Chapitre 44

KAYLEE

— Enfin réveillée, amore mio, s'exclame une voix grave.

Je reprends peu à peu mes esprits, et lorsque mon regard croise la silhouette de mon plus grand cauchemar, je réalise finalement que tout était vrai.

Quelques jours plus tôt

La semaine des partiels est arrivée bien trop vite à mon goût. Demain nous serons mardi, ce qui veut dire que nos premiers examens commenceront. J'avoue être pas mal stressée, mais je sais aussi que j'ai bien révisé, que j'ai suivi les cours durant tout le semestre et que j'ai énormément de facilités dans mon domaine. Alors je pense que tout ira bien.

Il est actuellement dix-huit heures et j'avais prévu de me changer les idées, en préparant un bon repas pour Hayden et moi. Je sais que je l'ai un peu fait douter avec cette histoire d'aveu de sentiments, et j'ai besoin de le rassurer sur ce que je ressens pour lui.

Je ne suis peut-être pas prête à prononcer ces mots qui m'ont tant brisée par le passé, mais je sais aussi qu'avec lui, c'est inutile. Notre façon de communiquer passe rarement par les mots. Alors ce soir, j'ai décidé que nous allions passer une soirée tranquille, pour oublier le stress des partiels et tout le reste. Seulement lui et moi, un bon repas, notre série et moi dans ses bras. Mon type de soirée préférée.

La sonnerie retentie au moment où j'enfourne le rôti. Bizarre, Hayden n'a pas pour habitude d'oublier ses clés. Et je n'attendais pas forcément de visite. Bon, c'est sans doute Nolan qui s'ennuie sans Clay.

Je me lave les mains rapidement et fonce ouvrir à mon invité mystère. Mais lorsque la silhouette se matérialise devant moi, mon cœur s'arrête.

Non, non, bordel, je dois forcément être en train de faire un mauvais cauchemar. Oui, c'est ça, je me réveillerai et Hayden sera auprès de moi pour m'apaiser. Ça ne peut pas être réel, il ne peut pas être ici. Pas alors que sa peine n'est pas encore terminée.

— Alors, amore mio, on n'accueille pas l'amour de sa vie correctement ? résonne sa voix démoniaque, qui hante mes cauchemars depuis trois ans.

Je m'empresse de refermer, mais Marco est plus rapide et bloque son pied dans l'entrebâille. Je recule lentement, incapable d'émettre le moindre son, ni aucun mouvement brusque. Je suis comme pétrifiée, tétanisée face à ce passé que je ne pensais jamais revoir. Ou pas de sitôt, en tout cas. Il ne devrait pas être là, pas alors que sa condamnation est toujours d'actualité.

Hayden où es-tu ?

Il s'invite dans mon salon, laissant traîner ses yeux un peu partout, sans quitter son sourire pervers. Il n'a presque pas changé, mis à part cette barbe un peu plus longue qu'il se laisse pousser. Ses cheveux sont coiffés en arrière, son style vestimentaire reste le même : jean noir, tee-shirt noir. Enfin, le même que celui qu'il avait adopté durant ma captivité. Son alter ego, celui dont je suis tombée aveuglément amoureuse, avait un penchant pour la couleur.

En revanche, son regard est plus sombre, plus ravagé. Faut croire que ces trois dernières années en prison n'ont pas été tendre avec lui.

— C'est mignon, ici, commente-t-il. Alors c'est ça la vie dont tu rêvais : l'université, un petit appartement, un groupe d'amis. Plutôt impressionnant le colosse que je vois souvent avec toi.

Je comprends rapidement qu'il parle de Nolan. Attendez... depuis quand est-il ici ? Comment sait-il où j'habite ? Quelles sont mes fréquentations ? Mon cœur s'accélère en imaginant ses yeux perçants, m'observant rentrer seule chez moi. Comment n'ai-je pas pu sentir sa présence ? Putain pourquoi n'ai-je pas regardé par le judas avant d'ouvrir la porte ? Me voilà seule avec le monstre qui a détruit ma vie, celui qui est encore capable d'anéantir tous mes efforts et ceux d'Hayden.

