Chapitre 1

PDV Margot

— Théo ? Tu penses sérieusement que c'est une bonne idée, là ? je chuchote soudainement, exaspérée.

Il soupire doucement puis continue à avancer.

— On n'a pas le choix.

— Si on se fait prendre, c'est de ta faute ! je m'écrie.

— On ne se fera pas prendre, Margot, tente-t-il de me rassurer, ce qui ne marche absolument pas. Loin de là, j'ai des frissons partout. Pas à cause de la température, qui nous rappelle que l'automne est arrivé, ni même à cause de Théo, qui se trouve derrière moi. Non, cette fois-ci, j'ai peur. Peur de ce que je m'apprête à faire.

— Si tu n'avais pas peur que ça soit illégal ce qu'on est en train de faire, tu aurais au moins prévenu tes parents.

Pas de réponse, j'ai raison et il le sait. Je soupire et continue mon ascension sur l'arbre. On est presque arrivés. Il ne reste que quelques centimètres. Mes jambes souffrent, parce qu'elles tremblent de la peur de me faire prendre, parce que je suis fatiguée de tout ce qu'il s'est passé ces derniers jours, par l'adrénaline aussi, et parce que Théo est tout près de moi. Je peux sentir son odeur, sa présence.

— Rappelle-moi pourquoi on est là, déjà ? je gromelle.

— Tu veux retrouver ton frère, oui ou non ? s'impatiente-t-il.

— Oui, mais pas en escaladant un arbre en pleine nuit !

Encore Théo et ses idées étranges. Enfin, il veut m'aider, évidemment. Et s'alléger la conscience, il faut le dire. Mais je commence sérieusement à regretter de l'avoir suivi jusqu'ici.

— Tu crois qu'escalader un arbre en plein jour ne serait pas étrange ?

— On aurait pu tout simplement ne pas escalader d'arbre tout court !

— Ç'aurait été moins marrant, non ?

— Tu ne diras pas ça quand les policiers arriveront, je murmure, agacée. Quand je pense que je suis en train de faire le mur en plein milieu de la nuit, pour aller chercher un frère disparu ! C'est de la folie. 

— Tu ne fais pas le mur, tu t'absentes quelques heures sans que ta mère, Nicolas et Hugo soient au courant, c'est différent.

— Pas vraiment, non. Non, Théo, vraiment, c'est trop dangereux. Imagine si on se fait prendre ! Il vous dire quoi ? je panique.

Quitte à passer pour une peureuse, autant que ce soit le cas jusqu'au bout.

— Je ne sais pas. Mais, tu sais, j'ai entendu dire que les folies étaient les seules erreurs que l'on ne regrettait jamais. Tu connais cette citation ?

— Sauf que là, ce n'est pas de la folie, c'est de la débilité à l'état pur ! Je t'en prie, on part. Ça ne sert à rien, on trouvera une autre solution.

— Depuis mes quinze ans, je le cherche. Nous touchons du bout du doigt la réponse à nos questions. Et... Tu prends peur ?

— Je ne prends pas peur, je me vexe, je suis seulement inquiète !

Il lève les yeux au ciel dans le noir, et je ne peux m'empêcher de me dire qu'il est beau. Je crois que si je ne l'aimais pas, j'aurais immédiatement refusé sa proposition, à savoir partir ce soir pour aller chercher mon frère, et de ce fait escalader un arbre pour frapper à une fenêtre. 

Ladite fenêtre apparaît entre les branchages du chêne dans lequel nous sommes montés. Élise fait le guet, en bas, avec Lemon. Enfin, c'est ce qu'elle nous a dit en fait. Je ne sais pas si c'est ce qu'elles font vraiment. Je retiens mon souffle en regardant l'encadrement de la fenêtre.

Je n'aurais jamais cru en arriver là, il y a soixante-douze heures. Et pourtant...

