T2 | 10 | 🇫🇷 vs 🇩🇰
Russie,
Maëva Payet,
26.06.18, 16h30.
Je souhaite un bon match aux mecs. J'embrasse rapidement Antoine sur les lèvres après lui avoir un gros câlin. Je frappe mon frère derrière la tête avant de partir en courant.
— Maëva !
Je rigole en l'entendant crier.
Je pars m'installer dans les tribunes. Je décide que pour une fois, au lieu de rester avec ma sœur de cœur et ma belle famille, d'aller parler plus avec les femmes que je ne connais pas.
Je leur dis quand même bonjour avant de "partir à l'aventure".
Je regarde les femmes qui sont arrivés en tribunes. Je fais la moue quand je ne vois pas Amélia, la femme de Lucas.
Mais je me souviens qu'elle m'a dit qu'elle accouche le mois prochain donc je comprends son absence des tribunes. Cependant, je voulais quand même parler avec elle ça fait un peu longtemps qu'on ne l'a pas fait en personne.
Je regarde les sièges et je vois deux filles, une aux cheveux châtains et l'autre aux cheveux bruns.
Je les regardes avec curiosité, je ne me souviens pas les avoir vu la dernière fois dans les tribunes.
Je vais vers elles en essayant de paraître plus aimable que méfiante.
— Salut, vous êtes qui ?
C'est raté, ai-je pensé.
Elles arrêtent de discuter pour me regarder avec un air surpris.
Je les observent attentivement.
Celle qui a les yeux bleus et les cheveux châtains me sourit joyeusement, malgré mon agressivité. Son visage à une peau parfaitement bronzée. Je conclue qu'elle habite dans une région très chaude. Comme Marseille.
Son visage m'est légèrement familier, mais je ne sais pas pourquoi j'ai cette impression.
Je regarde sa voisine aux cheveux bruns. Elle a des yeux bruns et un teint hâlé, mais un terne. Je conclue qu'elle vient d'un pays chaud comme moi, mais qu'elle habite, peut-être, dans le nord.
La femme brune, me regarde également avec curiosité. Elle me dit quelque chose elle aussi.
Je ne l'aime déjà pas. Je ressens des mauvaises vibrations avec elle et je me trompe jamais sur ça.
Mes observations ne durent seulement que quelques secondes. De sorte qu'elles ne remarquent que je les jugent déjà dans mon esprit sur leur personnalité et leur façon de penser.
Je souris un peu à l'autre femme.
— Salut, je m'appelle Charlotte Pirroni ! s'exclame t-elle joyeusement.
Elle me tend la main, sentant sûrement ma réticence aux nouvelles personnes. Je lui fais un sourire à son intuition plutôt bonne.
— Enchantée, Maëva Payet.
Après m'avoir observée, sans savoir que je savais ce qu'elle faisait. Elle me sourit et me tend la main pour que je la secoue.
— Bonjour, moi c'est Rachel Legrain-Trapani, dit-elle poliment.
Je secoue sa main avec réticence. J'exerce une légère pression sur sa main pour lui faire comprendre que je ne l'apprécie pas.
Elle comprend sans doute ça, puisqu'elle retire vite sa main et me regarde avec confusion.
— Vous êtes des miss ? ai-je demander en les regardant.
La surprise se lit clairement sur leurs visages. Comme si elles pensaient que je n'allait pas les reconnaître sans me le dire avant.
— Euh... j'étais Miss Picardie 2006 et Miss France 2007, dit Rachel.
Je hoche la tête en attendant que Charlotte me répondre aussi.
— J'étais Miss Côte-d'Azur en 2014 et la deuxième dauphine à Miss France en 2015, répond Charlotte.
J'avais raison donc, ai-je pensé.
Je m'assois à côté de Charlotte, je l'apprécie un peu plus que Rachel.
Je continue de faire connaissance avec elles. Je découvre avec surprise que Charlotte est en couple avec Florian. Elle me demande pourquoi cela me surprend autant qu'ils soient ensemble.
Je lui explique que Florian le premier jour de coupe du monde m'a lancé une boule de neige de zéro degré dans ma doudoune, alors que j'ai dis que j'avais froid.
Après ça que je lui ai couru après pendant un moment. Jusqu'à ce qu'il s'arrête et je le plonge dans la neige après avoir bondi sur son dos et planter son visage dedans.
Elle éclate de rire à l'image. Je souris légèrement à sa réaction. Cependant Rachel ne sourit pas.
Je ne l'aime définitivement pas.
