T1 | 17 | La belle-famille

Saint Denis, Réunion, 
Antoine Griezmann,
30.06.17, 11h42.

Vous savez ce que c'est d'avoir les mains moites pour une raison quelconque ? D'avoir la goutte au nez alors que ce n'est pas l'hiver...

Ou, surtout, d'avoir des sueurs froides qui coule sur ton front pendant qu'un stress monte rapidement en toi ?

Eh bien, je ressens tout ça pendant que je frappe rapidement à la porte de la maison des parents de Maëva et que j'attends qu'on m'ouvre.

Quand la porte s'ouvre, je déglutis difficilement en me demandant nerveusement ce que je faisais là.

Je reporte mon attention et soupire soulagé en voyant Maëva. Mes yeux s'élargissent progressivement.

Elle est belle comme toujours.

Elle porte une simple chemise blanche nouée à la taille épousant à la perfection sa magnifique poitrine. Un short en jean bleu délavé qui embellit ses belles fesses et une paire de chaussures à talons noirs qui mettent en valeur ses jambes élancées et galbés.

Ses beaux cheveux bruns sont placés dans une tresse grossière qui lui vont bien quand même.

— Hey chéri, dit-elle en souriant.

Son sourire radieux apaise mon stress. Je lui souris alors qu'elle vient m'embrasser tendrement.

Ses bras viennent autour de mon cou, tandis que mes bras viennent automatiquement autour de sa taille pour la rapprocher de moi.

La tension qui habitait mon corps me quitte quasi instantanément. On s'éloigne lorsque respirer devenait vitale. Nos fronts sont pressés l'un contre l'autre.

— Hey, ai-je murmurer, nerveux.

Elle fronce un peu les sourcils en me regardant droit dans les yeux, les lèvres pincés pendant qu'elle m'analyse.

— Il y a quelque chose qui te tracasse, déclare t-elle finalement.

Ce n'est même pas une question.

— Eh bien la dernière fois que j'étais ici date de l'an dernier quand on était ensemble, mais ça c'était avant que tu romps avec moi parce que mon frère portait le même boxer que moi et que... ai-je marmonné en parlant rapidement.

Ce qui arrive souvent quand je suis vraiment très nerveux.

Elle pose un doigt sur mes lèvres, en interrompant mon marmonnement.

— Respire un bon coup, dit-elle en inspirant de l'air, je limite. Expire, finit t-elle en me donnant à nouveau exemple sur elle, je limite encore.

Je me détend physiquement en répétant les mêmes gestes. Mais mentalement je stresse toujours de la rencontre fatidique avec son père. Maëva embrasse mes lèvres avant de s'éloigner en me souriant doucement.

— Tout va bien se passer, Dimitri est là et pourra t'aider à te détendre face à papa, dit-elle en caressant doucement ma joue de sa main. Et d'ailleurs…

Puis son sourire s'élargit alors que je lève un sourcil, ma curiosité piqué.

— J'ai fait ton plat réunionnais préféré, m'annonce a-t-elle avec un énorme sourire figé sur son visage.

Mes yeux s'illuminent alors je pense à ce délicieux plat copieux. Je peux pratiquement sentir la bonne odeur de… samoussa venir à mon nez.

— Antoine… reviens sur terre, rit-elle.

Je me rend compte que dans ma rêverie j'ai non seulement fermer les yeux, mais j'ai aussi légèrement baver. J'enlève rapidement toute trace de bave de mes lèvres et me gratte les cheveux au comble de l'embarras.

Elle rigole doucement en me regardant tendrement avec des yeux rieurs. Maëva me prend la main avant de me tirer à l'intérieur de la maison.

Pendant qu'elle referme la porte derrière moi, je ne peux m'empêcher de remarquer la décoration du couloir. Les murs sont tous décorer de manière traditionnelle. Je remarque qu'ils possèdent toute une panoplie de tableaux d'ancêtres familiaux.

Malgré l'ambiance chaleureuse que je ressens, la nervosité persiste encore.

Je sursaute légèrement en entendant soudainement une voix grave et familière demander à Maëva :
— « Ki moun ki là ? »

— Je suis sûre que tu le reconnaîtra papa, répond Maëva en me tirant vers les voix qui semble provenir du salon.

Tout en ignorant mes signes de protestation d'être face-à-face avec son père. Alias le futur beau-père si toutefois je parviens à ressortir sans dommage physique et mental, mais avec sa permission ou bénédiction d'épouser sa petite fille unique.

Mais aujourd'hui n'est pas mon jour.

Dès qu'il a vu ma tête émerger du couloir, il s'est levé du fauteuil dans lequel il était assis et m'a regardé d'un regard perçant que possède Maëva.

J'ai dégluti quand ses yeux semblaient vouloir me tuer et jeté mes tripes à des animaux sauvages mort de faim.

— Tu es venu briser à nouveau le cœur de ma fille ? Ça ne t'a pas suffit la première fois que tu… commence son père d'un ton dur et glacial.

— Chéri voyons calme toi, dit la voix calme de sa mère en apaisant son mari et par la même occasion ma nervosité.

