Point de vu Jenny

Je me réveille tôt, il est 5 heure du matin. La première chose à laquelle je pense, c'est au jacuzzi. Je le met en marche, puis je me détend dans l'eau chaude. Des senteurs de lavande emplissent mes narines, et le liquide colorée me relaxe. Je remet mes vêtements et je sors de la maison de Marcel sans faire de bruit. Une fois dans la rue, je sprint jusqu'à chez moi. Un policier me fait signe pour que je m'arrête, mais je poursuis ma route. Une fois devant la porte familière de mon immeuble, j'appuie sur la sonnette "Collins", puis j'attends. Le temps passe et mon père ne vient pas. Je sonne une deuxième fois, puis une troisième. Mon coeur accélère de plus en plus dans ma poitrine. Je sonne chez les voisins, et la porte s'ouvre. Un homme grand et maigre, aux cheveux blonds, m'attend derrière la porte et me donne des clés. "Merci" dis-je, en essayant de cacher mon anxiété. Je monte les marches deux à deux, folle d'inquiétude. Quand j'ouvre la porte, je vois le corp de mon père étendu par terre. Je le fixe horrifiée. J'ai peur de m'en approcher, j'ai peur de connaître la triste vérité. Des larmes silencieuses tombes sur mes joues. Et si il était mort? Après avoir perdu ma mère à l'âge de 13 ans, et peut-être que j'allais maintenant perdre mon père. Comment le destin pouvait-il être si cruel? Qu'avais-je donc fait pour mériter ça? Je secoue ma tête pour mettre fin à mes pensées. Je m'approche lentement de mon père, et je pose deux doigts sur le côté gauche de son cou pour vérifier si son coeur bat. Je me concentre et je parviens à sentir de légers battements. Je soupire de soulagement et je prend mon téléphone. Je compose le numéro 112, celui des urgences. Une dizaine de minutes plus tard, des ambulanciers auscultent mon père. Je repense au jour qui a fait basculer ma vie, le jour où ma mère est partie, le jour où Mickey Jones a fait un coup d'état. Si il n'était jamais né, qui serais-je aujourd'hui? Où serait ma mère? Aurais-je été heureuse? Est-ce qu'un sourire illuminerait mon visage? Je rêvais de revenir en arrière, de partir avec ma mère et mon père en Europe, et d'avoir trouvé la joie là-bas. Des gens rêvent d'une nouvelle voiture, d'aller visiter le japon... Mais moi, je rêve de la liberté et de l'égalité, peut importe nos origines. Je rêve de la démocratie, je rêve d'un pays juste. Je rêve de la fin de la dictature. La fin de Mickey Jones. Un ambulancier me tire de ma rêverie:

"on l'emmène à l'hôpital

Heu... d'accord..."

Les ambulanciers l'emmènent sur une civière et je me retrouve seule. Je jette un coup d'œil circulaire à la piece. J'apperçois l'horloge: il est 8h15. Je vais être en retard... je risque de perdre mon travail et mon père va peut-être mourir... les choses ne pourrait pas être pires...

NA( Note de l'auteur)
Salut! J'espère que ce chapitre vous aura plus! Dans le prochain chapitre, on va découvrir quelque chose qui va expliquer pas mal de trucs! Je pense qu'il sera en ligne Lundi. Si vous avez des suggestions, n'hésitez pas, même si c'est négatif! Les critiques sont toujours utiles pour faire avançer le roman!