Je découvre que Rachel est née sous le "signe vierge". Je me dis qu'il y a des exceptions. Je m'entend avec tous ceux qui sont nés du "signe vierge", sauf elle.
Je discute avec Charlotte un instant de plus. Je découvre qu'elle sort avec Florian depuis
déjà trois ans. Je souris à cela.
Je lui demande ce qu'elle fait maintenant qu'elle n'est plus Miss. Elle me dit qu'elle aime faire des photos de paysages.
Elle me demande en retour ce que je fais maintenant que je ne fais plus de compétition de judoka.
Je la regarde, surprise.
— Comment tu... ?
— J'ai fais des recherches sur toi parce que je voulais mieux te connaître et avoir de la conversation avec toi, dit-elle.
Je la regarde simplement, mais intérieurement je suis admirative.
On va certainement bien s'entendre toutes les deux, ai-je pensé.
— Je donne des cours de judo aux jeunes à Paris pendant les vacances et le week-end quand c'est possible, ai-je répondu. Maintenant que je vis avec Antoine à Madrid c'est pas simple.
Je hausse les épaules en souriant.
— J'ai dû annuler pour les dernières vacances et pour les grandes vacances qui arrivent aussi. Je compte soutenir Antoine jusqu'en finale, parce que je suis sûre qu'ils iront en finale le 15.
Elle hoche la tête en reconnaissance de cause. Elle me dit qu'elle aussi, c'est pas simple d'accorder leurs agendas avec les matchs et les déplacements.
Quand je me lève pour partir, elle me demande mon numéro pour qu'on discute plus ensemble.
J'accepte tranquillement, sans lui montrer que je suis trop contente.
On ne sait jamais, ai-je pensé.
Charlotte me fais la bise en me souriant. Et je fais un simple signe de tête poli à Rachel quand je pars voir les autres filles.
Je vais discuter avec Camille Tygat, la femme de Raphaël et Sandra, la femme de Steve pendant quelques minutes.
Je retourne m'asseoir au premier rang à ma place habituelle à côté de ma sœur, de mes neveux et de ma belle famille quand il est presque l'heure pour le match.
Ludivine tient Milan sur ses jambes, pendant que ce dernier s'agite impatiemment sur elle.
Je comprends son impatience. J'attends que ça commence pour ce qui me semble être une éternité.
— Tu as fini tes enquêtes ? demande Ludivine avec un sourire.
Je lui tire la langue en riant.
— Oui j'ai finis, ai-je répondu.
Quand je ne dis rien de plus, elle me pousse vivement l'épaule.
— Et bah dis moi non ?
Je fais mine de réfléchir un instant supplémentaire pour la taquiner. Je lui parle des informations que j'ai collecter.
17h00.
On se retournent vers la pelouse quand l'arbitre siffle et que les deux équipes nationales entre sur la pelouse du stade Loukniki.
FRANCE | DANEMARK
• 16 STEVE | SCHMEICHEL 1 •
• 21 HERNÁNDEZ | KJÆR 4 © •
• 4 VARANE ©| JORGENSEN 13 •
• 3 KIMPEMBE | CHRISTENSEN 6 •
• 19 SIDIBÉ | STRYGER 17 •
• 15 NZONZI | ERIKSEN 10 •
• 13 KANTÉ | DELANEY 8 •
• 18 LEMAR | DALSGAARD 14 •
• 11 DEMBÉLÉ| SISTO 23 •
• 7 GRIEZMANN| CORNÉLIUS 21 •
• 9 GIROUD | BRAITHWAITE 11 •
Antoine et Olivier donnent le coup d'envoi de la rencontre.
Dès la 4e minutes du match, j'ai un coup de chaud quand Braithwaite se laisse tomber dans la surface après un accrochage avec Presnel. Je suis soulagée quand il ne siffle pas de penalty.
Je souris quand même pas deux minutes plus tard quand il se heurte au retour de "La police" le surnom qu'on donnent à NG. C'est drôle on dirait un même, genre :
« — Tu vas où comme ça ? Montre moi tes papiers maintenant !
— J'en ai pas !
— Dans ce cas tu rentres pas ! »
Je rigole doucement à l'image.
10" Braithwaite m'énerve. Depuis le début du match il nous persécutent. Même s'il est le seul.
— Didier Deschamps égale, ce soir, le record de Raimond Domenech avec 79 matchs à la tête de l'équipe de France, déclare Bixente Lizarazzu dans son micro.
— Et d'ici le prochain match, il deviendra le sélectionneur le plus capé de l'équipe de France. Les Bleus sont déjà qualifiés, ils ne leur faut qu'un match nul pour rester les premiers de leur groupe, dit Grégoire Margotton.