Je tape doucement à la fenêtre rectangulaire, illuminée par les faibles rayons de la lune qui projettent une atmosphère calme – contrairement aux battements de mon cœur –, stressée au plus au point. Puis un peu plus fort. Pas de réponse, je m'en doutais, au fond. Tout ça, ce n'est qu'un cauchemar. Je vais me réveiller d'un coup, et tout sera comme avant. Ou alors un rêve. Le fait de voir le beau brun près de moi me fait choisir la deuxième solution.

« Les folies sont les seules erreurs que l'on ne regrette jamais. » 

Je répète plusieurs fois cette phrase dans ma tête, espérant que cela fasse effet, mais ma conscience me crie de partir.

Alors, une question que je me suis forcée d'éviter, apparaît au plus profond de mes méninges – que j'aurais bien mises sur pause, juste un instant.

Qu'est-ce qui m'a pris d'être entraînée dans ça ?

Le problème, c'est que la réponse, je ne la connais que trop bien. Je l'aime. J'aime Théo. Beaucoup trop, beaucoup plus qu'il n'est permis. Je détourne la tête pour qu'il ne puisse pas capter mes émotions.

Je tape plus fort sur la vitre. Un souffle de vent passe et plaque mes cheveux contre mon visage, m'empêchant durant quelques secondes de voir si la fenêtre a bougé.

Oh, j'oubliais ! Il faudrait peut-être vous raconter tout ce qu'il s'est passé pour en arriver là, non ? C'est un peu bizarre, dit comme ça. Attendez, je vous explique.

Quelques jours plus tôt, dans la cuisine de Séléné.

— Margot, j'ai retrouvé ton frère.

La phrase résonne plusieurs secondes dans ma tête avant que j'en comprenne enfin le sens. Margot, j'ai retrouvé ton frère. Big Bang dans mon crâne endolori, mes jambes menacent de lâcher.

Ma main se met à trembler, et je me force de respirer à une vitesse normale.

Margot, j'ai retrouvé ton frère, Margot, j'ai retrouvé ton frère, Margot, j'ai retrouvé ton frère.

Impossible. Mais si probable. Inutile de me faire de faux espoirs, ça ne me mènera à rien. Je dois me reprendre.

Vous pensiez sûrement que j'allais être heureuse, triste, ou une émotion normale ? Eh bien non ! La seule chose que j'arrive à répondre est un petit :

— C'est vrai ?

D'une voix tremblotante en plus. Je pense que je vais tomber, hurler, rire et pleurer en même temps. Et puis il y a ce petit bout de conscience, qui chuchote à mon oreille et me conseille de ne pas me faire de faux espoirs. Fichue conscience.

— Oui, me répond simplement Théo.

Je plante mes ongles dans mon bras et serre plus fort le téléphone devant mon oreille. Impossible.

— Mais... Où ? Quand ? Comment ?

— Écoute, viens chez nous, on a à parler.

— Je-J'arrive.

J'ai du mal à l'imaginer. Cela me paraît tellement improbable, et pourtant si possible. Paradoxes.

J'attrape mon pull à la va-vite, je l'avais ôté pendant notre discussion et sors de la pièce. La chaleur est beaucoup plus basse et je sens les regards de Séléné et Hélios rivés sur mon. Je ne peux que sourire, d'un sourire niais, presque dénué d'émotions. J'ai l'impression d'avancer dans un rêve, et je m'y accrocherai jusqu'à mon réveil.

Théo a raccroché. Séléné m'interroge du regard. Regard que je ne tiens pas, je fixe le vide.

— Je dois partir, arrivé-je à annoncer. 

— On vient avec toi ! répond Hélios.

Je lui suis reconnaissante de ne pas poser de questions.

— Oui, ajoute sa cousine, de toute façon, mon père n'est pas là.

— Je ne préfère pas, désolée.

— On ne te demande pas ce que tu préfères. On vient, c'est tout.

— Non, vraiment.

La brune me regarde d'un air déçu et une pointe de culpabilité émerge en moi. Elle voulait juste être au courant de ce qu'il se passe.

— Je suis désolée, je vous préviens bientôt, d'accord ?

Séléné hoche la tête avec un regard que je ne lui ai jamais vu. Je ne m'attarde pas dessus et sors dans la rue. Je cours jusqu'à la maison des Lenoir et y entre sans frapper.

