"Et quand tu seras devenu célèbre tu pourras m'acheter une Ferrari ?"

Pauline m'offre une bouille de bébé dans le miroir.
Celle ci c'est mis en tête que notre photo allait faire le buzz et qu'en un claquement de doigt, je deviendrai célèbre. Elle est marrante mais aussi légèrement agaçante car depuis que nous sommes arrivé dans cette salle de bain pour retirer nos maillots de bain tout dégoulinants, elle n'arrête pas de sauter partout.
Il ne doit pas être plus de 18h et l'après midi touche à sa fin pour nous clôturer par une ambiance bonne enfant de piscine :

"Oui Pauline avec une grande villa même."

Je rentre dans son jeu tandis qu'elle me tire la langue boudeuse.
Elle arrange sa coiffure tandis que moi, j'agrafe mon soutiens gorge :

"Pour fêter ça, ce soir pizza ! S'enjoue ma meilleure amie une tube de rouge à lèvre en main."

À la mention de ce soir, l'imminence de la discussion avec Cameron me frappe.
De me prélasser au soleil et batailler dans l'eau avec mon amie, m'ont littéralement fait oublié cette urgence.
Je suis légèrement stressé mais vu le comportement agréable de Cameron cette après midi je me détends un peu.
Après tout, aujourd'hui à l'air d'être une bonne journée. Pourquoi tout finirait mal ?

"Au fait, tu devais pas me parler ?"

Mon amie marmonne en tapissant ses lèvres de maquillage. Elle dit cela comme si elle avait lu dans mes pensées ou comme si mon calme et mon attitude pensive soudaine m'avait trahis :

"Si si, je murmure en enfilant ma petite robe blanche."

Lorsque le tissus recouvre bien mon corps je jete un couo d'oeil dans le miroir où je découvre Pauline les mains sur les hanches attendant mes explications:

"Cameron m'a demandé si on pouvait avoir une discussion ce soir."

Elle plisse le nez et je l'interroge du regard :

"C'est un bonne chose je pense.

- Tu crois ? Je la questionne un peu brusquement"

Elle roule des yeux:

"Oui vous êtes chiants à jouer au chat et à la souris."

Je ne comprends pas très bien alors je reste muette et elle continue :

"Il te kiffe ce mec !"

Un fou rire me prends :

"Cameron me kiffer."

J'en aurai presque les larmes aux yeux.
Elle me regarde perplexe et légèrement agacé:

"Déjà il te matte clairement, en suite il est jaloux.

- Jaloux?

- Bah oui, au resto avec le serveur."

Je murmure un "ah" me remémorant cette partie de la journée :

"En suite il t'a embrassé.

- C'était professionnel Pauline.

- C'était professionnel. Elle mimite avec une grimace avant de soupirer."

Voilà pourquoi cette fille si différente de moi et ma meilleure amie paece qu'elle sait me bousculer :

"Vu comment il te bouffait des yeux avant et après, crois moi c'était pas que professionnel."

Je saisi ma brosse à cheveux et démêle mes mèches encore humides:

"Jen sais rien Pauline, je soupire."

Elle semble réfléchir un moment les deux mains à plat sur le marbre du lavabo. Elle m'observe un moment avec je le sens une question au bord des lèvres. Une question, qui pour connaitre l'esprit de ma meilleure amie par coeur je devine déjà. Une question que je j'aimerai qui reste aux bords de ses lèvres:

"Et toi ? Vis à vis de lui ? Tu ressent quoi ?"

Je prends le temps de réfléchir au bons mots à employer. Comment répondre quand moi même je n'en sais rien ?

Jhausse les épaules simplement désirant clôturer cette conversation au plus vite.
Mais ce n'est pas le cas de tout le monde :

"Allez parle moi."

Je lâche un énorme soupire en fronçant les sourcils :

"J'en sais rien Pau', je déteste son caractère mais en même temps il peut être méga gentil. "

Je hausse les épaules en me rappelant la scène de hier soir -ou plutôt de tôt ce matin- je le revoie en larme, effondré dans mes bras. Cette montagne de muscle tout tremblante.
Je n'arrive pas à le comprendre. Un coup c'est blanc, un coup c'est noir.
J'ai l'impression de me promener sur une pièce avec pile : un caractère d'acier et un esprit buté et face : un caractère tout à fait différents, compréhensif, agréable.
J'aime cette face.

