T1 | 14 | Potentiel

Paris, France,
Maëva Payet,
18.04.17, 17h27.

Dimitri est vénère.

À cause du match nul que son équipe s'est prise dimanche dernier et qui mettent leur qualification en danger pour l'Europa League de l'année prochaine. Mauvais perdant qu'il est.

Mais en attendant qu'il retrouve sa tête, qui je pense… s'est envolé avec sa frustration depuis une semaine, je donne des cours de judo à les élèves !

Bien, venez écouter les conseils !

Ils arrêtent leur combat pour se regarder, avant de venir devant moi.

— Vous avez encore beaucoup à apprendre, mais vous avez du talent !

Ils me regardent en souriant. Je vois dans leurs yeux qu'ils sont fiers d'eux et sont contents d'entendre ma validation.

Pour chacun, le judoka doit être capable de se mettre dans sa bulle afin d'être prêt dès le début du combat. Il doit éviter de se disperser et de se laisser encombrer par différentes pensées qui ne sont pas en lien avec sa performance à venir, dis-je.

Je regarde le seul adolescent qui est adossé au fond de la salle, les mains dans les poches avec nonchalance.

— Il semblerait que Jordan soit dans ce cas aujourd'hui, ai-je déclarer d'un ton réprimandant à son attention.

C'est un ado de 17 ans, solitaire et arrogant. Il croit être un dragueur et un bad boy, mais il a un cœur en or.

Il est très attentif, ce qui au début m'avait surprise. Il se passe sûrement quelque chose chez lui pour qu'il soit distrait des cours, parce qu'il est toujours très impliqué à sa manière. je vais lui en parler à la fin du cours.

Je regarde les jeunes devant moi.

Il doit être focalisé sur ce qu'il doit faire : son déplacement, placer ses mains, sa stratégie…

Une jeune fille attire mon attention en levant la main pour pouvoir parler, donc je m'arrête au milieu de la phrase.

— Oui Alessia ?

J'avoue que Alessia est un peu mon élève préférée. Elle ne me ressemble pas physiquement, elle n'a que 17 ans. Par contre mentalement, Alessia à la volonté d'apprendre de nouvelles choses, elle n'hésite pas à poser des questions. Elle me rappelle moi plus jeune. Elle a beaucoup de potentiel.

Comment faire pour rester concentrer et avoir confiance en soi ?

C'est une très bonne question.

Elle sourit en regardant les autres.

La confiance en soi est très importante chez un judoka Alessia. L'athlète est confiant quand il se sent efficace, cela passe notamment par un développement des qualités techniques et physiques, par différents succès durant les combats à l'entrainement ou en compétition, par le sentiment de confiance dégagé par l'entourage.

Ils me regardent avec attention.

Inversement le manque de confiance en soi peut être un élément déclencheur de stress. Il faut maîtrisé ses deux éléments pour être efficace !

Une petite brune lève la main.

Oui Léa ? ai-je questionné.

Comment gérer le stress ?

Eh bien Léa, le stress à deux côtés. Pour certains combattants, il va inhiber leurs capacités soit parce qu'il rencontre un adversaire difficile ou parce que la compétition représente une étape importante dans l'évolution de leur carrière. Ils hochent la tête. Et pour d'autres, le stress va être ressenti comme un défi à relever, une volonté de se surpasser et d'aller au bout de soi-même pour atteindre l'objectif fixé. 

Je les regardent tous, un par un.

Pour faire carrière faut beaucoup de motivation. La motivation ne va pas sans plaisir. Parce que tu as beau avoir toutes la motivation du monde, tu pourras arriver nulle part si tu prends pas de plaisir à faire ce que tu fais. Le plaisir de progresser en se comparant soi-même à différents moments de la saison ou bien en se comparant à des adversaires. Et le plaisir de partager sa passion avec d'autres personnes.

Je fais une pause pour regarder s'ils sont toujours attentifs. Pas une mouche vole dans la salle ! Je souris.

Vous êtes tous très combatifs ! Vous vous entraînés durs pour vous surpasser, pour repousser vos limites. Certains d'entre vous sont déjà sur la bonne voie, d'autres ont encore besoin d'être guidés et aidés. C'est pourquoi je vous pousse à vous inscrire à des compétions ! Je ne vous force en rien mais vous avez besoin d'acquérir cet état d'esprit durant les compétitions, notamment lorsque l'athlète est dans une situation difficile voir compromise. La combativité, c'est également montrer à l'adversaire que l'on ne craquera pas et qu'il devra être à son maximum pour nous battre, ai-je dis.