J'espère quand même qu'ils ne feront pas un match nul avec le Danemark, ce serait quand même décevant avec tout les joueurs de qualités qu'on a, ai-je pensé.
15" Je me lève de mon siège avec les filles quand Nzonzi appelle Lucas qui combine avec Olivier.
— Allez les gars ! dis-je en tapant vigoureusement des mains.
Olivier fait un une-deux avec Lucas, il reprend du gauche d'une frappe lobée. Mais le gardien danois réalise, malheureusement, une superbe parade sur sa droite qu'il renvoie en corner !
— Non ! me suis-je exclamée, déçue.
15" BUT DE ANTOINE ⚽
Suite au corner au corner côté gauche que frappe Thomas. Il trouve la tête de Antoine qui le fouette parfaitement. Schmeichel essaie de l'attraper mais le ballon passe juste à côté de ses doigts.
Je saute joyeusement comme tout les autres supporters. Je souris quand il fait sa célébration : "L" et je fais la même chose que lui.
16" Je fronce les sourcils en voyant que l'arbitre ne siffle pas pour Lucas. Un tacle de Dalsaard qui ne visait même pas le ballon.
— Oh l'arbitre tu es aveugle ou quoi ?! crit quelqu'un derrière.
Je me retourne pour voir que c'est juste le petit frère de Lucas, Théo.
18" Jörgensen pousse Antoine violemment hors du terrain. Antoine lui lance un regard noir, pendant que je lui brûle des trous derrière la tête avec un regard noir en bouillonnant de colère.
Si je pouvais le poignardé la tout de suite, sans répercussion, je le ferais sans hésiter. Oh que oui !
— Si te vuelvo a ver, morirás rápido, ¡te lo digo ! dis-je furieusement en espagnol pour épargner les oreilles sensibles de mes neveux de mots.
Marine Tolisso, Charlotte Pirroni, Ludivine ma "sœur" et les autres filles qui ne parlent pas espagnole me regardent avec confusion.
Tandis que Marine Lloris et celles qui comprennent me sourit. Maud fait signe à Ludivine de couvrir les oreilles de mes neveux.
— Elle a dit : "Si jamais je te croise à nouveau, tu vas mourir vite, ça je te le dis !" explique Maud en me traduisant une fois cela fait.
Ludivine sourit simplement, comprenant ma colère justifiée.
30" Antoine fait un mauvais centre et les danois profitent pour faire une contre-attaque rapide.
C'est sans incidence pour nous, Steve empêche Eriksen de reprendre le contrôle du ballon.
Les occasions se font rare et la première période se termine sur un score de 1-0 en notre faveur.
En plus, le danois au n°13, Jörgensen récolte enfin son carton jaune. À mon plus grand plaisir.
17h50.
Quand ils sortent du terrain, je regarde Antoine en espérant qu'il me regarde. Il sent, peut-être, mes yeux posés sur lui parce qu'il lève les yeux pour regarder dans ma direction. Je souris simplement.
Il me regarde confus en s'arrêtant un instant. Il doit se demander pourquoi je ne viens pas les voir.
Je lui articule : "Je te dirais plus tard". Il me regarde en haussant les sourcils avant de me sourire.
Pendant la pause je discute longtemps avec Marie Salaues, la femme de Paul. Je fais plus connaissance avec Charlotte Pirroni et Mathilde Cappelaere, la petite amie de Dylan Deschamps.
J'apprends qu'elle aime aussi les voyages. Ce qui me parait logique dans la mesure qu'elle aime déjà faire des photos de voyages.
Je reprends ma place quand ils reviennent sur la pelouse.
50" Didier procède à son premier changement. Lucas est remplacé par Benjamin Mendy.
51" Je suis déçue quand je vois que le tir de mon chéri est capté par le gardien après une déviation.
52" Mendy depuis son couloir gauche fait un centre sur Antoine, il tente de faire une passe mais il n'y parvient pas à le faire.
56" Je baille largement en regardant Cornélius rester au sol après un choc avec Presnel.
Je commence à m'endormir. Je cligne des yeux pour essayer de chasser le sommeil. Sans succès.
Je mets mes lunettes de soleil pour que personne, surtout les journalistes ne remarquent que je dors pendant un match important.
Je m'assois confortablement dans mon siège. En quelques secondes je dors déjà à poing fermés.
Je me réveille brusquement en entendant des supporters crier. Je cligne des yeux pour essayer d'éclaircir mon esprit et mes yeux. Je retire mes lunettes de soleil pour mieux voir ce qu'il y a.
