Chapitre 27


Bonjour à tous et à toutes ! J'espère que vous vous portez bien en cette période éprouvante et que votre santé est bonne. J'écris ce petit message pour vous partager mon soutien durant ce confinement qui n'est facile pour personne, et j'espère de tout cœur que vous restez positif malgré le coronavirus.

J'en profite également pour vous remerciez de votre fidélité envers cet écrit car nous avons atteint les 5K de vues ! C'est un grand pas, et je vous en remercie !

Enfin bref ! Trêve de bavardage ! Je vous laisse en compagnie de notre chère Mia dans ce chapitre 27 !

Bonne lecture !



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Mia

Durant le reste de la journée j'évite les regards des autres élèves, y compris ceux de Carter qui se font insistant durant le dernier cours de la journée, George quand à lui n'a pas arrêté de m'envoyer des textos mais je n'y prête pas attention.

Ma concentration se porte sur les paroles du professeur d'espagnol, même si je peux sentir un regard insistant derrière moi. L'heure de cours me semble interminable, mais une fois que la sonnerie retentit dans le lycée, je m'empresse de sortir de la salle et je regagner la sortie du lycée. Certains regards se portent encore sur moi, mais je n'y prête pas d'attention et file jusqu'à la voiture de George.

Arrivée sur le parking, j'aperçois George contre la portière du côté passage entrain de m'attendre, les bras croisés. Bizarrement, je sens que je vais avoir droit à un long monologue de sa part.

Mais lorsque j'arrive à mi-chemin, une voiture me barre le passage et une voix familière s'adresse à moi :
– Monte.

Je baisse le regard et lorsque je vois la touffe rousse de Carter, j'hésite. Je relève le regard vers George, et celui-ci me fais clairement comprendre que je dois me décider, maintenant.

J'inspire, et décide de monter dans la voiture de Carter. J'ai à peine le temps de monter à l'intérieur que Carter commence à rouler.
Je grogne de mécontentement et attache ma ceinture. Je pose mon sac sur mes genoux, et je reçois un message de George

« Bon choix. »

Et cela peut paraître dure à croire, mais au fond de moi je pense la même chose. Et je suis rassurée que George pense comme moi. Je range mon portable et ose un regard vers Carter qui conduit en silence, son regard rivé sur la route devant lui. J'hésite à prendre la parole, mais ne sachant pas de quoi lui parler, je préfère me taire, et je regarde les immeubles de la ville défilés sous mes yeux.

Nous roulons pendant une bonne dizaine de minutes et lorsque nous arrivons dans le quartier de résidence de Carter, je sens que ma respiration s'accélère. Et l'image de cette femme me revient instantanément, cette femme blonde, n'étant autre que sa mère. Nous arrivons devant sa maison et il coupe le moteur de la voiture. Mon regard est roué sur la rue s'étalant devant nous, et je peux percevoir qu'il fait de même. Cette situation me mets terriblement mal à l'aise, et je repense soudain tous ce qui c'est passé entre nous. Tous les moments que nous avons passés ensembles, à rire, à se confier l'un à l'autre, et à nous rapprocher, inévitablement. Je sens que mes joues rougissent et je tourne la tête vers la fenêtre, en espérant que Carter n'a pas remarqué ma gêne.

– Bon vient.

Carter sort de la voiture, et je le suis en restant néanmoins à une distance raisonnable. Il entre chez lui et je le suis en passant la porte d'entrée qui tombe en lambeau.

– Tu veux boire un truc ?, me demande-t'il sans me regarder dans les yeux.

– Non merci.

Carter me laisse alors seule dans l'entrée, et j'inspect du regard le salon à ma gauche. Et ce que je vois me laisse sans voix. Les meubles sont tous troués, et je ne parle même pas du sois disant canapé qui trône au milieu de la pièce, rongé par les mites. J'ose à peine avancer dans la pièce et Carter sort de la cuisine à ma droite un verre d'eau à la main. Il monte les escaliers et m'indique de la suivre d'un singe de tête. Je resserre les bretelles de mon sac contre mes mains et le suis dans l'escalier.

Nous arrivons sur un couloir avec quatre portes en bois blanches. À chaque pas le parquet grince et il ouvre la première porte à droite. Une chambre apparaît dans mon champ de vison, et j'en conclus que c'est la sienne. Elle n'est pas très grande mais suffisante pour accueillir un lit une place, une commode et un bureau. Je remarque alors que sa chambre n'est pas décoré, les murs de sa chambre son bleu foncé mais il n'y a aucun autre singe de décoration. Son bureau et recouvert de livre scolaire, sa commode ne dispose que d'un cadre sans photo à l'intérieur. Une petite table de chevet est posé à côté de son lit, avec une lampe de chevet pour seule compagnie. Cette chambre ne ressemble en rien au caractère énergique de Carter, et cela me procure une sensation de tristesse.

