Chapitre 16 Je ne suis pas malade...

Chapitre 16 Je ne suis pas malade ! Je suis enceinte !

 Carlos arriva en courant dans la gare, il regarda partout mais Adena était introuvable. Il commença à se dire qu'il valait peut-être mieux abandonner lorsqu'il aperçut une tête blonde près du distributeur de boissons. Il traversa le hall pour la rejoindre mais n'osa pas l'interpeller. Il avait trop peur qu'elle s'enfuit à nouveau. La jeune fille sortit du hall, une canette de soda à la main et rejoignit le quai de la gare où un flot de voyageurs se pressait. Il traversa cette marée humaine et réussit enfin à se retrouver face à Adena qui s'était assise sur un banc, buvant sa boisson, comme si de rien n'était.

- Je peux m’asseoir ici ? Demanda-t-il.

Elle releva la tête et en apercevant Carlos, elle se leva d'un bond, manquant de faire une fausse route par la même occasion. Adena prit la fuite, encore une fois. Le jeune homme la suivit à travers la foule, décidé à ne pas la laisser filer sans lui donner une vraie explication.

- Arrêtes de me suivre ! Cria-t-elle.

- Il faut absolument que je te parles.

- Mais je n'ai pas envie de t'écouter.

- Juste une seconde...

- NON !

- Adena, je t'aime ! Lui cria Carlos.

- Ce n'est pas moi que tu aimes mais mon argent ! J'aurais dû me douter de quelque chose, tu étais bien trop gentil avec moi. Tu m’as bien embobiner... qu'est ce que j'ai pu être idiote !

- Ce n'est pas vrai, j'étais sincère et je lui suis encore.

- C'est ça, l'interrompit Adena. Comment veux-tu que je crois, tu as accepter l'argent de ma mère ! Tu te rends comptes de ce que j'ai ressenti à l’apprenant ? Te rends tu comptes du mal que tu m'as fait ? 10000 dollars ! C'est tout ce que je vaux pour toi, 10000 dollars ?

- Je n'ai pas pris cet argent ! Adena, j'ai refusé l'argent de ta mère !

- Quoi ?

Adena s'arrêta brutalement. Avait-elle bien entendu, bien compris ce qu'il venait de lui dire ? Il avait refusé l'argent ? Elle se retourna rapidement mais fit un faux pas. Elle tomba alors sur la voie de chemin de fer alors qu'un train entrait en gare. La panique gagna les voyageurs restés sur le quai.

*

Akira cherchait le DVD du film Death Note qu'il avait prêté à Nobuko. Sano et lui n'était pas d'accord sur une des répliques du film et ils voulaient absolument revoir la scène en question. L'adolescent trouva rapidement le DVD et s'apprêtait à retourner dans le salon lorsqu'il se prit les pieds dans quelque chose dépassant de dessous le lit.

Il se pencha pour voir de quoi il s'agissait. Il s'empara d'une boite dans laquelle il trouva une poupée asiatique en plusieurs morceaux, accompagnée de plusieurs lettres. Sano s'impatientait dans le salon et alla voir ce qui retenait son invité.

- Je ne suis pas sûre que ta petite amie apprécie que tu lises son courrier, lui fit-il remarquer.

- Je sais mais...

- C'est quoi ? Des lettres d'amour ? J'espère qu'elles sont de toi. Quoi, elles sont d'un autre mec ?

- Ce ne sont pas des lettres d'amour, ça n'a d'ailleurs rien de romantique, indiqua Akira.

- Fais voir !

Sano, pris de par la curiosité, prit une des lettres des mains d'Akira et la lut à haute voix.

- Nobuko, tu es comme cette poupée. Tu es ma marionnette et je ferais ce que je veux de toi. Opposes toi à moi et tu le regretteras. Parles-en à quelqu'un et tu finiras comme cette poupée. C'est quoi ce délire ? C'est super glauque ce truc.

- Je peux savoir ce que vous faites dans la chambre de ma sœur ? Demanda Masaki soudainement apparu au seuil de la chambre.

Sano et Akira n'avaient pas entendu Masaki entrer et firent un bond en la voyant. Ils ne savait pas quoi dire pour justifier leur présence ici.

