👻 Chapitre 5🌙
Extrait du Chapitre 4,
— Très bien. Je vois peut-être aussi un fantôme mais je ne peux pas le toucher. Peux-tu me renseigner sur tout ça ?
— Pour les toucher, il faut y croire. Répondit-t-il en replaçant une mèche de cheveux.
— Y croire ? Répétai-je.
Mais il n'eut pas le temps de répondre car une fillette blonde, avec une queue de cheval aux yeux bleus qui ressemblait beaucoup au prof s'approcha de nous.
— C'est toi la nouvelle ? T'es trop belle ! Tu veux être mon amoureuse ? Fit celle ci.
Moi ? Belle ? Avec mes cheveux lisses et noir d'un banal, oh comme j'aimerai avoir des boucles, ma frange qui me tombait dans les yeux, mes oreilles dégagés, mes lunettes qui me donnait un air d'intello alors que je me maintenais à peine au niveau de la classe, mon jogging trop petit et mon tee-shirt tout simple.
Et la deuxième partie de la phrase... Tu veux être mon amoureuse ? C'est quoi ce bordel ?! Je passe de "Lucy la folle que personne n'aime" à ça. J'ecarquillais les yeux et regardait autour de moi pour poser les yeux sur Charles qui éclatait de rire. Sympa.
— Heu merci... Mais heu non. Répondis-je.
Oh Ani qu'est-ce que j'aurai aimé m'enterrer sous terre (au moins on aurait été ensemble). Je rougis quand à elle, elle ne perdit pas son sourire ravageur.
— OK. Pas grave. Tu sais que tu ressemble beaucoup à Anaël ! Dis tu t'appelle comment ? Me questionna-t-elle.
Une amie d'Ani... Yes !
*Danse de la joie*,
Non mais n'importe quoi je ne ferai jamais ça Ani.
— Lucy, je suis la sœur d'Anaël. Répliquai-je.
Elle hocha la tête tandis que Charles disait.
— C'est lui le fantôme que tu vois ?
J'allai répondre que ce n'était pas ses affaires mais la petite fille blonde me coupa.
— Tu vois des fantômes ? Trop stylé ! S'exclama-t-elle.
— Heu non ! M'écriai-je.
Vu comment ça s'est passé à l'école...
— Oh dommage.
— Eh tu ne t'es même pas présenté mon velouté de pomme de terre ! Déclara Charles à l'attention de sa camarade.
— Oh mince ! Je suis Sophie-Rose ! La sœur de Joachim notre prof ! Hé hé ! Dit-elle en tournant sur elle même.
Elle n'avait pas cessé de s'agiter pendant tout notre échange. Moi au contraire je n'avais pratiquement pas bouger.
— Il est où Anaël d'ailleurs, pourquoi il vient plus ? Demanda la petite fille qui ne semblait pas avoir fait attention à ce que Charles avait dit "C'est lui le fantôme que tu vois ?" Dire qu'il avait failli tout faire rater.
— Il n'a plus le droit de faire du sport. Rétorquai-je sèchement.
Le prof déclara que le cours allait commencer il nous demandait de se mettre par deux, un garçon à la peau mate et aux cheveux frisés brun vient me proposer de se mettre avec moi. Bizarre, les gens semblaient m'apprécier.
Une main se posa sur mon épaule, je frémi de douleur.
— Lui c'est Khaled. Il a vécu des choses pas facile, comme toi. M'indiqua Ani.
Je ne répondis pas de peur de paraître pour une folle. Je questionnai plutôt le garçon.
— Heu... Pourquoi tout le monde est sympa ici ?
Ce dernier haussa les épaules avec un petit sourire aux lèvres.
— Oh parce qu'on est tous un peu différents. Fit-il.
— Qu'est-ce que tu veux dire par là !? Je ne suis pas folle ! M'exclamai-je.
Il cligna des yeux trois fois avant de répondre.
— Non ce n'est pas ce que je voulais dire. Selon Charles on est des êtres supérieurs. Il rit. Je ne dirai quand même pas ça, on est juste différents. Joachim notre prof est un ado hyperactif, Sophie-Rose et Marie-Rose ne comprennent rien aux codes sociaux, Charles est jugé comme un fayot-intello-arrogant, Anouar ne sait pas se concentrer plus de deux minutes sauf quand il aime ce qu'il fait, là il est à fond, Roman et Margot sont associaux selon leurs camarades, quand à moi je suis un intello qui a redoublé une classe. Il me fit un clin d'œil. Anaël il est trop petit et frêle selon les critères de la société et toi tu es différente parce que tu as un frère pas comme les autres. Personne ne nous accepte, c'est pour ça que Sonya, grand mere de Sophie-Rose a créé ce club, pour qu'on est un endroit où on se sent chez nous, un refuge.
Il me fit tournoyer et repris son souffle un instant avant de me porter. Je guenai mon corps puis quand il me déposa je lui posais mes questions.
— Un endroit ? Pour les gens différents ? C'est particulier... Sinon tu dis être un intello qui a redoublé, c'est possible ?
— Oh c'est une longue histoire, disons que j'en ai eu marre d'être toujours traité comme si je savais tout sur tout, comme un géni, le savoir incarné alors que je TRAVAILLE pour arriver à ses résultats. Alors j'ai décidé de faire exprès de faire tout faux, oh évidemment mon père l'a pas très bien prit mais bon tant pis. Dit-il nonchalamment même si je remarquai qu'il était blessé par tout ça.
Je fis alors quelque chose de débile, à ne pas reproduire chez vous. Je tendis les bras pour le serrer contre moi et murmurai "ça va aller.".
À suivre...
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