Chapitre 40

HAYDEN

— Comment tu te sens ? me demande Kaylee en me rejoignant sur le balcon.

Je ne réponds pas tout de suite, la laissant nous couvrir d'un plaid, tout en l'accueillant dans mes bras. Je resserre son emprise, m'accrochant à son odeur, sa présence. C'est l'unique chose qui me permet de tenir et de ne pas m'effondrer, comme j'aurais dû le faire depuis qu'elle m'a tout avoué.

Lorsqu'elle m'a parlé de son entrevue avec mon père, de ce que Maggie a fait... Putain, j'ai cru à un canular ou à un mauvais rêve. J'ai vraiment cru que j'aurais pu bâtir une relation avec elle. Peut-être pas un lien mère fils mais quelque chose d'assez fort, pour l'avoir dans ma vie. Connaître mes origines. Je savais que ça ne se ferait pas en quelques jours, ni quelques semaines d'ailleurs. Et je ne lui avais pas vraiment pardonné son abandon. Mais je me suis laissé espérer, je me suis autorisé à rêver rien qu'un instant, que ma mère pouvait se soucier de ma sécurité. Je voulais croire qu'elle ne m'avait pas juste abandonné, parce que je ne représentais rien pour elle. Je voulais croire que je n'étais pas qu'un truc qu'on pouvait jeter, comme s'il ne valait rien. Faut croire que j'avais tort.

J'ai été con. J'ai laissé cette femme s'introduire dans ma tête en si peu de temps. Je lui ai ouvert ma porte, j'ai ri avec elle, je lui ai donné une seconde chance, alors que depuis le début, elle n'en voulait pas. Elle en avait simplement après mes putains de médocs, mon putain d'argent...

Et la seule personne qui me soutient depuis des semaines, a vu clair dans son jeu depuis le début et je n'ai pas été foutu de la croire. Mais qu'est-ce qui cloche dans ma tête ? J'ai accusé Kaylee de ne pas se soucier de moi, de juger sans connaître, j'ai laissé Maggie lui parler comme de la merde et tout ça pourquoi ? Pour qu'elle ait raison depuis le début et que je suis maintenant trop honteux pour la regarder dans les yeux.

— Comme un mec trop con, qui accorde sa confiance à n'importe qui, finis-je par dire en gardant mon regard rivé sur l'horizon.

— Tu ne pouvais pas savoir, Hayden. Certaines personnes arrivent à lire les autres plus facilement. Ce n'est simplement pas ton cas. Tu ne dois pas t'en vouloir d'avoir eu un peu d'espoir. Même si crois-moi, l'espoir, c'est de la merde.

Je lâche un rire sans joie. Kaylee n'est pas du genre à réconforter ou à parler avec ses sentiments, mais j'apprécie qu'elle essaie pour moi.

Elle a tellement évolué ces derniers mois, que je ne supporterai pas de la voir rechuter. Elle est la seule chose constante dans ma vie. La personne qui me redonne le sourire en toute circonstance. La personne qui me protège plus que je ne la protège. J'aurai dû lui faire confiance depuis le départ. On aurait évité un cœur brisé inutile.

— Je suis désolé, piccola. C'est toi qui avais raison dès le début et je n'ai pas été sympa avec toi. J'aurais dû faire confiance à ton jugement. Tu es la mieux placée pour reconnaître les manipulateurs, mais j'ai préféré jouer à l'aveugle.

Elle relève sa tête afin d'encadrer la mienne de ses mains, me forçant à la regarder dans les yeux.

— Arrête de t'en vouloir. Crois-moi, j'aurais voulu avoir tort et tu sais que ce n'est pas dans mes habitudes, plaisante-t-elle, alors qu'un demi sourire s'étire sur ses lèvres.

Cette fois, je ris sincèrement, avant de la serrer plus fort contre moi. Je m'incline légèrement pour atteindre son cou et y enfouir ma tête. Je m'imprègne de son parfum, de son odeur réconfortante. Je pourrais passer des heures dans les bras de cette fille, sans prononcer le moindre mot. Le simple fait de la savoir près de moi, me suffit à me sentir mieux. Elle a ce quelque chose qui réchauffe mon cœur, qui le fait battre à la fois régulièrement et à la fois diligemment.

— Merci de te battre pour moi, merci d'être à mes côtés, merci de me montrer que je ne suis pas qu'un... qu'un truc remplaçable, murmuré-je contre son oreille.

