Chapitre 13
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Merci beaucoup à vous c'est incroyable !
Voici donc le chapitre 13 !
En vous souhaitant bonne lecture !
Mia
— TU AS FAIS QUOI ?!
La voix de George me perse les oreilles tandis que j'essaie de lui expliquer ce qu'il vient de se passer avec Carter.
Mais visiblement George ne semble pas vouloir m'écouter et ne cesse de me couper la parole.
— Enfin je comprends pas Mia, pourquoi tu as réagi comme ça ?
— Je te l'ai déjà dit, j'en sais rien. J'ai paniqué mais je ne sais pas pourquoi...
— Arrête de me faire croire que tu ne sais pas, il y a forcément un truc qui c'est passé pour que tu réagisse de cette façon.
— Eh bien je ne sais pas George. Et puis il revient comme ça alors que pendant trois semaines il a disparu sans laisser de nouvelles à qui que ce soit. Et puis il avait un œil au beurre noir, va savoir avec qui il s'est encore battu.
— S'il veut se battre c'est son problème Mia, ce n'est pas le tient. Vous n'êtes pas en couple à ce que je sache, alors pourquoi tu t'entête à vouloir agir comme si tu étais sa petite amie ?
— Quoi ? Mais je n'agis pas comme sa petite amie arrête de t'imaginer ça !
— Alors explique moi ta réaction alors !
Je ne répond pas, et m'assoie sur mon lit. Je pose mon téléphone et le met en haut parleur. Les minutes passent et un blanc insoutenable s'installe.
Je suis complètement perdue. A vrai dire, je donnerais n'importe quoi pour rejoindre ma mère et m'éloigner le plus loin possible de cette ville.
— Bon j'arrive dans trente minutes. D'ici là prépare toi je vais t'emmener quelque part.
Et sur ces paroles, George raccrocha. M'emmener quelque part ? Je me demande à quel endroit il pense. Mais je l'écoute et m'habille.
J'enfile les mêmes habits que je portais aujourd'hui et descend au salon en attendant George. J'allume la télévision et lance Netflix. Je lance le début du film The Holiday, et lorsque j'entends le klaxonne de la voiture de George j'éteins tout et ferme la porte à clé. En arrivant devant sa voiture, je peux voir qu'il n'a pas l'air très heureux de me voir. Sûrement à cause de mon comportement envers Carter.
J'ouvre la portière et entre dans la voiture. George se trouve vers moi et son regard est assez sérieux.
— Bon écoute Mia, je sais que ce n'est pas facile en ce moment avec tout ce qui t'es arrivé. Je serais toujours là pour toi, mais ce soir tu n'as pas eu la bonne réaction envers Carter.
— Je sais oui...
— Donc j'ai décidé de t'emmener chez lui afin que tu puisse t'excuser.
Mes yeux s'ouvrirent avec stupéfaction. Allez chez lui ?!
— Non mais ça va pas ! Tu as vu l'heure ! Sa famille doit être déjà en train de dormir, et puis ça ne se fait pas de débarquer comme ça à l'improviste.
— Ne t'inquiète pas pour ça, je peux te garantir que tu ne dérangera pas. Au contraire.
— Comment ça ?
— Arrête de poser des questions et arrache toi, on a un peu de route à faire.
Je ne réponds pas et m'attache. George démarre et nous commençons à rouler. Je regarde la multitude d'habitations que nous croisons sur notre chemin et je me demande si Carter habite dans une de ses belles maisons, avec une famille unie et aimante. Ou alors est-ce le parfait inverse ?
Seul l'avenir me le dira, et je dois bien avouer que je suis un peu anxieuse à l'idée de revoir Carter après ce qu'il c'est passé entre nous. Mon comportement n'a pas été correct certes mais je ne peux m'empêcher de lui en vouloir. Disparaître du jour au le lendemain tel un fantôme et après ressurgir comme si rien ne c'était passé. Pour moi ce comportement était incompréhensible. Et même si Carter est juste un ami, je ne peux m'empêcher de penser que d'un autre côté je me suis arrachée à lui, à sa présence et à son côté protecteur. Après tout c'est en parti grâce à lui que Justin a fini par sortir de ma vie.
