Chapitre 39

KAYLEE

​​— Merci d'être venu, dis-je en adressant une rapide accolade à Brian.

— Je ne pensais pas entendre ce nom à nouveau, si tu veux tout savoir.

— À nouveau ? As-tu déjà eu affaire à elle ? demandé-je en arquant un sourcil.

Il esquisse un petit sourire en opinant.

— Ma puce, je ne brasse pas des milliards de dollars par an, pour ne pas les utiliser afin de protéger les gens que j'aime. Il ne m'a pas fallu longtemps pour savoir qui étaient les parents biologiques de mon fils.

Ça fait sens, et si je l'ai appelé, c'est qu'une part de moi le savait pertinemment. J'ai passé deux jours à voir cet imposteur se pavaner chez nous, comme si elle était en droit de le faire. Se servir dans nos placards, nos biens, notre intimité. Et maintenant, nos médicaments. Je savais que quelque chose de louche se cachait derrière ses larmes et son faux visage désespéré.

J'ai vu le sourire d'Hayden lorsqu'elle lui racontait des histoires, lorsqu'elle faisait semblant de lui préparer le petit déjeuner de son enfance. Elle a réussi à l'amadouer. Présente ou non, cette femme a toujours été sa plus grande faiblesse. Elle représente ses origines, ses plus grandes interrogations, sa biologie. Elle représente une part de lui, et dans ce genre de situations, on ne réfléchit pas clairement.

Voilà pourquoi je suis là, voilà pourquoi je me bats pour que la vérité éclate. Parce que lui est aveuglé par ses sentiments et l'espoir d'avoir une mère. Et si cette mère avait été exemplaire ou au moins honnête, j'aurais pu faire des efforts. Et il m'arrive parfois de juger trop vite les gens, mais pas ici. Avec elle, je l'ai senti dans mes tripes, et généralement, ça ne ment pas.

Cependant, seule, je serai incapable de faire bouger les choses. Il me faut plus grand, plus influent, plus intelligent que moi. Et Brian Jones correspond parfaitement à la description. Sans parler du fait qu'il serait prêt à tous les crimes pour son fils unique.

— Est-ce que tu l'as déjà rencontrée ?

Nouvel hochement.

— Une seule fois, il y a quatre ans. Je pensais d'ailleurs que c'était la dernière, mais cette déséquilibrée est tenace.

— Il y a quatre ans ? C'était le moment où...

— Elle est revenue à New Haven. L'année où elle a essayé de prendre contact avec mon fils. En pensant sérieusement être discrète, répond-il en émettant un petit rire.

Oh, il semblerait que la mère parfaite ait oublié de mentionner son entrevue avec le chef de la famille.

— Kaylee, écoute-moi bien. Tout ce que cette femme vous a raconté est faux. C'est une manipulatrice, une menteuse et une droguée.

Bien que je me doutais de ce dernier point, avoir la confirmation me comprime l'estomac. Parce que si elle est revenue dans la vie d'Hayden, c'est qu'elle est en manque et que personne ne peut la fournir.

— J'ai besoin que tu me racontes en détail, tout ce qu'elle vous a dit, poursuit-il en plongeant sérieusement son regard dans le mien.

Je déglutis mais acquiesce sans broncher. Il est là pour m'aider. Alors je lui livre tout : notre rencontre avec elle, les réactions d'Hayden, son histoire montée de toute pièce. Hayden qui l'accueille chez nous, notre désaccord sur le sujet. Je ne lui cache rien, il aura besoin de chaque détail pour préparer un plan d'attaque. Il est ma meilleure chance, alors je dois lui faire confiance.

Une fois mon monologue terminé. Je remarque que Brian a froncé les sourcils à plusieurs reprises, mais n'a pas semblé plus surpris que ça. Il doit sérieusement connaître le personnage, pour rester autant de marbre. J'en suis incapable. Et le seul fait de savoir cette femme avec Hayden à ce moment-là, me rend malade.

— C'est typique de Maggie Cane, en effet, commente-t-il, toujours cet air impénétrable fixé au visage.

— Qui est-elle, Brian ? Que veut-elle ?