— Oh Hayden Jones, tu es beaucoup de choses, mais tu n'es pas remplaçable. Si tu n'avais pas été là, je serais encore cette coquille vide, brisée par ses mauvais choix. J'ai encore un long chemin à faire, mais tu m'aides peu à peu à me retrouver.

Elle caresse délicatement ma joue, tout en approchant son visage du mien.

— Ce qu'on partage, c'est compliqué, un bordel pas possible. On passe la moitié de notre temps à se disputer ou à se lancer des remarques sarcastiques. On n'est clairement pas banales, mais ce lien qui nous lie... Putain ce que je ne l'échangerais pour rien au monde, m'avoue-t-elle.

Je souris un peu plus, en attrapant le dos de sa tête pour coller son front contre le mien.

— Ça tombe bien, parce que je ne suis pas près de te laisser partir. Maintenant si tu le veux bien, il y a des lèvres auxquelles j'aimerais goûter avant de devenir complètement barge.

Un rire guttural s'échappe de sa gorge, venant résonner directement dans mon cœur. Un rire auquel je me suis habitué, un rire dont je ne me lasserai jamais.

— Tu sais, tu n'es pas vraiment obligé de me le demander à chaque fois, m'informe-t-elle.

— C'est important pour moi.

— Alors dans ce cas, permission accordée.

Et sur ces deux mots fabuleux, je joins ses lèvres aux miennes. Sa langue ne tarde pas à rejoindre la mienne, alors que mes mains agrippent ses hanches pour la hisser contre moi.

Je nous sors de ce balcon gelé par le froid de l'extérieur, et nous guide sans difficulté jusqu'à ma chambre.

Je bascule ma copine sur mon lit, avant d'accrocher à nouveau ma bouche à la sienne. Comme chaque fois, je prends le temps de la redécouvrir, d'écouter ce dont elle a besoin. Les baisers peuvent être aussi intime que le sexe, quand c'est avec la bonne personne. Et c'est important que Kaylee se sente bien au contact de ma bouche.

Nos langues s'unissent dans un ballet tantôt doux tantôt endiablé. Je plaque ses mains au-dessus de sa tête, pour avoir une maîtrise plus mesurée de son corps, tout en intensifiant ce baiser qui me fait beaucoup trop durcir, à mon goût.

Mais ce n'est pas étonnant, Kaylee réussit à m'exciter en plantant simplement son regard émeraude dans le mien.

Elle agrippe mon tee-shirt et me le retire. Elle commence à faire de même avec le sien, mais je l'arrête, avant qu'elle ne puisse le faire. Voulant être sûr de ses intentions.

— Je voudrais essayer, Hayden. Je veux tester les limites de mon corps. Je t'en prie, ne me refuse pas ça, me dit-elle essoufflée.

— Je ne te refuserai jamais rien, tu le sais. Mais quand c'est trop pour toi, j'ai besoin que tu m'arrêtes. Ne te fie pas à mon désir pour toi, si tu n'es pas à l'aise, il ne vaut rien.

Elle hoche la tête sans l'ombre d'une hésitation, avant de me faire signe de lui retirer son haut. Je le fais sans broncher et ai la merveilleuse surprise de la trouver sans l'ombre d'un soutien-gorge, sa poitrine totalement découverte, prête à accueillir ma bouche entièrement.

Je reprends alors les assauts de mes baisers contre la bouche de Kaylee, pour descendre le long de sa délicieuse nuque, tout en laissant mes mains partir à la découverte de son corps. Kaylee devient de plus en plus à l'aise avec celui-ci, quand il s'agit de me le montrer. Quand nous sommes seuls à la maison, elle s'autorise enfin les débardeurs, les shorts. Il y a toujours cette petite honte dans son regard, lorsque mes yeux passent des minutes à l'observer. Mais quand elle ne décèle pas la moindre trace de peur, de dégoût ou de choc, elle se détend.

Mes lèvres rejoignent enfin sa poitrine que j'aime tant prendre en mains. Kaylee complexe dessus, la trouvant trop imposante. C'est bien la première fois que j'ai affaire à un tel complexe. La plupart des femmes avec qui j'ai couché, se plaignaient qu'ils ne soient justement pas trop développés. Moi, je dis qu'on s'en moque. Chaque taille est parfaite comme elle est. C'est justement ce qui rend une personne unique.

