T2 | 11 | Putain mec !
Russie,
Antoine Griezmann,
28.06.18, 17h20.
Je cours en direction des tribunes.
Je m'arrête tranquillement devant Maëva qui parle au téléphone assise en regardant l'entraînement.
— Tu es sûre ? … Oh c'est génial t'es la meilleure ! s'écrit-elle en souriant joyeusement. Merci !
Elle raccroche aussitôt en souriant. Je la regarde avec curiosité.
— Qu'est-ce qu'il y a ?
— Marine Lloris est d'accord pour faire ma robe de mariée ! s'exclame t-elle joyeusement.
Elle attrape mes mains en sautillant sur son siège. Je souris.
— C'est génial chérie, ai-je dis.
Je l'embrasse sur le front. Une question me trotte dans la tête.
— Mais… on se marie quand ?
Elle se pince les lèvres et fronce les sourcils. J'attends sa réponse.
— J'ai réfléchi et … je pense … enfin… je me disais que tu n'avais peut-être pas … pas… fit-elle.
Je souris simplement à son incapacité à avouer qu'elle a tord.
— Quand ?
Elle me regarde, soulagée.
— Début Mars, genre le premier ?
Je soupire.
Je secoue la tête en la regardant.
— Tu vas accouchée dans le mois, qu'est-ce que ça changera si on se marie le premier ou le quinze ? Puis j'ai match au club le trois Mars ! me suis-je exclamé, frustré.
Elle hausse les sourcils.
— Ah bon ?
— Oui.
— Et le premier non ?
— Euh… non, ai-je dis.
— Bah pourquoi on ne se marie pas le premier mars ? demande-t-elle.
Je secoue la tête en souriant. Ce qu'elle peut être têtue, dès qu'elle a une idée en tête : elle lâche rien.
— D'accord mais il faut voir avec ton frère, s'il n'a pas de match.
Elle me sourit largement. Je vois dans ses yeux un air triomphant parce que j'ai cédé en sa faveur.
Peut importe le jour qu'on se marie. Tant qu'elle et notre bébé sont en bonne santé et qu'elle ne change pas d'avis à la dernière minute, je suis content de la date.
Soudain, j'entends quelqu'un gémir sur la pelouse. Je me retourne aussitôt et je vois Dimitri se tenir la cuisse gauche. Mes yeux s'agrandissent.
Je me précipite rapidement sur le terrain suivi par Maëva. Inquiets.
Il s'assoit parterre pendant que le staff se précipitent vers lui.
Je m'assois à côté de lui avec Maëva, pendant que les autres se mettent derrière nous pour faire de la place au staff médical de son autre côté.
— Qu'est-ce que tu as ? demande Maëva en le regardant, inquiète.
— J'ai mal à la cuisse, dit Dimitri.
— Tu as forcé ? ai-je demander.
Il me regarde en faisant la grimace. Ça répond à ma question.
— Putain mec ! s'exclame Paul, disant ce qu'on pensent tous.
18 : 00
Didier sort, enfin, de la pièce d'où ils ont emporter Dimitri pour examiner sa cuisse gauche.
On s'approchent aussitôt de lui, prêts à l'assaillir de questions.
— Qu'est-ce qu'il y a avec mon frère Didier ? demande Maëva, inquiète, nous devançant tous.
— Il a trop forcé à l'entraînement, alors il ne pourra pas jouer contre l'Argentine, déclare Didier.
Il est aussi inquiet que nous et ça se voit sur son visage. Après tout et s'il ne peut plus jouer les prochains matchs avec nous ?
On se regardent, inquiets.
— Mais c'est pas grave ? demande Maëva en fronçant les sourcils.
— Non, mais il ne faut pas qu'il fasse trop d'effort avant au moins une semaine, explique Didier.
— Mais si on gagne contre l'Argentine… il pourra jouer le prochain match, hein ? demande Paul en croisant les bras.
On regardent tous Didier.
