"En ce moment, tu passes tes journées stressée par les cours, j'ai l'impression d'être abandonnée" était ce que j'avais prévu de lui dire avant de rentrer dans son appartement. 

En rentrant, je l'ai vue, enroulée dans son gilet à grosses mailles, appuyée contre le montant de la porte et je me suis rapidement débarrassée de cette idée. 

Marcher à grands pas vers elle après avoir poussé la porte m'a paru naturel, tout comme mélanger ma salive à la sienne en caressant son cuir chevelu. Elle a doucement reculé vers le lit défait, en déboutonnant ma chemise et la faisant passer au dessus de ma tête. Après l'avoir poussée sur les draps, je me suis laissée couler au sol pour écarter ses jambes avec une faim intense grandissant dans mon bas ventre. Après avoir écarté les pans de son gilet, l'accès fut rapide, j'ai aisément enchaîné les coups de langue et l'ai sentie frémir sous mes doigts. 

Ses soupirs ont rapidement empli l'appartement, comme une aura sonore rassurante.

La douce lumière qui passait au travers des fenêtres donnant sur la cour intérieure caressant sa peau, je lui ai dédié tout mon temps jusqu'à ce qu'elle s'arrête de trembler entièrement, épuisée. En me relevant je ne me suis pas sentie capable de lui parler du motif de ma venue, j'ai seulement saisi ma chemise et me suis dirigée vers la porte.

C'est en sortant que je me suis aperçue du fait que je l'avais laissée ouverte.