nda : Ho ho ho ici Kayak ! Je dois avouer que je n'ai pas grand-chose à dire mais j'essaie de donner l'illusion que j'ai beaucoup écrit à travers la barre de défilement.
Oui, je plaide coupable, même pas 500 mots, mais les idées n'étaient pas au rendez-vous. Du coup, je demande simplement 2 minutes de votre temps.
Bonne lecture !

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Un froid hivernal s'était abattu depuis quelques temps sur la ville de Yokohama. Les températures avaient brutalement chuté, passant sous la barre du zéro plus que de raison.

Atsushi marchait dans la rue, emmitouflé dans son manteau, le nez dans son écharpe. Que faisait-il donc dans la rue ? Pourquoi n'était-il pas chez lui ou au bureau ?

Eh bien, l'argenté cherchait le gant qu'il avait perdu le matin même, sur le chemin de l'Agence. Un seul gant, ce n'est pas très utile.

Le tigre-garou scrutait avec attention le sol, ignorant les échoppes aux couleurs chaudes d'où s'échappaient des fumerolles. Il n'y avait pas grand monde dehors, tous se pressant dans les magasins, aussi Nakajima prenait le temps de demander à chaque passant s'il n'avait pas vu un gant blanc rayé noir sur le sol.

Alors qu'il questionnait un ultime homme sur le trottoir, il reçut enfin une réponse positive.

- Un gant noir et blanc tu dis ? Oui, il me semble en avoir vu un tout à l'heure… Mais où exactement…?

Atsushi le somma de se rappeler mais la mémoire semblait faire défaut à l'autre. Par conséquent, le détective proposa :

- Peut-être pourrions-nous refaire votre trajet à l'envers ?

L'inconnu acquiesça, et son mouvement de tête fit légèrement glisser l'écharpe qui lui cachait la moitié du visage.

- Vous ! s'exclama Atsushi.

Le brun sursauta légèrement face à la soudaine interjection. Sans ses lunettes de ski, il était difficile de le connaître. Mais c'était bien Kaiji Motojiro qui se tenait face à lui.

Le mafieux semblait ne pas l'avoir reconnu, mais à la fois, se préoccupait-il parfois d'autre chose que de ses citrons ?

- Un problème ? demanda-t-il.

Atsushi soupira. S'il voulait retrouver son gant, il n'allait pas faire de chichis. Il haussa les épaules.

- Non rien. Bon on y va.

L'autre acquiesça et se retourna. Ils commencèrent à marcher. Nakajima suivit le terroriste dans les ruelles de la ville.

Le matin il s'était levé, il était sorti acheter du matériel pour la mafia. Rien de bien dangereux, juste de quoi décorer les locaux pour les fêtes. Des guirlandes, des boules de Noël, des gâteaux.

Mais ils arrivaient bientôt à la fin de la liste de boutiques, et l'argenté n'avait toujours pas retrouvé la trace du gant perdu. Il s'apprêtait à baisser les bras quand le mafieux s'exclama :

- Hey ce ne serait pas ça là-bas ?

Les yeux du détective s'illuminèrent. Oui, c'était bien son gant ! Il le ramassa et l'enfila. Sa main gelée put enfin se réchauffer.

- Merci beaucoup de m'avoir aidé ! Je vous invite à boire un café ! s'emporta Atsushi dans son enthousiasme.
- Euh… d'accord.

Les deux s'engouffrèrent dans le premier café venu. Nakajima commanda un chocolat chaud tandis que Kaiji demandait une limonade bien fraîche sous les yeux ébahis du serveur.

C'était un spectacle bien amusant de voir deux supposés ennemis partager chaleureusement une boisson. Mais après tout, ne dit-on pas que Noël adoucit les coeurs ?