— Je ne sais pas, on verra. Pour l'instant aller prendre une douche on va manger à 20 heures, dit-il.
Je me renfrogne. Je n'aime pas du tout ce qu'il sous-entend par là.
— On peut le voir avant ? ai-je demander en avançant déjà.
Il me regarde avant de hocher la tête. Il part lentement dans le salon, avec une mine soucieuse.
J'ouvre la porte de ma main libre, tenant déjà la main de Maëva.
On voit Dimitri allongé, comme quand on se fait masser. Sauf que là sa cuisse gauche est couverte de bandages et il fait la grimace.
Il ne grimace jamais de douleur.
— Ça va Dim ? ai-je demander.
— Ça pourrait aller mieux, dit-il.
— Il te l'a dit Didier ? demande Maëva en voyant sa triste mine.
— Que je ne joue pas le match contre l'Argentine ? Oui, dit-il.
Je ressens sa grande déception rien qu'en regardant son visage.
Paul tapote doucement l'épaule de Dimitri pour le réconforter.
— T'inquiète pas mec, on va gagner le match comme ça tu pourras rejouer avec nous ! Pas vrai les gars ? nous demande-t-il.
— Oui !! crions nous.
Dimitri nous sourit légèrement.
— Tu veux jouer au Monopoli ? demande Maëva en souriant.
— Dis non ! crit Kylian et Paul.
Dimitri rigole avec nous.
— Quoi vous avez perdu contre elle ? Aller quoi je perds jamais contre ma sœur ! s'exclame-t-il.
Maëva plisse les yeux vers lui.
— Si tu n'étais pas blessé je t'aurais tapé pour ça, mais je vais me contenter de te dépouiller de ton argent dans le jeu, dit-elle.
— C'est ce qu'on va voir !
— Après on pourras jouer à FIFA 18 ? nous demande Ousmane.
On se regardent avant de hocher la tête pour accepter.
— D'abord aller vous doucher vous sentez la sueur ! dit Maëva. Dimitri tu as besoin d'aide pour te lever ou ça va aller tout seul ?
Il la regarde, réticent à demander de l'aide. On peut dire qu'ils sont de la même famille ces deux là !
— Si tu veux, dit-il simplement.
Je mets ma main devant ma bouche pour retenir mon rire.
Maëva l'aide quand même à sortir du lit, pendant qu'il grimace. Je me précipite pour l'aider aussi.
Il met son bras autour de nos épaules pour épargner le poids de son corps à sa cuisse gauche. Il met son poids sur sa jambe droite.
On se fraient un chemin à travers nos amis inquiets pour l'emmener à l'ascenseur pour qu'il regagne sa chambre.
— Les gars vous pouvez lui prendre des béquilles ? ai-je demander par-dessus mon épaule.
— Non ! Ça ira après une douche ! s'exclame aussitôt Dimitri.
Je souris légèrement à sa fierté. Je ne peux pas vraiment dire que je serais d'accord de les utiliser.
On montent dans l'ascenseur avec ses bras qui reposent toujours sur nos épaules pour se maintenir.
— Merci, dit-il soudainement.
Je cligne des yeux, choqué.
— De rien, dis-je sous le choc.
Les portes de l'ascenseur s'ouvre et on sort tous les trois à un rythme plutôt lent pour éviter de blesser un peu plus sa cuisse.
Maëva récupère la carte de sa chambre dans la poche de sa veste. Je pousse la porte avec mon pied pour qu'on puisse rentrer.
— On viendra jouer dans ta chambre, ai-je dis en souriant. Ce sera plus simple comme ça.
Il plisse les yeux vers moi en souriant malgré tout. Maëva rit.
— Aller tout le monde descends ! Tu es lourd tu sais ! déclare-t-elle.
Dimitri lui tire la langue en riant.
— Aller sortez de là maintenant !
On lui tirent la langue avant de partir rapidement de la chambre.
On sort et on voit tout les gars nous attendre à l'extérieur.
— On jouera dans sa chambre, ce sera plus pratique pour jouer.
