T2 | 17 | Date fixée ?

Maëva Payet,
01.07.2018, 19h55.

Je me réveille avec mon ventre qui gargouille. Je bâille en essayant de me souvenir d'où je suis et qu'est-ce que je fais.

J'essaie de m'étirer mais un poids m'empêche de bouger. Je regarde ma poitrine pour voir la tête d'Antoine poser sur mon corps.

Mon corps me rappelle vite, avec quelques douleurs, ce que j'ai fait ultérieurement avec lui. Je rougis.

J'ai envie de faire pipi aussi, mais avec Antoine allongé sur moi et encore enfouit en moi… ça va être compliqué d'aller aux toilettes.

Je regarde vaguement l'horloge accrocher au mur et je vois qu'ils nous restent que cinq minutes avant que Paul viennent nous engueuler pour venir manger.

J'embrasse le front de mon chéri pour essayer de le sortir de son sommeil profond. Il bouge pas d'un pouce, mais je vois un sourire arrivé sur ses lèvres.

Je hausse les sourcils en le remarquant. Je deviens curieuse de savoir pourquoi il sourit.

Mais ça attendra, ai-je pensé.

— Antoine réveille toi… ai-je dis en secouant ses cheveux.

Il fronce les sourcils et essaie de rester endormi. Je commence à devenir impatiente. Je le secoue légèrement, quand même.

— Quoi ? marmonne t-il en ouvrant un œil pour me regarder.

Je regarde son œil et je rigole.

Antoine se contente de me regarder d'un air indifférent, encore de mauvaise humeur pour se réveiller de son sommeil.

— Je veux faire pipi, ai-je dis.

Il cligne des yeux pour essayer de se réveiller plus et comprendre ce que je viens de lui dire.

Je souffle un peu agacée.

— Lève toi, ai-je dis.

Il gémit en protestant avec des mots marmonner contre ma peau. Il redresse un peu la tête pour me regarder plus facilement.

— Pourquoi ?

— J'ai besoin de faire pipi tout de suite, ai-je déclaré, un peu agacée.

Antoine me fait la moue. Il finit par se retirer de mon corps. Pendant que je gémis, il roule à côté de moi pour me laisser la place pour aller aux toilettes.

Je pense qu'il a oublier quelque chose.

— Chéri ?

— Quoi ? répond-il en baillant.

— Tu peux me porter aux toilettes s'il te plaît ? ai-je demander.

Je lui fait la moue. Il sourit simplement à mon air innocent.

Antoine se lève du lit. Il s'étire, mettant bien ses omoplates et ses belles fesses en évidence.

Je les regardent en souriant. Mais j'ai toujours besoin d'aller faire pipi, et en plus Paul va bientôt arriver pour nous dire d'arriver à l'heure pour manger ce soir.

Plus ordonner quand même.

Je me redresse sur les fesses et je lui tend les bras en souriant. Antoine sourit en me regardant faire. Il vient me prendre dans ses bras et m'emmène aux toilettes.

— Je te l'avais dis, dit-il.

Je lui tape l'épaule. Il me dépose doucement sur le WC, avant de retourner dans la chambre.

— Ne t'endors pas hein ?! ai-je crier pour me faire entendre. C'est bientôt l'heure de manger !

— Je ne peux plus dormir de toute façon ! s'écrit-il en retour.

Je grimace légèrement pendant que je fais pipi. Je fais mes affaires et j'attends qu'il revienne.

Antoine revient habiller en survêtement et tient mes vêtements dans ses bras.

Je souris à son attention. Je lève les bras pour qu'il me mette son t-shirt par-dessus. Il éclate de rire.

— Tu m'entraîne pour habiller notre bébé ? demande-t-il avec la voix encore rauque de sommeil.

— Peut-être, ai-je dis en souriant.

Antoine secoue la tête, mais passe le t-shirt au-dessus de ma tête et m'aide à l'enfiler. Je rigole quand ma tête reste coincée dedans.

— Mais arrête de bouger ! dit Antoine en riant joyeusement.