- C'est juste que... je... Bafouilla Akira.

- Eh ! Ne vous gênez pas ! Vous n'avez qu'à fouiller ma chambre pendant que vous y êtes ! Nobuko va vous tuer si elle apprend ça, continua la jeune femme.

- Tu devrais y jeter un œil, fit Sano.

- C'est sa vie privée, déclara-t-elle, ça ne me regarde pas. Je n'ai pas envie de lire son journal !

- Ce n'est pas son journal, rectifia Sano. Ce sont des lettres qu'elles a reçue.

- C'est pareil, vous n'avez pas à les lire. Donnez moi ça.

Masaki arracha littéralement les feuilles dans les mains des deux garçons. Ce manque de discrétion de la part de Sano ne l'étonna pas mais elle fut désolée de voir qu'il entraînait Akira avec lui. Elle était bien décidé à lui passer un savon lorsque Sano lui fit part de leur découverte.

- On aurait pas dû fouiller mais, commença son propriétaire, Nobuko se fait menacer par quelqu'un et visiblement, ça dure depuis un petit moment.

*

Éclairée par sa lampe de chevet, Nikki déprimait, seule, allongée sur son lit, en écoutant de la musique. Elle n'avait pas bougé d'un pouce depuis qu'elle était rentrée. Elle n'arrivait pas à croire qu'elle ai craquée, quelques heures plus tôt, surtout devant Nobuko.

Se mettre à pleurer et raconter ses problèmes à cette fille, elle n'aurait jamais cru qu'elle puisse un jour le faire. Il y a quelques mois, elle avait été la pire des garces avec elle, ruinant sa réputation et lui faisant un tas de coups bas. Elle n'aurait jamais imaginé qu'un jour, elle puisse prendre le temps de l'écouter et de lui remonter le moral.

On frappa soudain à sa porte. Elle n'avait envie de voir personne. Elle demanda qu'on la laisse tranquille mais on ne l'écouta pas. La porte s'ouvrit, laissant apparaître Charlie. Nikki se tourna sur le côté, dans son lit, faisant dos au garçon.

- On dirait que ça ne va pas fort. Tu es malade ? S'inquiéta le jeune homme.

- Vas t'en, lui répondit sa petite amie.

- Je croyais que tu voulais me voir.

- Pas du tout, qu'est ce qui te fais croire ça ?

- Nobuko m'a téléphoné tout à l'heure.

Nikki se releva et s'assied en tailleur alors que Charlie, toujours debout, devant la porte, la regardait, l'air inquiet. Cela ne la rassura pas vraiment. Nobuko avait-elle la langue trop bien pendue ? Avait-elle raconter à Charlie ses confessions ?

- Qu’est ce qu'elle t'a dit au juste ?

- Elle m'a dit que tu voulais me quitter, répondit Charlie.

- Je... enfin... tu... c'est parce que....

- Je ne sais pas ce qui m'a le plus surpris. Apprendre que tu voulais que l'on se sépare ou bien l'apprendre par Nobuko.

- Charlie, je t'aime beaucoup mais je crois que l'on devrait arrêter de se voir.

- J'ai fais quelque chose ? Si je t'ai une nouvelle fois blessée, je suis vraiment désolé et je...

- Ce n'est pas toi, c'est moi ! Déclara Nikki. Tu es quelqu'un de bien, trop bien pour moi et je ne peux pas te faire subir tout ça. Il vaut mieux que l'on arrête de se voir.

- Mais pourquoi ?

- Ne poses pas de questions ! Vas t'en !

- Pas avant que tu me donnes une bonne raison !

- Charlie, arrêtes de compliquer les choses, il est hors de question que je bousille ta vie.

- Mais de quoi tu parles au juste ? Nikki, arrêtes de tourner autour du pot. Depuis que tu es sortie de l'hôpital, tu es distante avec moi et je vois bien qu'il y a quelque chose qui te tracasse. Il s'est passé quelque chose là bas ?

- Je ne veux pas t'embêter avec mes problèmes.

- Mais quels problèmes ? Insista le garçon. Tu as reçu de mauvaises nouvelles à l'hôpital ? Tu as une maladie grave ? Si c'est ça, laisses moi te dire que je ne vais pas te laisser tomber parce que tu es malade. Hors de question que je te laisse seule dans un moment aussi...