— D'accord, disent-ils.
On part rapidement dans nos chambres respectives pour prendre une bonne douche.
— En attendant je vais mettre les vidéos que m'a donner Guillaume ce matin, dit Maëva.
Elle part s'asseoir sur le fauteuil où son ordinateur est déjà posé sur la table basse juste en face.
Je l'embrasse sur les lèvres avant de prendre mes vêtements pour aller dans la salle de bain.
— Bon est-ce que me lave les cheveux aujourd'hui ou j'attends le match de samedi ? me suis-je questionner devant le miroir.
Je regarde mes cheveux. Ils n'ont l'air sales, après tout je les ai lavés il y a seulement deux jours.
— Ouais je vais le faire samedi.
18 : 40
Je sors de la salle de bain avec mon t-shirt de l'équipe et un jogging assorti. J'éteins la lumière avant de rentrer dans la chambre.
— Tu penses qu'il y a quoi au menu ce soir ? ai-je demander.
— Des pâtes comme ce midi sûrement, dit-elle en souriant sans lever les yeux de son écran.
Je me laisse tomber à côté d'elle pour regarder ce qu'elle fait.
Je hausse les sourcils en voyant une vidéo dans une école d'enfants pendant le dernier match.
— Je peux regarder avec toi la vidéo ? ai-je demander.
— Si tu veux, répond-elle en cliquant pour lancer la vidéo.
Je repose ma tête sur son épaule pour regarder la vidéo.
Pendant la vidéo, on sourient aux visages insouciants et joyeux des enfants. Les petits supporters.
— C'est trop mignon quand ils font le clapping, ai-je déclaré.
— Oui, approuve t-elle.
— VOUS VENEZ IL EST DÉJÀ 19 HEURES ! ON VA JOUER AU UNO ! crit Paul depuis derrière la porte.
Il nous fait sursauter. On se cogne la tête en relevant nos têtes, on gémit à la collision involontaire. Elle se frotte la tête en fixant la porte.
— Putain Paul ! Tu nous a fait peur, préviens nous avant !
— Paul ne nous entend pas rappelle toi, ai-je dis en riant.
Maëva rougit et je rigole.
J'entends Paul partir rapidement.
Je me frotte la tête avec moins de grimace que Maëva. On se lèvent après qu'elle sauvegarde son travail. Au cas où, on sait jamais.
On ferme la porte à clef en prenant uniquement que nos portables et nos pass pour entrer.
Maëva prend ma main dans la sienne juste après avoir fermer la porte. Je souris en marchant tranquillement avec elle jusqu'à la chambre de son frère.
— Tu penses quoi de ce mariage au printemps ? demande-t-elle.
Je hausse les sourcils à la question piège qu'elle me tend.
— J'ai pas envie de me disputer encore aujourd'hui, ai-je répondu.
— Donc tu n'es pas d'accord ?
Je tourne la tête pour la regarder attentivement. Elle me regarde.
— Je dis juste que c'est risqué de nous marier en Mars avec ton accouchement imprévisible, mais tu es trop têtue dans ton idée de saison, ai-je dis en souriant.
Elle fait la moue en regardant les fresques sur les murs du couloir.
— Pourquoi tu veux que ce soit absolument au printemps ?
Elle plonge son regard dans le mien et me regarde tendrement. Je la regarde avec amour. On s'arrête au milieu du couloir.
— Je veux qu'on se marient au printemps parce que c'est au printemps qu'on s'est remis ensemble, explique-t-elle.
Mon visage s'adoucit à ses mots. Je caresse sa joue avec ma main et elle penche la tête dessus.
— Même si on se marie en été ou en automne, on pourra toujours fêter la date de notre couple au printemps chaque années. En plus de notre date de mariage, ai-je dis en caressant sa joue.
Ma déclaration la fait sourire.
— C'est pas ça l'important, l'important c'est nous, ai-je dis.
Elle embrasse la paume de ma main en posant sa main dessus.
