T1 | 8 | Révélation

Clairefontaine,
Maëva Payet,
01.04.2017, 12h26.

Je regarde du coin de mon œil mon frère. Il regarde, en mode : "Dis-lui ou c'est moi qui le fais".

— Bon je vais vous laissez parler seul à seul, annonce Dimitri.

Il regarde mal Antoine. Dimitri s'en va et ferme la porte derrière lui.

Je retourne mon attention sur Antoine, il me regarde comme si tout ce que mon frère a dit était dans une langue étrangère et qu'il ne comprend simplement pas.

— Bon, et bien vu que tu as tout entendu, qu'à tu as dire à ce sujet Antoine ? ai-je demander.

Je croise les bras, alors que mon cœur bat vite dans ma poitrine.

— Je n'ai rien fait.

— Tu n'as même pas les couilles pour l'avouer putain j'y crois pas !

Antoine me regarde simplement avec un air confus. Je bouillonne.

— Mais de quoi tu parles !?

— Mais arrête de faire l'innocent, je t'ai vu près de ta porte entrain d'embrasser une meuf en boxer alors que je venais prendre de tes nouvelles ! me suis-je exclamée.

À ma grande surprise, il éclate de rire.
Je sens la colère monter en moi.

— Ah parce que ça te fait rire que je t'ai surpris entrain d'embrasser une autre fille juste devant chez toi !? me suis-je exclamée, maintenant furieuse. Antoi…

— Tu es bête.

— Je te demande pardon !?

Je croise les bras sur ma poitrine pour éviter de le frapper.

— Ce n'était pas moi près de cette porte en boxer…

Je lève les yeux au ciel.

— Genre j'ai… l'ai-je coupé.

— C'était mon petit frère.

Q-quoi ? Son… frère ? ai-je pensé.

— Obligé tu blague.

— Écoute Maeva, tu crois vraiment que je mentirai sur ça ?

Je reste silencieuse.

— Tu sais lorsque je dis que c'était pas moi, j'étais avec Kev ce jour-là t'aurai pas pû me voir chez moi, c'était un jeudi je jouais à FIFA avec lui, chez lui. Mon frère me ressemble de loin on est presque jumeaux, mais ses yeux sont marrons et pas bleus. Je suis plus costaud que lui, explique Antoine.

Je reste bouche bée.

— Comment tu as pû me confondre ? Je pensais que tu me reconnaîtrais entre milles mais…

Il recule de moi, le regard que je lis dans ses yeux n'est autre que la déception, la tristesse et la douleur. Je baisse les yeux vers le sol, je le fixe du regard et les larmes me montent aux yeux.

J'entends ses pas s'éloigner, mais au moment où je crois qu'il a franchi le seuil de la porte, il s'arrête. Je relève mes yeux embués de larmes silencieuses. Je discerne à peine ses traits.

— Si tu m'aimais vraiment, tu n'aurais jamais pensé que je te tromperait et si tu me connaissais assez, tu ne m'aurais jamais pris pour un autre, ajoute-t-il.

Avec ses derniers mots, il claque la porte. Je lâche mes béquilles et je m'écroule au sol.

Toutes les larmes que je retenais jusque là se déversèrent comme une rivière sur mes joues.

Antoine Griezmann,
12h45.

Je n'arrive pas à y croire.

Elle se disait m'aimer mais elle n'est même pas fichu de me reconnaître et me dire la raison de notre rupture. J'aurais peut-être réussi à recoller les morceaux mais là… c'est fini.

Je tourne à l'angle d'un couloir, les pieds égratignant le sol et pour mon plus grand malheur : je tombe sur son frère, Dimitri.

Il fronce les sourcils en me voyant.

— Pourquoi tu pleures et où est ma sœur ? me demande-t-il.

Je touche mes joues humides, je m'étais même pas rendu compte.

— Ta sœur m'a brisé le cœur voilà pourquoi je pleure et je m'en fou de là où elle est en ce moment.

Je m'éloigne tristement, j'ouvre la porte de ma chambre. Je m'avance vers mon lit et je pleure dessus.

Putain j'y crois pas, ai-je pensé.

Dimitri Payet.

Je fronce les sourcils, en le regardant rentrer dans sa chambre tristement.

Comment ça «Ta sœur m'a brisé le cœur» ? C'est lui qui lui a brisé le cœur si je me souviens bien !

Je marche rapidement jusqu'à la chambre de Paul et j'ouvre la porte. Je cligne des yeux plusieurs fois en la voyant assise à pleurer par terre agenouiller sur le sol.

Je ne comprends rien là, ai-je pensé.

— Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Je m'agenouille au sol en face d'elle, elle releve la tête vers moi, je vois ses yeux tout triste, j'écarte ses cheveux mouillées de ses yeux encore pleins de larmes.