- Stop ! Cria adolescente. Je ne suis pas malade ! Je suis enceinte !

*

Au même moment, lorsque Nobuko rentra dans son appartement, elle fut plus très surprise d’y trouver sa sœur, Sano et Akira. Tout les trois étaient dans le salon et semblaient l'attendre. Elle s'apprêtait à les ignorer, surtout lorsqu'elle vit Akira. Cependant, lorsqu'elle vit que les «cadeaux» de Lindsay étaient sur la table basse, elle fit une drôle de tête. Les yeux allaient lui sortirent de la tête lorsque sa soeur commença son interrogatoire.

- No-chan, il n'y aurait pas quelque chose que tu voudrais nous dire ?

- C'est quoi ça ? Arrêtez de me fixer comme ça ! Ordonna Nobuko. Je n'ai rien dire, qu'est ce que vous imaginez encore.

- Tu n'as vraiment rien à nous dire à propos de ça ? Demanda Akira en désignant la boite qui contenait la poupée en morceaux. Qui est L ?

- Je n'ai rien à dire un traite comme toi.

- Un traite ? C'est quoi ce délire ?

- Baka ! Je sais très bien que tu sors avec cette fille ! Elle doit être ravie, elle a réussie !

- De quoi tu parles ?

- Nobuko, on s'inquiète pour toi, continua alors Sano. On a trouvé ces trucs par hasard et...

- Mais de quoi tu te mêles ? S'écria l'adolescente. C'est pas parce que tu couches avec ma sœur que tu as le droit de te mêler de mes affaires.

- Eh ! S'indigna Sano.

- No-chan ! Continua Masaki. On veut juste comprendre ce qui se passe. Akira nous dit que tu ne lui parles plus depuis des jours et...

- Urusai1 !

En devenant presque insultante, Nobuko les fit tous taire. Elle qui paraissait si gentille et bien élevée, la voir s'énerver et parler de sorte était presque impensable. Elle profita de ce moment de surprise pour prendre les menaces envoyées par Lindsay et quitter les lieux. Elle claqua la porte ce qui sortit Akira de sa torpeur. Ce dernier se précipita pour la rattraper tandis que Masaki, toujours sous le choc, restait sans voix.

- On devrait peut-être la rattraper, proposa Sano.

- Je ne crois pas que ce soit le bon moment, lui répondit-elle.

- Est ce que ça va ? On dirait que tu viens de voir un fantôme.

- C'est rien. Je suis juste sous le choc. C'est la première fois que Nobuko me parle comme ça. Tu crois qu'elle me déteste ?

- Non.

- Je suis nulle comme sœur, je n'ai même pas vu qu'elle n'allait pas bien. J'aurais du le voir. Je suis une sœur pitoyable.

- Arrêtes, tu fais toujours ce que tu peux pour elle, tu as même choisi de rester ici, à New York, pour elle. Tu es une sœur géniale, elle a juste bien caché ses problèmes. Cesses de te sentir responsable.

- C'est faux ! Je ne suis pas rester là pour Nobuko. Je suis restée ici parce que je ne pouvais pas rentrer à Tokyo. Je ne suis qu'une femme égoïste incapable de se rendre compte que sa propre soeur est la cible de menaces.

Masaki se mit alors à brusquement fondre en larmes. Ce n'était pas la première fois qu'il la voyait pleurer mais Sano se sentait toujours mal à l'aise. Il tenta de cacher son malaise et la prit dans ses bras. La jeune fille venait en plus de lui confier qu'elle avait plus ou moins fuit le Japon. Masaki avait donc des secrets et ses derniers devenaient lourds à garder. Il tenta de la rassurer mais il n'était pas très doué, il faut dire qu'il n'avait pas l'habitude que les filles pleurent sur lui.

*

Nobuko n'avait nulle part où aller. La seule personne chez qui elle aurait pu réfugier, c'était Sarah et cette dernière était à Atlantic City. Finalement, une fois au rez-de-chaussée, elle se rendit dans la laverie de l'immeuble, ce qui sur le coup, lui parut une bonne cachette. L'endroit été vide. Elle jeta la poupée de Lindsay dans une poubelle et s'assied ensuite sur l'une des machines à laver. Elle avait besoin de se calmer, elle n'avait pas appréciée de se retrouver prise en faute, dans le salon.

