T2 | 18 | Souvenir 🌌
Istra, Russie,
Antoine Griezmann,
02.07.2018, 05h10.
Un mouvement brusque me réveille de mon sommeil.
J'ouvre les yeux agacé et je regarde autour de moi. Je ne vois pas de fumée dans le couloir ni de Paul complètement bourré ici.
Qui est-ce qui m'a réveillé alors ? ai-je pensé, encore endormi.
Un marmonnement troublé répond à ma question. Je baisse les yeux sur ma poitrine pour regarder attentivement Maëva.
Ses sourcils sont froncés et elle marmonne quelque chose.
— Non je peux pas… non j'ai peur d'y retourner, marmonne t-elle.
Je fronce les sourcils, perplexe.
Je remarque finalement qu'elle se frotte le coude gauche contre mon épaule droite dans son sommeil. Je regarde son coude gauche avec incompréhension. Avant de comprendre ce qu'il se passe.
Sa vieille blessure lui fait mal et du coup elle fait un cauchemar.
Je remonte le drap sur son corps en veillant à couvrir son coude pour éloigné le froid d'elle. Je caresse son dos doucement pour l'apaiser de son cauchemar.
— Je veux pas y retourner, marmonne t-elle avant de s'endormir progressivement.
Je fronce toujours les sourcils en regardant le haut de sa tête.
C'est vrai qu'elle m'a dit qu'elle s'était blessée en demi-finale du championnat du monde de judo, la forçant à déclarée forfait.
Mais elle ne m'a jamais dit que sa blessure au coude lui revenait occasionnellement, sans raison.
Je caresse ses cheveux et elle s'endort paisiblement contre moi. Je m'endors quelques minutes plus tard en m'inquietant encore.
09h00.
J'arrête la sonnerie du réveil en fronçant toujours les sourcils.
Pourquoi je l'ai mis déjà ? … Ah oui pour aller manger, ai-je pensé.
Je souris en regardant son visage paisible endormie sur mon torse.
J'embrasse son front et je caresse ses cheveux tendrement. Un sourire traverse son visage.
Je souris amoureusement en regardant ses beaux yeux s'ouvrir.
— Bonjour mon amour, ai-je murmurer doucement.
Je l'embrasse doucement sur le front. Son sourire s'élargit pendant qu'elle me regarde.
— Bonjour à toi aussi mon amour, dit-elle avec sa voix rauque.
Ses fossettes apparaissent sur ses joues. Je dois avoir un sourire niais sur le visage, parce qu'elle me regarde avec amusement.
Je continue de la regarder. Ses joues finissent par devenir rouges sous mon regard persistant.
Maëva commence à froncer les sourcils. Je l'embrasse doucement à nouveau sur le front.
— Est-ce qu'il y a quelque chose de bizarre sur mon visage ? demande-t-elle en touchant son visage pour voir s'il y a un truc.
Je secoue la tête en souriant.
— Non, ai-je répondu.
Gênée, elle enfouit son visage dans le creux de mon cou pour que je ne remarque pas que ses joues rougir.
J'en rigole légèrement.
Mais je me rappelle de son sommeil tourmenté de la nuit dernière.
Je tortille le bout d'une de ses tresses autour de mon index.
Finalement, je sens ses mains douces caresser ma joue avant de toucher un peu mes sourcils.
— Pourquoi ce froncement de sourcils ? Qu'est-ce qu'il y a mon amour ? demande-t-elle, soucieuse.
Je ne m'étais même pas rendu compte que j'étais entrain de froncer les sourcils, pendant que je réfléchissait à comment aborder le sujet délicat avec elle.
— Comment vont les leçons de judo ? ai-je demander.
Maëva me regarde curieusement avec un de ses sourcils relevé. Mais un sourire fier apparaît sur ses lèvres en pensant à ses élèves.
— Bien, ils ont bien progresser. Je suis sûre que d'ici l'année prochaine ils vont gagner pleins de combats. Ils vont s'améliorer contre les meilleurs au mondial et même aux jeux olympiques de Tokyo en 2020, déclare Maëva.
Ses yeux brillent de fierté et je ne peux m'empêcher de sourire en voyant son expression fière.
— Alessia, je ne sais plus si tu te souviens d'elle ? s'enquit-elle.
— Ce n'est pas la grande blonde que tu as dis qu'elle a que 17 ans ?
Maëva hoche la tête.