Elle essaie de parler mais tout ce qui sort n'est rien de compréhensible. J'attends qu'elle puisse parler un peu mieux.

— Il… il… ne m'a… jamais trompé c'était… pas lui… près… de sa… porte, dit Maëva en sanglotant.

— C'était qui alors ?

Elle essaie de me répondre, mais son corps est secouée de sanglots.
Je l'a prends dans mes bras, elle enfouis sa tête sous mon menton.

— Théo, son.. petit.. frère.

Je reste bouche bée face à cette révélation.

Bon dieu ! C'est pour ça qu'il était triste… Elle ne l'a pas crû et…moi non plus. Je me suis fâché avec lui alors qu'il n'avait rien fait de mal et … oh Maëva, ai-je pensé, triste.

— Allez lève toi, reste pas au sol...

Elle s'agrippe à mes bras pendant que je nous relèvent du sol. Une fois qu'elle est sur pied, je me baisse pour ramasser ses béquilles et les lui donner.

Elle les regarde sans les prendre, je fronce les sourcils, confus de son refus.

— Non, je n'en… veux pas…  Souffrir à chacun… de mes pas est… tout ce que je… mérite.

Je secoue la tête lentement. Elle avance un pied et tout son corps est secouée de douleur. Bon dieu.

Je l'empêche d'avancer davantage et je l'a soulève dans mes bras comme une princesse, laissant les béquilles. Ce n'est pas le plus important pour l'instant, ce n'est pas le plus important pour moi.

Je l'emmène en direction de sa chambre, elle me donne des petites tapes alors que ses yeux sont toujours remplis de larmes.

Encore ce Griezmann ! J'aurais jamais dû le laisser seul avec elle !

— Dépose moi… je ne... mérite pas… d'être préservée... de la douleur, proteste ma sœur.

— Arrête de raconter n'importe quoi. Petite sœur je sais que tu t'en veux de ne pas l'avoir crû et même de le quitter sans lui en parler, mais l'erreur est humaine Maëva et tu ne peux rien y faire !

— Laisse moi… descendre !

— No way.

J'entre dans sa chambre. La porte de sa chambre est rester ouverte pour je ne sais pour quel raison.

Je l'a pose sur son lit malgré ses signes de protestation. Je vois que son portable est près de son oreiller, je lève les yeux au ciel.

Elle a des béquilles et pourtant elle est toujours accro à son portable, ai-je pensé, un peu amusé.

Je m'assois sur son lit alors qu'elle pleure toujours. Je prends son visage entre mes mains pour que je puisse la regarder dans les yeux.

— Repose toi et ne fais pas de bêtise. Je tiens à toi au contraire de l'autre là. Ne t'empoisonne pas la vie il ne le mérite pas, tout comme tu ne mérite pas d'avoir le cœur brisé… encore une fois, ai-je dis en lui souriant doucement.

J'embrasse son front tendrement et je brosse de mes pouces les larmes qui coulent silencieusement sur ses joues.

— Il ne mérite pas non plus que tu pleures pour lui petite sœur.

Je lui embrasse la joue et me lève de son lit. J'atteint déjà la porte…

— Grand frère ?

— Oui ?

— Merci de ne pas m'abandonner.

Mon visage s'adoucit, je lui souris.

— Je serais toujours là en cas de besoin, ai-je dis en faiant une pause en souriant. Même quand c'est pour m'embêter je suis là.

Elle éclate de rire, mon sourire s'agrandit au son joyeux et lumineux.

— T'es sûr ?

— Sans une petite sœur chiante je ferais quoi dans ce monde ?

Elle soulève un de ses oreillers, et avant même, qu'elle ne me le lance je suis déjà sorti de sa chambre. Illico presto c'est moi !

Bon trêve de plaisanterie maintenant. Mon sourire s'efface. J'ai deux mots à donner à ce con.

De quel droit il se permet de rendre ma sœur plus triste qu'elle ne l'était déjà !? Comment ose t-il lui faire ça !? ai-je pensé, furieux.

Je me dirige à grand pas vers sa chambre, m'en fou qu'il pleure !

Il va apprendre ce qui arrive aux gens qui s'attaque à ma famille tiens ! ai-je pensé, vraiment furieux.

// 1476 mots //
❀❀

Heureusement que pour l'instant mon imagination ne m'abandonne pas pour cette histoire là !

J'essaierai de poster Corazón del Amor avant la fin de cette semaine.

J'espère que tu ne m'en veux pas dimitripayetfann27 mais il ne sortira pas aujourd'hui ni demain. J'ai prévu beaucoup trop de choses dans le chapitre pour le bâcler 🙁

भारतीय वंशज

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