Jordan se rapproche de nous.

Je peux poser une question ? s'enquit-il.

Oui bien sûr, ai-je dis en souriant.

Quand est-ce que tu va faire comme nous ? Je veux dire revenir dans le championnat de judo et reprendre là où tu t'es arrêter ? demande Jordan.

Cette question me prend par surprise.
Ils me regardent tous avec espoir…

Je… je ne pense pas revenir un jour.

Ils me regardent tous avec indignation.

Mais pourquoi ? s'enquit Alessia. Tu es un exemple pour nous et on pourrait continuer à le faire, si tu nous montre le chemin ! Là on se sent comme sauter les yeux bandés dans le vide !

Éric, âgé seulement de 12 ans, vient tirer sur la manche de mon kimono.

S'il te plaît, nous laisse pas seul ! s'exclame ce dernier, les yeux brillants.

Ils viennent tous me faire un câlin en me regardant avec des têtes tristes.

Mais c'est trop tard. Je suis rouillée, ça fait des années mainten…

Je pense exactement comme eux.

On tournent la tête vers la porte. On y voit mon frère. Je souris en le voyant.

T'es pas vraiment objectif toi.!

Mais nous si ! Allez ! s'écrit Jordan.

Dimitri se rapproche de nous.

Allez p'tite sœur, je sais que t'en meurs d'envie ! De remonter sur le tapis… de botter le cul de certaines.

J'ouvre la bouche mais je la referme.

Je savais que j'ai raison.

Narcissique.

Je dis que la vérité moi !

T'es sûr ? l'ai-je questionner en le défiant du regard, le ton malicieux.

Il plisse les yeux.

Qu'est-ce que tu insinue là ?

On est toujours là sinon, nous rappelle quelqu'un, d'une petite voix.

On regarde en direction de la voix. C'est Tania qui a parler, elle a 16 ans.

Si tu n'y vas de ton plein gré, je t'y inscris de force p'tite sœur ! Je te jure que je le fais, tu vas me détesté !

— M-mais…

Allez !!! s'exclament mes élèves.

Je regarde distraitement mes pieds.

Je… je vais y réfléchir.

— Ouiiiii !!!

J'éclate de rire quand ils me serrent fort dans leur bras comme si je leur ai offert un cadeau le jour de Noël !

Quand ils me relâchent, je peux enfin respirer. Je regarde mon frère, les sourcils froncés, une question qui me brûle la langue depuis son arrivée.

— Puis qu'est-ce que tu fais là déjà ? Tu n'étais pas censé être à l'entraînement à cette heure ? ai-je demander, perplexe.

Il roule ses yeux, je le fixe du regard.

— Je ne vais jamais finir de m'entraîner avec toi. J'ai fini l'entraînement depuis 20 minutes !

— Ça va hein ! me suis-je exclamé.

Après je devais aller faire quelque chose mais… le problème c'est que je ne me rappelle plus quoi !

Mon pauvre, tu deviens alzheimer.

T'es plus alzheimer que moi ! Tu oublie quasiment tout les anniversaires des personnes que tu connais Dimitri !

— Toi aussi alors arrête !

— Je sors les dossiers si tu veux ?

Mes yeux s'agrandissent, alors que je me rapproche rapidement de lui.

Tu n'osera pas faire ça !

Il me fait un sourire de sadique cette morue en plus ! me suis-je dis.

— Je vais me gêné tiens.

— Hé ! Qué pasa ?

On tourne la tête vers la porte d'entrée. Un grand sourire apparaît sur mon visage quand je vois que c'est Antoine.

— Antoine !

Je pars à sa rencontre et l'embrasse. J'entends des soupirs et murmures. Il me prend dans ses bras, j'en profite pour regarder mes élèves. Ils sont complètement en admiration. Je le lis dans leurs yeux et leurs expressions.

— Hé, Paul ! Inutile de te cacher derrière la porte, je sais que tu es là !

Quelques secondes plus tard, une masse sombre passe sa tête, un sourire étincelant. La tête de «pris la main dans le sac !» à fait rire toute la salle.

Comment tu… ?

— À chaque fois que je vous voient, allez quelque part, pour faire une connerie ou autre… vous êtes fourrés ensemble ! s'amuse Dimitri.

