Chapitre 19 Tu devrais te trouver une copine à ta hauteur.

Chapitre 19 Tu devrais te trouver une copine à ta hauteur.

 - Non mais vous ne pouvez pas faire attention ! Et puis d'abord, qu'est ce que vous faites ici ? Ce parc est réservé aux piétons, non ? En tout cas, des imbéciles en vélo comme vous n'ont rien à faire ici. Vous auriez pu me tuer.

Certes Adena en rajoutait mais elle n'était pas de bonne humeur aujourd'hui. Le pauvre cycliste qui venait de la renverser allait en prendre sur son grade. Elle était de mauvaise humeur aujourd'hui et cet inconnu allait l'entendre. Cependant, elle s'arrêta net lorsque le jeune homme retira ses lunettes de soleil en lui souriant.

- Bonjour Adena, je vois que tu n'as pas changé.

- Jake ! Mais...

- J’espère que je ne t'ai pas blessé. Si tu veux pour me faire pardonner, je t'offre un verre. Cela me ferait vraiment plaisir de discuter avec toi. Tu m'as beaucoup manqué tu sais.

En voyant Jake agir de la sorte, Adena se demanda s'il n'avait pas été brusquement frapper d'amnésie. En effet, qu'il puisse lui parler ainsi, comme un ami que l'on a pas vu depuis longtemps la mis hors d'elle.

- A moi, tu ne m'as pas manqué une seule seconde, s'écria la jeune fille. Tu te prends pour qui pour faire comme si de rien n'était ? Je te rappelles que tu as placardé des photos de moi nue dans tout le lycée ! Je n'ai rien à dire à des types dans ton genre.

- Je suis désolé, je n'aurais jamais du faire un truc comme ça. C'était vraiment stupide ! Admit Jake.

- Stupide ? C'était plus que stupide !

- Je regrettes vraiment. J'ai merdé mais si tu me laisses une chance je...

- Une chance de quoi ? Tu m'as complètement détruite !

- Tu as l'air d'aller plutôt bien aujourd'hui.

- Ah oui ? Et ce n'est pas grâce à toi. Maintenant, si tu veux bien m'excuser, je suis un plutôt pressé. J'ai un tas de problèmes à résoudre et ce n'est pas en discutant avec toi que je vais y arriver.

Adena s'éloigna tandis que Jake se demanda ce qui se passait. Pourquoi son ex petite amie semblait être si fatiguée, et de quels problèmes parlait-elle exactement ? Visiblement, il s'était passé beaucoup de choses depuis son départ. Il sortit son portable de sa poche et chercha le numéro de la personne qui connaissait tout les potins du coin.

- Allô Veronica, c'est Jake.

*

Akira profita de l'absence de sa belle-mère, pour pouvoir fouiller dans ses affaires. Cette femme, il ne pouvait pas la voir depuis le début, dès les premières minutes de leur rencontre. D'ailleurs, ce jour-là, cela ne s'était pas réellement bien passé. Il s'était disputé avec son père, chose qui arrivait à chaque fois qu'ils se voyaient et Claudia s’était mise à jouer les belles-mères parfaites, ce qui le don d’énerver le jeune homme.

Cette femme, bien plus jeune que son mari, n'était pas la gentille allemande qu'elle paraissait être. Depuis qu'elle avait emménagé à New York, elle s'était révélée bien moins tolérante et la cohabitation était difficile. Elle passait son temps à faire les magasins, redécorer l'appartement et dénigrer Akira. Cependant, ce n'était pas tant cela qui l'énervait mais plutôt le manque de respect qu'elle avait pour les personnes qu'il appréciait. Claudia n'avait aucun respect pour la mémoire de la mère d'Akira, ce qui le rendait dingue. Elle traitait également Yankumi comme une moins que rien, ce qui ne faisait qu'accentuer la haine du garçon.

Ses doutes concernant l'honnêteté de sa belle-mère s'étaient amplifiés depuis son retour de l'hôpital. Il avait en effet trouvé, par hasard, des documents confidentiels sur la société de son père, dans le salon, perdus sous un meuble. Son père n'ayant pas mis les pieds dans cet appartement depuis des mois, ce genre d'informations n'aurait jamais dû se retrouver ici. Akira en conclut que sa belle-mère était probablement derrière tout ça.

