T1 | 9 | Désespoir

Clairefontaine,
Omniscient,
01.04.2017, 13h01.

Dimitri arrive à la porte de la chambre d'Antoine. Ne prenant même pas la peine de frapper, il entre et trouve Antoine accroupit devant son lit avec sa tête entre ses bras en reniflant.

— Pourquoi tu fais autant de mal à ma sœur ? Ça ne t'a pas suffit la première fois ? Tu veux la tuer c'est ça ?! demande Dimitri.

Antoine ne dit rien et ça l'énerve.

— Oh je te parle là !

Antoine semble enfin entendre qu'on lui parle. Il se redresse juste assez pour essuyer son nez sur la manche de son survêtement et il tourne la tête sur le côté, mais il ne se relève pas du sol.

— Fou moi la paix.

— Écoute moi bien Antoine… si ma sœur tente de se suicider tu l'auras sur la conscience et je te jure que je vais te tuer, tu m'a bien compris ?! menace Dimitri.

Dimitri tourne les talons, ouvre la porte en la claquant bien fort en s'en allant. Antoine laisse tomber sa tête sur ses bras et pleure jusqu'à en devenir tout rouge.

Dimitri passe derrière tout le monde, personne ne se demandent ce qu'ils se passaient étant trop occupés à jouer.

Paul Pogba,
13h09.

— Je reviens ne jouer pas sans moi ! ai-je dis.

Je cours jusque dans les escaliers, je monte les marches quatre par quatre et rentre dans ma chambre.

Je cherche mon casque quand je manque de tomber sur quelque chose. Je baisse les yeux et vois les béquilles de Maeva.

Je cligne des yeux plusieurs fois en les ramassant par terre.

— Qu'est-ce que ça fait là ça ?

Je sors de ma chambre avec les béquilles et me dirige vers la sienne. J'allais frapper à la porte quand j'entends quelqu'un sangloter fort mais… c'est... mais ça vient d'où enfaite ?

Je m'approche des autres portes dans la direction opposé et j'entends des sanglots. Je me rapproche d'une autre porte sans regarder le prénom écrit dessus.

L'avant-dernière porte est la d'où le son est plus fort. Je relève les yeux et je n'en crois pas mes yeux !

Antoine mon pote… tu pleures ?!

J'ouvre la porte sans frapper, les béquilles toujours dans une main.

— Mon pote… ?

Je le vois accroupi devant son lit, la tête dans les bras. Je vois son corps être secoué de sanglots.

Je fronce les sourcils.

Je ferme la porte et je m'approche de lui. Une fois assez proche de lui, je pose ma main sur son épaule et le sert pour lui faire savoir que je suis là avec lui.

— Qu'est-ce que tu as mon pote ?

Il se redresse pour s'assoir sur son lit, il renifle encore en restant silencieux. Je m'assois près de lui.

Je ne dis rien et j'attend patiemment qu'il s'ouvre pour me dire ce qu'il a sur le cœur.

— Elle n'avait pas confiance en moi.

— Pourquoi tu dis ça et de qui tu parles ?

Je sais que c'est de Maëva dont il parle, mais il ne faut pas qu'il soupçonne que je le savais avant lui. Déjà qu'il est carrément entrain de déprimé... Vaux mieux pas qu'il sache quoi que ce soit !

— Maëva…

Je me contente de le regarder sans rien dire, attendant qu'il développe ce qu'il veut me dire.

— Elle… parlait avec son frère dans ta chambre. Comme ils se disputaient je voulais m'assurer que tout allait bien, mais… quand j'allais frapper à la porte ils…

DÉBUT DU FLASHBACK • Tome 1, chap 8.

— Maëva tu ne pourra pas le lui cacher toute ta vie ! Faut lui dire !

— Dimitri je lui dirais !

— Ah ouais ? Et quand comptes-tu dire à Antoine que tu l'a vu te tromper sur le pas de sa porte !?

FIN DU FLASHBACK • Tome 1, chap 8.