Il marque une pause quand il remarque que sa phrase peut être — et sera — mal interprété, alors il reprend : 

— À part quand t'es avec ma sœur !

Heureusement ! Parce qu'un plan à trois ça ne me branche pas trop !

Ils éclatent tous de rire.

— Déjà, vous faîtes quoi ici ? Vous êtes pas censé être en Espagne et Angleterre vous deux ? demande mon frère.

J'ai joué il y a 3 jours.

Et moi 2 ! Ne croyez pas que je suis revenu en France pour vos tronches de cakes ! Ah ça non ! En Angleterre les poulets ils sont pas bons ! Ils ont dû attraper un coup de froid dehors les poulets j'pense !

On regardent tous Paul en essayant fortement de ne pas rire, mais c'est un fou rire incontrôlée qui nous envahis.

Putain mais t'es sérieux Paul !?

J'en peux plus t'es trop con ! Ils ont dû attraper un coup de froid !

Je pense… que l'Angleterre ne te fais pas trop de bien Paul ! ricane Dimitri.

Arrête Dim, quand t'étais venu me demander un manteau j'ai pas rigoler de toi sur le seuil de ma porte !

Mon frère arrête de rire et sourit. Un sourire que je connais trop bien, hélas.

Je me penche pour chuchoter à l'oreille d'Antoine avec amusement :
— Ton pote risque de prendre cher, je dis ça comme ça, sinon rien ne presse !

Antoine rigole doucement en regardant avec moi la scène qui va suivre.

Tu veux sortir des dossiers ? Accroche toi bien, j'en ai en bétons !

Paul plisse les yeux, mon frère fait aussitôt pareil. Un défi s'apprête à débuté et moi j'ai un cours à terminé !

Vous voulez aussi que je vous mettes une musique de Far West et des tenues adaptés aussi peut-être, non ?

Ta gueule putain ! disent-ils.

Mon œil frise.

— Pardon ?

Mon visage s'obscurcit avec ma colère. Plus personne ne parle dans la salle, ils savent qu'ils ne doivent pas parler. Je me rapproche dangereusement de Dimitri et de Paul. Je crois même avoir aperçu de la sueur perlé sur leur front.

Je me poste devant eux, les mains sur les hanches, les sourcils froncés.

— Qu'est-ce que vous avez dit ? Je crois que je n'ai pas très bien entendu. Répète, ai-je dis avec un regard noir.

Ils me sourient nerveusement, ma bouche me démange affreusement !

— Les gars, je pense que vous devriez partir avant qu'elle n'explose ! les prévient mon chéri, qui est perspicace.

— Me donne pas d'ordre toi !

— Je vous demande… calmement. De sortir, tout les trois, de cette pièce, si vous voulez garder vos os intacts.

— Tiens ! Je me rappelle justement de ce que je devais faire !

Il commence à s'éloigner à reculons.
Je l'entend même sifflé aux deux mecs qui sont toujours là comme des cons.

— Je… peux venir avec toi ?

Dimitri souffle mais hoche la tête avant de partir, avec Antoine sur les talons. Je ferme les yeux pour me reprendre.

Bon dieu donne moi la force de les supporter car là j'en peux plus, tu vois ?

J'ouvre les yeux, en pensant que Paul serait parti. Mais qui vois-je encore là, à me regarder comme un imbécile ?

— Paul.

Je sors mes mains de mes poches en marchant lentement dans sa direction.

— Tu voudrais peut-être te joindre à nous pour une leçon de judo ? ai-je demander avec un sourire narquois.

Il recule et moi j'avance. Et ce, jusqu'à ce qu'il soit coincé contre un mur.

Je lui souris. Un sourire que toute personne ignorant ce qui se trame dans ma tête, penseraient qu'il est chaleureux. Mais rien qu'en voyant les éclairs qui sort de mes yeux et qui le fusille en ce moment même, ça te dissuaderait aussitôt de penser ça.

Je pense que j'ai l'air d'une sadique, vu comment il paraît effrayé par ma tête. Pourtant il est plus grand que moi !

Je te conseille vivement d'aller manger ton poulet, Paul. Avant que je ne changes d'avis et que tu regrette d'être rester seul ici après la petite leçon de judo que je risque de te mettre.

Je pense que je vais plutôt m'en aller d'ici avant de finir sur un brancard !

Bonne réponse, tu as tout pigé !