Il me considère un instant avant de prendre une longue inspiration et de tout recraché, en détendant ses épaules.

— Maggie est tombée enceinte à vingt-deux ans. Elle vivait dans un quartier tranquille de Boston avec son fiancé Jonas. Ce dernier était fou de joie lorsqu'il a appris qu'elle attendait leur enfant : Hayden.

— Eh ben, ça commence bien. D'après elle, Jonas était un petit richou de dix-sept ans, qui n'avait pas envie de se coltiner un bébé dans le futur brillant qu'il s'était imaginé, raconté-je en grimaçant.

Elle a vraiment voulu se faire passer pour une victime, en mentant même sur l'année de sa grossesse. Quelle cinglée.

— C'était tout le contraire, Jonas était ravi d'avoir un enfant avec la femme qu'il aimait. Tout semblait parfait, jusqu'au jour où il a découvert que sa femme avait perdu son job et qu'elle fréquentait des types louches. Alors, il a poussé son enquête en fouillant chez lui et en faisant suivre Maggie. Et il a fini par découvrir qu'elle était tombée dans la drogue.

— Alors quoi ? Il l'a quittée pour ça ?

Brian secoue la tête, un air peiné sur le visage.

— Absolument pas. Il aimait Maggie, il l'aimait plus que n'importe quoi. Alors un soir, il en a discuté avec elle, il lui a proposé de prendre soin d'elle, de lui faire intégrer un centre où elle pourra se faire aider rapidement. Il lui a juré d'être là, à chaque étape, afin qu'ils accueillent leur bébé dans les meilleures conditions.

Je me mords la lèvre, gênée d'avoir jugée cet homme un peu vite.

— Mais Maggie a refusé. Elle était déjà bien défoncée et l'idée d'éloigner la drogue de sa vie était impensable : une vraie addict. Alors au milieu des cris, elle lui a révélé que l'enfant n'était pas de lui et qu'elle avait couché avec d'autres hommes.

Un hoquet de surprise sort de ma bouche alors qu'une moue de dégoût prend forme sur mon visage, peu à peu. Je n'ose même pas imaginer ce que ce pauvre homme a pu ressentir. Apprendre que sa femme se drogue, qu'elle l'a trompé et que le bébé qu'il attendait avec impatience, n'était même pas sien.

Cette femme a perdu une personne en or, tout ça parce qu'elle a refusé de communiquer et de se faire aider. Quand j'y pense, c'est vraiment triste et affligeant. Je n'arrive pas à croire qu'Hayden s'est retrouvé au milieu de tout ça et qu'il aurait pu crever à cause de ses conneries.

Quand je pensais que je ne pouvais pas plus détester cette femme, Brian me prouve le contraire.

— Je te laisse imaginer la colère de ce pauvre homme. En une soirée, toute la vie parfaite qu'il avait imaginée s'est brisée. Tous ses espoirs : envolés. Je n'ose même pas imaginer ce qu'il a pu ressentir.

— Je suis bien d'accord. Alors après ça, qu'a-t-il fait ? Il l'a virée elle et le bébé ? demandé-je, complètement perdue.

Encore une fois, Brian me répond par la négative.

— Même après tout ça, il a fait preuve d'une extrême générosité. Il a dit qu'il ne pouvait pas lui pardonner, mais qu'il tenait quand même à l'enfant. Qu'il prendrait soin de lui comme si c'était son fils, qu'il l'élèverait et l'aimerait. Mais qu'entre lui et Maggie, il n'y aurait plus jamais rien. Ce que je trouve franchement légitime, après ce qu'elle lui a fait.

On est bien d'accord.

— Mais si Hayden en est ici aujourd'hui, ça veut dire qu'elle a refusé, n'est-ce pas ?

— Exact. Quand il lui a proposé le marché, elle a vrillé. Elle a hurlé, pleuré, lui a promis que ça ne se reproduirait plus. Que sa vie n'avait pas de sens sans lui, que ce bébé n'avait pas de sens.