— Un petit copain de bonne famille, poursuit-il en attrapant un polaroïd d'Hayden et moi.

Son regard s'assombrit, alors que son sourire mauvais s'étire. Je n'ai jamais rien vu de plus terrorisant que cet homme. Cette lueur sadique qui ne le quitte pas, ce rire gras, ce sourire flippant. Celui que j'ai découvert bien trop tard et qui m'a fait passer par les pires épreuves de ma vie.

Il fait un nouveau pas dans ma direction, cette fois, je ne recule pas. Je suis désormais incapable d'effectuer le moindre mouvement. Ma respiration se coupe, alors que mon cœur menace de sortir de sa cage thoracique. Marco est là, il est là et il va me faire subir ces trois années enfermées. Ces trois années durant lesquelles, son seul passe-temps, était de préparer sa vengeance contre celle qui s'est enfuie et l'a laissé se faire capturer, sans le prévenir.

Une fois face à moi, son corps à quelques millimètres du mien, il lève sa main pour la porter à mon visage, afin de le caresser. Son geste n'a rien avoir avec la douceur naturelle d'Hayden. Sa main rappeuse me provoque des frissons de dégoût.

— Oh, Kaylee, tu m'as tellement manqué. J'ai passé trois années à rêver de ce moment. Celui où je reverrai ton si doux visage et ces lèvres charnues.

Il passe son pouce sur mes lèvres, l'envie de le mordre me passe par la tête, mais autant ne pas tenter le diable. Cet homme est trop impulsif pour que je m'essaie à la provocation.

— Ce corps parfait, ces hanches qui m'ont toujours rendu fou. Et cette sensation lorsque j'étais enfin en toi.

Tu veux parler des fois où tu forçais le passage, en pensant que ça m'excitait ? avais-je envie de dire.

Il m'attrape par les hanches et me retourne, afin que mon dos soit contre sa poitrine. Ma respiration se fait plus forte, alors que sa tête vient s'enfouir dans mon cou, humant mon odeur tel un drogué.

— Et ce parfum de vanille. Oh oui, amore mio, tu m'as beaucoup manqué.

Il colle un peu plus son corps au mien, permettant à mes fesses de sentir les prémices de son désir. Mon estomac se noue, la bile remonte dans ma gorge. Cet homme me répugne. Il est tout le contraire de celui qui partage ma vie : sa voix est moins mielleuse, ses gestes sont bien plus brusques, son odeur moins enivrante. Plus je le vois, plus je l'entends, plus je me demande comment j'ai pu un jour être attirée par cet être abject.

— Mais on aura tout notre temps pour parler de ça. Je vais d'abord te laisser terminer cette semaine. Tu rompras ensuite avec le petit hockeyeur de pacotille, et on pourra enfin se retrouver pleinement.

Cette fois, je le repousse pour lui faire face. Non, je ne romprai jamais avec Hayden et je ne le suivrai nulle part. Je ne le laisserai plus faire de moi cet objet humain, qui n'avait jamais son mot à dire.

— Tu rêves, espèce de psychopathe. Je ne te suivrai nulle part et lorsqu'Hayden apprendra que tu es ici, il ne te laissera plus m'approcher.

Il me regarde intensément durant quelques secondes, avant d'éclater d'un rire sardonique qui résonne jusqu'à mon crâne.

— Oh, Kaylee Kaylee, tu crois sérieusement que ce petit bourge m'inquiète ? Je suis déçu, je pensais que tu me connaissais mieux que ça, rétorque-t-il de sa fameuse voix menaçante.

Il s'approche à nouveau de moi et attrape mon visage avec brutalité, broyant ma mâchoire de ses larges mains répugnantes.

— Ce n'était pas une demande, amore mio, mais un ordre. À la fin de la semaine, tu auras écrit la plus belle des lettres de rupture à ton amourette de vacances. Tu lui préciseras que c'est terminé pour de bon et qu'il ne doit pas te chercher. Et vendredi soir, toi et moi quitterons cette ville de malheur, une bonne fois pour toute.