Elle soupira en voyant Akira qui entrait dans la pièce. Elle l'évitait depuis près d'une semaine, elle n'avait pas envie de lui parler et encore de lui expliquer ce qu'il venait de trouver dans sa chambre.

- Je crois qu'il faut qu'on parle, déclara-t-il.

- C'est plutôt toi qui aurait quelque chose à me dire, tu ne crois pas ? Répliqua l'adolescente.

- Je peux savoir pourquoi tu m'en veux ? Pourquoi tu n'es pas venu me voir à l'hôpital ? Et c'est quoi ce message que tu m'as envoyé ? Qu'est ce que tu voulais dire par « je crois que tu n'as plus besoin de moi ».

- Arrêtes de faire le baka, je t'ai vu !

- Hein ?

- Tu te fais hospitaliser et je suis la dernière au courant, je m'inquiétais et toi, tu...

- Eh ! J'ai demandé à que l'on te passe le message, Lindsay m'a dit qu'elle...

- ça va, je sais très bien que tu sors avec elle maintenant. Elle a gagnée, elle a ce qu'elle voulait.

- Mais je ne sors pas avec elle.

- Ah oui ? Dans ce cas, tu peux me dire ce que vous faisiez lundi, les lèvres collées ? Je vous ai vu ! Je vous ai vu vous embrassez ! Et moi qui m'inquiétais parce que tu venais de te faire opérer. Je suis vraiment stupide !

- Mais je ne l'ai jamais embrassée ! Se justifia Akira. Je la connais à peine cette fille.

- Tu la connais assez pour l'embrasser.

- Je ne jamais fait ça !

- Je t'ai vu ! Tu crois que j'ai tout inventé peut-être ?

- Franchement, je suis en droit de me poser des questions. Tu ne me donnes pas de nouvelles depuis près d'une semaine. J'ai passé tout mon temps à l'hôpital à attendre tes visites. J'ai cru devenir cinglé, je me faisais des tas de films complètement idiot. J'ai même cru que c'est toi qui voyait quelqu'un mais Nikki m'a dit que je me trompais pas alors...

- Je ne ferais pas ce genre de choses, moi.

- Mais moi non plus ! Je ne sais pas ce que tu as il doit y avoir une explication logique.

- C'est ça !

- Nobuko, tu es la meilleure chose qui me soit arrivée dans toute ma vie, pourquoi j'irais voir ailleurs ? Lindsay m'a dit que tu ne voulais plus me voir mais je ne voulais pas la croire.

- Cette fille... Elle est... Cette fille n'ai pas aussi gentille qu'il n'y paraît, expliqua l'adolescente.

- Nobuko, qui est L ? C'est quoi ces menaces que tu reçois ? Pourquoi tu ne m'en a pas parler ?

- Je ne pouvais pas ! Cela t'aurait mis en danger.

- En danger ? Mais de quoi ? Demanda Akira.

- Cette fille, Lindsay, elle est devenu comme folle. Elle n'a qu'une obsession et je me suis à travers son chemin. Elle n'a pas appréciée.

- Mais qu'est ce qu'elle veut ?

- Toi ! Elle te veut toi !

*

Lorsque Sarah ouvrit un œil, elle réalisa qu'elle n'avait pas rêver. Elle ne regrettait pas ce qu'elle venait de faire mais avant seulement un peu de mal à comprendre comment elle en était arriver là.

Elle qui était plutôt quelqu'un de très réfléchie, voir même de compliquée car elle se posait toujours trop de question, elle eut un peu de mal à se rendre compte qu'elle avait agi d'une manière si impulsive.

Était-ce le fait de partager le quotidien avec Adena qui l'avait rendu comme ça ?

Elle sortit du lit et s'habilla en vitesse. Elle ouvrait la porte lorsque dans le lit, elle entendit quelqu'un grogner pour finalement se réveiller.

- Tu t'en vas sans même me dire au revoir ? Demanda Justin.

- Je ne voulais pas te réveiller, c'est tout.