Il s'en va, sans demander son reste. Tandis que moi, je suis fière de moi. Ça lui apprendra à ne pas m'obéir, il réfléchira a deux fois avant de me tenir tête ! Tenter de jouer au bad boy ou au dur n'a jamais fonctionné avec moi.

— Bon où en étais-je ? Ah oui la combativité est essentiel…

Antoine Griezmann,
17h52.

On marche sans même se parler, je voudrais bien lui parler, mais je sais d'avance qu'il va m'envoyer balader sans écouter ce que j'ai à dire. Mais bon… qui ne tente rien n'a rien !

— Du coup, tu dois faire quoi ?

Dimitri me regarde brièvement.

Est-ce qu'il va me tombé dessus ?

— Chercher mes fils à l'école.

Il m'a pas tué, mais il est toujours aussi sec quand il me parle. Mais il ne m'a pas agressé, c'est un grand pas là !

— Euh… c'est pas ta femme qui doit les récupérés normalement ?

— Oui, mais pas aujourd'hui.

Je ne réponds rien. Puis à ma grande surprise, il me pousse amicalement de l'épaule. Mais il fait comme si de rien n'était. Je plisse les yeux, perplexe.

— Je dois les emmener dans un parc d'attraction et je n'ai pas pu refusé quand ils me l'ont demandé, dit Dimitri.

Je souris à cette déclaration.

— Je ne voulais pas y aller, parce qu'avec la foule… à Marseille…

— Ouais, je vois ce que tu veux dire. C'est la même chose à Madrid !

— On est trop célèbre ! Je ne peux même pas aller faire les courses tranquille, sans devoir signé des autographes et prendre des photos !

— C'est cool, mais… à la longue.

Il souffle, j'arque un sourcil.

— Quoi, qu'est-ce qu'il y a ?

Il me montre de la tête, une foule rassembler au loin qui nous a repérer.

— On ne peut même pas marcher ici tranquillement tu vois ?

Je plisse mes lèvres, amusé.

— Ben, go les voir !

Vamos ! ai-je dis en souriant.

Tandis qu'on s'approche d'eux, une question me trotte dans la tête.

Dis, on ne pourraient pas redevenir pote… comme avant ?

Il s'arrête. Je fais la grimace aussitôt.

J'ai peut-être exagéré… ?

Il me regarde droit dans les yeux.

Impossible.

J'allais lui posé une question, du genre : "Pourquoi ?" quand les supporters s'incrustent dans notre conversation.

18h15.

À un moment donné, on décide de partir rapidement. Car plus on faisaient des photos et des dédicaces, plus on n'en finissaient pas d'en faire.


On s'arrêtent un moment que lorsqu'on ne voit plus aucune trace d'eux, car oui ils nous ont tous poursuivis quand ils se sont rendues qu'on s'en allait.

— Je viens de comprendre l'importance d'un garde du corps, ai-je plaisanter.

Et là, surprise : il éclate de rire.
Je reste là, à le regarder fixement comme si je venais de voir un fantôme.

— Tu veux ma photo toi aussi ?

— Hein ?

Il hausse les épaules en me regardant.

Bah, je sais pas… tu restes là à me regarder. Donc tu veux ma photo ?

— Non, ai-je dis en fronçant les sourcils.  Mais je ne comprends pas. Tu me dis que c'est impossible d'être amis comme avant, mais là tu rigole à ce que je dis… comme tu le fais avant habituellement !

Il lève les yeux au ciel et repose ses yeux rieurs sur moi. Je cligne des yeux.

— Tu ne comprends vraiment pas ce que je t'ai dis n'est-ce pas ? Tu m'a demandé si on pouvaient redevenir pote comme avant, je t'ai répondu que c'était impossible. C'est impossible, mais pas dans le sens où tu l'entends.

Je fronce les sourcils, confus. Il souffle.

On ne peut pas redevenir pote comme avant comme si rien ne s'est passé, ça c'est impossible Antoine.

Je souris. Je lui tend mon poing.

Amis ?

Il regarde mon poing, avant de me regarder avec un petit sourire en coin.

Amis.

Il cogne son poing contre le mien. On reprend notre chemin. La tension s'est apaisé je trouve. C'est très cool !

Bah du coup… je pourrais de nouveau te mettre la pâté à FIFA hein !

Dans tes rêves mec !

C'est ce qu'on va voir ! déclare Dimitri avec un sourire en coin. Passe à la maison ce soir et on verra qui rêve !