Je laisse ma langue titiller ses tétons, tout en malaxant sa chair de mes mains. La respiration de ma belle s'accélère, tout comme ses battements de cœur. Elle ne ferme pas les yeux et ne me lâche pas du regard. C'est une règle qu'on a instaurée à chaque séance et je suis ravie qu'elle ne l'oublie jamais.

Je remonte jusqu'à son visage, plonge mon regard dans le sien avant de fondre à nouveau sur ses lèvres. Je pourrais passer ma vie à embrasser cette fille. Sentir le goût de sa langue mi-sucrée mi-salée, unir ce trop-plein de sentiments dans une étreinte chaude et réconfortante.

— Peut-on aller plus loin ? demandé-je d'un ton neutre.

Pas de supplication, pas d'espoir dans ma voix. Je ne veux pas qu'elle interprète mes paroles, en pensant que je la force. Il faut que ça vienne d'elle et de son propre désir.

— Oui, répond-elle simplement.

Alors j'accède à sa demande, en retirant lentement son short, lui laissant pour simple appareil, sa jolie culotte en coton. Je me souviens qu'un soir, elle était gênée par son manque de lingerie sexy. J'ai rigolé en lui assurant que très peu de femmes portent de la dentelle en toute circonstance. Puis pour la rassurer davantage, je lui ai avoué que les culottes à motifs pouvaient être très excitantes. Elle a ri à son tour, avant de me mordre le bras pour me faire taire.

— Toujours pas de dentelle, blagué-je.

Pour seule réponse, j'ai le droit à un coup sur la tête et un délicieux grognement. Je ris un peu plus fort avant de reprendre là où je me suis arrêté.

Je caresse délicatement le tissu de sa culotte, tout en parsemant l'intérieur de sa cuisse de baisers mouillés. Je l'habitue peu à peu à mon contact, sans y aller directement, et ce simple geste suffit à lui procurer du plaisir. Alors après autorisation, je la débarrasse du dernier morceau de tissu, la découvrant une nouvelle fois dans son plus simple appareil.

— Je ne me lasserai jamais de cette vue, piccola.

Puis sans attendre une seconde de plus, j'enfouis mon visage entre ses cuisses, impatient de la goûter. Je laisse ma langue se promener sur ses lèvres extérieures, lui procurant des frissons dans tout le corps. Je le sais à la façon dont son corps se tend et ses jambes se meuvent autour de moi. Ses mains viennent agripper mes cheveux, m'incitant à aller plus loin. Alors je plonge ma langue en elle, avide de son corps, de son goût. Je la laisse se déplacer à sa guise, la léchant, l'aspirant, tout en titillant son clitoris comme j'aime le faire. Je m'arrête sur ce point-là et laisse les assauts de ma langue lui procurer le plaisir qu'elle mérite de ressentir. Sa poigne sur mes cheveux se resserre davantage, je la sens se contracter autour de ma bouche, avant que des tremblements prennent possession de son corps. Laissant probablement l'orgasme des préliminaires, la consumer de l'intérieur.

À sa demande, je reviens près d'elle, contemplant son si beau visage, ravagé par la jouissance. Ses cheveux transpirants, son visage rouge de chaleur, ses traits détendus. La perfection incarnée.

Un sourire prend forme sur son visage alors que sa main vient caresser ma joue.

Elle baisse ensuite son regard sur mon jogging, qui laisse clairement apercevoir mon désir, et ses yeux s'illuminent à cette vue. Elle s'agrippe à moi et me renverse, afin de se retrouver au-dessus. Elle descend ses mains le long de mon corps, pour les arrêter sur le lacet de mon jogging.

— On n'est pas obligé d'aller jusque-là, la rassuré-je.

— Je ne devrais pas être aussi égoïste et te priver du même plaisir.

— Tss-tss, ne redis jamais ça. Il n'y a pas d'égoïsme dans le sexe. Tu fais ce que tu te sens de faire et c'est tout. Aucune obligation, jamais.

Marco ne lui a jamais appris ça et ça me tue à chaque fois. Il l'a habituée à du sexe violent, carrément égoïste sans prendre en compte ses véritables désires.

Peu importe mon état, peu importe le degré d'excitation dans lequel elle me met, jamais elle ne doit se mettre en tête de le combler par obligation.