— Ma tête est coincée, tu veux que je fasse quoi ! ai-je dis.

Je rigole quand je vois son visage à travers la manche du t-shirt. Il finit par réussir à me le passer correctement par-dessus ma tête.

— Ça devrait être simple ton t-shirt est large pour moi ! Avoue tu l'a fait exprès pour me mater sans que je vois ! ai-je dis en riant.

Antoine éclate de rire.

— J'ai pas besoin de faire ça pour te regarder ! s'exclame Antoine.

Je rougis à ses mots.

TOK TOK TOK !!!

On sursaute au bruit soudain.

— VOUS VENEZ MANGER OU VOUS FAÎTES PLUS D'ENFANTS ?!

Je reste immobile en entendant Paul frapper encore à la porte de la chambre comme un malade.

— Il se rend compte que tu es déjà enceinte ou il a oublié ? demande Antoine avec amusement.

Je hausse les épaules. Je tend les bras au-dessus de ma tête pour qu'il me remette ma longue jupe.

Cette fois-ci, il passe correctement la jupe par-dessus ma tête.

Je souris malicieusement.

— Tu es sûr que tu ne me regardais pas tout à l'heure ?

Il hausse les épaules et se contente de me sourire. Je rigole avant de tendre les bras vers lui.

— Tu peux me porter s'il te plaît ?

Il fait mine de réfléchir.

— Qu'est-ce que je gagne en échange ? demande-t-il.

— Un bisou ? ai-je proposer.

— Ça me paraît rentable, dit-il en me faisant un immense sourire.

Je souris joyeusement.

Antoine me prend dans ses bras en mode mariée et passe ma jupe sous mes jambes. Je profite de ma nouvelle position pour me laver les mains avant de partir manger.

Je pose mes lèvres sur les siennes pour l'embrasser tendrement. Il répond au baiser avec douceur.

Je m'éloigne en premier pour respirer. Je l'embrasse le front, il sourit au geste et embrasse doucement le bout de mon nez.

Je rigole à la sensation.

Antoine m'emporte jusqu'à la porte, j'ouvre la porte de la chambre tranquillement installée dans l'inclinaison de ses bras.

Je referme la porte à clé et il m'emmène dans l'ascenseur.

Je fais des grimaces idiotes devant le miroir de l'ascenseur. Il éclate de rire et fait la même chose.

Les portes de l'ascenseur s'ouvre sur nos deux visages comiques. Les autres nous regardent avec curiosité avant de rigoler de nos expressions faciales hilarantes.

Paul, bien que ronchon quand il n'a pas mangé, éclate de rire aussi. Antoine et moi on rigolent.

Antoine m'emmène à table en me transportant toujours dans ses bras. Les gars sifflent joyeusement à son geste jugé "galant".

— Ouh ! Grizou s'entraîne déjà pour le mariage ! s'écrit Paul.

S'il savait… ai-je pensé.

Je rigole de bon cœur à sa déclaration. Antoine me dépose doucement sur la chaise en riant.
Il regarde Paul avec amusement.

— Tu peux parler toi ! dit Antoine.

— OH !! s'exclament les autres en exagérant leurs exclamations.

Antoine tape le dos de Paul en riant de son expression amusé.

— Hein ? T'es marié depuis seulement quatre mois ! dit-il. Tu es complètement gaga aussi !

Dimitri s'assoit à côté de moi, sur ma gauche et me sourit. Je souris joyeusement en le regardant.

— Alors il t'a dit quoi pour ta cuisse ? ai-je demander.

— Bah il m'a dit que ça ira bien pour le match contre l'Uruguay, répond Dimitri en souriant.

Je le sers dans mes bras du mieux que je peux sur ma chaise.

— Trop contente pour toi, ai-je dis.

Dimitri embrasse ma joue en me serrant brièvement contre lui.

— Merci petite sœur, dit Dimitri.

On se réinstallent sur nos chaises. Dimitri se relève ensuite pour chercher de la nourriture.