Il me relâche soudainement, pour continuer sa balade dans ma pièce à vivre.

— Qui sait ? Peut-être qu'on fera un saut dans ce si beau chalet isolé, dont tu as passé des heures et des heures à me faire l'éloge. On s'amusera comme des fous, loin des oreilles indiscrètes.

Il revient vers moi, passe la main sous mon tee-shirt pour presser ma poitrine avec rudesse, avant de plaquer ses lèvres sur les miennes. Il tente d'introduire sa langue dans ma bouche, mais je le mords avant qu'il n'en ait le temps. Il s'écarte aussitôt de moi, mais au lieu de m'en vouloir, il éclate de rire.

— Toujours aussi fougueuse, à ce que je vois. J'aime ça, mais on le gardera pour plus tard, tu veux ?

Il s'éloigne enfin de moi, pour rejoindre l'entrée. Avant de s'en aller définitivement, il se retourne une dernière fois pour murmurer :

— N'oublie pas Kaylee, si tu ne quittes pas ce bon à rien et que tu parles à qui que ce soit de ma présence ici, tu le regretteras amèrement. Et c'est ta grand-mère, Gracie et ton cher et tendre qui seront les premiers dommages collatéraux. Rappelle-toi que je ne suis pas n'importe qui et mes contacts se feraient une joie de me rendre service.

Puis sans demander son reste, il s'éclipse comme s'il n'avait jamais mis les pieds ici. Je claque la porte derrière lui, avant de m'effondrer contre celle-ci. Je relâche tout l'air comprimé dans mes poumons depuis sa visite, avant de laisser place aux larmes.

Trois ans sans le voir, sans entendre le son de sa voix, à vivre à moitié sereinement en sachant pertinemment qu'il ne pourrait plus m'atteindre, avant quelques années de plus.

Mais le revoilà, à un moment où ma vie rentrait enfin dans l'ordre. Que tout allait mieux pour moi, que je recommençais enfin à rire, à aimer, à profiter de ma jeunesse, comme j'aurais dû le faire bien plus tôt.

Et maintenant, tout ce que j'avais construit va se briser à nouveau. Pour protéger ceux que j'aime, je vais devoir me sacrifier, sacrifier mon bonheur et briser le cœur d'Hayden...

Tous les événements de la semaine me reviennent à une vitesse impressionnante. La première visite de Marco chez moi. Sa deuxième visite à l'université en milieu de semaine, pour me rappeler que le temps avance et qu'il ne m'en reste plus beaucoup.

J'ai passé la semaine à éviter Hayden. Il fallait que je m'éloigne ou je risquais de m'effondrer devant lui, pour finir par lui révéler la vérité. Et je ne pouvais pas me le permettre, pour sa propre sécurité. Je préférais encore revivre les six mois de torture constante, plutôt que de risquer sa vie. Voilà à quel point je suis attachée à cet homme.

Alors après ça, j'ai profité de ne pas avoir d'examens l'après-midi pour écrire la lettre et faire mes affaires. Écrire ces mensonges m'a brisé le cœur, parce que j'ai imaginé la tête effondrée de mon copain et c'est une vision qui m'est insupportable. Au final, ce que je lui avais dit n'était pas faux : l'amour que je porte ou que les autres me portent, finit par les briser.

J'ai tenté de lui laisser des indices, je ne sais pas s'il comprendra. Je me souviens lui avoir parlé des jeux que je faisais avec mon père, lorsque j'étais plus jeune. Je ne sais pas s'il réussira à déchiffrer ma lettre ou s'il sera trop mal pour y penser. Je n'ai pas placé trop d'espoir sur ce morceau de papier, je sais pertinemment que les chances qu'il comprenne sont faibles. Personne ne pourra me sauver. Marco est revenu et il fera à nouveau ce qu'il veut de moi. Je revivrai ces mois d'enfer perpétuel et cette fois, plus personne ne me délivrera.

