- Et bien ! Allons-y ! s'exclama Maëlle

Et dans une énorme clameur tous se jetèrent en avant en poussant leur chevaux au galop. Ils se dirigèrent à vive allure vers la porte du château de Jean.

                                                                                                    *

En arrivant devant l'immense porte, Maëlle fronça les sourcils et regarda tout autour d'elle d'un air songeur. Elle trouvait ça bizarre qu'aucun archer n'ait tiré sur eux. Ils étaient alors exposés et complètement vulnérable. Sautant avec la souplesse d'une chatte au bas de sa monture, elle s'avança d'un pas décidé vers la porte. Rien.  Aucune menace.  Avec un haussement d'épaule, elle décida de continuer. Elle poussa la porte doucement et avec précaution. Elle s'ouvrit sans difficulté et sans bruit. Un peu surpris, ils n'en pénétrèrent pas moins tous à l'intérieur, sur leur garde. Mais seul un immense couloir les attendait. Ils le suivirent de plus en plus surpris que rien ne leur arrive et arrivèrent devant une porte.  Maëlle la poussa. En pénétrant dans la salle, elle pâlit et se mordit la lèvre.