Jeux sadiques

Suicidaire ? Peut-être le lycan répétant petite jusqu'à manqué d'oxygène, et se vriller le cerveau, jusqu'à voir la rage monter sur sa jolie figure d'ange, cherche à la blesser oui, à lui faire du mal, autant qu'il peut, et s'il n'y parvient au moins il veut la faire enrager. Il n'est pas prêt de lui obéir.

Cette sale chienne de sangsue lui a fait mal, lui fait du mal, cherche à l'humilié, l'abaisser, en faire son jouet. Il ne compte pas le moins du monde lui faire ce plaisir. Certes, il ne peut pas la détruire, pas pour l'instant, même s'il songe très fort à son lance flamme caché à la cave, même s'il songe à l'arme coincé dans son pantalon sui s'enfonce entre ses os, perçant presque sa peau, heureusement qu'il a mit un holster sur sa dague, et qu'il ne cesse de se dire qu'il la butera dès qu'elle relâchera son attention, il est pour l'instant à sa merci.

Incapable de bouger le moindre muscle en dehors de ceux de son visage, il utilise alors la seule et unique arme qu'il a à sa disposition. Le langage. Il pourrait l'insulter mais à quoi bon ? De toute façon lorsque la douleur achèvera sa raison, il lâchera un flot d'insultes. Pour l'instant, il serre les dents lorsque l'argent lui décolle la peau par lambeau, et hurle comme un damné, ce qui est déjà bien assez suffisamment humiliant pour le chasseur. Il déteste que les rôles s'inversent.

Normalement c'est lui qui pourfend, tue, déchiquette en morceau, lui qui attache les vampires avec des chaînes en argent puis les tortures pour qu'ils lui révèlent tout ce qu'il veut. Il fixe la vampire avec ce regard rempli de haine, et ne songe qu'à lui résister, qu'à trouver ses faiblesses ce qui n'est guère aisé quand on a aucune informations sur son ennemi.

La vampire se penche vers lui, son regard parcourt l'entre jambe du lycan, et ce dernier frissonne à l'idée qu'elle puisse vouloir jouer avec ses bijoux de famille.

« Chut, fait-elle avec son petit minoi enfantin.

Comment deviner qu'une si jolie jeune fille recèle autant de folie, car il peut sentir sa folie, ce qui n'a rien de rassurant. Il a déjà croisé des vampires sadiques, beaucoup ont cru pouvoir faire de lui leurs jouets, il leur avait montré qu'on ne jouait pas avec lui, pas comme ça. Il n'était pas de ceux qui accepte de se soumettre. Même à l'Enclave il ne se soumettait pas, alors devant une sangsue ?

– Mon petit loup, en ma présence on courbe l'échine et on acquiesce sans renâcler avec ce dédain qui m'insupporte.

Le loup garou la fixe, il éclate de rire. Ce qui n'est guère une bonne idée lorsqu'on a le torse ceintré par des chaînes en argent et qu'on est un loup-garou. La douleur est immédiate, d'une violence inouie, elle lui coupe le souffle, puis il hurle, riant en même temps, presque nerveusement, il hurle et rit, un son grotesque sortant de sa bouche, il hurle encore, de douleur toujours et encore, de cette insupportable vilainie qui pénètre sa chair et consume sa peau. Il vaut s'en échapper, supplie intérieurement qu'on l'achève.

La déesse sanglante nue s'offrant à a vue joue avec les nerfs du lycan. Provoquant l'excitation sexuelle du chasseur qui rêve à la fois de dévorer ses seins de sa langue et de morsures sensuelle et en même temps de lui dévorer la chair et s'en repaître sauvagement, de s'abandonner corps et âme à la bête qui veut autant le sexe que la mort, réclamant les deux sauvagement, grognant comme un enragé.

Il refuse cependant d'offrir ce plaisir à cette saloperie qui s'acharne sur lui. Si elle s'est dévêtue devant lui, c'est sûrement parce que cette sale perverse de sangsue veut autant l'exciter que lui faire mal, et qu'elle doit probablement prendre son pied comme ça.