Je ne me souviens plus exactement ce qu'il s'est passé lorsque j'ai rejoint Marco, mais je sais qu'il m'a frappée et que j'ai perdu connaissance. Je ne sais pas combien de temps s'est écoulé depuis, mais en balayant la pièce du regard, je remarque que les murs me sont familiers. Il avait mentionné la maison du lac, voilà pourquoi j'ai laissé cet indice dans la lettre d'Hayden, et je vois qu'il a tenu parole.

— Combien de temps ai-je été inconsciente ? demandé-je d'une voix tremblante.

— Près de deux jours, j'ai bien cru que tu étais morte, à un moment donné, répond-il en souriant.

Quel genre de personne peut penser à la mort avec amusement.

Un psychopathe, voilà tout.

— C'est vraiment charmant ici. Je comprends pourquoi tu étais si enthousiaste, lorsque tu m'en parlais, poursuit-il.

Je me recroqueville sur le canapé, sur lequel il m'a déposée, tout en analysant les lieux.

Nous sommes dans le grand salon, celui où ma famille et moi jouions à des jeux de sociétés, grillions des chamallows dans la cheminée, riions jusqu'aux larmes.

Marco est en train d'entacher tous les bons souvenirs qui me lient à cet endroit.

— Qu'est-ce qu'on fait là ? Qu'attends-tu de moi, putain ?

Son sourire s'amplifie.

— De si vilains mots dans une si belle bouche, quelle honte.

— Tu parles de honte ? Tu parles sérieusement de honte après tout ce que tu m'as fait subir, Marco ? Pourquoi, pourquoi m'avoir fait endurer tout ça ? Qu'est-ce que je t'ai fait ? m'époumoné-je, alors que mes yeux s'embuent au fur et à mesure.

Il me regarde un instant, son sourire à disparu et son regard s'obscurcit de plus en plus. Dévoilant un visage que je n'avais jamais vu auparavant : de la colère, de l'amertume, de la vengeance. Je connais ce visage par cœur, parce que c'est celui qui ne me quittait plus, depuis trois ans. Un visage brisé par la vie.

Mais Marco n'est pas brisé, il est simplement fou.

— Il y a tellement de choses que tu ignores sur moi, amore mio. Mais autant commencer par une histoire, tu ne crois pas ?

Non, je ne crois pas, en réalité, je ne veux rien entendre de ce qui sort de sa bouche. Cet homme est un psychopathe, un déséquilibré et un menteur. Il m'a bernée pendant des mois, en se faisant passer pour le petit-ami modèle. Le gendre parfait.

Mais une part de moi est soulagée de savoir que mes parents n'auront pas été là, pour voir quelle déception cet homme a été. Ils sont partis avec le souvenir d'un petit copain qui a aimé leur fille, ou celui d'un copain qui était en colère de son départ et qui l'a laissée toute seule en pleine nuit. Mais dans tous les cas, ils ne sauront jamais à quel point cet homme a pu être faux. Et c'est mon unique consolation.

— Il était une fois, un homme qui avait tout ce qu'il désirait : de l'argent, une famille et l'amour d'une femme qu'il disait exceptionnelle. Il était comblé. Il séparait son temps entre son travail qui lui prenait beaucoup de temps, et la femme qui comblait son cœur et ses nuits. Ils n'étaient pas mariés, car ils étaient encore très jeunes, mais ça ne les empêchait pas d'être fou amoureux. Cette femme était belle, son sourire illuminait chaque pièce dans laquelle elle passait, et son rire était la plus douce des mélodies. Ils étaient heureux. Cet homme avait prévu de l'épouser, d'en faire la mère de ses enfants et de lui offrir toutes les merveilles du monde.

Étrangement, j'écoute son histoire avec attention. Je n'y comprends rien, mais j'écoute. Pour l'instant, l'histoire me semble belle, mais s'il en parle avec tant d'amertume, c'est qu'un drame s'est produit. Alors je commence mes théories : peut-être que Marco était heureux et amoureux et qu'on s'en est pris à sa bien-aimée. Pourtant, cette théorie ne colle pas avec moi, alors je n'y crois pas vraiment.

