Les enfants de la nuit

27 ans auparavant – quelque part en Europe de l'Est

On les appelait les deux enfants de la nuit. Non pas qu'ils aient été conçus par une nuit glaciale et quelque peu fantastique comme leur légende le racontera plus tard, mais parce qu'ils n'étaient visible que la nuit et agissait comme les créatures qu'ils combattaient farouchement.

Le frère et la soeur. Ils ne se ressemblaient pas tellement. C'était un jeune homme mince et svelte, plutôt bien taillé et dont les muscles roulant sous la peau faisait fantasmer pas mal de jeunes filles, alors qu'elle était blonde, fine et menue, elle ressemblait à une poupée avec ses traits enfantins.

S'il n'y avait eu leur complicité, leur manière d'être si proche l'un de l'autre, de se connaître aussi bien et leur taquinerie qui lorsqu'elle s'effaçait faisait place à une coalition effrayante pour leurs ennemis, on n'aurait jamais dit qu'ils étaient frère et soeur. On remis en doute leur lien de fraternité lorsqu'ils étaient trop proche, ne seraient-ils pas plutôt amant? Mais il était un fait établit qu'ils se considéraient l'un et l'autre comme un frère et une soeur et qu'ils agissaient ainsi en conséquence.

La légende qui racontait leurs faits d'arme n'était pas une légende, c'était des faits réels mais tellement étonnant de la part de simple humain qu'on les avaient exagérés pour les transformer en mythe. Pour les victimes, ils étaient la lueur d'espoir, des héros des temps moderne prêt à sauver le monde.

Pourtant ça n'était pas ainsi qu'agissait le frère et la soeur, ils n'ont jamais voulu qu'on les considère comme des héros et ne se sont jamais donné de tel nom. Tout ce qu'ils ont fait, ils l'ont toujours considéré comme normal, et parfois ils avaient peur d'y perdre leur âme, parce que la limite entre le bien et le mal est toujours faible lorsqu'on plonge dans la violence la plus extrême.

Jamais ils n'auraient pu imaginer que on les jugerait comme des héros, eux qui s'imaginaient finir par ressembler à ceux qu'ils combattaient. Et d'un certain sens leurs craintes n'étaient pas exagérées. La violence dont ils étaient capables était absolument effrayante, voilà pourquoi dans les récits racontant leurs actes de bravoure, on passe rapidement sur la violence de leurs actes.

Il est difficile de ne parler de personne qui sont devenue une légende, difficile de faire la part du faux et du vrai. En vérité bien peu de personnes ne connaissaient vraiment ces deux héros. Il faut dire qu'ils vivaient plutôt en solitaire.

Elle s'appelait Katherine Ludwiczak, elle avait quelque chose comme la vingtaine, mais elle paraissait tellement plus jeune. Lui, il s'appelait Julien Gregory Ludwiczak et il faisait facilement la trentaine bien qu'il soit plus jeune. Tous les deux vivaient dans un vieux manoir à moitié détruit dans la banlieue de Varsovie, mais ils étaient trop souvent dans des squats d'immeuble sur le point de tomber en ruine.

Ils avaient peu d'amis, même très peu. Les autres chasseurs les connaissaient bien, ça c'est sûr, et ils étaient à la fois fasciné et méfiant. Leur vie n'a pas été aussi facile que le prétend leur légende. Ils n'avaient pas toujours de quoi se nourrir, et pas toujours de quoi s'habiller. Le froid pourtant ne leur faisait pas peur. Je doute en vérité que quoique ce soit leur ai un jour fait peur.

Leur légende pris ses racines dans leur attaque pourtant suicidaire à un nid de vampires, oh ils n'étaient pas aussi nombreux qu'on le dit, mais ils étaient assez forts pour que les Ludwiczak ne s'en sortent pas. Ils s'y sont attaqués seuls, n'ont pas utilisé la ruse, ils ont foncés dans le tas.

Sans leurs dons, je pense qu'ils seraient probablement mort, mais les dons ne font pas tout. J'en connais pas mal des contaminés qui sont morts en pensant que leurs dons les sauveraient.

Et puis le pouvoir de Katherine n'était pas très puissant et elle n'aimait pas l'utiliser, je doute que c'est grâce à son pouvoir qu'elle s'en ai si bien sorti de cette attaque. Julien en revanche, utilisait son pouvoir à la perfection. Il avait le don de télépathie comme il le disait lui-même, et ne s'en privait pas. Sa manière de l'utiliser était effrayante et il en a rendu fou plus d'un. Toujours est-ils qu'ils sont sortis de là vivants et les démons étaient tous morts.

Durant près de trois ans, ils ont continués à semer des cadavres sur leur chemin. Ce n'était pas toujours des vampires, c'est vrai. Les humains qui leur cherchaient des merdes ne sont plus là pour en parler.

Quand à certaines personnes qui semblaient bien sous tout rapport, ils disparurent après que des rumeurs coururent à leur encontre, comme quoi ils seraient des agents du gouvernement.

Les Ludwiczak ne laissaient jamais de témoin, mais en revanche, ils ne s'attaquaient jamais aux innocents, c'est sans doute ça qui a contribué à leur légende. Les survivants que laissaient les Ludwiczak derrière eux pensaient que le couple les avait sauvés.

Je doute que les Ludwiczak n'ai jamais eu l'intention de sauver qui que ce soit. Au fond, ce monde leur plaisait. Ils y avaient une place. Je ne crois pas qu'ils aient voulu un jour que ce monde change. En tout cas ils n'y ont pas contribués malgré leurs états de faits, et leurs actes de bravoure.

Tout a dérapé lorsque le couple de chasseur s'est attaqué à une meute de loup-garou. Quoi qu'il se soit passé durant cette période-ci, Kathy n'a plus jamais été la même. On raconte que ce qu'il s'est passé la rendue folle. C'est vrai que après cela elle n'était plus que l'ombre d'elle-même.

Une rumeur dit qu'elle avait été mordue, contaminée. On n'a jamais vraiment su ce qui lui ai arrivé parce que Julien ne l'a plus jamais laissé sortir. Elle a dû tomber enceinte à un moment ou à un autre parce qu'un bébé a vu le jour.

Mais à ce moment là, sa mère n'avait plus vraiment une raison de vivre. Elle avait perdue le goût pour la vie et se laissait littéralement mourir. On se doute bien que ça n'a pas été évident pour le bébé. Il aurait sans doute mieux valu pour Kathy qu'elle meurt sous les crocs et les griffes des lycans.

Julien s'est occupé d'elle. Il a fait tout ce qu'il pouvait pour soulager sa douleur, mais je crois qu'il n'y avait rien à faire.

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