— Oui, bon elle va avoir 18 ans d'ici la fin du mois de septembre, répond Maëva en souriant.
Je la regarde attentivement en attendant qu'elle finisse de me raconter ce qu'elle veut me dire.
— Alessia est tellement intelligente pour son âge, elle me rappelle moi quand j'étais au lycée.
Je me rappelle qu'elle m'a raconter comment elle est venue en France à l'âge de 12 ans étudier, loin de sa famille et de tout ce qu'elle connaissait. Pour apprendre dans les meilleures conditions le judoka et perfectionner son éducation.
On a beaucoup de points de communs sur ce point là, même si au départ ce n'était pas gagné puisque qu'elle ne voulait pas se rapprocher personnellement de qui que ce soit ici. Surtout de moi.
Je sors de mes pensées quand elle continue son explication.
— Au contraire de nous d'eux, elle n'a pas eu besoin de déménager loin de sa famille donc c'est un peu plus simple pour elle d'avoir du soutien en permanence, dit-elle en souriant.
Elle joue avec mes doigts pendant qu'elle parle. Je ne sais même pas quelle heure il est, ni même à quelle heure on doit aller manger.
Ah si c'est à 11h le petit déjeuner, ai-je pensé soudainement.
Je tourne un peu la tête pour jeter un coup d'œil à l'horloge murale.
09h12.
On a encore le temps, Paul n'est pas encore venu nous harceler, ai-je pensé avec amusement.
— Alessia a tellement de caractère, sans être impolie avec les autres. Elle m'impressionne par sa maturité mais aussi pour son talent naturel au judo. Tu sais qu'elle est la seule à avoir pu me retourner sur mes vingt-six élèves ? demande-t-elle, très fière.
Je hausse les sourcils très surpris.
Je suis très surpris que Alessia ai réussi à faire ça alors qu'elle n'a pas encore fini son année avec (ceinture colorée).
Mais je m'inquiète aussi.
— Ah bon ? fis-je.
Et si c'était à cause de ça que sa vieille blessure s'est réveillé ? ai-je pensé avec inquiétude. Peut-être…
— Oui ! Je ne serais pas étonnée si elle réussit l'examen avant tout le monde en fin d'année, dit-elle.
Je me pince les lèvres.
— Maëva ?
— Oula… qu'est-ce qu'il y a ?
Je la regarde sérieusement.
— La nuit dernière tu as eu un sommeil … un peu tourmenté, ai-je commencé tranquillement.
Maëva me regarde simplement. Je me dis qu'il vaut mieux que je lui parle sans tourner autour du pot.
— Ta vieille blessure te fait mal, n'est-ce pas ? ai-je demander.
Elle arrête de jouer avec mes doigts et baissent les yeux sur mon torse. Je fronce les sourcils.
— J'ai eu mal seulement hier … c'est juste avec le froid… Maud et les autres qui me demandent si je retourne au championnat de judo, ça me stresse, déclare-t-elle avec une petite voix inhabituelle.
Je la regarde, très surpris.
— Mais pourquoi tu ne me l'a pas dit ? ai-je demander, surpris.
Elle se redresse légèrement pour frotter son nez contre le mien. Je souris légèrement malgré moi.
— Je ne voulais pas que tu t'inquiète pour moi alors que tu jouait des matchs importants l'année dernière, explique Maëva.
Je la serre contre moi en fronçant les sourcils à sa déclaration.
— Tu es plus importante que tout ces matchs ne l'oublie jamais. Je ne veux pas que tu me dise rien juste pour me ménager et ne pas m'inquiéter, je veux savoir si tu ne te sens pas bien, ai-je déclaré fermement. D'accord ?
Je remets une mèche de cheveux volage derrière son oreille en souriant tendrement. Maëva rougis en souriant timidement.
— C'est juste un cauchemar qui a raviver la douleur c'est rien de …
Je pose mon index sur ses lèvres pour l'empêcher de dire quelque chose qui n'a aucune logique.
— Je veux savoir, ai-je répété.
Elle semble comprendre le double sens de mon insistance. Je n'ai jamais regardé la vidéo de sa blessure par respect pour elle.
Je vois qu'elle n'est pas particulièrement emballée à ce que je regarde la scène tragique.
— Je … je ne veux pas en parler mais tu peux regarder, dit-elle.
Elle m'embrasse rapidement sur les lèvres avant de se lever du lit. Je regarde sa silhouette s'éclipser rapidement dans la salle de bain.