Je remarque tout de suite qu'Élise a repris sa joie, son humour, son sourire et son entrain habituels.

— Salut !

Elle m'avait manqué. Je me jette dans ses bras et en fais de même avec Théo.

— Coucou.

Il y a un silence, durant lequel les deux autres me détaillent, et je fais pareil. Ma meilleure amie le coupe d'un coup lorsqu'elle annonce :

— On doit partir maintenant.

Théo fait un signe de la tête et sort de la maison. J'ai du mal à comprendre. Il veulent qu'on parte ? D'où ? De chez Théo et Élise ? De Lyon ? De France ?

Je n'ai pas le temps de poser la question, et me fais pousser dans la voiture, qui démarre immédiatement. Élise se trouve à l'arrière, et je suis assise près de Théo, sur le fauteuil passager de l'avant. Encore surprise, je m'exclame vivement. 

— Qu'est-ce que vous faites ? C'est du kidnapping, ça ! Pourquoi vous ne dites rien ?

Théo pousse un soupir et ne dit rien. Je me retourne vers Élise, assise derrière moi.

— Ah non, moi je ne dis rien ! Je t'ai dit que je laissais le sale boulot à mon frère !

Je lève les yeux au ciel et les pose sur Théo. Il est encore plus beau que dans mes souvenirs, avec ses yeux bleu perçant et ses cheveux brun-roux. Il croise mon regard pendant une seconde, mais finit pas céder.

— Ils savent qu'on l'a trouvé. Ils essaient de nous chercher pour...

— Pour quoi ?

— Je ne sais pas, Margot, mais imagine ! Un kidnappeur cherché depuis une dizaine d'années, ça a bien mis en colère la police de Lyon, et mon père par la même occasion. Et même d'autres pays. l'Australie s'est lancée dans des recherches, quand ils se sont aperçus qu'il était sur leurs terres. Même s'ils ont abandonné leurs recherches, si on les appelle, ils se feront un plaisir de mettre sous verrous l'enleveur. 

— Donc, ils vont nous enlever à nous ?

— Nous, non, mais toi, oui. Tu es leur seul moyen de pression.

— Mais on n'est pas dans un film, Théo ! Ils ne peuvent pas... Et puis, j'ai dix-sept ans !

Ma tête tourne mais je n'ai pas du tout envie de leur montrer que toute cette histoire me touche. Il faut que je sois forte. 

— La réalité est près des films. Il n'y a qu'une chose qui les sépare ; on n'a pas envie de l'accepter.

— Théo le philo', le retour ! plaisante Élise, qui, pour une fois, s'est tue.

L'atmosphère est lourde et je comprends qu'on est loin du film. C'est notre vie.

— Pourquoi tu n'appelles pas ton père ? Il est chef de police !

— Parce que je ne peux pas l'appeler.

— Quoi ? Tu as pommé ton téléphone ?

— Non, je n'en ai juste pas envie.

— Mais c'est dangereux, tu l'as dit toi-même ! Je refuse de...

— ON N'A PAS LE CHOIX !

C'est la première fois qu'il monte d'un ton depuis le début de notre conversation. Je me tais, de toute façon je ne pourrai pas en tirer plus. Il sait ce qu'il fait. Enfin, je l'espère.

Le trajet est long, j'ai le temps de compter les minutes, puis les heures, sur le tableau de bord de la voiture de Théo. Ou plutôt, la voiture de sa mère.

Ils vont savoir qu'on est partis à l'instant même où ils verront que la voiture n'est pas à sa place, devant la maison.

Le paysage défile à ma droite, comme une traînée orangée dans le jour qui commence à se lever. Où va-t-on ? J'ai tellement confiance en eux que je n'ai même pas pensé à leur poser la question. 

— On va où ?

Dans le calme de ce début de journée, mes paroles sonnent faux. Comme si je disais que j'aimais les pâtes en plein milieu d'une conversation sur la danse classique.

— À l'aéroport, répond Élise.

— Quoi ? On quitte Lyon ? Vous aviez tout prévu, c'est ça ?

