Note importante à la fin.

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En un rien de temps je me retrouve sur ses genoux. Mes main sont enfouies dans sa tignasse épaisse. Nos lèvres ne se quittent plus et nos langues se caressent dans un balai infernal. Plus rien ne compte autour, je ressens seulement les petits frissons qu'il me procure quand une de ses mains, caressent mon dos.

Une légère brise agréable souffle, j'appuie mes lèvres un peu plus.

Les arbres fremissent, je mords sa lèvre.

Le clair de lune nous noie de sa lumière, je caresse sa langue de la mienne.

Le temps semble s'être arrêté littéralement, il exerce une pression dans mon dos comme si à tout moment je pouvais partir. Sa bouche se promène le long de ma machoire, ses lèvres m'effleurent, me testent. J'aimerai qu'il continue à malmener ma bouche mais c'est après mon cou qu'il en a. Il y dépose des milliers de baisers, en insistant à chaque fois un peu plus, quand il mordille un peu ma peau, j'enfouie mon nez dans ses cheveux. Ils sont doux. Ses mains me maintiennent un peu plus et je me cambre sous son appuie.

Il ne cesse de me titiller en alternant entre mon cou et ma bouche, j'en veux plus, toujours plus.

Je le fais basculer et il s'étale de tout son long sur la couverture en envoyant valser la bouteille de vodka un peu oubliée. J'encercle son visage de mes mains et à califourchon me penche sur son corps pour poursuivre notre baiser enflammé.

Je ne veux pas perdre ce feu, cette petite flamme qui me fait du bien et reveille mon moi caché depuis mon déménagement, on dirait qu'un poid s'est retiré de ma poitrine, mes poumons ne sont plus compressés par telles ou telles angoisse. Je me sens libre, oui c'est ça : libre. Et je ne veux pas que ça s'arrête.

Pourtant on dirait bien que le ciel de ce pays n'est pas avec moi ce soir - a-t-il déjà ne serai ce qu'une fois était avec moi ? Dans l'obscurité, une lumière vive surgis, en petit cercle de lumière blanc, à en faire mal au yeux. Le faisceau se rapproche et grandis. Je me redresse et essaye de cacher mes yeux de la lumière, Louis ne semble pas comprendre pourquoi je m'arrête alors il suit mon regard en se tordant le cou.

Une voix surgit :

"Eh ! Qu'est ce que vous faites."

Grâce à la faible lueur des quelques lampadaires qui éclairent encore la ville, je devine une forme assez imposante et massive. Louis se redresse aussi de sorte à s'asseoir et continue à se torde le buste pour essayer de situer qui est cet intrus :

"Y a des hotels pour ça. Allez circulez les jeunes."

Rapidement, je devine qu'il doit être un officier de police en patrouille de nuit. Cela se confirme lorsqu'il braque le faisceau -c'est à dire sa lampe- vers lui et que son uniforme apparait.

Je suis terriblement mal à l'aise, vraiment si bien que je me redresse d'un bond, Louis semble lui un peu sonné et ne réagis pas de suite, par réflexe nerveux je frotte mes cuisses comme pour retirer de l'herbe collé :

"Euh... Oui excusez nous m'sieur."

Le blond se relève finalement tandis que l'agent s'éloigne guidé par la lumière de sa lampe torche. Mon "amant" grimace et tente tant bien que mal de ramasser la couverture qui plutot assistait à nos ébats.

Moi, je suis bien trop gênée pour bouger alors il récupère aussi la bouteille d'alcool :

"Allons à la voiture."

Je le suis sans parler. J'aimerai le retenir, je m'éprise tellement fort cet officier d'avoir tout gâché.

Je m'installe à l'avant tandis qu'il claque le coffre sans doutes où il a balancé mes affaires.

Il vient s'asseoir côté conducteur, pose les mains sur le volant et le tapote de ses doigts. C'est bien silencieux un moment puis il tourne la clé et le moteur ronronne. Je pose une main sur son bras :

"T'es pas en état de conduire."

Il lève un sourcil :

"J'ai bien dé-saoulé ne t'en fais pas.

- Et on va où ?

- Chez moi ?"

L'image de Lucie me vient en tête et je m'apprête à répondre par la négative d'autant plus que je dois rentrer chez moi, il me coupe :

"Lucie n'est pas la ce soir. Donc on est partit."

J'espère vraiment qu'il ne va pas croire que je compte coucher avec lui quand même, je suis soudain très mal à l'aise à cette idée. S'attend-t-il a ça ?

Je joue avec mes doigts tandis que le paysage défile à nouveau par la vitre.