Si Claudia était bien une menteuse, et qu'elle ne s'était mariée avec son père seulement pour l'argent, Akira devait obtenir davantage de preuves. Son père n'allait pas se contenter de soupçons. Il n'avait aucune confiance en lui, il lui fallait des preuves matérielles, et non simplement quelques intuitions. Il profita donc de son absence pour fouiller sa chambre.

Alors qu'il cherchait dans un tiroir, Nobuko fit irruption dans la pièce. Le garçon ne l'avait pas entendu entrer et il fut tellement surpris qu'il se coinça les doigts dans le tiroir en le refermant trop vite.

- Bien fait pour toi ! Fit l'adolescente. Cela t'apprendra à fouiller dans les affaires des autres !

- Je ne fouille pas.

- Ah oui ? Claudia t'a demandé de vérifier si toutes ces petites culottes étaient bien rangées peut-être ?

- Je... Ce n'est pas... Bredouilla Akira.

- Je ne te croyais pas si pervers.

- Mais arrêtes, je n'ai rien d'un pervers. Personnellement, je préférerais ne pas fouiller mais c'est indispensable, expliqua le jeune asiatique. Je pense que Claudia-san essaie d'arnaquer mon père. Cette femme cache quelque chose.

- Peut-être un amant car une chose est sûre, la fidélité n'est pas une valeur essentielle pour elle. Je l'ai surprise avec un homme l'autre jour.

- Et c'est juste maintenant que tu me le dis ?

- Désolé, ça m'a fait sorti de la tête. J'avais autre chose en tête que ta belle-mère, d'ailleurs elle a été odieuse, je me demande ce que ton père peut lui trouver.

- Elle joue un double jeu et je compte bien la démasquer. Elle en veut à l'argent de mon père, j'en suis sûr. Je ne sais pas exactement ce qu'elle veut mais je ne la laisserai pas faire. Elle n'a aucun respect pour ma mère, pour Yankumi, et même pour toi on dirait, cette femme ne mérite pas de porter le nom Okayasu.

- Tu crois sérieusement qu'elle s'est mariée juste pour l'argent ?

- J'en suis persuadé mais si je veux convaincre mon père, il va falloir autre chose que des soupçons, il me faut des preuves. Il doit bien y avoir quelque chose ici qui prouve qu'elle cherche juste à récupérer l'argent.

- Je n'aime pas tellement fouiller dans les affaires des autres mais c'est vrai que cette Claudia est plus que louche, fit Nobuko en allant ouvrir un placard. Je vais regarder par là si je trouve quelque chose.

*

- Vas t'en ! Cria Nikki. Je ne veux pas te parler !

- S'il te plaît, je..

- Si tu continues, j'appelle les flics pour leur signaler qu'un détraqué me harcèle.

Charlie stoppa net. Finalement, passer à l'improviste n'était pas une bonne idée, cela semblait avoir énervée Nikki davantage. Il resta un instant, devant cette porte d'entrée close. De l'autre côté, Nikki qui pour une raison qui lui échappait ne voulait plus avoir affaire avec lui. Il n'insista pas et fit demi-tour.

Pendant ce temps, Nikki était dos à la porte et se retenait de ne pas le rattraper. Elle aimait toujours Charlie et c'est justement pour cela qu'elle préférait qu'ils ne se voient plus. Elle ne voulait pas lui causer des problèmes parce qu'elle était tombé enceinte. Et bien qu'il soit le père, contrairement à ce que les horribles rumeurs disaient au lycée, elle préférait ne pas gâcher son avenir en l'impliquant.

*

Alors qu'Akira et Nobuko jouaient aux espions, ils entendirent soudain des pas dans le couloir. Ils échangèrent un regard tout en tendant l'oreille. Ils reconnurent le rire de Claudia qui visiblement, n'était pas seule.