Les yeux de Brian s'assombrissent, lorsqu'il prononce la dernière phrase. C'est horrible de penser une telle chose, mais quand il s'agit de ton enfant, c'est encore pire. Brian aime vraiment Hayden, il l'aime plus que sa propre vie et tout passe par le regard.

— Il lui a répété qu'il n'avait rien d'autre à lui offrir. Alors elle s'est enfuie quand il n'était pas là. Elle lui a volé de l'argent et a mis les voiles, je ne sais où. Tout ce que je sais, c'est qu'elle a accouché d'Hayden peu de temps après, et qu'elle a voulu s'en débarrasser pour retrouver son monde de junkie. Elle n'a jamais aimé Hayden, elle ne s'en est jamais souciée. Il n'était qu'un rappel constant que son fiancé l'avait quittée, conclu-t-il.

Mon estomac se tord à l'entente de cette dernière partie. Je n'arrive même pas à imaginer comment on peut faire subir ça à son enfant. Je comprends que l'instinct maternel peut être difficile pour certaines mères, mais agir aussi égoïstement, c'est monstrueux. Elle avait la certitude que son fils allait avoir une vie merveilleuse, auprès d'un homme bon et aimant. Comment a-t-elle pu envoyer tout cela balader, pour le jeter aux ordures, putain ?

— Cette femme me dégoûte, elle me dégoûte tellement, si tu savais. Comment peut-on être aussi inconsciente ? soufflé-je en prenant ma tête entre mes mains.

— Le cerveau humain ne fonctionne pas toujours correctement, pour certains. Par chance, mon mari l'a trouvé avant que le pire ne se produise. Mais je t'avoue qu'il m'arrive d'imaginer ce qui aurait pu se passer s'il ne l'avait pas fait. Hayden mourant à petit feu, dévoré par les rongeurs...

Il s'arrête, incapable d'aller plus loin. Et heureusement qu'il l'a fait, car j'aurais bien pu rendre mon café, à même la table.

— N'imagine pas ça, Brian. Hayden va bien, il a été élevé par deux hommes géniaux. Craig et toi lui avez donné tout ce dont il a toujours rêvé, la meilleure éducation possible, un amour inconditionnel. Vous lui avez littéralement sauvé la vie. Il vous en est extrêmement reconnaissant.

— Et pourtant, il persiste à vouloir s'émanciper, à ne pas vouloir notre argent...

— Parce qu'il a un gros complexe. Et ça, c'est la faute de celle qui l'a abandonné. Il a ce sentiment d'être un fardeau pour son entourage, même pour vous. Il sait que Craig et toi avez mis vos projets et votre vie entre parenthèses pour lui, et il se le reproche. Mais crois-moi quand je te dis qu'il est plus qu'heureux de faire partie de ta famille, de votre famille. Il n'en changerait pour rien au monde.

J'attrape sa main dans la mienne, en lui adressant un sourire de réconfort. Si on m'avait dit, il y a quelques mois que je serai en train de me battre pour un homme que je méprisais au départ ; et que je réconforterais son père sur les sentiments, l'amour et tout le bordel qui le compose, je n'y aurais pas cru.

— Tu es une fille bien, Kaylee. Je sais que tu as dû faire face à de terribles épreuves.

Je fronce les sourcils, ne sachant pas ce qu'Hayden lui a raconté.

— Ne t'en fais pas, Hayden ne m'a rien dit. Je peux simplement le voir dans ton regard. Les yeux ne trompent jamais, mais je suis persuadé que tu le sais déjà. C'est comme ça que tu as compris le double jeu de Maggie.

J'opine du chef, incapable de formuler une réponse cohérente. Brian est un personnage particulier. Il est à la fois intimidant, imposant, méticuleux, il analyse les gens mieux que personne. Mais il est aussi discret, rempli de compassion et d'amour : un amour qu'il voue principalement à son fils et mari. J'avoue qu'une part de moi l'admire secrètement.

— En tout cas, je suis content qu'Hayden ait une fille comme toi dans sa vie. Il mérite le meilleur et je sais que tu peux le lui apporter.

Je le remercie d'un sourire timide avant de reprendre une gorgée de mon café.