— Tu as raison, dit-elle en souriant.
Un immense sourire apparaît sur mon visage. Je pose mes lèvres sur les siennes pour un baiser tendre. Elle répond à mon baiser en mettant ses bras autour de mon cou.
On s'éloignent du baiser. Je frotte mon nez contre le sien. Elle sourit en caressant mes cheveux.
Je me perds dans son regard tendre. Ses beaux yeux bruns avec des petites dorés que je peux voir seulement que quand il y a beaucoup de lumière et de joie.
— Te amo tanto, ai-je dis.
Elle sourit à mon changement de langue involontaire.
— Yo también te quiero, dit-elle.
Elle embrasse le bout de mon nez avant de s'éloigner légèrement.
— Mais le temps de jouer au Uno on est en guerre, continue-t-elle.
Un éclat de rire m'échappe. Le pire c'est qu'elle a raison. On est tout les deux des compétiteurs et on est de très mauvais perdants.
— Tant que tu ne me mets pas de +2 ni de +4 tout ira bien, ai-je ris.
— Je ne te promets rien, dit-elle.
On reprend notre marche en nous bousculant dans le couloir.
Elle toque à la porte de Dimitri et c'est Samuel qui ouvre la porte.
Il sourit en nous voyant avec un grand sourire aux lèvres. Il ouvre grand la porte pour qu'on entrent.
— Ils sont là ! crie-t-il aussitôt pour annoncé notre présence.
— Enfin ! s'exclame Paul. Venez on va distribuer les cartes là !
On rigolent en entrant dans la chambre. Je regarde l'arrangement dans la chambre.
Ils ont déplacer le canapé pour le mettre au pied du lit de Dimitri pour qu'on tienne tous au même endroit pour jouer aux cartes.
Il y a presque tout le monde. Sauf Didier, le staff, Steve, Alphonse, Olivier, Djibril, Steven et… Lucas ?
Je fronce les sourcils en cherchant Lucas dans la pièce.
— Il est où Luki ? ai-je demander.
— Oh il voulait prendre des nouvelles de Amélia puisque qu'elle va accoucher dans quelques semaines, répond Paul.
Je hoche la tête en venant m'asseoir à côté de Kylian et NG sur le canapé au pied du lit avec Maëva assise à côté de moi. Je regarde ce dernier en souriant.
— Lequel a réussi à te faire venir jouer avec nous ? ai-je demander.
N'golo me regarde d'un air timide.
— Moi ! s'exclame Kylian.
Je souris et je lui tapote le dos pour le féliciter de son exploit.
On s'est assis en cercle sur le lit et le canapé rapprocher. Dimitri, Blaise et Presnel sont assis juste en face de Maëva, Kylian et moi.
Assis à ma droite c'est Kylian, Florian, N'golo, les 2 Benjamin, Raphaël, Adil et Ousmane. Assis à ma gauche c'est Maëva, Samuel, Corentin, Thomas et Paul.
Paul mélange les cartes avec sa technique particulière que personne n'arrive à reproduire.
— J'ai mis deux lots de cartes parce qu'on est quand même dix-huit à jouer, explique-t-il.
— Ça veut dire deux fois plus de cartes de +2 et de +4, dit Florian en souriant malicieusement.
— Souris pas, c'est toi qui va te les prendre ! s'exclame Kylian en poussant Florian à côté de lui.
— OH ! disons-nous en souriant.
— La guerre est lancée, dit Paul.
— Tu joue Hugo ? demande Paul en s'apprêtant à distribuer.
— Non je suis là juste pour compter les points et être l'arbitre, répond Hugo, en agitant une feuille blanche et un crayon sous le nez de Paul. Comme ça on verra qui gagne le plus de parties.
Je regarde Maëva en haussant les épaules avec un sourire. Elle rit en secouant la tête simplement.
Paul hausse les épaules et commence à distribuer le jeu.
— On joue comme d'habitude ou on applique vraiment les règles du jeu de base ? demande Kylian.