Mais… le père de Maëva n'a pas l'air franchement convaincu par sa femme.

— Dimitri nous a déjà dit il y a à peine une semaine que Antoine à changer de voie. N'est-ce pas mon chéri ? demande tranquilleme sa femme à Dimitri.

— Oui maman.

Changer de voie comme si je m'étais mis en collaboration avec le d****e et que je dis finalement non, ai-je pensé, amusé.

— Pourquoi on ne laisserai pas ce jeune homme expliquer pourquoi il a briser le cœur de ma fille ? demande sévèrement le père de Maëva et Dim.

J'ai jamais eu aussi peur de toute ma vie… quoique la dernière fois c'était quand ma sœur était coincé au bataclan pendant le déroulement d'un attentat qui a fait plus de victimes…

Je soupire en regardant Maëva qui me sourit un peu pour m'encourager à parler à son père qui me fixe toujours.

— En vérité je n'ai jamais tromper votre fille monsieur. Non laissez-moi finir s'il vous plaît, ai-je ajouté quand j'ai vu sa bouche commencer à s'ouvrir. Quand Maëva est passer me voir chez moi à Maçon, j'étais chez Kévin pour une journée entre hommes. Mon frère avait invité sa petite amie à rester chez nous pour lui tenir compagnie, ai-je poursuivis en regardant distraitement nos mains liés.

— Maëva a crû que c'était moi. Alors quand je suis aller la voir pour lui raconter comment c'était passer ma journée… je me suis pris une gifle, elle a rompu avec moi sans me dire la raison… et je suis reparti le cœur brisé en essayant de comprendre ce que j'avais fait mais je n'ai jamais trouver la raison, dis-je en regardant vaguement les personnes présentes en me remémorant les événements.

DÉBUT DU FLASHBACK • 31 Juillet 2016.

Je tourne la clé dans la porte avant d'entrer rapidement de chez Maëva avec un grand sourire aux lèvres.

Je balaie le salon du regard pour constater qu'il est vide. Je dépose les clés sur la meuble près de l'entrée.

J'enlève mon manteau que je suspend au porte-manteau et souffle sur mes mains gelés par le froid du soir.

— Mon amour tu es là ? ai-je appeler en me dirigeant vers la cuisine où je remarque une faible lumière présente.

— Tu ne devinera jamais ce que j'ai fait aujourd'hui ! me suis-je exclamé.

Je me rapproche d'elle, ne voyant pas son visage luisant de larmes dans la faible lumiere de la cuisine qui consiste seulement à la lumière de la hôte et de son portable poser sur le plan de travail.

Je me penche vers elle pour l'embrasser quand soudainement sa main bouge plus vite que je ne la vois bouger, j'enregistre seulement qu'elle se connecte à ma joue avec une force monumental forçant ma tête à ce tourner dans ce sens.

Je reste abasourdi pendant de longues minutes avant de poser ma main sur ma joue maintenant rouge et de la regarder avec de grands yeux surpris.

— Toi et moi c'est fini Antoine, me dit-elle les yeux baignés de larmes.

J'ai arrêter de bouger alors que mon cœur sombrait au plus profond de ma poitrine et que je ne me rappelle plus comment respirer normalement.

— Q-quoi ? ai-je croasser la gorge soudainement aussi sèche que le désert.

— Comment est-ce que tu as pu me faire ça ? m'a a-t-elle demandé. Je pensais que tu m'aimait et… dit-elle d'une voix tremblante. Tout est fini entre nous, je ne veux plus te voir. Va-t-en, dit-elle en se levant du tabouret sur lequel elle était assise depuis mon retour.

— Te faire quoi ? ai-je demander en fronçant les sourcils dans une confusion évidente. Je t'aime de tout mon cœur pourquoi tu me… ai-je dit en essayant de prendre sa main mais elle la dégage de mon emprise. Maëva…

— Fou le camp Antoine, dit-elle d'une voix froide en s'éloignant de moi.

— Mais qu'est-ce que j'ai fait ? ai-je supplier en la regardant avec des larmes naissantes dans les yeux.

— Je t'aime par dessus tout, j'ai cacher à mon frère que je sortait avec son meilleur ami de peur qu'il ne s'énerve et qu'il ne te tabasse pour avoir pris ma virginité avant le mariage ! Et maintenant tu fais l'innocent de ne pas savoir ! s'écrit-elle en colère.

Elle s'en va rapidement dans le salon et moi je la suis pour comprendre.

— Pourquoi tu ne me crois pas ? Je suis aller…

— Pars tout de suite Antoine, dit-elle en ouvrant la porte en essayant désespérément de retenir ses larmes. Je ne veux plus jamais te revoir, dit-elle en regardant le sol. Laisse mes clés, prends ton manteau et va-t-en.

— Maëva…

— PUTAIN MAIS VA-T-EN ! hurle t-elle avec des larmes s'échappant de ses yeux.

Je remets mon manteau la tête baisser et je passe la porte avec des larmes roulant sur mes joues silencieusement. Je franchi à peine le seuil qu'elle claque la porte derrière moi. J'entends des sanglots.