— Mais chaque conte de fée a son lot de drames, non ? reprend-il en lâchant un rire sans joie. Alors que tout se passait bien dans leur vie, un événement a tout détruit. Cet homme si bon, si heureux et amoureux s'est laissé avoir par la pire des tentations. Il a goûté au fruit défendu en trompant celle qu'il adulait. Elle ne l'a évidemment pas découvert tout de suite, il a pris soin de couvrir ses traces. Mais un soir, alors qu'elle lui préparait une surprise, elle a découvert une note suspecte. Spoiler alert, c'était un mot de la femme avec qui il l'avait trompée.

Mon cœur se brise pour cette pauvre femme. Amoureuse et heureuse un jour, trahie et dévastée le lendemain. Comment une personne peut-elle agir ainsi, alors qu'elle n'a rien d'autre que le bonheur ? Je n'ai actuellement aucune compassion pour cet homme et s'il s'agit de Marco, j'en ai encore moins. La compassion n'a pas sa place dans la tromperie.

— Évidement, la femme dévastée, quitta l'homme qu'elle aime. Elle pouvait pardonner beaucoup de choses, mais pas la tromperie. Cependant, le plus important était le contenu de cette fameuse note. La femme était tombée enceinte, lors de cette unique liaison. Oh oui, le karma est une vraie salope. L'homme en question a essayé de la récupérer, mais c'était trop tard. Il lui avait brisé le cœur.

Tu m'étonnes, une tromperie, c'est déjà difficile à digérer, mais une tromperie qui engendre un enfant, c'est horrible. Je n'ose pas imaginer le dommage collatéral qu'il a pu être.

— Alors, cet homme a été forcé d'épouser sa maîtresse et d'élever leur enfant. Enfin, élever, c'est un grand mot. Il a plus passé son temps à le regarder avec mépris, le frapper et lui balancer des horreurs jour après jour. Cet enfant était la cause de sa séparation avec l'amour de sa vie.

— Il n'a que lui à blâmer, il n'avait qu'à garder son pantalon fermé, rétorqué-je d'un ton écœuré.

Comment en vouloir à un enfant qui n'avait rien demandé ? Il n'y a qu'un lâche qui est capable d'un tel comportement.

Marco sourit tristement en hochant la tête.

— Je suis d'accord, mais c'est ainsi que ça s'est passé. Cet enfant a été élevé principalement avec l'amour de sa mère. Elle était la seule personne qui comptait réellement pour lui. Malheureusement, elle est décédée lorsqu'il était adolescent. Et son père n'en a rien eu à faire. Rien du tout.

Il crache cette dernière phrase avec tellement de haine, que je comprends enfin qui était cet enfant.

— C'était toi ? Tu étais cet enfant, n'est-ce pas ? deviné-je.

Il sourit davantage, content que je n'ai pas mis des heures à comprendre. Alors c'est ça ? Marco était en colère contre son père, qui a abusé de lui quand il était plus petit, alors il voulait faire subir la même chose à quelqu'un ? Comment peut-on en arriver là ?

— Je ne comprends toujours pas pourquoi tu m'as fait subir tout ça ? En quoi je suis responsable de...

Oh, non... Je viens seulement de percuter qu'il tenait un cadre entre ses mains. Un cadre que je reconnaîtrai parmi mille. Non, c'est impossible.

Mon visage me trahit et le sourire de Marco s'amplifie.

— La femme dont mon père était amoureux, c'était ta mère.

📚🏒🎨

Les chapitres que j'avais le plus hâte de publier sont là !!! Bon le premier mais c'est déjà un chapitre très très intéressant.

Vous connaissez enfin le lien entre Marco et Kaylee. Son histoire et la raison de sa haine.

La suite des explications dans le prochain chapitre !!

Et croyez moi, celui ci ne vous laissera pas indemne !!

C'est le plus long et l'action sera bien présente ! Accrochez vous !!

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