Ils s’apprêtaient à quitter rapidement le lieu du crime car il n'avaient aucune envie de se faire prendre à fouiller. Malheureusement, ils ne furent pas assez rapide car la poignée de porte se tournait, Claudia était déjà là. Pris de panique, Akira poussa Nobuko vers la seule cachette possible, le dressing. Ils refermèrent rapidement la porte et tachèrent de ne faire aucun bruit. Manifestement, Claudia n'avait rien vu. Ils furent soulager mais seulement un instant.

La belle-mère d'Akira était accompagnée et n'était pas venu ici pour faire la conversation. Une minute plus tard, Claudia et et son amant faisaient des galipettes tandis qu'Akira et Nobuko, toujours cachés, profitaient malgré eux du spectacle.

*

Nikki jeta une nouvelle fois un coup d'oeil à la fenêtre. Une nouvelle fois, elle vit Charlie qui n'avait pas bouger. Le garçon l'attendait depuis déjà trois heures déjà et n'était pas prêt de s'en aller. Charlie était un jeune homme tenace et la patience était une de ses principales qualités. Nikki savait très bien qu'il allait probablement passé une partie de la nuit à attendre ici. Charlie était aussi patient qu'elle pouvait être bornée, la situation n'était pas prête d'évoluer.

La porte d'entrée s'ouvrit soudain sur David, son frère, qui rentrait du travail et qui ramenait le dîner Elle referma le rideau et tenta de penser à autre chose que Charlie.

- Qu'est ce que tu regardais ? Demanda-t-il.

- Rien...

Nikki n'était pas vraiment convaincante et cela éveilla la curiosité de David qui jeta un oeil par le fenêtre. Il repéra tout de suite le jeune homme.

- Pourquoi Charlie est-il là ? Tu...

- Je n'ai pas envie d'en parle, coupa Nikki.

- Pas besoin de t'énerver... Je posais juste une question.

- Excuses-moi.

David n'insista pas. Il parlait tout juste à sa soeur depuis quelques jours, ce n'était pas pour commencer à lui faire des remarque.

- Je meurs de faim, pas toi ? J'ai ramené quelques trucs du traiteur chinois du coin, ça ira ?

- J'ai pas vraiment très faim. Je vais me coucher, déclara Nikki.

- Maintenant ? S'étonna David. Il n'est que vingt heures !

- Je suis vraiment fatiguée, bonne nuit.

*

- Je ne sais pas comment tu fais pour manger, fit Nobuko. rien que de repenser à ta belle mère et son amant, ça me donne la nausée.

- Tu as remarqué, elle parle allemand lorsque...

- J'ai remarqué mais je préférais oublier tout ces détails. J'espère au moins qu'on en a assez maintenant pour la coincer, tu penses arriver à convaincre ton père maintenant ?

- J'ai changé d'avis, l'informa Akira. Je vais d'abord aller voir Claudia et lui demander de partir. Je pense avoir assez d'éléments contre elle et si ça ne suffit pas, j'ai la vidéo.

- Quelle vidéo ?

- Celle-ci !

Il lui montra alors son téléphone portable. Il avait filmé sa belle-mère et son amant. Nobuko referma le mobile rapidement, elle n'avait aucune envie de revivre ce moment.

- Si elle refuse de partir, j'irais voir mon père mais je préférais qu'il ignore que Claudia s'est servit de lui.

- Je croyais que tu détestais ton père, pourquoi tu veux pas lui montrer qu'il avait tort depuis le début pour Claudia ?

*

Nikki se réveilla en sueur, elle venait de faire un horrible cauchemar. Dehors, la pluie tombait. Elle se leva, cherchant à chasser les images de ce drôle de rêve qu'elle venait de faire. Elle se rendit à la cuisine et prit un verre d'eau. Elle s'approcha de la fenêtre et regarda la ville éclairée de New York. Soudain, elle lâcha son verre qui se brisa sur le sol violemment Elle resta un instant à fixer cette fenêtre avant de partir en trombe.