Je fronce les sourcils en restant toujours allongé sur le lit.
Je regarde mon ordinateur posé sur le bureau à l'autre bout de la pièce, juste à côté du canapé.
J'hésite à regarder la vidéo parce que je ne sais pas à quoi m'attendre.
Je reste dix bonnes minutes à débattre mentalement si je dois et peux regarder la vidéo, pendant que Maëva prend sa douche.
Je me lève du lit et je me saisis lentement de mon ordinateur. Je m'assois sur le lit en l'allumant.
Quand je tape « blessure de Maëva Payet » je trouve un peu trop facilement la vidéo que je recherche. En tête des résultats.
Je décide de couper le son de la vidéo, je ne pourrais pas supporter d'entendre son cri de douleur quand elle va se blessée.
Je regarde la vidéo. Au début tout va bien, elle gagnait jusqu'à ce la femme qui la combat retourne la situation. Maëva retombe mal.
J'arrête la vidéo en voyant son coude avoir une luxation grave. Je ferme YouTube en restant horrifié par ce que je viens de voir.
— Oh Dios mio …
Je mets une main devant ma bouche en regardant la porte de la salle de bain avec stupéfaction.
Comment elle a… ? ai-je pensé. Je comprends mieux sa réticence à retourner sur le tatamis.
Je passe ma main dans mes cheveux en fronçant les sourcils.
Quand l'eau arrête de couler, je suis toujours choqué de ce que je viens de voir. J'attends avec inquiétude qu'elle ouvre la porte de la salle de bain pour me rassurer qu'elle n'est plus blessée.
Même si c'est irrationnelle puisque je l'ai vu entrer. Mais après avoir vu cette vidéo… horrible de sa blessure je ne peux pas m'empêcher de m'inquiéter.
Je me lève du lit et je fais les cents pas, anxieux, en attendant qu'elle ouvre la porte de la salle de bain.
Quand elle ouvre, enfin, la porte de la salle de bain, je viens rapidement la prendre dans mes bras en la serrant contre moi.
Je pose un baiser sur sa tempe.
— Tu l'a regarder, affirme-t-elle.
Je m'éloigne suffisamment d'elle pour regarder son visage.
— Pourquoi tu ne m'as pas dit que ça avait été aussi grave ?
— Je ne voulais pas que tu me protège comme si j'étais faîte en porcelaine, répond ma fiancée.
Je fronce encore les sourcils.
— Mais tu es ma porcelaine !
Quand elle ouvre la bouche pour protester contre ça, je l'embrasse doucement sur les lèvres.
Elle me regarde avec un air étourdi après le baiser. Je caresse sa joue toute douce délicatement avec un sourire amoureux.
— Tu es aussi ma guerrière, ma princesse et l'amour de ma vie. Je ne veux pas que tu te blesse ni que tu sois malheureuse pour quoi que ce soit, ai-je déclaré.
Son expression s'adoucit à mes mots. Elle passe ses bras autour de mon cou et me regarde.
— Et toi tu es mon gros nounours, mon petit prince, mon rocher et l'amour de ma vie, je ne veux pas que tu t'inquiète trop pour des choses qui se sont déjà passé, répond-elle. Ne t'en fais pas …
Je la regarde simplement avec amour. Je me sens bien avec elle, même quand on ne parle pas.
Je frotte mon nez contre le sien en la regardant tendrement. Ses yeux brillent en me regardant.
On restent longtemps à se regarder silencieusement. Maëva met son visage dans le creux de mon cou. Je la garde dans mes bras en souriant amoureusement.
Je pose mon menton sur le haut de sa tête en souriant tendrement.
Une idée me vient en tête.
— Et si on choisissait une danse d'un film de chez Disney pour la première danse de mariage ? ai-je demander en souriant.
Je sens son sourire contre mon cou à la proposition. Elle est pour.
— Lequel ? demande-t-elle.
Je hausse légèrement les épaules, aussi bien que c'est possible en la serrant dans mes bras. Je rigole.
— Je ne sais pas encore, faut déjà trouver la musique avant.
Elle frotte son nez contre mon cou. Mon corps réagit immédiatement à son contact.
Je respire brusquement. Je me racle la gorge maladroitement.
— Je pense … que je dois aller me doucher il est bientôt l'heure du petit déjeuner, ai-je déclaré.