Il s'assoit sur son lit et il m'invite à m'assoir à côté de lui. Mais je préfère néanmoins m'assoir sur la chaise de son bureau. Mon geste semble l'amuser et s'approche de moi en s'asseyant juste en face de moi sur le coin de son lit.

– Je mords pas tu sais.

– Désolée mais je n'en suis pas aussi sûr que toi.

– Mia écoute-

– Qu'est-ce que tu veux Carter ?, le coupais-je. Pourquoi est-ce que tu m'a fais venir ici au juste ?

– Pour te parler.

– Pour me parler ? Et de quoi exactement ?

– De toi, de moi, de...de nous.

Je le regarde avec un air incrédule et m'apprête à me lever de la chaise mais la main de Carter se pose sur la mienne. Ce contact me donne des frissons dans le dos et j'enlève sa main de la mienne en un geste brusque.

– S'il te plaît, je veux juste qu'on parle.

Hésitante, une partie moi aimerais lui coller une gifle sur son beau visage, mais une autre aimerais lui faire tout autre chose. J'élimine cette pensée de ma tête en un clignement de cil et je décide de le laisser parler.

– Je t'écoute.

Carter expire de soulagement et il commence :
– Pourquoi est-ce que tu m'as défendu tout à l'heure au réfectoire ?

Cette question me surprends, et je dois avouer que moi-même je n'en connaît pas la raison.

Bien sûr que la connais, arrête de te voiler la face.

Bon peut être...mais ce n'est pas une raison pour lui dire.

– Mia ? Pourquoi tu ne me répond pas ?

– Pour rien. Bon écoute je t'ai défendu tout à l'heure parce qu'il se trouve que je ne supporte pas qu'on dise du mal des personnes que je connais. Et ce que ce type a dit sur ta mère, ce n'était pas respectueux et comme personne ne semblais vouloir prendre ton parti je l'ai fais. Voilà fin de l'histoire, il n'y a rien de plus à ajouter.

Carter me regarde tel une grenouille que l'on étudie en cours de biologie et il se lève afin de se mettre en a genoux, proche de moi. Beaucoup trop proche de moi. Je peux sentir son souffle sur mes joues et ses yeux se plantent dans les miens.

– Tu mens.

Percée à jour, je panique et je me lève d'une traite, pend mon sac et sort de la chambre de Carter. Mais celui-ci n'est pas décidé à me laisser partir et il me retient par le bras. Il me retourne vers lui et sans que je ne faire quoi que ce soit il me prend dans ses bras.

– Qu'est-ce-

– Ne dit rien.

– Mais-

– S'il te plaît Mia.

Je l'écoute et ne répond pas. Ses bras entourent mon corps et sa tête et posée contre mon épaule droite. Son odeur arrive jusqu'à mes narines et cela me rappelle d'innombrables moments, et surtouts quelques uns en particulier...

Je pose mes bras sur son dos et il resserre encore plus notre étreinte. En fermant les yeux, j'inspire son odeur et je me sens tout d'un coup apaisée, en paix avec moi-même. Et cela me fais du bien, surtout ces derniers temps.

Même si cela me demande d'admettre que j'ai tort, dans les bras de Carter je me sens bien. Je me sens enfin moi-même, n'étant plus obligée de paraître gentille, ou attentionné pour avoir son attention , comme je le faisais avec Justin. Non. Avec Carter je me sens libre.

Nous restons quelques minutes comme cela, mais lorsque Carter décide de me relâcher, j'éprouve une sorte de déchirure au fond de moi. Mais je me contente de paraître taciturne.

– Bon, c'est tout ce que tu voulais me demander ?

– Heu, non. En fait je voulais savoir si tu accepterais de sortir avec moi un soir. Mais ne t'inquiète pas, si tu ne veux pas je comprendrais et puis-

– C'est d'accord, dis-je en le coupant.

– Hein ?, demande-t'il d'un air étonné.

– J'ai dit que j'étais d'accord. Rendez-vous chez moi vendredi soir à 19h30, ça te va ?

– Heu, oui oui.

– Parfait, à vendredi, dis-je en quittant la chambre de Carter, mon sac sur les épaules.

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