*

- Et enfin, un grand bravo à notre fabuleuse équipe de basket, déclarait au micro Adena. Cette année encore, Liberty a remporté les championnats inter-lycées d'Etat de New York. Je vous rappelle que c'est la sixième année que Liberty remporte cette compétition. Espérons que cela continue l'an prochain malgré le départ des trois joueurs phares de l'équipe qui ont d'ores et déjà, leur place réservée dans les plus grandes universités du pays.

Adena lança ensuite de la musique. En attendant de reprendre l'antenne, elle se rendit compte que c'était sa dernière émission de radio. Ce soir, elle devait rencontrer le proviseur mais savait déjà que c'était fichu, qu'elle devrait quitter le lycée Liberty. Elle soupira en regardant tout autour d'elle, repensant à tout ce qu'elle avait dû faire pour arriver à cette place d'animatrice radio. Soudain, alors qu'elle rêvassait toujours, elle tomba de sa chaise, surprise par une personne qui entra brusquement dans le studio. Adena se releva rapidement, grommelant quelques mots contre l'idiot qui venait de la surprendre. Elle s'arrêta net en réalisant de qui il s'agissait.

- J'ai toujours dit que tu n'avais rien à faire sur cette chaise.

- Sarah mais... tu n'es pas Atantic City ?

- Il faut croire que non, si je suis ici.

- Ah oui.... C'est vrai.

- Et oh, la Terre appelle la lune, s'écria Sarah. Qu'est ce que tu as fumé ? Tu as l'air complètement à l'ouest.

- Rien j'ai juste quelques soucis.

- Encore Carlos ? Parce que je te préviens, hors de question que tu reviennes squatté chez moi. Je veux bien être sympa mais franchement, je n'ai pas vocation à devenir ton remonte moral.

- Rassures toi, je ne comptes pas retourner me planquer chez toi. La campagne, ce n'est pas vraiment mon truc, lui répondit Adena.

- Mes parents habitent en banlieue !

- La campagne, la banlieue, c'est la même chose non ? D'ailleurs, qu'est ce que tu fais ici ? Ce n'est pas toi qui disait que tu ne voulais pas remettre les pieds au lycée, en tout cas pas tant que Charlie y serait.

- Je sais mais les examens finaux débutent lundi. Il faut bien que je passe cet examen pour pouvoir aller en fac. Je ne vais pas tirer un trait sur mes projets parce que je suis en froid avec Charlie. De toute façon, ça va un peu mieux entre nous, on a beaucoup discuter par téléphone.

*

Nikki dormait tranquillement, allongée sur le côté. Elle avait délibérément éteint son réveil car elle n'avait aucune envie de s'afficher au lycée. Elle n'était pas du genre à faire attention à ce que l'on disait d'elle mais là, c'était différent. Que l'on dise du mal à son propos lui importait peu, cependant, dans cette histoire, cette grossesse, elle n'était pas la seule impliquée. Au lycée, beaucoup la regardait d'un mauvais oeil, pensant qu'elle avait entraîné Charlie sur la mauvaise pente. Mais pour le moment, Nikki avait d'autres idées en tête. Elle ouvrit les yeux et remarqua qu'en face d'elle, Charlie lui souriait.

- Bonjour la marmotte.

- Bonjour, lui répondit la jeune fille.

Encore un peu dans les vapes, Nikki tenta de remettre sa mémoire en ordre. Que c'était-il passé exactement cette nuit et pourquoi Charlie semblait affichait un tel sourire. Au bout de quelques secondes, elle remit l'histoire en place, et se souvint de comment tout avait commencé.

La pluie tombait toujours dans cette rue déserte. En ouvrant la porte vitrée de l'immeuble, la jeune fille eut brusquement froid. Elle remarqua alors qu'elle était pieds nus et qu'elle ne portait qu'un léger pyjama.

En voulant se presser, Nikki n'avait pas fait attention aux détails. Elle passa outre et ouvrit le parapluie que quelqu'un avait laisser dans l'entrée. Elle traversa ensuite la rue, d'un pas décidé pour s'arrêter devant Charlie qui était au même endroit que plusieurs heures auparavant.

- Tu cherches à m'impressionner en restant à m'attendre de la sorte, et sous la pluie en plus ?

- J'avoues que mon plan n'est pas très recherché mais ça fonctionne non ? Fit Charlie.