Elle retire son visage de mon cou et me regarde avec ses beaux yeux marrons qui brillent.
Je reste ébahi en la regardant. Maëva caresse doucement mes cheveux et masse en même temps mon cuir chevelu. Je ferme les yeux, maintenant très détendu.
Je sens des lèvres se poser sur ma mâchoire. Elle embrasse mon cou avec des petits baisers.
J'ouvre les yeux en gémissant, mon corps se recouvre de frissons.
Ses baisers dans mon cou commencent à m'exciter et son corps presque nue presser contre moi n'arrange rien du tout.
Je suis censé aller me doucher pour manger le petit déjeuner, mais finalement j'en ai plus envie.
Le problème c'est que Maëva doit manger donc c'est pas possible.
Je recule mon cou de ses lèvres taquine pour la regarder. J'ai l'impression de surchauffer, pourtant j'ai des frissons quand elle caresse légèrement mon cou avec ses mains toutes douces.
Maëva me regarde avec des yeux taquins. Un petit sourire narquois étire mes lèvres quand je vois ses yeux me regarder avec envie.
J'allais l'embrasser quand elle réussit à s'échapper de mes bras.
Je la regarde, surpris, quand elle fait tournoyer le cordon de son peignoir. Maëva me regarde par-dessus son épaule et me regarde avec un sourire séduisant sur les lèvres. Ses yeux marrons me regardent avec un air de défi.
— J'ai l'impression que tu me lance un défi là ? ai-je demander.
Un sourire narquois apparaît sur mes lèvres en la regardant.
— Peut-être, répond-elle.
Elle me lance un sourire charmeur et se dirige vers la salle de bain en faisant glisser lentement son peignoir le long de son corps. Ma bouche s'ouvre.
Elle me taquine avec son corps là, ai-je pensé, amusé. J'adore quand elle prend les devants comme ça.
Je vérifie rapidement si la porte est fermée en détournant un bref moment les yeux de son corps.
Je la regarde en me rapprochant d'elle lentement. Elle sourit simplement et balance ses cheveux, encore plus bouclés avec les tresses de la veille, sur son épaule en me regardant.
J'ai très chaud et j'ai une bonne idée de comment régler ce problème.
Je me dirige rapidement vers elle.
Je pose mes mains sous ses fesses pour la soulever. Elle rigole un peu et enroule ses jambes fermement autour de ma taille. Elle passe ses bras autour de mon cou.
Je regarde ses beaux yeux, maintenant devenus noirs. Je laisse mon regard s'attarder sur son visage et le haut de son corps.
Maëva sourit malicieusement en me regardant intensément.
Je la regarde en retour. Je plaque mes lèvres contre les siennes en l'emmenant dans la salle de bain.
10h59.
Je brosse mes cheveux, pendant que Maëva fait pareil près de moi.
Je regarde l'horloge dans la salle de bain et je lui donne un coup de coude pour lui montrer l'heure.
On se sourient dans le miroir.
— 1… 2… 3… disons-nous.
— TOC TOC TOC !!!
On éclatent de rire.
Pas besoin de voir qui frappe à la porte comme un malade. On sait.
— MAGNEZ VOUS !! crit Paul. C'est l'heure du petit déjeuner !
Il frappe une dernière fois en faisant le même rythme que dans on avaient gagner contre l'Argentine, dans le vestiaire.
Je laisse mes cheveux en vrac. Ça ne sert à rien que je les plaques… tout le monde va me décoiffé.
Je regarde Maëva replacer ses cheveux autour de son cou pour cacher les suçons que j'ai laisser.
Je souris en voyant ça. Elle voit mon sourire suffisant et secoue la tête en souriant doucement.
— Je te vois, dit-elle.
Je continue de sourire.
Je viens derrière elle pour la prendre dans mes bras. Je respire l'odeur de ses cheveux en y enfouissant mon nez dedans.
Elle pose ses mains sur mes bras. Je la regarde dans le miroir et elle me lance un regard d'avertissement. Je la regarde en lui lançant un regard innocent.
— J'ai rien fait, ai-je dis en riant.
— Pas encore, ajoute Maëva.
Je rigole doucement et je m'éloigne d'elle. Je remarque la déception passer sur son visage.
Je souris intérieurement à ça.
Je lui prends la main pour descendre manger le petit déjeuner. On prend l'ascenseur qui se referme juste après nous et on y croisent à l'intérieur Paul, Dimitri et Benjamin Pavard.
