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Ruby, vérifie combien mise les putain de chinois !

Oncle Arthur c'est à Charly de faire ça, tu le sais très bien !

Ouais, mais il est pas là. Alors si la princesse Shelby pourrait s'en putain d'occuper. S'il te plaît chérie.

— Je t'aime, à plus tard !

PUTAIN RUBY.

Arthur Shelby n'eut le temps de finir sa phrase enfin sa tirade d'insultes frivoles que j'étais déjà dehors, c'était mon jour de congé après tout. Charly mon très cher frère s'en chargerait à son retour, il n'était pas idiot de toute manière, même si parfois j'avais des sérieux doute là-dessus. Aujourd'hui le temps grisaillant et maussade de Birmingham me rendait atrocement irritable, sachant qu'il faisais gris pratiquement tout les jours, noté moi cette délicieuse ironie qui sort de ma bouche avant de s'expulser dans l'air froid de notre sublime Angleterre. L'humidité de cette ville ainsi que les nuages gris faisait partie de notre quotidien, une météo charmante pour une ville d'autant plus grise.

Mes talons claquant le sol, mon héritage familial sortant du léger brouillard était de plus en plus visible au loin, Le Garrison. Le Garrison, éternelle survivant, se tenant fièrement devant moi comme un paon se pavanant devant ses concurrents. Ce bar avait une histoire particulière selon mon père, une valeur sentimentale, Dieu sais que les secrets de ce bar à l'époque en auraient fait brayer plus d'un.

la Première Guerre Mondiale avait traumatisé certains membres de ma famille, tout particulièrement mon père. Ma très chère famille qui à l'époque tentaient de devenir les numéros 1 des bookmakers d'Angleterre, avait des rêves pleins les yeux. Enfin non, tout ceci n'étais guère des rêves, les rêves ne sont pas toujours réalisables, alors que chez les Shelby tout est possible.Selon mon père si on peut faire quelque chose on le fait, c'est comme ça, c'est tout. On peut le faire ? Est bien on le fait.

Enfin revenons au Garrison, l'ancien QG des Shelby. J'adore l'atmosphère, du bois partout, des portes à battants, des volutes de fumée créant une lumière légèrement poussiéreuse, une sorte de saloon version british, voilà ce qu'était Le Garrison, notre Garrison.

Je poussais les portes en fredonnant un classique, relevant légèrement mon chapeau par la même occasion qui étais pourtant bien accroché dans mes souvenirs. Des sourires éphémères et forcés s'évaporait dans l'air tandis que je m'installais au bar, fendant une mine parfaitement stricte. Un minois strict qui se fut entièrement aspiré par un tendre sourire en apercevant mon cousin favoris, Michael.

Tu ose déjà te murger à cette heure ci ? Il dois être 13 heure à peine.

— 13h32 précisément, c'est plus proche de 14 heure je te rappelle. Et non, je ne me murge pas Michael chéri, je profite d'un moment apaisant en désirant siroter un délicieux whisky irlandais. Qui plus est, le meilleur.

Incorrigible.

— Je t'aime aussi.

Mon sourire était apparemment contagieux car Michael pris place derrière le bar, laissant glisser discrètement deux verres le long du comptoir, le tout en hochant la tête lentement.

Tu n'as rien de mieux à faire, je ne sais pas moi, faire tourner la tête à des garçons puis à les faire fuir en parlant de ton père ?

J'avais l'habitude de faire ça quand là gente masculine avais tendance à un peu trop s'emballer, avec subtilité j'évoquais une anecdote avec mon père, puis s'en était fini du pauvre malheureux, ou devrai-je dire de l'idiot un peu trop entreprenant. Simple et efficace, remercions les Shelby de leur barbaries.

— Oh tu sais je ne peu faire ça qu'avec les nouveaux arrivants, les anciens me connaissent déjà tu sais...

Tant de déception dans cette voix.
Michael remplie nos verres avec un léger sourire.

— Pauvre de moi. Sinon tu n'aurais pas vu Charly ? Arthur va certainement lui remonter les bretelles prochainement, il n'était pas à son poste aujourd'hui, encore une fois.

Il n'étais pas encore avec cette fille là, comment tu l'appelle déjà ?
Questionna mon cousin chéri en sachant pertinemment la dites futur réponse.

— Le flamant rose.

Voilà c'est ça, le flamant rose. Tu compte vraiment fabulé toutes les conquêtes de ton frère avec des surnoms ridicules ?

