Torrent
Vous vous étiez souvent dit qu'un jour, vous iriez dormir au bord de ce lac, dans une tente, juste toutes les deux. Aujourd'hui, tu es lovée nue dans ses bras, et vous entendez les gouttes de pluie qui roulent sur le plastique qui vous protège. L'atmosphère presque électrique qui s'est imposée avec le début de l'orage met en évidence vos envies.
Tu commences à la caresser, de la pulpe de tes doigts. L'étincelle qui s'allume presque instantanément dans ses yeux en dit long sur la joie qu'elle éprouve en cet instant.
C'est marrant, parce qu'elle attend toujours que tu fasses le premier pas dans ces moments là, alors que tu sais pertinemment qu'elle en meurt d'envie aussi. D'ailleurs souvent, cette timidité disparaît plutôt vite.
Sans t'en apercevoir, tu es sur le dos, et elle t'a enjambée, plaçant ses jambes de chaque côté de ton corps. Ainsi encadrée, tu tends les mains pour attraper le derrière de sa tête et tu te jettes sur ses lèvres, comme si tu mourrais de faim. Le ballet de vos langues est toujours renouvelé, comme si vous vous battiez en duel, que votre vie en dépendait. Elle attrape ta lèvre inférieure entre ses canines et se met à la mordiller pendant que toi, tu saisis son sein gauche et commences à effleurer son aréole avec ton pouce. Tu sens qu'un sourire se dessine sur ses lèvres et sa main droite passe de ta mâchoire à ta gorge en un clin d'œil, elle serre un peu, ta respiration devient légèrement plus difficile et tu ne peux t'empêcher de lâcher un râle de plaisir.
Satisfaite, elle descend à présent sa main gauche le long de ton ventre, sans cesser de t'embrasser, et commence à onduler doucement, à califourchon sur ta cuisse. Imbriquées, ne formant qu'une seule personne, vous ondulez, suivant la chorégraphie que vous aimez tant. Elle réussit à caler sa main gauche dans le creux de tes reins et applique une légère pression, juste assez pour vous rapprocher encore plus et souder vos peaux ensemble.
A l'aide de tes deux mains, tu écartes ses cuisses et glisses quelques doigts en elle, pendant que ses canines viennent cette fois se loger dans ton cou, juste au dessus de ta clavicule. Elle miaule de plaisir, même si elle essaie de retenir ces sons et vos ondulation s'accélèrent. Vous vous connaissez si bien que vos corps se complètent. Elle sait où appuyer, quels endroits caresser ou lesquels longer et, rapidement, ta respiration se bloque, tu te tends toute entière et trembles légèrement.
Lorsque tu reprends tes esprits, sa bouche est descendue sur ton bas ventre, la pluie a redoublé d'intensité dehors et vous ne vous entendez presque plus.
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