— Comme d'hab ! disons-nous.
On attend que Paul distribue les 14 cartes pour regarder nos jeux.
Je prends mes cartes. Je souris légèrement en voyant mon jeu.
2 cartes de +4. 3 cartes de +2 de couleur rouge, jaune et bleu. 3 cartes de "9" une de couleur rouge et deux de couleur jaune. 2 cartes de changement de couleur. 2 cartes de changement de sens bleu. 1 carte de "6" de couleur jaune, 1 carte de blocage en bleu et 2 cartes de "7" couleur en vert.
Ils ne sont pas prêts, ai-je pensé.
J'évite de regarder Maëva dans les yeux sinon elle va savoir que j'ai un très bon jeu et sera méfiante. Cependant, je la regarde du coin de l'œil pour voir sa réaction.
Malheureusement elle reste de marbre. Je n'aime pas du tout ça.
— Quel jeu de merde ! s'écrit NG.
On relèvent tous les yeux de notre jeu pour le regarder. Très choqués.
On se regardent tous avec de grand yeux étonnés. On le regardent à nouveau pendant qu'il se frotte la tête. Gêné par son explosion soudaine. On rigolent.
— La bataille est lancée, dit Paul.
Il retourne la carte au-dessus de la pioche et ça commence par :
Un "9" de couleur bleu.
On regardent aussitôt Presnel en attendant qu'il pose une carte ou qu'il en pioche une dans le lot.
Il dépose deux cartes de "9" de couleur jaune et rouge sur la pile.
Blaise pioche une carte et Dimitri dépose une carte "Joker" pour changer la couleur des cartes.
On attend qu'il dise la couleur, pendant qu'il regarde ses cartes.
— Bleu, dit-il.
Ousmane joue un "0" bleu. Adil enchaîne avec trois cartes de "2" en bleu, jaune et vert. Raphaël joue un "5" vert et Mendy joue un "+2" vert, auquel Pavard sourit.
Il pose son "+2" rouge sur la pile. On regarde impatiemment NG qui regarde ses cartes une minute. Après tout, tout à l'heure il a dit, je cite : " Quel jeu de merde ! "
Donc on l'attend au tournant.
Cependant, on est surpris quand il pose un "+2" jaune sur la pile.
Je regarde Maëva avec surprise. Son visage est aussi surpris que le mien quand nos yeux se croisent.
Je regarde Florian pour voir s'il riposte, mais il se contente de souffler en piochant des cartes.
— Putain NG tu as réussi à nous bluffer tout à l'heure ! s'écrit Paul.
— Je suis choqué, renchérit Adil.
— Moi aussi, ai-je dis, choqué.
— Il t'en manque une tricheur va ! Prend une carte ! s'exclame Kylian en regardant le nombre de cartes que pioche Florian.
Florian le regarde en lui jetant un regard noir. Je rigole doucement derrière mon jeu de cartes.
— Bon tu joues ou pas ? ai-je demander quand il ne fait rien.
— Je sais pas, tu veux quoi toi ? demande Florian en fixant Kylian.
— Du jaune, dit ce dernier en souriant simplement.
Florian met trois cartes de "3" un jaune, un vert et un bleu.
Je regarde mes cartes tranquillement. Je pose ma carte de blocage "bleu" contre Maëva.
Elle plisse les yeux vers moi, sans rien dire. Je souris largement à son expression, frustrée et irritée.
— Je crois qu'elle n'a pas aimé ça Grizou ! s'exclame Hugo en riant.
Ils rigolent tous sauf elle, pendant que je secoue la tête en souriant.
Samuel dépose sa carte de "2" de couleur bleu. Corentin joue aussitôt trois cartes de "4", deux cartes de vert et une de jaune.
Thomas pose sa carte de "sens inversé" de couleur jaune. Je regarde le jeu par dessus mes cartes. Maëva me lance un sourire en coin en voyant la carte.
— Tiens toi prêt à subir ma vengeance, dit-elle en souriant.
