Musique : Marat sana
Auteur : Mohammed Abdu

Le festival

Une fois par année
On s'enfonce dans un lieu
Regarder les yeux verts
Et les cheveux ébènes
De celles et ceux
Amateurs de ce genre de rituel

Une fois par année
Le monde cesse d'exister
Le désert s'emplit d'une vie
Qu'aucune forêt ne peut égaler
Les étoiles nous font des signes
Depuis toutes les prunelles

Une fois par année
L'abondance n'est plus une question
Entre ambroisie et sensations exacerbées
Tout vivre si fort
Tant de couleurs se mélangent
Qu'on s'excuserait d'être daltonien

Une fois par année
On se réjouit d'être né
En assistant de ses propres yeux
A l'existence qui brûle les âmes
Rendant ainsi plus supportables
Les braises sur lesquelles on évolue