Je regarde le tableau d'affichage et je vois qu'il y a toujours 1-0 et que c'est la 70e minutes du jeu.
Je regarde la pelouse et je vois que mon frère à remplacé Antoine. Il tente une frappe lointaine du gauche ... But !
Je cris joyeusement, à moitié réveillée et à moitié endormie.
Charlotte me prend dans ses bras dans son euphorie. Je me fige, ne sachant pas comment réagir à ça.
Je la connais que depuis une heure quand même, ai-je pensé, gênée.
— Euh... tu peux me lâcher ?
Elle s'éloigne aussitôt et s'excuse. Je cligne des yeux, toujours fatiguée.
78" L'équipe danoise remplace Cornélius par Dolberg. Chez nous, Ousmane est remplacé par Kylian.
Je regarde le match sans le voir. Ludivine me secoue l'épaule pour essayer de me sortir de la somnolence qui me possède.
— Hein ? ai-je marmonner.
— Pourquoi tu es si fatiguée ? demande-t-elle avec inquiétude.
Je marmonne quelque chose de incohérent. Je remets mes lunettes de soleil pour dormir.
18h55.
Je rêve que je me réveille avec un petit déjeuner copieux au lit. Préparer par mon chéri qui me verse du café dans ma tasse.
Il m'embrasse sur les lèvres avant de me tendre une fraise au coulis de chocolat. Je mange un morceau et il mange l'autre moitié et...
Je me réveille en sursaut quand quelqu'un me secoue légèrement l'épaule pour me réveiller.
Je cligne des yeux pour me sortir du sommeil, je retire les lunettes de soleil. Une fois ma vision éclaircit, je regarde qui c'est ensuite.
Je vois que c'est Antoine. Je me redresse de ma position affalée. Je me dégourdi le dos. Je grimace légèrement quand j'ai mal au dos.
— Ça va ? demande-t-il.
Je hoche la tête en me levant de mon siège. Je remarque que tout le stade est vide à présent, excepté les filles qui sont encore là.
— Tu viens ? Les autres nous attendent dans le bus, dit Antoine.
Il me tend la main pour que je la prenne. Je la saisis sans hésiter. Je salue les filles avant de partir avec Antoine prendre notre bus.
— Tu es sûre que ça va ? demande-t-il. D'habitude tu viens nous voir avant d'entrer dans les vestiaires pendant la mi-temps et après. Puis là tu n'y étais pas.
Je bâille encore.
Antoine Griezmann.
Je la regarde bâiller. Je passe un bras autour de sa taille quand je remarque sa fatigue croissante.
— Viens allons dans le bus tu pourras te reposer un peu, ai-je dis.
Elle hoche la tête avec fatigue.
On monte dans le bus. Et c'est parti pour un long trajet en bus pour rentrer à l'hôtel de la FIFA.
Elle s'endort aussitôt sur mon épaule et je m'endors aussi avec ma tête posée sur la sienne.
22h05.
Je me réveille dans le bus quand on arrivent presque au camp de base. Je regarde Maëva dormir un instant sur mon épaule. Je lui caresse la joue doucement pour la réveiller.
— Chérie réveille toi, on est bientôt arrivés, ai-je dis en souriant.
Elle ouvre les yeux et me regarde. Elle baille en se redressant. Elle me sourit avant de plisser les yeux.
Elle me regarde attentivement, je réfléchis rapidement à ce que j'aurais pu faire pour l'énerver.
Mais je ne pense à rien.
— Il ne t'a pas fait mal l'autre con danois, j'espère ? demande-t-elle.
Je cligne des yeux, perplexe.
— Qui ?
— Le 13, répond-elle. À la 18 ième minutes il t'a poussé violemment contre le mur autour du terrain !
Maintenant je comprends. Je la regarde avec un sourire amusé.
— Je vais bien, ai-je dis.
— Tant mieux pour lui, dit-elle.
Je secoue la tête en souriant. Je l'embrasse tendrement avant de nous lever quand on arrivent pour sortir du bus et rentrer.
— Au fait tu as répondu à cette fille dans tes DM ? demande-t-elle en balançant nos mains enlacés.
— Je l'ai bloquée, ai-je dis.
On entrent dans l'hôtel. On entrent ensemble dans l'ascenseur avec Presnel, Hugo, Kylian, Samuel, Ousmane et Paul.
— Et tu n'as pas répondu ?
— Non, ai-je dis.
— Tu lui as laisser un vu ?! s'exclame t-elle avec incrédulité.
À ses mots, je reste silencieux.
C'est moi où elle est encore plus compliquée à suivre avec les hormones qu'avant ? ai-je pensé.