— Salut les gars ! disons-nous.
Je fais une accolade à tout le monde, pendant que Maëva leur fait un câlin avant de revenir près de moi. Je souris joyeusement en les voyant en pleine forme.
— Bien ou quoi ? demande Paul avec son éternel grand sourire.
— Bien ! disons-nous simultanément, Maëva et moi.
On se regardent en souriant.
— Et vous les gars ? demande Maëva en souriant aux autres.
— Ça roule ! disent-ils.
— Vous pensez il y a quoi au petit déjeuner ? demande Benjamin.
— De la bouffe ! s'exclame Paul.
On éclatent de rire aussitôt après sa déclaration impatiente.
Oh lui alors il est vraiment incorrigible ! ai-je pensé, amusé.
— Mais encore ? s'enquit Dimitri en riant toujours.
— Beaucoup de bouffe !
Je suis plié de rire et les autres aussi visiblement. Maëva pose son visage contre mon épaule en riant joyeusement de Paul.
— Bon on arrête de lui demander, il est irrationnelle avec le ventre vide ! ai-je déclaré en riant.
— Hé ! s'exclame Paul, indigné.
On sort de l'ascenseur en riant toujours de la déclaration de Paul.
— Oh des crêpes ! dit Maëva.
Elle tire sur ma main avec empressement et m'entraîne derrière la file. Juste derrière Paul, comme c'est surprenant.
Je rigole encore avec Maëva.
On se prend un plateau pour se servir. J'aime bien manger le matin on peut se faire à manger tout seul, comme à la maison.
Sauf quand c'est le jour de match.
Je regarde Maëva se faire des crêpes. Mes yeux s'ouvrent avec horreur quand elle y ajoute pleins de cornichons avec des bananes.
Oublie ce que tu viens de voir, sinon tu ne mangera rien aujourd'hui, ai-je pensé, dégouté.
Je me fais dix crêpes au nutella et j'y ajoute des bananes flambées. Je me fais aussi des tartines à la confiture de fraise et je me prends un verre de jus d'orange.
Je regarde le plateau de Maëva et constate que à part trois crêpes aux cornichons et aux bananes, elle en a fait sept crêpes au nutella et aux bananes. Je souris.
Je la vois hésité à ajouter du sucre sur ses crêpes. Je vois qu'elle finit par céder et en mettre beaucoup.
Je rigole doucement. Quand elle me regarde, je souris simplement.
Elle prend un verre de jus de raisin. Je plisse le nez en me souvenant de ses crêpes… bizarres. Des cornichons, des bananes, des crêpes et du jus de raisin pour accompagner le tout.
Hugo me tape sur l'épaule, me faisant presque perdre l'équilibre de mon plateau. Je le regarde.
— Quoi ? ai-je demander, agacé.
— Rien je voulais juste que tu oublie ce que tu viens d'imaginer.
Je cligne des yeux simplement en le regardant partir s'asseoir.
Puis je comprends.
Quand il me regarde, je lui souris.
Merci Hugo de sauver mon petit déjeuner d'un rejet, ai-je pensé.
Je m'assois près de Dimitri, Maëva s'est assise près de lui à droite, mais Paul m'a devancé au siège à côté d'elle et s'est assis près d'elle.
En temps normal, ça m'aurait agacé que je ne puisse pas m'asseoir près d'elle. Mais pas aujourd'hui, du moins ce matin.
Je peux manger sans regarder ses crêpes insolites dans son assiette, tandis que Paul… non, ai-je pensé.
Je hausse les épaules en souriant.
En plus comme ça je peux parler avec Dimitri. La dernière fois qu'on a parler ensemble, c'était pas vraiment joyeux et tranquille.
— Ça va ta cuisse au faîte ? ai-je demander à Dimitri en souriant.
Il me sourit également.
Un bon point, ai-je pensé.
— Oui ça va, Guillaume m'a dit que c'est juste que j'ai trop forcé à l'entraînement, répond Dimitri.
— J'avais raison ! ai-je déclaré.
Dimitri secoue la tête en voyant mon sourire suffisant. Je rigole.
— Bah du coup tu pourras jouer avec nous contre l'Uruguay Dim ? ai-je demander en souriant.
Il hoche la tête en mangeant un morceau de sa tartine au nutella.
Je mange aussi une crêpe au nutella en regardant tout le monde manger et parler. Il y a une bonne ambiance ce matin.