— On ne quitte pas seulement Lyon, on quitte la France. Et oui, nous avions prévu ça, mais c'était le plan Z, pour tout te dire.

— Vous aviez vingt-six plans ? Ouah !

— C'est une façon de dire qu'on en avait plein, soupire mon copain.

— Je sais, c'était censé être de l'humour.

Ils me regardent l'air de dire que ce n'est pas vraiment le moment de faire de l'humour.

— OK, je me tais.

Nous arrivons à l'aéroport de Paris à onze heures du matin, avec plusieurs pauses.

L'air est plutôt frais et on sent que l'automne ne ça pas tarder à arriver. Je pense à la rentrée des classes, dans deux jours. Serais-je à Lyon pour rentrer en terminale ? Ou me serais-je exilée à Tombouctou ou au Zimbabwe pour échapper à ce psychopathe qui a kidnappé mon frère ?

J'espère que ce sera la première option. Je ne tiens pas à rater mon année de terminale.

La voiture stoppe et nous sortons. L'aéroport est animé, des gens circulent dans tous les sens. Hommes et femmes d'affaires, vacanciers, étrangers, en famille, en couple ou seuls, l'aéroport arrive à mélanger tous les types de personnes dans un même hall. 

Théo regarde le panneau d'affichage des vols.

— Tu as acheté un billet à l'avance ? je demande.

Nous n'aurons aucune chance de partir si ce n'est pas le cas. Les touristes sont nombreux, quelle que soit la destination que nous choisissons.

— Non.

— Mais, on ne pourra pas...

— On va aller à un endroit où personne ne s'attendra qu'on aille. On ira à un endroit où personne ne va.

Je fixe le panneau d'affichage.

New York, États-Unis, à midi quarante-cinq.

Le Caire, Egypte, à seize heures vingt.

Ça ne peut pas être là-bas, de plus, nous n'aurions pas de place. Mes yeux défilent sur la liste, qui est plutôt longue.

— Je ne vois pas où on pourrait aller.

— Tu n'as qu'à nous suivre.

— Écoutez, je vous fais confiance mais là... J'aimerais avoir des réponses, quand même. Pourquoi je ne peux pas savoir qui est mon frère ? Où on va ? Qui on fuit ?

— Les réponses sont simple, sourit ma meilleure amie, tu ne peux pas savoir qui est ton frère car c'est toi qu'ils cherchent. S'ils t'interrogent et que tu ne sais rien, ils vont sûrement penser qu'ils se sont trompés.

— Non, Élise. Après ce qu'on a fait, ils ne pourront pas croire qu'on ne sait rien. Mais au moins... Margot sera en sécurité.

— C'est vrai. Mais il vaut mieux rester optimiste, tu ne penses pas ?

— C'est toi qui dis ça...

— Mais, vous vous mettez en danger pour moi ? C'est n'importe quoi ! Ça reviendra au même ! Quelqu'un ou plusieurs personnes seront enlevées.

Je commence à paniquer. Et ils ne veulent même pas me dire où un va ! Je tente d'enregistrer dans mon cerveau toutes les destinations et leurs horaires, afin de deviner où on va en prenant en compte le moment où on part.

J'espère au moins que, quand on arrivera, ils daigneront me dire où on se trouve.

Guyane, Chine, Canada.

Je sens que je ne vais pas arriver à me souvenir de tout.

Italie, Allemagne, Espagne.

C'est impossible. J'abandonne et m'assois près de Théo et Élise, qui sont en train d'acheter des billets. Ça doit être cher, un voyage où il n'y a personne, non ? 

Ils arrivent ensuite vers moi et je me rends compte que l'on n'a pas pris d'affaires. Je n'ai rien pour me vêtir dans les jours prochains.

Théo et Élise non plus, et j'essaie de me persuader que c'est parce que l'on n'est pas censés y rester longtemps. Cette idée m'apaise, et au moment d'enregistrer nos bagages (un simple sac à mains pour moi), je me sens plutôt sereine.

Plutôt, parce que je ne suis pas non plus Yoda, hein.