Une chose que je n'aurais jamais imaginé il y a moins d'un mois.
— Arrête de penser à lui chérie, et ne me dis pas le contraire je connais ce regard.
— Mais-
— Il n'y a pas de « mais » qui tienne, dit-il en me coupant la parole. Tu va m'écouter et allez lui parler.
Je ne réponds pas, me contentant d'expirer et de me rabattre contre le siège en croisant mes bras.
Nous roulons depuis une bonne quinzaine de minutes et j'essaie d'imaginer ce que je pourrais dire à Carter. Mais a peine deux minutes plus tard nous arrivons devant un petite maison dans un quartier peu fréquenté de la ville.
A première vue la maison est en mauvaise état et le bout de pelouse qui entoure la maison et entièrement sèche.
— C'est la.
— Oh, bon ok. Mais tu ne compte pas me laisser toutes seule ?
— Ne t'inquiète j'irais me garer au bout de la rue. Je t'attendrais, et s'il y a le moindre soucis tu m'appelles et je débarque. Ça te va ?
— Oui, oui...mais je n'aurais jamais imaginé que sa maison puisse ressembler à ça.
— Moi non plus chérie.
— Et d'ailleurs comment tu connais son adresse ?
— Ça ne te regarde pas. Maintenant dehors !
— Oui chef...
Je sors de la voiture et commence à avancer jusqu'à la porte d'entrée.
— Et avec un peu plus d'enthousiasme !, crut George avant de partir.
Arrivée sur le pas de la porte, je constate que l'état des lieux, du moins a l'extérieur n'est pas très solide. Pour preuve, les planches de bois du palier commence à se défaire, créant des trous.
Bon allez !
J'inspire et frappe à la porte. N'ayant pas vu de sonnette, je n'ai pas eu d'autre choix que de frapper, même si j'ai eu peur que la porte ne se brise sur les faibles coups de mes doigts. J'entends alors des pas raisonner et quelques secondes plus tard, un torse nu se présente devant moi.
Ah...
Carter se tient devant moi, torse nu, transpirant. Je sens alors mes joues rougir a me cache les yeux avec mes mains, cruellement gênée.
— Heu, qu'est-ce que tu fais la ?
— Tu peux pas t'habiller ?!
— Hein ?
— Tu es torse nu Carter ! Va t'habiller s'il te plaît !, dis-je en tentant de cacher mes joues sûrement d'un rouge vif. Je mets également mes mains devant mes yeux.
— Ah ça ! Bah ne t'en fais pas, dit-il en m'attirant contre lui, en m'obligeant au passage à enlever mes mains couvrant mes yeux.
Je me retrouve donc collée contre lui, mes mains contre son torse et mon visage contre son cou.
G.E.N.I.A.L.E (noter ici de l'ironie)
Je tente de m'écarter mais il me retient fermement.
— Ou est-ce que tu crois aller comme ça ? Tu me dois bien ça après ce que tu m'as dit tout à l'heure tu ne crois pas ?
— Tu trouve ça drôle ?, dis-je en relevant ma tête afin de croiser son regard.
Et à ma grande surprise, son regard n'exprime aucune trace d'amusement, au contraire. Son regard est sérieux, et même déterminé d'une certaine manière. Je n'avais alors jamais remarquer ses légères taches de rousseurs qui recouvrent son nez et ses pommettes. Et cela lui donne un air plutôt gentillet.
— Non je ne trouve pas ça drôle Mia, dit-il en me serrant dans ses bras.
Attendez...quoi ?!!!
Qu'est-ce qu'il-
— Je suis content que tu te sente mieux, me dit-il en coupant le flux de mes pensées.