Je me souviens du soir où nous avons brûlé la photo d'Evan.
Ce soir là, nous avions pris aussi un nouveau départ. Le moins que l'on puisse dire c'est que cela n'a pas été très fructueux...

"Tu rêve meuf."

Je marmonne un "hum" elle met alors ses mains autour de sa bouche en porte voix et proclame :

"Allo allo est ce que ma meilleure amie pourrait développer ses pensées? "

Je ris rapidement :

"Nan sérieusement ça à l'air de bloquer ce sujet. Développe avec moi, je suis là pour ça hein."

Je lui offre un pâle sourire et continue :

"Je sais pas quoi te dire. Il est incroyablement sexy on va pas se mentir mais... Des côtés de sa personnalité gâche un peu tout alors qu'il peut être parfois si... Doux ?
Je te jure, des fois il est vraiment très attachant et..."

Pauline renifle un peu fort et je la devisage :

"T'es amoureuse ma pauvre fille.

- Dis pas n'importe quoi ! Je mexclame. Je ne suis aucunement amoureuse de lui."

Elle hoche la tête peu convaincu :

"Je te promet ! Je ressent pas du tout les mêmes chose qu'avec Evan ! J'étais éperdument amoureuse et je peux te dire que je ne ressent aucun truc comme avec Evan."

Et c'est vrai, mise à part le dernier baiser qui a fait un peu trop battre mon coeur et enflammer mes lèvres :

"Tu sais, reprend Pauline. Chaque amour est differents, car chaque personne est unique. Tu pense que tu n'aimera plus jamais aussi fort qu'avec Evan, mais c'est faux, tu peux aimer tout autant comme plus et tu ne t'en rendra peut etre pas compte parce que ce sera différent."

Je l'écoute sagement touchée par la profondeur de ses paroles :

"Arrête de prendre repère sur Evan, c'est après la douleur que vient le vrai bonheur, proclame- t-elle philosophiquement."

Je lui sourit et elle m'offre un haussement de sourcil fier de sa tirade.
Mais comme c'est le genre de fille à prononcer toujours la phrase de trop elle ricane :

"Dommage que toi ton bonheur soit le roi des cons."

Je ricane avec elle tandis que dans ma tête je cherche à associer le mot bonheur avec Cameron.
Tout se bouscule dans ma tête et tout me paraît compliqué et envisager une histoire avec lui me parait brouillon voir chaotique.
Pouvons nous seulement nous entendre ?

Je n'ai pas envie de me prendre la tête ça viendra plus tard dans la soirée alors je tente de dévier la conversation pendant que j'applique un léger parfum de vanille :

"Et toi ? Avec Louis ?"

Elle me lance un sourire malicieux :

"Je vais là où le vent me mène."

Elle retouche une dernière fois ses cheveux avec un sourire malicieux :

"Tu sais que tu n'es la que pour les vacances et que Louis va être en fac ici ?"

Elle lève les yeux au ciel :

"Pourquoi faut il que tu complique toujours tout ? Je viens à peine d'arriver, je laisse les choses faire. Nous n'avons pas tous une vie digne de série ma chère."

Elle m'adresse un clin d'oeil et mon coeur se serre. Peut être devrai-je lui rappelais que jai déjà brisé son coeur et que j'ai mal pour lui à l'idée qu'elle décolle le peu de scotch qu'elle a mit sur son coeur...

"Bon on va les commander ses pizzas ?"

Jacquiesse en me promettant de garder un oeil sur lui.

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Comme promis le chapitre de ce matin.

Un chapitre assez posé mais y en avait besoin pour éclaircir certaines choses.

Je vous promer donc que le prochain chapitre sera plus sérieux.

J'espère que ce chapitre de réflexions vous plaira

N'hésitez pas à voter et commenter si vous aimez que je sois active comme ca 🤗

• Petites questions:

Aimez vous les reflexions de Pauline ?

L'amitié Jade/ Pauline ?

Pauline et Louis ?

Jade amoureuse de Cameron ?

Des bisous !