Why'd You Only Call Me When You're High?
Ses mains, partout. Son souffle glissant sur ton cou, ses yeux, froids, transperçant ton corps. Le contraste entre son apparence et ses actions, sentir ton cœur s'emballer, sentir vos corps se rapprocher, t'écraser contre le fond du placard dans lequel vous êtes, sentir les vêtements vous caresser, tout autour. Le rayon de lune filtrant à travers l'interstice de la porte entrouverte. Les vibrations des basses qui résonnent dans vos corps, remontant le long de vos jambes, jusqu'à votre ventre. La suave odeur d'alcool mélangée à la fumée. Le bruit des cintres qui s'entrechoquent. Le poids contre ta poitrine, les pas distants, à des années lumières, qui passent dans le couloir. La moquette sous tes pieds, qui cède sous ton poids, le bruit creux du panneau de bois sous ton dos. Son sourire, presque carnassier. Ses yeux attentifs qui ne te lâchent toujours pas, sa langue qui parcourt ton corps, tes mains posées sur ses épaules. Son souffle, de plus en plus bas. Tes yeux qui se ferment par instants, les sensations qui se brouillent. Tes mains qui cherchent une prise à agripper, les vêtements autour de vous qui tombent au sol, tes jambes qui cèdent peu à peu. Le bruit que tu fais en tombant dans ses bras, muet. La douceur de ses caresses qui s'accentue, le monde qui s'accélère, la violence de ton monde qui s'atténue. La porte qui s'ouvre, cette tête que tu as du mal à soutenir, le retour du bruit, des couleurs. Ton regard affolé qui ne voit que son sourire, toujours aussi éclatant, et ses yeux confiants. Des dents contre ta peau.
La porte qui claque.
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