Je me nettoie les dents avec ma langue avant de sourire.
— Et si on jouait à FIFA après ?! s'exclame soudainement Paul.
Je hausse les sourcils en souriant.
— Quoi tu as envie de perdre ? ai-je demander en souriant.
— OH !! s'exclament les autres en souriant joyeusement.
— Ah oui ? s'enquit Paul en plissant les yeux. Bah on prend notre club et on se fait une partie, toi contre moi ! s'exclame Paul.
— Si tu veux ! ai-je répondu en jouant avec mes sourcils. Ne viens pas te plaindre quand tu perdras !
— Oh il est chaud le Grizou ! s'exclame Dimitri en riant.
— J'ai hâte de voir ça, dit Adil en mangeant ses tartines de bananes avec de la confiture de banane.
— Je veux jouer après contre Maëva, je veux toujours me venger de la dernière partie d'il y a quelques jours ! s'exclame Ousmane, en la regardant.
Maëva hausse les sourcils.
— Partie ? Il n'y a eu pas de partie ! Je t'ai mis 9 buts et toi seulement 2 buts quand même ! s'exclame Maëva en rigolant.
On éclatent de rire à l'expression embarrassé de Ousmane.
— Mais si tu veux, ne te gêne surtout pas d'essayer ! dit Maëva.
Elle mange sa crêpe, fière d'elle. Je secoue la tête en rigolant d'elle.
Dimitri lui secoue les cheveux.
— Arrête de te vanter toi c'est pas gentil de se moquer ! dit-il.
Il éclate de rire avec elle.
11h35.
— Aller c'est l'heure de la revanche ! s'exclame Paul en se levant brusquement de table.
Du coup, sa chaise s'écrase sur le sol, nous faisant tous sursauter au bruit soudain. On le regardent.
Et malheureusement pour Didier, qui justement au même moment, se faisait une tartine de nutella.
Il a tellement eu peur que sa tartine à terminer sur son t-shirt.
Un silence abasourdi s'est abattu sur la table en le regardant.
Je ne sais pas si je dois éclater de rire à son expression choqué ou faire comme si de rien n'était.
Et j'imagine que je ne suis pas seul à me poser cette question.
La tartine échoué glisse un peu.
Finalement c'est Maëva qui craque en premier et qui éclate de rire. Et à partir de là c'est fini.
On éclatent de rire à gorge déployé en regardant la tartine finir dans l'assiette de Didier.
— Oh c'est trop pour moi ! ai-je déclaré en riant joyeusement.
Je me tiens les côtés en riant.
Dimitri manque de se salir lui-même aussi en posant maladroitement sa dernière tartine pleine de nutella dans son assiette. Sa tartine est en équilibre précaire au bord de l'assiette, juste avant qu'il ne la remette correctement au milieu.
On rigolent encore pendant dix bonnes minutes. Parce que durant ce temps, quand on s'arrêtaient de rire, on regardait le visage gêné de Didier et son t-shirt avec la marque de nutella.
Il suffisait que de ça pour rigoler encore. En plus de se regarder rigoler et manqué de façon aléatoire de se salir en rigolant.
Je me lèche les doigts et j'essuie mes mains pleins de nutella dans une serviette avant d'essuyer mes larmes de rire sur mes joues.
Presnel a oublié de le faire et du coup, les coins de ses yeux et même ses joues ont une trace rouge de sa confiture de fraise.
J'éclate de rire à nouveau et les autres remarquent ce que je regarde et rigolent également.
Presnel nous regarde avec incompréhension.
— Bah quoi ?
Je rigole tellement fort sans respirer que je finis par tousser.
Ah j'en peux plus ! ai-je pensé, mort de rire. C'est trop pour moi !
//4130 mots//
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SALUT MES LADYBUGS 🐞🍀
Ça va en ce dimanche soir ?
Moi je vais beaucoup mieux, j'ai un peu mieux digérer le décès de ma grand-mère adoptive 🤧
Mais j'espère que ce chapitre vous aura plu et que vous me direz ce que vous en pensez dans les commentaires ci-dessous 🤗
PS : J'ai pleins d'idées généraux mais les petites discussions m'arrive que par… miettes ? 🤔 On va dire ça et pour ceux qui lisent et attendent un chapitre de Corazón del Amor… je suis désolée pour l'instant je suis 🗑😓
भारतीय वंशज
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