Elle s'énerve parce qu'elle veut se marier à tout prix en Mars pour le printemps, alors qu'elle est censée accoucher au même mois.
Elle s'énerve parce qu'une fille que je connais pas m'envoie un message privé sur instagram.
Puis, elle s'énerve parce que je ne lui répond pas et parce que je lui laisse un "VU" sans lui répondre.
Je la regarde simplement. Perdu.
La porte de l'ascenseur s'ouvre à notre grand soulagement de mes amis et moi. Je rentre avec elle dans notre chambre rapidement avant qu'elle ne crit sur moi.
— Donne moi ton portable, dit-elle.
— Hein ?
Je suis tellement surpris que c'est tout ce qui m'a traversé l'esprit.
— Je vais lui répondre, dit-elle calmement en tendant la main.
Je sens que c'est pas une bonne idée de la laisser faire, mais lui refusé ne l'est pas non plus.
Je lui donne le portable.
Je souris simplement en allant mettre mon pyjama, puisque j'ai déjà pris ma douche au vestiaire.
Je me brosse les dents avant de sortir du dressing avec seulement mon boxer sur moi. Je la regarde.
Elle s'est assise sur le canapé et elle aborde un sourire malicieux.
Oh oh, ai-je pensé.
— Qu'est-ce que tu as fait ?
Elle me regarde en souriant. Elle me tend mon portable pour que je lise la conversation qu'elle a eu.
Je lis ce qu'elle a dit : « C'est Maëva arrête tout de suite d'envoyer des messages privés à mon fiancé ou sinon tu vas le regretter ! »
Ce n'est pas du tout agressif comme premier message. Non...
Je lis ce que la fille a répondu : « Je lui envoie des messages si je veux et ta menace je peux la rendre viral sur internet 😏 »
Je m'assois à côté d'elle. Elle sourit simplement en s'installant dans mes bras sur mes jambes.
Je lis la réponse de Maëva à la menace : « Du coup j'imagine que je peux poster des photos à compromettantes sur toi, alors. »
Je lis : « De quoi tu parles ?! »
Je lis ce que répond Maëva : « Disons que j'ai des photos de toi entrain de tromper ton copain avec son meilleur ami. En plus que tu as saccagé la voiture d'un policier juste devant chez lui 😌 »
Je lis la suite de ce qu'elle a dit : « J'ai trouvé le numéro de ton copain et rien ne m'empêche de te dénoncer à la police tout de suite. »
Je lis la réponse : « Non ne dis rien à Marc, je ferais tout ce que tu veux ! S'il te plaît ! 😨😨😨 ».
Je lis ce qu'à répondu Maëva : « Pour commencer tu efface la conversation qu'on a eu toi et moi, ensuite tu vas oublier Antoine parce qu'il est à moi. Et pour finir soit tu dis à ton petit ami que tu le trompe... ou je le fais à ta place demain matin ! ».
Je finis de lire la conversation et je vois que Maëva la bloqué après.
— J'ai déjà envoyé la vidéo que j'ai trouvé à la police et les photos à son petit ami je les enverrai demain matin, dit-elle calmement.
Je la regarde avec admiration.
Comment j'ai fais pour avoir une fiancée aussi intelligente, belle, gentille et sportive comme elle ?
— Tu sais que je t'aime ?
Je pose les lèvres sur son front en la regardant tendrement. Elle me sourit avec amour en retour.
— Moi aussi je t'aime, dit-elle.
Je l'embrasse tendrement. Elle se lève ensuite pour enfiler son pyjama. Je soulève la couette et je m'apprête à me glisser en-dessous, quand j'entends un bruit étouffé dans la salle de bain.
Je pars aussitôt voir. J'ouvre la porte de la salle de bain et je vois Maëva entrain de vomir dans les toilettes, agenouillée sur le sol.
Je retiens ses cheveux en arrière pendant qu'elle vomit. Je déteste que ce soit un des signes de grossesse, presque autant qu'elle.
// 3537 mots //
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Salut les Ladybugs 🐞🌿
J'ai pleins d'idées, parfois un peu trop, j'essaie actuellement de ne pas trop me perdre et de vous perdre dans le processus 😅
J'espère ...
J'espère que ce chapitre vous aura plu, je compte faire à la fin de ce 3e tome une réécriture du livre.
En tout cas, des premiers chapitres, histoire d'harmoniser l'écriture du livre. Je trouve qu'il y a une grande différence, mais j'attends la fin de ce livre pour corriger tout 😁
Bon vendredi après-midi 😘
भारतीय वंशज
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