Une bonne vingtaine de minutes plus tard, la voiture s'arrête devant une grande et jolie maison à la façade blanche, crépis. Elle parait très moderne. Louis se détache et s'extirpe du véhicule alors je l'imite, l'air chaud de dehors m'accueille. Il prend ma main et nous rejoignons la porte d'entrée, là, il sort une petite clé de sa poche et l'insère dans la serrure avant de la faire tourner.

Au petit clic, il pousse la porte qui s'ouvre sur une obscurité épaisse. Il pose un doigt sur ses lèvres pour m'intimer le silence. Il reprend ma main et nous enfonce dans la pénombre en refermant délicatement la porte.

Nous traversons la maison dans un silence assourdissant, où nous n'entendons que nos coeur battre. Sa maison n'est pas construite en étage alors nous empruntons un long couloir, dépassons pleins de portes avec la portes que quelqu'un en sorte.

Lorsque Louis s'arrête devant une et qu'il la pousse, je ressent une énorme envie de partir en courant. Mais qu'est ce que je fais ici ? Je devrais être dans mon lit douillet.

La lumière aveuglante éclaire une pièce propre au chambre de garçons, on dirait un peu celle de Cameron. Un lit trône au milieu de la pièce, la chambre est dans les tons de gris clair et des affaires traînent un peu partout, ainsi que quelques cadavres de canettes de sodas. Je ne fais aucune remarque.

Louis se jette sur son lit, je l'observe, il passe un bras derrière sa tête et de l'autre m'invite à le rejoindre, gênée je contourne le lit et m'assis en bout de l'autre côté. Je ne le regarde pas, je regarde quelques médaille qui ornent son armoire. Je sens bouger dans mon dos et deux bras encercle ma taille tandis qu'une bouche vient parsemer mon cou de petits baisers, je ne bouge pas, je le laisse faire. Il force un peu sur ses bras pour que je lui face face. C'est ce que je fais et sa bouche rencontre délicatement la mienne. Elles s'unissent encore une fois lentement.

Il me fait basculer en arrière et mon dos épouse le moelleux du matelas. Il me surplombe sans s'arreter de m'embrasser. Le petit feu revient et je passe mes mains dans son dos. Il m'embrasse à nouveau comme précédemment dans la soirée, fiévreusement.

Mais lorsque sa main posée sur ma joue se glisse pour maintenir ma hanche et que ses baisers s'intensifies, je le stoppe :

"Louis, je... Fin, j'ai pas envie de..."

Sans m'en rendre compte jai posé une de mes mains sur son torse, il la saisi et la porte à ses lèvres avant de me rassurer :

"Je n'ai pas l'intention de coucher avec toi Jade."

Oh, là je ne sais pas quoi dire, ma bouche s'arrondit juste et je détourne les yeux. Il embrasse ma joue et se dégage pour se rallonger durement à mes côtés :

"Alors que veux tu faire ?

- Il faut que je rentre chez moi."

Il faut que je fuis cette situation, mes joues sont légèrement rougis de honte maintenant il sait que je pensais qu'il voulait coucher avec moi. Fin vous avez compris le délire quoi.

"Tu peux rester dormir ici si tu veux."

Non, impossible :

"Façon, t'as pas le choix je suis trop fatigué pour conduire. "

Il me lance un sourire taquin :

"Je peux rentrer a pieds.

- Ne dis pas de bêtises Jade, il est une heure du mat', il fait nuit, tu ne connais pas le chemin. Reste ici je vais pas te tuer hein."

Non mais mon père si, je pense. Je me maudis de ne pas avoir la mentalité de ses filles qui s'en foutent de tout et qui auraient simplement accepter et envoyer le reste bouler. Vis le moment présent Jade, je me sermonne. Je hoche la tête :

"D'accord. "

Il sourit de toutes ses dents :

"Aller, pour feter ça : Netflix !"

Il se penche et farfouille dans sa table de chevet avant d'en extirper un PC qu'il allume aussitôt. L'application commence et Louis éteind la lumière avec un interrupteur à côté de son lit.

Je remet un coussin dans mon dos et Louis lance un épisode d'une série que je ne connais pas : Stranger Things.

Et c'est ainsi que se termine cette longue soirée.

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Hey hey la gente, alors petit soucis de connexion hier, impossible de publier ce chapitre aujourd'hui je crois les doitgs pour que ça marche !

En tout cas j'espère qu'il vous plaira ! Je n'ai pas trop eu le temps de corriger les fautes alors sorry je le retoucherai plus tard.

Enfin bref, Je ne sais pas si vous avez vu mais j'ai changé la couverture de "Friends" Je trouve celle là mieux. Ah oui et aussi jai le plaisir de vous annoncer que "Friends " aura un tome 2 !

Memem si le tome 1 est long d'être fini ahah

N'hésitez pas à voter et commenter ça me fais hyper plaisir.

Vos avis sur Louis et Jade ?

Un petit retour de Cameron ?