourne pour l'embrasser rapidement sur les lèvres, avant d'entrer dans le dressing pour déposer mon sac à main Gucci.
Quand je retourne dans la chambre, je vois qu'il n'a pas bougé d'un pouce. Je le regarde avec curiosité et Antoine sourit.
Je souris en retour, mais je le regarde avec incompréhension.
Pourquoi il ne bouge pas et continue de me regarder comme ça ? ai-je pensé, très confuse.
On continue de se regarder.
— Je t'aime tu sais, dit-il.
Sa déclaration sort tellement de nulle part que je reste surprise quelques secondes. Je lui souris.
— Je t'aime aussi, ai-je dis.
Il me sourit joyeusement et ses yeux brillent de joie. Je ne peux que sourire joyeusement en retour, en le voyant aussi heureux.
Je viens vers lui pour avoir un câlin. Je repose ma joue contre sa poitrine et il me garde contre lui avec ses bras autour de ma taille.
Il dépose un baiser sur ma tempe. Je souris doucement au geste.
Je reste dans ses bras un moment, avant de me souvenir qu'il doit prendre sa douche avant le brief.
Je m'éloigne de son étreinte pour le regarder dans les yeux. Il me sourit tendrement et caresse ma joue doucement avec sa main.
Je me penche instinctivement dans le contact de sa main. Je le regarde avec amour, ainsi qu'avec un sourire niais sur les lèvres.
Je regarde ses beaux yeux bleus.
— Tu as de beaux yeux tu sais, ai-je déclaré brusquement.
Antoine cligne des yeux, très surpris par mon compliment qui sort de nulle part. Je continue de sourire en le voyant perplexe.
Mais il finit par rire légèrement.
Il encaisse bien mon chéri, toutes mes déclarations et questions qui sortent de nulle part, ai-je pensé.
Antoine caresse le bout de mon nez avec le bout du sien. Je souris.
Je n'ai pas envie de sortir de ses bras, mais… il faut qu'il prenne sa douche avant le débriefing.
— Va te doucher et après le débriefing je veux encore un câlin, ai-je dis calmement.
Antoine me sourit tendrement.
— Si tu veux ma princesse, dit-il.
Il pose un doux baiser sur mon front avant de m'embrasser doucement sur les lèvres.
Je fais la moue quand la chaleur réconfortante de son corps s'éloigne de mes bras. Antoine me caresse doucement l'autre joue avant de prendre ses vêtements sur le lit pour prendre sa douche.
Juste avant qu'il ferme la porte…
— Tu me manques déjà ! me suis-je exclamée en boudant.
Il arrête de refermer l'ouverture de la porte pour me regarder.
— Toi aussi ! s'exclame-t-il.
Je souris en regardant la porte se refermer sur lui et son sourire.
Je fronce les sourcils.
Quand je ne suis pas énervée, maintenant je suis émotive, et après ce sera quoi ? La dépressive ? Peut-être la folle ensuite ? ai-je pensé.
Je secoue la tête en souriant.
— Je m'en fou, ai-je dis.
//3702 mots //
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SALUT MES LADYBUGS 🐞🍀
Comment ça va ?
Moi ça va 😁
Désolée de cette semaine sans poster, je dois avouer que j'ai galérer un peu à finir et puis j'ai eu une idée à 5h du matin 😂😂😂
Oui 5h du matin, bon c'est moins pire que de l'avoir à 3h du mat et que tu travailles par la suite 😂 heureusement que c'est le week-end et pas la semaine 😅😂
Mais sinon comment vous avez trouvez ce chapitre ?
— Excellent ?
— Bien ?
— Mauvais… ?
PS : Je vais poster (peut-être) deux chapitres la semaine qui vient soyez attentifs et réactifs, comme vous savez si bien le faire 😉
Passez un bon dimanche 😘😘😘
भारतीय वंशज
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