T1 | 15 | Fraternité

Clairefontaine,
Maëva Payet,
09.06.17, 12h01.

Depuis quelques semaines, mon frère et mon chéri, s'entendent bien. Je suis très contente car ils pourront de nouveau être complices sur le terrain.

Nous sommes en Suède et les gars jouent à FIFA. Dim Vs Anto 🎮
Équipe du Barça vs Atlético Madrid…

— Je vais te mettre un but de la tête spectaculaire tu vas voir mec !

— Essaie si tu l'OSE ! riposte Dimitri.

— Je vais marqué avec Neymar tu vas rien comprendre à ta vie.

— Arrête de parler, plus d'action !

— Je vais t'en donner de l'action !

Je lève les yeux au ciel en soupirant.

— Et cela dure depuis une heure, soupire Hugo, fatigué des " enfants ".

— Eh bien "papa" semble fatigué.

— J'ai l'impression d'aller à l'école chercher mes enfants et c'est assez fatiguant de regarder tes potes jouer comme des gamins de 5 ans, dit Hugo.

J'étouffe un rire contre la paume de ma main pour que les concernés ne remarque pas. Car ils vont être tous les deux indignés par cet remarque.

— ET BUT !!!! s'exclame Dimitri.

Il se lève et agite un poing en l'air. Antoine le regarde d'un air renfrogné.

— C'est bon t'a fini ? Tu peux te rasseoir pour qu'on puisse jouer ?

— Oh oh oh… mais c'est qu'il est mauvais perdant notre petit Grizi !

— La ferme et assied toi.

— Et là tu vas te xalmer d'accord !

Je n'aime pas trop la tournure que prends cette "petite" dispute.

— Et si on faisait une pause ? Du genre venir manger il est déjà midi.

Ils me regardent fixement comme pour décider s'ils doivent m'écouter — ils sont quand même sacrément gonflés ceux-là ! — avant de faire pause sur le jeu.

J'ai la dalle, annonce Dimitri.

— Idem, confirme Antoine.

Je secoue la tête en les regardant sortir du salon. Je lève les paume vers le ciel.

— on Dieu donnez moi la force de supporter ces deux gamins !

Et je sors rejoindre les autres avec eux.

Omniscient.

Ils font des snaps pendant le déjeuner et l'après-midi. Maëva fait des vidéos d'eux pendant l'entraînement en salle de musculation. Claquant 2-3 fois les fesses de Griezmann, le faisant la poursuivre dans la salle et dans le salon comme des enfants de 5 ans…

L'heure du match approchant, les Bleus embarquent tous dans le bus après avoir boucler leurs affaires.

Antoine Griezmann,
20h05.

Je me rapproche rapidement de Dimitri après être descendu du bus.

Je tapote son épaule, il tourne la tête vers moi. Puis il retire son casque, le met autour de son cou et me regarde.

— Quoi ?

— Je voulais juste savoir… si on pourra jouer normalement ensemble.

Il tourne la tête sans répondre.

Vent, ai-je penser.

— Tant que tu ne marche pas sur mes pieds ça ira, déclare finalement Dimitri.

Je le regarde stupéfait puis je sourit.

— Et tant que tu ne fait plus de mal à Maë évidemment, ajoute-t-il, ce qui fait disparaitre mon sourire. Tu croyais que j'avais oublié ? C'est ma petite sœur.

— Ça coule de source, dis-je en souriant.

On atteint la porte des vestiaires sans même se préoccupés des photographes.

Moi je suis juste trop content pour m'en à percevoir. J'ai retrouver mon pote !

0

0h03.


Au final nous avons perdu contre la Suède. Pauvre Hugo et je ne m'y attendais pas du tout mais bon…

— Je lui dis à ton frère qu'on va emménager ensemble ou tu lui dis ?

Nous sommes en ce moment dans mon lit à l'hôtel. Et non on ne fait rien du tout, tu as trop l'esprit mal placé !

Je ne sais pas, attendons…

On reste silencieux un bref instant avant qu'elle n'ajoute tranquillement :
— Je pourrais lui dire pendant le baptême de Kenzo, notre neveu. Là il sera beaucoup moins irrité en l'apprenant… enfin je pense.

— C'était très rassurant, merci.

Elle me donne un coup de coude dans les côtes. Je grimace et je me met à califourchon sur elle et je la chatouille. Elle éclate de rire en se débattant.

— Tu es une petite amie méchante ! Donner des coups de coude à son mec qui vient de gagner un match !

— Arrête tu exagère là, dit-elle en riant.

Je souris. J'arrête de la chatouiller et je pose mes lèvres sur les siennes. Elle passe ses mains dans mes cheveux.

Je passe mes bras autour de sa taille avant de mordiller sa lèvre inférieur pour demander accès à sa bouche. Elle gémit en écartant les lèvres et nos langues s'entremêlent dans une danse passionnée et amoureuse.

Après quelques minutes, on s'écartent à bout de souffle. Je bouge pour être plus confortable sur mon dos et elle pose sa tête et sa main droite sur mon torse.

— Te quiero mi amor.

— Te quiero màs mi amor, dit-elle.

Je souris et j'embrasse son front. Elle me sourit avant de fermer les yeux.  J'en fais de même et plonge dans les bras de Morphée.

Maëva Payet,
10.06.17, 07h02.

— Debout les amoureux ! C'est le matin !

Je saisie à l'aveugle un oreiller et ouvre un œil pour l'envoyer dans la figure de Pogba. Je repose ma tête sur le torse d'Antoine et ferme mon œil.