Je hausse un sourcil, comme pour la défier d'essayer d'y parvenir.
— C'est ce qu'on verra, ai-je dis.
On se regardent en plissant les yeux. Quelqu'un se racle la gorge.
On regardent vers la source du bruit. Je vois les gars nous regarder avec de grands yeux.
— Bah quoi ? ai-je demander.
— Vous vous battez vraiment pour savoir qui va gagner ? demande Samuel, calmement.
— Ouais ! répondons nous.
— Mais vous vous aimez toujours ? demande Thomas.
Je regarde Maëva et on rigolent en même temps de la question bête. Je ne vois pas où est le rapport.
— Ben oui ! s'exclame Maëva.
Elle me pousse légèrement de l'épaule et moi je riposte pareil.
— C'est juste que le temps du jeu on est en guerre ! C'est tout ! me suis-je exclamé en rigolant d'eux.
Maëva regarde ses cartes et les regardent en souriant.
— Vous avez pensez que parce qu'on se disputent pour savoir qui va gagner… qu'on va se quitter ? demande-t-elle en les regardant.
Pour réponse, ils regardent leur carte sans donner de réponse.
Je secoue la tête à leur bêtise.
— N'importe quoi. Bon vas-y joue Coco ! me suis-je exclamé.
Corentin lève les yeux brièvement vers moi avant de regarder son jeu. Il les regardent longuement.
Je commence à devenir impatient et je remarque du coin de l'œil que Maëva aussi s'impatiente.
— Aller joue là ! s'exclame t-elle.
Corentin prend une carte avec un moment d'hésitation avant de la poser sur le tas de cartes jouer.
Il joue un "+4", je comprends un peu son hésitation à la jouer.
Jouer cette carte signe ton arrêt de mort. Surtout si tu n'en as plus.
Samuel joue un "+4". Maëva me regarde en souriant malicieusement quand c'est à son tour de jouer. Je n'ai aucun doute du type de carte qu'elle va jouer.
Elle pose son "+4" en me regardant. Je regarde sa carte avant de la regarder fixement.
Quand elle commence à sourire avec suffisance en pensant qu'elle vient de gagner, un sourire en coin apparaît sur mes lèvres.
Elle fronce les sourcils quand je lui montre ma petite carte, très jolie d'ailleurs, sortie de mon jeu.
Je pose ma carte "+4" en la regardant dans les yeux. Je souris quand elle fait la moue, frustrée.
— Raté, ai-je dis en souriant.
Je regarde Florian qui n'a pas de chance jusqu'à maintenant.
Le pauvre maintenant il a 36 cartes alors que nous on a que 12 cartes. Je m'efforce de ne pas rire de son regard dépité plutôt drôle.
Je pense qu'il va bientôt abandonner le petit Flo, ai-je pensé.
— Qu'est-ce qu'il y a Florian ? Pourquoi tu fais cette tête ? lui demande Kylian en le taquinant.
— J'espère que dans tout ce lot tu peux jouer au moins une carte rouge ? lui ai-je demander.
Florian me jette un regard noir. Il commence à faire des tas avec ses cartes pour y remettre de l'ordre.
Je ne peux m'empêcher d'éclater de rire à son tri et les autres me suivent. Même Hugo rigole avec nous de son expression agacée.
Je ris et je pose ma main sur mes jambes en les mettant face caché contre mes jambes pour pas que quelqu'un les voit par accident.
Florian finit de trier ses cartes et nous lancent un regard noir.
Il dépose 17 cartes de blocage, 7 cartes jaunes, 5 cartes rouges et 5 cartes bleus. Faisant un tour complet pour rejouer tout seul.
Il enchaîne sur 8 cartes de "8", 3 cartes rouges, 2 cartes jaunes et 3 cartes vertes. Je regarde la pile et ensuite je regarde son lot, choqué.
Il est passé de 36 à 11 cartes en quelques secondes. Je regarde les autres pour voir leurs réactions.
Très similaires à la mienne.