- Laisses moi te dire que si tu cherches à m'attirer avec ton petit air de chien abandonné sous la pluie, ça ne marche pas avec moi. D'ailleurs, tu peux rester ici des heures si ça te dis, je n'en ai rien à faire.

- Vraiment ?

- Vraiment ! Répliqua Nikki. Si tu es assez idiot pour attraper une pneumonie en restant sous la pluie battante, ce n'est pas mon problème.

- Dans ce cas, pourquoi es-tu descendu aussi précipitamment ?

- Moi ? Je me promène, c'est tout, tu n'as rien à voir là-dedans, lui expliqua la jeune fille.

- Et ça t'arrive souvent de te balader dans cette tenue en pleine nuit ? Demanda son petit ami.

Nikki se regarda un instant. Son mensonge n'avait en effet rien de crédible et elle n'avait aucune autre raison bidon à donner. Elle releva la tête vers Charlie et n'eut pas le temps d'ajouter un mot que les lèvres de se dernier se retrouvèrent sur les siennes. Des larmes coulèrent sur les joues de Nikki.

- Pourquoi es-tu si gentil avec moi alors que je suis odieuse avec toi ? Demanda Nikki en sanglotant. Tout ce que je t'apporte, c'est des problèmes, et cela, depuis le début. Je ne te mérite pas, tu devrais te trouver une copine à ta hauteur, une fille qui te correspond davantage. Une fille plus jolie et plus intelligente que moi

- Tu es magnifique, drôle, énergique et intelligente, contrairement à ce que croit, répliqua Charlie. Avec toi, on ne s'ennuie jamais une seule seconde. Je ne veux pas d'une autre fille. La seule personne avec qui j'ai envie d'être, c'est toi.

*

Le sourire aux lèvres, Adena marchait de long en large devant la salle de cours, elle semblait surexcitée. Elle jetait un oeil à sa montre tout les trente secondes. Finalement, la sonnerie retentit et la porte s'ouvrit, laissant s'échapper quelques élèves. Adena se rua à l'intérieur et courut en direction du fond de la classe, coin favori d'Akira. Ce dernier rangeait ses livres lorsqu'il sentit soudain qu'on lui sautait dessus. Il vit alors Adena qui l'agrippait en souriant. Il se demanda ce qui pouvait rendre son amie aussi joyeuse. Il lança un regard à Nobuko qui avait l'air toute aussi surprise que lui.

- Tu as gagné au loto pour y être si joyeuse ? Demanda le jeune asiatique.

- Merci, merci, merci, répétait sans cesse Adena.

Elle lâcha finalement Akira qui ne comprenait toujours pas pourquoi elle était si ravie de le voir.

- J'ai fait quelque chose ?

- Ne sois pas si modeste, je sais que c'est toi.

- Moi ? S'étonna le lycéen.

- Pour mes frais scolarité ! C'est vrai que j'ai ma fierté et je ne voulais pas de ton aide, ni celle de Nikki. Mais je dois avouer que je suis tout de même ravie, sans vous je n'y serais jamais arriver. Cependant, que les choses soient clair, c'est un prêt, je tiens à te rembourser intégralement. Je mettrais peut-être du temps mais j'y arriverais. Si tu savais comme je suis contente, je vais pouvoir passer mes examens ! Je n'aurais jamais cru que ce genre de choses me rendent si joyeuse.

- Attends une minute, l'interrompit Akira. Si je te suis bien, quelqu'un a payé les 2000 dollars de frais de scolarité. Et tu penses que c'est moi ?

- Ce n'est pas le cas ?

- Non. Je comptais le faire justement maintenant. J’avais prévu de voir le principal après les cours.

- C'est Nikki, alors ? Demanda Adena.

- Je doute qu'elle s'en soit chargé. Elle était absente toute la journée et puis elle m'en aurait parlé.

- Si ce n'est pas toi ni Nikki, qui cela peut-il être ? Vous êtes les seules personnes de ce lycée capables de faire ce genre de chose, non ?

- Il faut croire que tu as plus d'amis que tu le penses.

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