— Dégage de là Pogba, ai-je déclarer.

Un moment il y a eu un silence. Je pensais qu'il était parti jusqu'à ce que je sente un poids sur le lit.

Ce gamin saute en ce moment sur le lit comme si on étaient ses darons et lui l'enfant de six ans hyperactif le matin.

Je lui donne un léger coup de pied et il tombe dur sur le dos sur le tapis.

J'entends Antoine marmonner un fait de ne jamais réveiller un Payet le matin. Grave. Ne nous réveille jamais, seulement si c'est trèèèès important.

Surtout moi.

J'entends des gémissements je jette un coup d'œil et je vois Paul se relevé en frottant son dos endolorie.

— Tu n'es pas gentille ! Pour la peine je vais m'en piffrer de toutes ses délicieuses crêpes au chocolat nah !

Dès que le mot chocolat sort de sa bouche, je me suis lever du lit et je sors en courant de la chambre.

— Tu peux toujours rêvé mon cher parce que ces crêpes sont à moi et vont finir à l'intérieur de mon ventre !

— Ingrate va ! Je refuse que tu manges MES crêpes au chocolat !

On fait la course à la cuisine et là… que vois-je ? Rien. Et c'est là le problème, il était censé avoir une montagne de crêpes au choco… attends.

— MATUIDI COMMENT OSE TU ??? crions nous en synchro, Paul et moi.

Ce garnement à la bouche plein de chocolat, si ça c'est pas un indice !

On le poursuit aussitôt dans toute la cuisine puis le salon en l'insultant, notre visage rouge d'indignation.

J'entends des pas lointain alors que j'insulte Blaise de tout les noms possible.

— Et bien, et bien, et bien… on cours si tôt le matin pour quel raison ? s'enquit Hugo en venant enquêter sur le bruit.

— Il s'est goinfrer de mes crêpes au chocolat !

Paul et moi on s'arrête le temps de pointer Blaise du droit, ce temps mort lui a permis de s'enfuir avant qu'on ne pose la main sur lui. Merde Hugo !

Attends un peu… quoi ?! ai-je réfléchi.

Je dévisage Paul. Comment ça mes crêpes, ce sont MES CRÊPES !! Lui aussi me regarde, on se regarde avant de se hurler dessus avec indignation.

"C'est mes crêpes au chocolat !"
"C'est mon nutella ! C'est mon pot donc ces crêpes m'appartient !"
"Je me suis levé à 6h pour les faire comment ose tu !?" etc.

Mon frère rentre dans la cuisine en mangeant un bol de céréales.

— Y a quoi ? demande-t-il, distraitement sans vraiment sans soucier.

— Blaise à manger toutes mes crêpes au chocolat et maintenant Paul — Maëva  dit qu'elles étaient à lui — elle alors que c'est même pas vrai ! disons-nous.

Je fusille Paul des yeux avant qu'un sourire innocent étire mes lèvres.

— Tu veux un petit cours de judo matinal mon cher Paul ?

— es crêpes au chocolat étaient à moi, je l'es ai faites et peut importe ce que tu feras j'aurais toujours raison !

Je fronce les sourcils et m'avance vers lui quand deux paires de mains sur mes hanches m'arrête dans mon élan.

Je me retourne et vois que c'est Antoine, quand je retourne la tête et constate la disparition de Paul. Je me renforgne en le regardant.

— Tu viens sauvé la vie de ton cher pote menteur à ce que je vois…

Antoine renverse la tête et éclate de rire. J'aurais été très rouge si je n'étais pas en colère et affamée en ce moment.

— C'est ça… fou toi de ma gueule.

Il avance vers moi mais je le contourne en allant vers une boîte de céréales Nesquik, une de mes préférées.

Il y a pas ma boîte Miel pops parce que je l'ai déjà mangé et j'ai la flemme d'aller en acheter, donc… on fait avec les moyens du bord. Je prends un bol.

En me retournant, je me retrouve encerclée par les bras musclés d'Antoine autour de ma taille.

Je sors la lèvre Inférieurs et sers les lèvres en baissant les yeux par terre.

— Aller boude pas, dit Antoine.

Il relève mon menton pour me faire rencontrer ses yeux de chiots auquel je n'arrive jamais à résister. Et il le sait.

Ses yeux… je m'y nois, mais avec ce visage là… je meurs complètement !

Je souris et il me fait un grand sourire avant de me faire un câlin. Je soupire, complètement à l'aise dans ses bras.

Je lui embrasse les lèvres avant de partir dans le salon manger mes céréales sur le canapé pendant que je regarde tranquillement le match des adversaires en pyjama avec les gars.

// 1729 mots //

❀❀

🐞 HEY MY LITTLE LADIBUGS 🐞

🍀 Comment allez-vous ? 🍀

— Bien ?
— Non ?
— Ça peut aller ?

Ce chapitre a été long à venir je sais, mais voilà j'ai tellement d'idées que si je ne les couche pas sur le papier bah je fais que pensé à ça…

Du coup je m'excuse du retard et j'espère vraiment que le chapitre n'étais pas trop mauvais.

☆★❤★☆

ET

Sinon je suis fauchée et la grasse mat ne coûte qu'un mot d'absence, c'est pas très cher pour mon portefeuille 🛌🌝

Bref, j'écris des histoires sur Percy Jackson si ça vous intéresse. Je pense le posté après avoir terminé Troyella, j'espère pouvoir posté les derniers chapitres bientôt
(ce mois-ci au moins).

Bonne vacances de Pâques 😁🍫😘

भारतीय वंशज

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