Je me retourne pour frapper à la porte avant de baisser la main et de m'en aller tristement à ma voiture. Le cœur brisé en un million de morceaux et mes joues aussi humide que la pluie implacable qui fair rage à l'extérieur.

FIN DU FLASHBACK 31 Juillet 2016.

Une légère pression sur ma main me ramène dans la réalité où je réalise que tous me regarde avec curiosité.

Maëva m'a dit qu'elle m'avait vu embrasser une brune à la porte, mais c'était mon frère qui l'embrassait. Mon frère et moi on se ressemble énormément et ce jour-là il n'avait pas de boxer à mettre alors il m'a emprunter un des miens.

Je regarde le père de Maëva droit dans les yeux en disant la phrase suivante.

— Je vous jure sur ma vie que je n'ai jamais voulu faire de mal à votre fille, je veux son bonheur par dessus tout. Je préfère mourir que de la voir être malheureuse et voir des larmes couler de ses beaux yeux, dis-je sérieusement.

Je sens le regard de Maëva quitter mon visage pour regarder le visage de son père, qui reste toujours muet.

Soudainement, il se dirige vers moi et je me prépare déjà à encaisser tout ce qu'il pourrait me dire ou me faire.

Mais à ma grande surprise, il pose simplement sa main sur mon épaule avec un soupçon de sourire.

— Tu peux être sûr que si je la vois pleurer que tu vas mourrir, dit-il.

Il enlève sa main de mon épaule en me donnant un dernier regard d'avertissement sous le regard étonné de toutes les personnes présentes.

— Et si on passait à table ? Je meurs de faim, ajoute-t-il en nous regardant.

Sur ces mots, il part sans doute se laver les mains dans la salle de bain.

Dimitri se lève aussitôt du fauteuil en disant que lui aussi mourrait de faim. Il part rapidement dans la cuisine.

Sa mère part à sa poursuite en le réprimandant d'essayer de manger dans notre dos sans attendre que tout le monde soit table pour manger.

Tandis que moi jesuis toujours bouche-bée devant la situation précédente auquel j'ai eu droit.

Maëva Payet.

Je pose mes mains sur ses joues pour tourner son visage choqué vers moi. Je pose mes lèvres sur les siennes pour le ramener dans la réalité.

Il réagit en bougeant ses lèvres contre les miennes et en encerclant ma taille de ses bras pour me rapprocher de lui.

J'enlève mes mains de ses joues pour les enfoncer dans ses cheveux doux.

— Hum hum, fit une voix grave.

On se séparent brusquement pour constater qu'il s'agit de mon père. Antoine et moi on virent pivoine.

— Accepter que tu sois avec ma fille ne signifie pas que j'accepte que vous vous embrasser sous mon toit, dit-il.

— Oh Patrick sois gentil avec eux, surtout Antoine ! réplique sa mère.

Elle porte deux plats identiques dans chaque bras et pareil pour Dimitri sauf qu'il porte des bols cette fois-ci.

Pendant que Dimitri pose les bols sur la table, Antoine s'éloigne de moi pour se diriger vers ma mère pour offrir son aide pour dresser la table.

— Oh non tu es notre invité ! Je ne veux pas que tu nous aide, va donc plutôt t'asseoir à table pendant que je te sers les samousas que Maëva t'a fait tout spécialement ! dit joyeusement ma mère.

— Si j'insiste madame à vous aider à mettre la table ! Je n'aime pas me sentir inutile pendant que tout le monde est actif autour de moi, répond Antoine en prenant deux plats des mains de ma mère sans lui demander.

— Tu es adorable mon garçon et appelle moi donc Michelle ! dit maman en lui tapotant la joue. Madame me vieillie plus que mon âge ne le fait.

Au moins il a réussi à se mettre ma mère dans sa poche… sans le faire exprès.

Je souris en me rapprochant d'eux pour récupérer les derniers plats en la possession de ma mère pour les déposés sur la table.

Quand la porte d'entre s'ouvre, nous obligeant à tourner la tête dans la direction. Juste pour voir qu'il s'agit de mon petit frère, Anthony rentrant de son entraînement de foot.

— Salut, commen i lé ? demande-t-il en déposant son sac de sport au sol.

Quand il relève la tête, il regarde Antoine et il est surpris de le voir là.

— Qu'est-ce qu'il fout là lui ?

— Si ça ne te dérange pas on te racontera tout à table parce qu'en ce moment je meure de faim ! s'écrit Dimitri dont on entend son ventre.

// 2456 mots //

❀❀



HELLO MY LITTLES LADYBUGS 🐞 Comment c'est passer votre année sans mes chapitres de mes livres ?
Excellent ?
• Bof ?
• Nul ?

Dites-moi dans les commentaires ce que vous avez pensez de ce nouveau chapitre de ma série Fùtbolista 😉

J'essaierai de reprendre mon ancien rythme de posts afin de réduire le temps d'attente des nouveaux chapitres 🤗

Passez un très bon dimanche mes ladybugs 🐞😎

भारतीय वंशज

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top