— Enfin bon, revenons-en à nos moutons. En ce qui concerne ma rencontre avec Maggie, elle a eu lieu après qu'elle ait approché mon fils. Je n'ai malheureusement pas eu le temps de l'éviter. Mais quand j'ai appris qu'elle était en ville, je me devais de limiter les dégâts. Alors je l'ai rencontrée à une heure matinale, pour lui proposer un marché, m'annonce-t-il.

— Quel genre de marché ?

— Je lui ai laissé le choix entre deux choses : rester ici pour apprendre à connaître Hayden, sous nos conditions à Craig et moi ; ou prendre un paquet d'argents pour s'en aller très loin et ne jamais reprendre contact avec Hayden.

— Évidemment, elle a fait le mauvais choix, deviné-je.

Il confirme d'un hochement de tête. Quelle salope, mentir à Hayden en disant qu'il était en danger, qu'elle était en danger. Elle lui a fait avaler ses salades, pour mieux se servir de lui. C'est tellement dégueulasse. Lui qui se faisait une joie de l'avoir retrouvée. Je m'en veux tellement d'être celle qui va devoir lui briser à nouveau le cœur. Je déteste cette femme d'une force.

— Elle n'avait jamais eu l'intention de nouer des liens avec lui. Elle lui aurait simplement demandé de l'argent à plusieurs reprises, pour pouvoir se fournir. C'est tout ce qu'elle a toujours voulu de lui.

— Et c'est pour ça qu'elle est là aujourd'hui. Elle a déjà commencé à se servir dans notre armoire à pharmacie, et elle ne s'arrêtera pas là.

— Alors c'est à nous de l'arrêter, une bonne fois pour toutes. Tu vas m'écouter attentivement et faire tout ce que je vais te demander. Compris ?

— Tout ce qui faudra pour arrêter cette folle.

***

J'arrive à la maison en fin de matinée. Après mon entrevue avec Brian, il m'a ramenée à l'appartement, les bras chargés de cadeaux. Enfin, cadeaux, tout est relatif. En tout cas, j'ai ce qu'il faut pour nous débarrasser de cette profiteuse pour de bon.

— Hayden, c'est toi ! s'exclame-t-elle d'une voix un peu trop enjouée à mon goût.

Lorsque j'apparais devant elle, son sourire se fane et son regard s'assombrit. Eh non, ma jolie, ce n'est pas celui que tu peux amadouer, à coup de larmes et de faux sourires. Dieu merci.

— Bien le bonjour, Maggie. Comment allez-vous ce matin ?

Elle fronce les sourcils face à ma soudaine bonne humeur. Oh crois-moi, j'ai tout sauf envie de rire avec toi. Si le meurtre n'était pas illégal, tu serais déjà six pieds sous terre, pour ce que tu as fait subir à l'homme qui partage ma vie.

— J'espère que votre séjour vous a plu, parce qu'il prend fin dès aujourd'hui, continué-je sur le même ton.

— Hayden ne te laissera pas me mettre à la porte, alors...

— Oh, mais il n'en aura même pas besoin, car vous allez partir de votre plein gré.

Elle arque un sourcil, se demandant surement pour quelle putain de raison abandonnerait-elle ce confort, qu'elle n'a pas mérité une seconde. Alors je sors mes petits joujoux, sans perdre mon sourire.

— Parce que je vais vous proposer le même marché que Brian Jones, celui que vous avez passé il y a quatre ans.

Une nouvelle lueur de surprise traverse son visage. Eh oui, Maggie, j'ai des contacts et je sais m'en servir à bon escient. Dommage pour toi.

— Soit vous restez près d'Hayden, vous lui dites la vérité sur votre passé, parce que oui, je suis au courant de la vraie version. Pauvre Jonas, si vous voulez mon avis. Mais bon, on n'est pas là pour épiloguer sur vos mauvais choix dans la vie, sinon on en aurait encore pour des heures.

Elle me fusille du regard, tout en serrant les poings. C'est sûr que ça doit être humiliant de se faire démasquer aussi vite, par une gamine de vingt-et-un an.