— Ce n'était pas moi sur le pas de la porte, commence Antoine.

Je soupire.

— Ce jour-là j'étais chez Kevin toute la journée, dit Antoine.

Il relève les yeux vers moi, et seulement maintenant je vois son état.

« Yeux rouges, joues humides, le visage terne, quelques cheveux devant ses yeux sont littéralement trempés dans ses larmes. »

— T'es affreux… ai-je déclaré.

Un petit sourire s'installe sur ses lèvres un fraction de seconde.

— Je sais.

Il baisse la tête une fois de plus mais la relève après quelques minutes.

— Elle ne m'a même pas reconnu Paul. Elle m'a dit un jour que peut importe où… à n'importe quel distance elle me reconnaîtrait toujours, commence Antoine.

Il se rappelle exactement de ce jour-là ou elle a fait la promesse.

DÉBUT DU FLASHBACK • 17 Juin 2016.

Ils sont dans la chambre d'Antoine, allongés dans les bras de l'un et de l'autre. Antoine pose un doux baiser sur sa tempe.

— Mon amour ?

— Hmm ?

— Je ne veux pas te perdre.

Maëva se redresse et le regarde comme s'il était devenu complètement fou de penser ça.

— Mais pourquoi tu me perdrais ? Mon frère ne sait rien mais quand bien même il ne pourrait rien faire pour nous séparer. Puis même s'il m'éloignait de toi, je te reconnaîtrait dans n'importe quel endroit où tu te trouves et même de n'importe quel distance tu serais de moi, déclare Maëva.

Antoine porte ses mains à son visage et caresse ses joues du bout de ses pouces.

— Tu me le promets ? demande Antoine en souriant tendrement.

— Je te le jure sur notre amour.

Antoine pose ses lèvres sur les siennes et s'embrassent avec un tendre baiser.

FIN DU FLASHBACK • 17 Juin 2016.

— Et elle ne l'a pas fait !

— Je suis désolé, ai-je dis.

— Pourquoi ? Tu ne m'a jamais menti ni ne pas avoir confiance en moi, déclare Antoine, perplexe.

Je baisse la tête et je ferme brièvement les yeux avant de le regarder avec tristesse.

— N'est-ce pas ?

— Je… j'étais au courant, ai-je dis.

Antoine se lève aussitôt comme s'il avait été brûlé.

— Et tu m'a rien dit ?! Je te croyais être mon meilleur ami et tu me ment ?! J'imagine que tu pensais que je pouvais la tromper !

Je me lève, vexé.

— Non tu te trompe ! Je lui ai demandé si elle était sûre que c'était toi sur le palier et m'a répondu que oui ! ai-je crier.

Il se calme un peu.

— Et ne rejette pas la faute sur moi Antoine. Si tu m'avais dit que t'étais chez Kevin j'aurais peut-être pu te défendre mais tu n'a rien dit ! Ou t'avais qu'à dire à ton frère de ne pas avoir les mêmes boxers que toi ! ai-je dis.

Il se rassoit, le visage fatigué.

— Si ton couple n'a pas fonctionner comme vous le souhaitez c'est pas ma faute je m'appelle pas Destin que je sache putain ! me suis-je exclamé, irrité.

Il prend son visage dans ses mains. Antoine reste silencieux.

— Tu crois que si je me foutait vraiment de ta gueule je serais entrain de gueuler sur toi ?! Je crois pas nan ! Je serais entrain de jouer avec les autres Antoine !

— Excuse moi… j'arrive plus.

// 1220 mots //
❀❀

Auront-ils la paix ? Ou est-ce que tout va s'aggraver ?

À suivre...

PS : Je viens de poster un livre terminé, je vous invite donc à aller le lire ! 😁

"Quand... " [T1]

C'est un livre sur les réactions qu'on auraient au quotidien, dans n'importe quels situations.
Alors ? Tentez ?

PSS : N'oubliez pas de laisser votre avis dans les commentaires 😉 je sais je me répète 😂😂😂

भारतीय वंशज

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