Antoine pose sa main sur mon bras pour attirer mon attention. Je tourne la tête à droite pour le regarder. Il est toujours debout.

— Tu veux manger quoi ?

Je fais la moue.

Je tends le cou pour apercevoir les choix de repas de la soirée.

Encore des pâtes.

— Tu peux me prendre des… tomates, des pâtes et du steak s'il te plaît ? ai-je demander.

— Tu veux quelle cuisson ?

— Saignant, ai-je dis.

Antoine hausse les sourcils, mais je pense qu'il est encore trop fatigué pour être plus surpris par mon choix de cuisson inhabituel.

Il se contente de hocher la tête, de m'embrasser le front avant de partir préparer nos assiettes.

Je bâille entretemps.

Pendant que tout le monde prépare leurs assiettes, je profite de ce moment pour réfléchir à une date pour notre mariage.

En Mars ce n'est pas une bonne idée et pour le mois d'Avril c'est pareil. Pas question non plus de se marier au mois de Mai ou Juin.

Il y a trop de match dans ses mois-là pour tout le monde, en plus de la Ligue des Champions.

Et pourquoi pas en Juillet… le 16 ? Juste après la finale de la coupe du monde le 15 ? Tout le monde est en vacances ou presque en Juillet, mes parents et ceux d'Antoine pourront venir sans problème, ai-je pensé.

Mes pensées sont interrompues quand une assiette se pose devant moi. Je regarde à ma droite où Antoine vient de s'assoir.

— Merci mon chéri, ai-je dis.

Je l'embrasse doucement sur la joue en souriant joyeusement.

Antoine me sourit en retour en regardant mon steak avec un air perplexe. Je rigole de son visage.

— Ça va être comme ça pendant les neuf mois qui viennent ou… ?

Je secoue la tête. Son expression soulagé me fait éclater de rire.

— Ce sera pire, ai-je dis en riant.

Antoine me regarde, très inquiet de ce que ça peut vouloir dire.

Hugo lui tape l'épaule en riant.

— Tu n'as encore rien vu !

Sur ses mots, il part s'assoir pendant qu'Antoine le regarde.

— Si tu voulais me rassurer ça ne fonctionne pas du tout !

— C'était pas le but ! s'écrit Hugo.

Antoine me regarde, comme si une deuxième tête allait pousser subitement. Je rigole avec les gars de son expression un peu inquiet.

Ah mon dieu, il a déjà peur alors que j'ai à peine un mois, ai-je pensé, amusée. Est-ce qu'il va s'évanouir quand je vais accouché ?

21h04.

Je tortille le t-shirt qu'il m'a donné dans mes doigts. Je profite du silence confortable pour penser.

— Tu penses quoi du 16 juillet ? ai-je demander soudainement.

Antoine arrête de me faire des tresses en entendant ma question.

Antoine est debout devant moi, alors que je suis assise près du lavabo. Ses sourcils sont montés et il me regarde avec curiosité.

— Quoi le 16 juillet ?

Je souris brièvement avant de le regarder plus sérieusement.

— Et si on se mariait le 16 Juillet de l'année prochaine ? ai-je demander, très sérieusement.

Je regarde ses yeux se voilés légèrement, pendant qu'il se met en pleine réflexion. Je pose ma joue contre son torse nu en attendant qu'il me réponde.

— C'est une bonne idée, j'aime bien, répond-il après un moment.

Il passe ses bras autour de moi, pendant que je souris largement.

//1866 mots//
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SALUT LES LADYBUGS 🐞🍀

J'espère que vous allez bien en cette période de COVID, physiquement et mentalement, que le chapitre vous aura plu même s'il est plus court que d'habitude, mais bon voilà j'ai pas d'idée pour écrire plus de mots 😥

Donnez-moi votre avis dans les commentaires pour le chapitre et on se dit à bientôt 🙂

PS : Désolée si j'écris moins souvent qu'avant 😢 … mais ma grand-mère adoptive a été enterrée ce mercredi matin et je n'avais pas envie de … voilà quoi.

Passez un bon samedi 🤗

भारतीय वंशज

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