Ses bras renforcent leur emprise sur mon dos et au bout de quelques secondes, je pose les miens contre son dos transpirant. Je ne sais pas quoi faire. Je suis à la fois tétanisée et heureuse d'être dans ses bras, de sentir son parfum. Et afin de savourer cet instant, je ferme les yeux. Une sensation de bien être m'envahit et je ne surtout pas qu'elle parte. Cela fait trop longtemps que je ne me suis pas sentie aussi bien avec quelqu'un. Et en y repensant la dernière fois que cela m'étais arrivé, c'était avec Justin. Je m'en souviens très bien, c'était pour son seizième anniversaire, je lui avais offert des figurines Marvels et il était tellement fan de cet univers qu'il m'a prit dans ses bras comme s'il n'existait plus que nous deux au monde. Ce jour là fut tellement important pour moi, que je me suis promis de ne jamais l'oublier. Mais avec les événements passés, tous ses souvenirs qui ont bercés ma vie, se fissurent petit à petit, et cela fissure mon cœur.
Un raclement de gorge vint me remmener à la réalité, tout comme Carter, et lorsque nous nous séparons, je vis une petite fille blonde juste derrière Carter.
— Qui c'est ?, demanda-t-elle de sa petite voix.
Carter paraissant gêné de la situation, lui répondît en bégayant.
— Heu, c-,c'est Mia. Mia voici Angèle ma petite sœur.
— Bonjour Mia !
Angèle s'approche de moi et me prend, elle aussi dans ses bras. Surprise par cette première approche assez tactile, je lui souris et lui caressa les cheveux.
— Bonjour Angèle.
— Angèle je t'ai déjà dit de ne pas sauter dans les bras des personnes que tu ne connais pas, c'est impoli.
La petite fille s'écarta et me demanda pardon. Je lui répondis que ce n'était pas grave et elle me donna un sourire digne d'un ange. Et pour tout dire Angèle portait son nom à ravir, car elle ressemblait réellement à un ange. Ses cheveux blonds, sa peau blanche, ses yeux verts et ses taches de rousseurs, semblables à celle de Carter font d'elle une petite fille magnifique.
— Angèle tu veux bien nous laisser ?
— Mais tu m'avais dit que tu me raconterais une histoire.
— Et je vais le faire, mais d'abord va te préparer pour le lit.
— Bon d'accord...salut Mia !
Angèle monte les escaliers, nous laissant seuls moi et Carter.
— Je ne savais pas que tu avais une petite sœur.
— Oui je sais, mais j'évite d'évoquer le plus possible des sujets liés à ma famille.
— Ah oui ? Et pourquoi ?
— Pour de multiples raisons. Bon et bien entre, tu ne va pas rester là toute l'éternité.
— C'est gentil à toi, mais je suis venue pour m'excuser de mon attitude de tout à l'heure. J'ai été incroyablement mauvaise envers toi, alors voilà, je suis désolée.
— Oh, bon j'accepte tes excuses. Mais tu es sûre de ne pas vouloir entrer ? Je peux te servir un verre d'eau si tu veux, ou bien-
— Carter, c'est aimable à toi, mais je suis venue m'excuser, je viens de le faire alors je préfère rentrer chez moi. Ne le prend pas mal, mais en plus tu as Angèle à coucher d'après ce que j'ai compris, donc je ne vais pas vous déranger plus que ça.
— Ok, comme tu veux. Mais si tu veux revenir un jour ou l'autre tu peux.
— D'accord c'est noté. Bon et bien à la prochaine.
Tandis que je m'apprêtais à faire demi tour, Carter vint me donner un baiser sur l'une de mes joues.
— Bonne nuit, dit-il en fermant la porte.
Attendez...qu'est-ce qu'il vient de se passer ?
Carter vient de m'embrasser sur la joue ?
Non mais je vous jure...
— Fait de bon cauchemar espèce d'idiot !
Je marcha alors vers la voiture de George et monta à une vitesse impressionnante.
— Bon alors ! Comment ça c'est passé ?
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Chapitre treize !
J'espère qu'il vous a plus !
N'hésitez pas à voter et à commenter !
La bise !
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