— Je crois que j'en ai envie, Hayden. Peux-tu me laisser le découvrir par moi-même ? me demande-t-elle d'une voix presque inaudible.

Je la jauge un instant, m'assurant que la sincérité émane de ses traits. Je vois une vulnérabilité sans nom, mais aucun signe d'une quelconque obligation envers elle-même.

Elle a envie d'essayer, de combattre ses peurs et qui suis-je pour l'en empêcher ? C'est littéralement le but de toutes nos séances.

Je ne dois pas laisser ma crainte de la blesser, l'empêcher d'avancer.

Alors pour lui montrer que je suis d'accord, je soulève mes hanches et me débarrasse de mon pantalon. Ma bosse déforme mon boxer, laissant ma rouquine subjuguée par cette vision. Un rire m'échappe, me valant un regard noir de sa part.

Elle trace les contours de mon entrejambe à travers le tissu, comme si elle découvrait le corps d'un homme pour la première fois. Je sais que ce n'est pas le cas. Avant de devenir la prisonnière et l'objet de Marco, elle sortait avec lui et a donc couché avec lui à plusieurs reprises. Mais sa peur du sexe, lui a fait oublier pas mal de choses.

— Je peux ? demande-t-elle en jouant avec l'élastique de mon sous-vêtement.

— Elle est tout à toi, réponds-je dans un sourire taquin.

Elle sourit à son tour avant de sortir ma queue, pour la prendre en main. Mon corps se tend à son contact, putain, elle n'a encore rien fait que le plaisir m'envahît. À cette allure, je ne vais pas tenir très longtemps. Mon envie de cette femme est tellement forte, depuis quelques semaines qu'il suffit d'un regard, d'un mouvement pour me mettre en état d'extase total.

— Est-ce que je te fais mal ? s'inquiète-t-elle, alors que sa main droite effectue de léger mouvements de va-et-vient.

— Au contraire, ne t'arrête pas.

Rassurée, elle s'installe à califourchon sur moi et reprend sa délicieuse torture. Ses mains se meuvent sur ma queue avec dextérité, alors que son regard est planté dans le mien. J'attrape ses seins et les malaxes en adéquation avec le rythme de ses mouvements.

Elle approche son visage du mien, dépose un long bisser sur mes lèvres avant de me chuchoter :

— J'ai envie de toi, Hayden Jones. Fais-moi l'amour.

— Tu es sûre de toi ?

Elle réfléchit un instant avant de hocher la tête.

— Je suis sûre de moi, plus que sûre même.

— D'accord, tu m'arrêtes si tu ne te sens pas bien, ok ? Je ne t'en voudrai pas.

Elle acquiesce à nouveau, avant de me laisser nous changer de place. Je l'allonge délicatement sur le lit, récupère un préservatif dans ma table de chevet, puis reviens m'installer au-dessus d'elle. Je longe sa jambe de baisers, pour venir atteindre son intimité, toujours aussi trempée que tout à l'heure. J'introduis un premier doigt en elle, afin de la préparer à ce qui l'attend. J'ai besoin qu'elle accepte la pénétration de mes doigts, avant d'aller plus loin.

Son corps se tend, mais le mouvement de ses cuisses qui s'écarte, m'intime à poursuivre, alors j'en introduis un deuxième. Ses gémissements se font plus fort, elle s'y habitue peu à peu, tout en prenant du plaisir.

Alors sans plus tarder, je me penche au-dessus d'elle, guide mon membre jusqu'à son entrée. Je vérifie dans son regard qu'elle est toujours partante, puis après confirmation, je m'introduis délicatement en elle.

Ses yeux se ferment un instant, alors qu'un gémissement s'échappe de sa bouche. Pris de panique, je m'arrête, attrape son visage entre mes mains en la suppliant d'ouvrir les yeux.

— Tu as mal ? Tu veux que j'arrête ?

— Non, la sensation désagréable va se dissiper. J'ai simplement besoin de m'y réhabituer.

Je la sonde un instant, peu rassuré.

— Je te fais confiance, Hayden, plus qu'à n'importe qui. Continue.

Alors après quelques secondes d'hésitation, j'accède à sa demande en m'enfonçant plus profondément. Cette fois, son regard est rivé sur le mien. J'observe ses pupilles se dilater au fur et à mesure que ma pénétration s'intensifie. Elle est si serrée que ma propre jouissance ne va pas tarder.