Nous attendons plusieurs minutes dans le hall, assis sur des chaises en plastique dur, dans une atmosphère qui donne chaud – et qui sent d'ailleurs la sueur. Je ne sais pas quoi faire, alors je fixe mes doigts.

Je ne m'étais jamais vraiment intéressée à mes doigts. Enfin, à mes mains en général. Je remarque à cet instant qu'elles sont plutôt abîmées. Dans le sens, mes ongles sont rongés, sans compter toutes les petites imperfections. Je crois que c'est le stress. En ce moment, c'est difficile, surtout avec Séléné.

Nous sommes tous les trois silencieux. Pas que je n'ai pas envie de parler, mais je ne saurais quoi dire, alors je me contente de fixer mes doigts.

J'aimerais leur avouer que j'ai peur, mais j'ai trop d'égo pour ça. J'aimerais leur dire que je stresse, que ça ne va pas du tout, que je m'en veux, qu'ils m'ont manqué.

Sauf que rien ne sort de ma bouche, parce que je n'ai ai pas le courage.

— Ça va ? demande Élise.

Elle s'est décollée de son roman quelques secondes, le temps de croiser mes yeux. Et de remarquer que je n'étais pas au meilleur de ma forme.

— Ça va, j'acquiesce, mais j'aurais préféré penser à prendre un livre, comme toi. On va attendre combien de temps ?

— Beaucoup.

Elle hausse les épaules et se replonge dans sa lecture. J'en ai sérieusement marre. L'adrénaline de tout à l'heure a disparue, et je commence sincèrement à m'ennuyer. Le plus difficile, c'est de voir Théo à quelques centimètres de moi, mais de ne pas oser l'embrasser parce que ce n'est vraiment pas le moment. 

— Oh. Je vois. Nous ne sommes pas sortis de l'auberge.

Pas de réponse, mais je sens les yeux de Théo posés sur moi et je frissonne. Comment fait-il pour me faire cet effet ? C'est impossible !

— Est-ce que tu me fais confiance, Margot ? me demande-t-il soudainement.

Je fronce les sourcils. Bien sûr que je lui fais confiance, sinon je ne serais pas là. Il attend patiemment ma réponse et Élise a relevé la tête de son livre. Elle lit Divergente. Bon choix.

— Oui, pourquoi ? 

Élise hoche la tête, tout en gardant le silence. Elle se lève, rassemble ses affaires, brandit son téléphone portable et traverse le hall, toujours silencieuse. Je ne la vois bientôt plus, et je me retourne vers Théo.

— Pourquoi est-elle partie ?

— Tu me fais confiance, non ?

— Oui, mais je ne comprends pas pourquoi Élise n'est plus là. Vous n'avez pas acheté un billet d'avion pour elle ?

Il me montre les tickets en question. Il y en a deux.

— C'était prévu ? 

— Oui. S'il nous arrive quelque chose, Élise sera à Lyon pour prévenir la police. Uniquement si ça tourne vraiment mal. En attendant, elle va appeler ma mère pour rentrer.

— Votre mère sait que vous êtes ici ?

— Non, mais elle ne va pas tarder à le découvrir.

Je souris, inquiète. Il y a cinq heures, j'aurais été heureuse de me rendre compte que je vais passer je ne sais combien de temps avec Théo. Sauf que là, je ne sais pas combien de temps on va y rester, où on va, et ce qui est sûr, c'est que cela ne ressemblera absolument pas à un voyage.


~ NDA ~

Coucou ! J'espère que ce premier chapitre, un peu long, vous plaira comme il m'a plu de l'écrire !

Je rappelle que ceci est le TOME 2 de Further than dawn, si vous n'avez pas encore lu le premier, ne lisez pas celui-ci !!! Sinon vous avez un risque d'être spoilé. À vous de choisir 😈😂

Bref, bienvenue dans le tome 2, je souhaite de tout cœur qu'il vous plaise (répétition mais passons) !

N'hésitez pas à commenter, voter, etc, comme dans le tome premier ! (Ça rime !!!)

Bisous mes chers sujets,

Sa Majesté Aliénor ✨✨👑

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