- A moins que tu ne veuilles faire comme si il ne s'était rien passé cette nuit.

- Pas du tout ! C'est juste que...

- Je te taquine ! C'est tellement facile avec toi.

Sarah s'approcha de lui et tenta de lui donner un léger coup. Elle n'aimait pas que l'on se fiche d'elle et encore moins dès le matin. Justin en profita pour l'attirer vers lui. L'adolescente se laissa tomber sur le lit et tandis que Justin était près à s'amuser de nouveau, Sarah s'extirpa des draps. Elle lui donna un rapide baiser avant de reprendre le chemin de la sortie.

- Il faut vraiment que je files, je t’appelle.

Elle sortit de la maison de son ami le plus discrètement possible. Elle n'avait aucune envie de tomber sur les parents du garçon. Elle n'était pas du genre à coucher aussi vite alors rencontrer la famille, ce n'était pas pour tout de suite. Elle referma la porte d'entrée sans faire de bruit, une fois dans l'allée, son téléphone portable sonna et elle fut contente qu'il ne s'était pas allumé lorsqu'elle était encore à l'intérieur. Étonnée de recevoir un appel aussi tôt un dimanche matin, elle décrocha. Elle fut encore plus surprise en réalisant qui était au bout du fil.

- Je... Je suis vraiment désolé de t'appeler comme ça mais...

- Charlie, tu as l'air bizarre.

- Je n'aurais pas dû te déranger...

- Attends ! L'arrêta Sarah.

- Je sais que tu ne veux pas me parler, excuses moi d'avoir appeler, fit le jeune homme.

- Ce n'est plus vraiment le cas ! J'ai beaucoup réfléchi à tout ça ou plutôt quelqu’un m’a fait réaliser que j’ai ma part de responsabilité dans cette histoire. Je me suis rendu compte que j'ai agis de manière égoïste, je n'aurais pas du te mettre au pied du mur et t'obliger à choisir entre Nikki et moi. C’'était malhonnête de dire que tout était de ta faute. Je n'aurais pas te parler comme j'ai pu le faire, aussi méchamment, je suis désolée, vraiment.

- Je n'ai pas été tendre parfois. Mais je t'aime beaucoup, en tant qu'ami je veux dire, je n'ai jamais voulu que tu partes, d'ailleurs tu me manques beaucoup. Ce n'est vraiment plus pareil New York sans toi.

Sarah réalisa que tout ce qu'elle venait de dire, elle le pensait sincèrement, elle avait vraiment tiré un trait sur Charlie. Avait-elle réellement réussi à l'oublier aussi vite ou essaie-t-elle de s'en convaincre ? En fait, Charlie lui manquait mais lorsqu'elle pensait à lui, c'était plus comme le meilleur ami qu'elle avait abandonné à New York. Elle repensait à tout les moments qu'ils avaient pu passer ensemble et à vrai dire, ce qui lui manquait le plus, c'était la complicité qu'il avait acquis au fil du temps. Charlie avait fait le premier pas dans leur réconciliation, c'était à elle de faire le second.

- Tu vas rentrer à New York ? Demanda le garçon.

- Ce n'était pas dans mes projets pour le moment. J’ai bien compris que tu aimais réellement Nikki mais je dois avouer que je ne suis pas encore prête à vous voir roucouler devant moi.

- Je ne suis pas sûr que les roucoulades soient encore d’actualité.

- Aujourd'hui je suis de très bonne humeur alors profites-en ! Tu as un problème avec Nikki ? Demanda Sarah.

- En fait, on ne pas vraiment dire que ce soit un problème...

- Je ne détestes peut-être pas ta copine mais je ne suis pas prête à rester trois heures au téléphone à parler d'elle avec toi. Abrèges tu veux !

- Nikki est enceinte, de moi... Lâcha subitement Charlie.

- Oh ! On peut dire que tu vas droit à l'essentiel. Mais pourquoi tu m'appelles, c'est pas une histoire que vous devriez régler tout les deux ? Je ne vois pas ce que je peux faire.

- Nikki ne veut plus me voir, elle dit qu'elle ne veut pas bousiller ma vie avec cet enfant.

- C'est noble de sa part mais cet enfant, c'est le tien aussi, tu as le droit de donner ton avis.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top