Son regard se perd sur la cheminée pleine de poussière, il doit absolument songer à quelque chose, songer à n'importe quoi, autre chose qu'à ce corps nu qu'il veut dévorer entièrement alors que son bas-ventre lui a bien d'autres idées en tête. Cette salope ne l'aura pas ! Il lui refuse même ce regard rempli de désir, puisque ce n'est que de la haine qui brûle dans ses pupilles, mais la bosse dans son pantalon, il ne peut la masquer. Et il le sait.

– Vilain, vilain, vilain petit loup.

Il lui répond d'un simple grognement sauvage, mais plein de menace, un grognement qui dit je veux te manger toute crue, et n'en faire qu'une bouchée, je veux jouer avec tes vicaires et lécher tes os. Les pupilles du vampire s'enfuient, au loin, elle joue un rôle. Il la regarde jouer les prudes, ne songeant qu'à sa nuque délicate qu'il pourrait briser si facilement entre ses griffes, à sa peau tendre et fragile qu'il pourrait lacéré puis lécher longuement, se délectant à chaque goutte de son sang, s'enivrant du parfum répugnant de la mort.

Le monstre veut et réclame. Il veut la prendre sauvagement, et la pénétrer, lui montrer ce qu'il est, le vrai mâle en lui, lui faire goutter à sa bête, lui déchiré le vagin avait de lui couper la tête et continuer à s'amuser avec son corps. Il la veut. Il s'en délecte. La souffrance qu'elle lui impose n'est qu'un prélude et il le sait.

La poupée cassée veut jouer ? lui aussi mais qu'elle le détache alors, ça n'en sera que plus amusant. Elle veut que le sang coule ? Lui aussi, mais ça ne sera pas le sien. Oh non, il veut faire couler celui de la vampire, il veut découper sa peau et s'en revêtir, il veut... il veut... ça lui fait mal tant son membre est gonflé, ça le tue à petit feu de la désirer autant alors qu'elle l'humilie, qu'elle joue avec lui, et qu'il ne peut rien faire si ce n'est détourner les yeux.

La brute se tait, grogne, renifle, gémit de douleur, et sent sur ses joues humides les traces de sa faiblesse.

La sale garce se met à quatre patte. OUI ! c'est comme ça que je vais te prendre sale chienne ! Il a envie de la battre, de la maltraité, de jouir de sa souffrance, il veut voir ce petit minois couvert de larme et de souffrance, il veut la voir souffrir et jouir en même temps, il veut la voir morte, sa verge encore à l'intérieur de son corps froid ! La salope joue avec lui.

Elle sait quel effet son corps procure aux hommes. La sale petite pute monte sur lui, approche son visage de son entrejambe, jouant avec sa langue et ses lèvres comme si elle s'apprêtait à la prendre dans sa bouche. Il sent l'excitation lui vriller le cerveau. Pourquoi résiste-t-il ?

Ca serait si facile de s'abandonner complètement à la douleur et au plaisir, si facile de s'oublier dans la souffrance, lui qui ne désire qu'une chose, disparaître. Le chasseur la regarde, petite chose immonde et putride qui joue avec lui et l'excite comme une bête. Elle pose sa main sur sa bosse, il frémit, son corps tremble, les chaînes s'agite, et il se mord les lèvres étouffant un cri de douleur.

– Dis moi comment tu te nommes. Ou je continue.

La garce glisse sa main entre les chaîne et commence à frotter le membre endoloris par tant de désir et de frustration, aussitôt la verge répond aux caresses, se gonfle, se gorge de sang, alors que le chasseur bascule la tête en arrière, le collier entrant à nouveau en contact avec sa peau à vif, et il hurle :

– Sale petite garce ! sale pute ! Dégage ! Je vais te crever ! JE VAIS TE TUER ! SALOPE ! VA EN ENFER !! CREVURE ! CREVE, CREVE ! SANGSUE DE MERDE !! JE VAIS TE VIDER COMME UNE TRUIE ! »

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