— Sans aucun remord.

Un sourire s'étendait sur mon visage, je le sentais petit à petit s'élargir au creux de mes lèvres qui avait désormais absorbé un délicieux goût de notes d'abricot et de fruits secs, le Whisky irlandais, une merveille, que dis-je une véritable passion.

J'ai entendu dire que ton père voulait t'écarter de ses nouvelles affaires.

— Paraît-il que même les oiseaux de la ville sont au courant, tu le savais ?

Il essaye de moins en moins t'impliquer tu sais, Ruby.

— Évidemment je le sais, mais je doute que les gens me regarderont normalement un jour, il aurait du réfléchir à tout ça avant, si grand-père pouvait voir ça.

Les princesses ne passe pas inaperçus, surtout toi Ruby.

— Tu me connais un peu trop bien toi, ça pourrait presque me nuire ! Tu brosse toujours dans le parfait sens du poil, petit traître.

C'était vrai. Michael étais sûrement le seul de mes cousins qui me connaissait si bien. Il étais marié, avait deux adorables enfants, mais il étais pourtant comme un frère pour moi, Charles aurais du prendre des leçons fraternelles avec lui.

Bon. Je dois y aller, Gina va me tué si je ne rentre pas, qui plus est c'est mon jour de repos également.

— Repos ? N'y pense pas. Arthur va venir te traîner par le col dans une heure à peine, ça fait longtemps qu'ont à pas eut un speech familial sur le devoir de chacun et l'importance que la ponctualité apporte à cette famille, enfin plutôt à cette affaire.

Ne parle pas de malheur, Ruby.

Michael Gray pris sa casquette avec un éternel sourire qui se désirai bienveillant, puis il sortit, me laissant seule à mon éternel ennuis. Je descendit mon verre d'une traite sortant de mes pensées, laissant la délicieuse arôme du whisky envahir mes narines, puis ma gorge.

Je regardais l'heure 14h05, je devais me remuer un peu, j'avais rendez-vous avec ma très chère mère, une femme aussi charmante que sauvage. Mais un simple verre de ce délicieux nectar ne me ferais pas de mal, j'en étais presque certaine, disons à plus de 70%.

— C'est ma tournée, bande d'épaves !
Des cris s'élevèrent dans l'air en chœur.

MAISON SHELBY, 16h21.

Je jure devant Dieu que je vais la tuer.

Fait attention, elle pourrait presque te croire la prochaine fois.
Ironisait une voix masculine bien familière.

Tu est sûr qu'elle n'est plus au Garrison ? Elle n'a pas pu s'envoler !

Oh tu sais venant d'elle cela ne m'étonnerais pas, Maman.

CHARLES !
Réprimanda sans aucune réticence la femme au cheveux couleurs corbeau.

Excusez moi mère, c'était une perche bien trop grande.

Elle me tuera un jour cette fillette.

— J'ai dix-sept ans, bordel.

Autant dire que mon petit verre c'était un peu trop éternisé apparemment. Bonne nouvelle, j'avais retrouvé Charly, mauvaise nouvelle, Arthur n'en serait jamais rien car ma mère extirperais mon corps sans vie de la pièce d'une minute à l'autre, charmant. Pourquoi était-ce toujours là faute du Whisky irlandais ? Oui, c'était ce satané whisky.

RUBY GRACE SHELBY !
Gronda de colère la femme plus clairement appeler Maman.

Ouh, elle te sort le deuxième prénom, plus le nom, fuis vite sœurette.

— Toi Arthur à deux trois mots à te dire, j'espère que tu cours aussi vite que moi Charly.

Maman, je suis sûr que Ruby ne voulais pas tant t'inquiéter...

— Trop tard tu tombe avec moi, Judas.

Fermez-la vous deux. Ruby, bordel où tu étais passé !? Charly va rejoindre Arthur avant que j'appelle ton père pour qu'il te traîne lui-même.

Papa ne ferait pas autant de route juste pour ça, Maman.

Tu en est bien sûr, Charles ?

Je cours très vite.

Charles plus clairement appeler l'enfant prodigue réajusta sa casquette, puis sortie de la pièce, puis de notre domicile familial tandis que ma mère me foudroyait du regard.

— J'ai le droit à un avocat ?

Les flammes de l'enfer dansaient dans ses yeux bleus, j'étais dans une mouise épouvantable, et ce n'est pas Lizzie Starke qui me contredirait là toute suite.

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