Pas maintenant, non. Pas avant elle.

Je me retire quelques secondes avant de plonger un peu plus fort, atteignant enfin son point G. Ses paupières se ferment un instant, son corps se cambre. Elle m'accueille pleinement en enroulant ses jambes autour de mes hanches.

— Tu es si belle, Kaylee. Tellement, tellement jolie.

Je commence mes mouvements de va-et-vient, sans quitter mon regard du sien. Ses prunelles émeraude m'ensorcellent, me transportent. Son corps se déhanche au rythme du mien, sa respiration s'intensifie à chaque fois que je m'enfonce en elle.

— Hayden, geint-elle.

— Lâche-toi piccola, laisse-toi aller. Tu es merveilleuse.

J'accélère mes mouvements, sans pour autant la brusquer. Chaque coup de rein uni un peu plus mon corps au sien. Je ne suis pas simplement en train de baiser. Non, en scellant mon corps au sien, j'unis mon âme à la sienne. Sa peau sous mes doigts, sa poitrine qui bat, son souffle contre mon oreille. Nous ne formons qu'une seule et même personne. À travers mes pénétrations, je lui transmets l'amour puissant que je ressens pour elle. Je lui donne mon cœur dans sa totalité. Jamais auparavant le sexe ne m'a paru si intime, si vulnérable.

Parce que j'aime cette fille, j'aime sa force, j'aime son entêtement, j'aime son humour particulier, son rire mélodieux. J'aime qu'elle ait des insécurités, qu'elle ne me cache pas sa vulnérabilité. Je l'aime et je suis complètement foutu, parce que si elle venait à me quitter, je ne crois pas que je m'en relèverai.

— Hayden, je...

— Vas-y, piccola, ne te retiens surtout pas. Jouis pour moi, jouis pour toi.

Je pousse une dernière fois, ses paupières se ferment, son vagin se contracte autour de ma queue, ses ongles s'enfoncent dans ma peau, puis son corps se met à trembler sous mes doigts.

C'est à ce moment-là que je laisse la délivrance s'emparer de moi. Je jouis en elle, avant de m'effondrer contre son corps bouillant et trempé.

Je me lève rapidement pour me débarrasser du préservatif puis revient retrouver mon amante, pour la loger dans mes bras.

— Tu vas bien ? m'empressé-je de demander.

Elle relève sa tête de sorte à me faire face, mais ses yeux baignés de larmes m'interpellent et accélèrent mon rythme cardiaque, en un temps record.

— Kaylee, que se passe-t-il ? T'ai-je fait mal ?

Elle secoue vivement la tête avant d'esquisser un large sourire.

— C'est tout le contraire Hayden, tu m'as ramenée à la vie. Je ne me suis jamais sentie autant... autant moi. Merci, putain, merci énormément.

Elle enfouit sa tête dans mon cou, alors que mes bras resserrent son emprise.

Je soupir de soulagement, rassuré et comblé par sa réaction.

— Maintenant, va aux toilettes et reviens vite, lui indiqué-je.

Elle acquiesce et s'exécute sans broncher.

— Je n'ai pas été trop mauvaise ? demande-t-elle, lorsqu'elle revient près de moi.

J'attrape son visage entre mes mains, l'obligeant à me regarder dans les yeux.

— Tu as été merveilleuse. Je ne me suis jamais sentie aussi connectée à une personne, avant toi.

Alors comme pour me prouver qu'elle ressent la même chose, elle scelle ses lèvres aux miennes, m'invitant à poursuivre cette belle aventure qui nous attend.

Et simplement comme ça, je tombe chaque seconde, un peu plus amoureux de cette femme.

📚🏒🎨

Pas à pas, Kaylee a brisé ses barrières et a réussi à lâcher complètement prise. Retrouvant ce que Marco lui a arraché. Le retrouvant avec un homme patient et qui la comprend mieux que personne. Quelqu'un de doux, d'attentif.

Ce chapitre me fait tellement du bien parce que ce n'est pas que du sexe que j'ai voulu mettre en avant. Mais les progrès de Kaylee par rapport à toutes ses peurs, tour ce qu'elle a enfoui en elle avant de rencontrer Hayden.

Parce qu'il ne l'a pas réparée mais qu'il l'a aidée à se retrouver.

Argh je les aime bcp trop 😭❤️❤️

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