— Je crois pas non… Dim, tu dois emmener tes fils au parc d'attraction !

Un sourire moqueur étire ses lèvres :
— Regardez-moi l'excuse bidon !

N'importe quoi !

Il continue de me charrier alors qu'on arrive devant l'école primaire…

Pitié, dis moi qu'on ne va pas faire le retour à pied s'il te plaît Dim ?

Ah… t'es déjà fatigué ?

Nan pas du tout ! N'importe quoi !

C'est ça, ouais ! s'exclame Dimitri.

J'allais lui répondre quand on voit une petite tête familière sortir en trombe.

Papa ! sexcrit Noa en souriant.

Dimitri s'accroupit et Noa n'hésite pas une seconde à se précipiter vers lui.

Je souris en les regardant heureux.

Papa aujourd'hui j'ai eu un 10/10 en mathématique, regarde !

Noa lui tend fièrement, la feuille qu'il avait dans la main avec sa belle note. Dimitri voit la note sur la feuille et un grand sourire apparaît sur ses lèvres.


Bravo mon champion !

Noa est tout fier, je me retiens de rire. Puis Noa me regarde juste à côté, il me souris avant de venir devant moi.

Bonjour tonton Antoine, ça fait longtemps que je t'ai pas vu avec papa !

Comment ça va p'tite tête ? ai-je demander en lui frottant la tête.

Hé ! J'ai pas de petite tête !

Bien sûr que si !

Je souris, puis sans qu'il ne s'y attende, je le prends dans mes bras et il se retrouve dans les airs. Je cours avec lui en cercle comme si j'étais un avion.

Attention l'avion va atterrir ! Libérez la piste d'atterrissage !

Noa rigole et se prend au jeu. Je le tournoie prudemment — il ne manquerait plus qu'il tombe alors que je viens à peine de me réconcilier avec son père — dans les airs en faisant semblant de le faire atterrir par terre.

Une fois "qu'il a atterri" au sol, il a la banane jusqu'aux oreilles Noa.

— C'était trop bien ! Tonton tu viens avec nous faire des manèges au parc ?

Je regarde Dimitri qui hoche la tête. Je regarde le petit avec un grand sourire.

Ouais !

Ravi, Noa fait un "Yes" avec son poing.

— Aller fiston, allons chercher ton frère, puis on ira au parc, d'accord ?


D'accord papa !

Et pour répondre à ta question, on ne fera pas le trajet à pied Antoine!

Je le regarde, il a un sourire moqueur. Je lève les yeux au ciel et je le pousse.

Mais arrête de te moquer de moi !

Il éclate de rire alors que je boude. Je croise les bras quand il ébouriffe mes cheveux, mettant encore plus le bazar !

Mais t'es chiant, arrête ça !

Je le pousse et essaie d'arranger mes cheveux en lui jetant un regard noir.

Vous venez ?!

On arrive ! Le dernier arrivé à la voiture est une tomate pourri !

Il se met rapidement à courir, suivi de près par son fils. Je grogne pas content.

C'est de la triche là, je suis pas d'accord ! Tu m'a retardé Dimitri !

Il se contente de rire avec son fils.

Il va voir celui-là tiens ! ai-je penser.

Je cours pour essayer de les rattraper.

18h39.

On vient tout juste d'arriver au parc d'attraction. Et pour information, c'est moi la tomate pourri. Du coup je boude tout le monde. En arrivant, on aperçoit sa femme assise à une table pas loin, des lunettes de soleil sur le nez.


Les garçons courent rejoindre leur mère dès qu'on est assez proche d'elle.

Profitant de ça, Dimitri me chuchote :
— Bientôt il va pouvoir t'appeler officiellement tonton et moi beau-frère.

Il s'éloigne avec ses fils et sa femme faire un manège, me laissant surpris.

// 3416 mots //

❀❀

🎊 I'M BACK 🎉

Pardon mais j'étais obligée 😂
Bon je recommence…

☆★❤★☆

🌄 GOOD MORNING 🌄
MES PETITES COCCINELLES 🐞

Que pense Dimitri ?
Quel sera l'avenir d'Antoine dans la famille Payet ? 🤔

Surprise… 😏

______________🌷______________

B R E F

Je vous ai manquée ?
Demain peut-être qu'un chapitre de Corazón del Amor sortira 😘

भारतीय वंशज

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