— La vache, murmure Paul.
Je regarde Florian avec respect. Je hoche la tête en le regardant.
— Qui doit jouer déjà ?
On se regardent, perdus.
— Moi, répond N'golo.
On le regardent encore surpris.
On n'a pas vraiment l'habitude qu'il prenne la parole de son plein gré, sans qu'on ne l'est incité.
On le regardent silencieusement pendant qu'il joue sa carte.
Une carte verte "3" pour suivre la couleur de celle de Florian.
On se regardent à nouveau avant de continuer de jouer.
20 : 10
On est à la deuxième partie de jeu. La première partie je l'ai gagné in-extremis devant Maëva.
Florian a laisser tomber quand il a perdu la première partie. Même s'il a réussi un peu à résister. Mais bon il ne fait pas le poids !
N'golo s'est contenter de la 5e place avant de partir ailleurs pour attendre l'heure du dîner. Raphaël, Adil, Samuel, Pavard et Blaise aussi non pas voulu jouer.
Du coup on est que 10 à jouer.
Alors Paul a déjà remis le nombre de carte de quantité normale pour rejouer une partie de "Uno".
On est seulement qu'à la moitié du deuxième jeu, qu'on frappe à la porte de la chambre de Dim.
On regardent tous Hugo. Il nous regardent avant de lever les yeux au ciel. Hugo va ouvrir la porte.
Pendant ce temps je donne un "+4" à Kylian. Il pose aussitôt un "+4" à Mendy qui grimace. Il pioche 8 cartes avant de regarder Kylian avec un regard noir.
— Vous descendez manger ou vous faîtes un régime ?
Au moment où Kylian allait dire sa couleur, la voix de Didier l'interrompt. On se tait aussitôt.
On regardent Didier un instant avant de sourire joyeusement.
— Attends on finit de jouer ! me suis-je exclamé en souriant.
Didier me regarde avant de regarder les autres. On lui fait nos meilleurs visages attendrissant pour qu'on puisse continuer.
Il lève les yeux au ciel en soupirant.
— Faîtes vite, dit-il en partant.
On lèvent nos poings au ciel en faisant attention à nos cartes.
— Vert du coup, déclare Kylian.
Mendy joue deux cartes de "0" une verte et l'autre rouge. Je fronce les sourcils en pensant momentanément au Portugal.
Je me re concentre quand Maëva joue un "9" jaune. Je souris.
Il ne me reste que 3 cartes. Deux sont des "9" un bleu et un jaune.
Je pose ma carte "1" jaune. Je regarde le jeu de Maëva. Il lui reste également deux cartes.
Elle regarde aussi mes cartes en essayant, comme moi, de deviner le jeu que j'ai dans la main.
Kylian met un "sens inversé" jaune. Je rigole de ma chance.
— Ne me dis pas que tu as ENCORE gagné ! s'exclame Paul.
Je pose mes deux cartes de "9" sur la pile en souriant joyeusement.
— D'accord je dis rien, ai-je dis.
Maëva jette ses cartes face caché sur le canapé avant de me taper. Je rigole doucement aux tapes qu'elle essaie de me donner.
C'est plus des caresses déguisés qu'autre chose. C'est quand même drôle surtout avec son visage renfrogné.
— J'ai gagné ! me suis-je exclamé.
Elle fait la moue. Je l'embrasse rapidement sur les lèvres.
Elle me regarde simplement.
— Tu me dois une revanche après le dîner, dit-elle sérieusement.
Je hausse les épaules.
— Si tu veux, ai-je répondu.
//4296 mots//
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Coucou les ladybugs 🐞🍀
J'ai pris plus de temps à poster celui-ci 😂
Mon livre sur l'application bug tandis que rien d'autre ne bug, ça me soule totalement en plus de me déconcentrer 😂😂😂
J'espère que le chapitre vous aura plu et que vous me le direz dans les commentaires 🤗
Bon jeudi 1er Avril 🤡🥳
भारतीय वंशज
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