— Donc vous lui dites la vérité, vous retrouvez une vie stable et entrez réellement dans celle du merveilleux garçon, à qui vous avez donné la vie. Ou bien, vous prenez l'argent qu'il y a dans cette mallette, assez pour vivre une vie confortable pendant plusieurs années. Mais attention, si vous choisissez l'argent, vous devrez signer ce contrat.

Je sors une liasse de papier et la pose sur la table devant elle.

— Il stipule que vous ne devrez, sous aucun prétexte, vous approcher d'Hayden. Vous n'aurez pas le droit de l'appeler, ni d'avoir le moindre contact avec lui. En signant ce contrat, vous vous engagez à renoncer à lui pour toujours. Et bien sûr, si vous ne respectez pas vos engagements, vous aurez de sacrés problèmes avec la justice. Et je ne suis pas sûre que vous puissiez vous permettre une chose pareille, conclus-je, un sourire mauvais scotché au visage.

Son regard s'assombrit de plus en plus. Ses prunelles louchent entre la mallette et le contrat. Je sais déjà quel choix elle va faire. Elle se moque d'Hayden, elle ne renoncera jamais à tant d'argent, pour rendre heureux ce pauvre garçon, jamais.

— Puis-je voir le contenu de la mallette. Pour être sûre que je ne me fais pas avoir ? demande-t-elle, les yeux brillants d'espoir.

Une moue de dégoût prend forme sur mon visage, en ne la voyant même pas hésiter. Hayden n'a pas mérité une telle chose.

J'ouvre alors rapidement la mallette et son regard s'illumine à la vue de tous ces billets. Pathétique.

— Très bien, je vais signer ce foutu contrat. J'en avais rien à foutre de ce gamin, de toute manière. Il ne m'a jamais intéressée.

Je me retiens de lui envoyer mon poing dans la gueule et lui tend le contrat. Elle le signe rapidement, avant de me le remettre en échange de l'argent. Je la raccompagne jusqu'à l'entrée pour être sûre qu'elle se casse définitivement.

— Tu l'aimes vraiment, hein ? me dit-elle. Tu verras, ma puce, l'amour ne dure jamais. Un jour ou l'autre, l'un d'entre vous se lassera.

— Je n'ai pas de conseils à recevoir d'une junkie, incapable de réaliser la chance qu'elle avait à une époque. Je tiens à Hayden, bien plus que vous ne pouvez l'imaginer. Cet homme est bon, généreux et serait prêt à tout pour ceux qu'il aime. C'est vous la perdante dans l'histoire. Retournez à votre misérable vie et ne remettez plus jamais les pieds dans cette ville.

Elle me sonde un instant avant de laisser un petit rire s'échapper de sa gorge. Elle tourne enfin les talons et passe la porte.

— Eh, Maggie ! m'exclamé-je soudainement.

Elle se tourne pour m'écouter, mais c'est mon poing qu'elle rencontre. Je lui envoie une droite méritée, en plein nez, l'envoyant au sol sans ménagement. Je la relève en l'attrapant par le col avant de plonger mon regard dans le sien.

— Ça, c'est pour ce que vous avez fait subir à un bébé innocent. Pour vos paroles cruelles envers Hayden. Pour votre connerie naturelle. Dégagez de cet immeuble, de cette ville, de ce pays s'il le faut. Je ne veux plus jamais vous revoir près de mon petit-ami. Croyez-moi, si vous brisez votre pacte, contrat ou pas, je m'occuperai personnellement de vous. Si Hayden doit être à nouveau blessé par votre faute, je vous ferai si mal, que vous me supplierez de vous achever. Qu'on soit bien clair, ceci est votre unique avertissement.

📚🏒🎨

Queen Kaylee a encore frappé !!!

Si vous savez à quel point j'aime ce chapitre ! La team Kaylee/Brian est incroyable !

Deux êtres similaires prêts à tout pour Hayden et il nous l'ont encore prouvé !

Si vous saviez à quel point j'avais la haine en écrivant le personnage de Maggie !

Mais au final c'est elle la perdante et Hayden sera mieux sans elle.

J'attends vos avis 🫶🏼

Ah et le prochain chapitre risque de vous plaire 😏🤫

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