Chapitre 1

« - Jeonghan ! Dépêche-toi ! »

Comme chaque matin, le jeune brun a la peau aussi pâle que la cendre se faisait bousculer par son grand ami, Choi Seungcheol. La méthode était toujours la même : secouer violemment les épaules du plus petit ce qui faisait trembler l'entièreté de son corps. Cependant, il y arrivait que certaine fois Jeonghan ne se réveillait pas, et, dans ce genre de cas de figure, il recevait un seau d'eau glacé venant du seul puit des environs.

Bien évidemment, ce jour-ci, la dernière option fut appliquée par Seungcheol et son meilleur ami se réveilla en sursaut tout en toussant grassement avec le sentiment de s'être noyé. Son corps tressautant à chaque quinte de toux alors qu'il grelottait, le brun avait les yeux écarquillés tout en regardant sombrement son camarade.

« - Haha ! Si tu voyais ta tête, Jeonghan !

- Ce n'est pas drôle Seungcheol ! »

Une nouvelle quinte de toux secoua son maigre corps alors qu'il se recroquevillait légèrement sur lui-même à cause de cette dernière : tousser lui demander des forces qu'il n'avait pas forcément.

« - J'ai cru que j'allais me noyer !

- Avec un petit seau d'eau ? Tu abuses un peu là. Ce n'est pas une douche froide qui va te tuer ! »

Seungcheol roula des yeux sur ces mots tout en venant faufiler sa main dans les mèches mouillées du brun grognon.

« - Allez, debout maintenant. Les parents nous attendent, ils voudraient nous saluer avant de partir au travail.

- J'arrive, laisse-moi juste le temps d'enfiler mes habits. »

Le concerné quitta ses draps chaleureux, mais trempés, en faisant glisser ses jambes squelettiques hors du vieux matelas miteux et poussiéreux. La vue des os recouvert de chair crème fit grimacer Seungcheol qui s'inquiétait pour l'état physique de son ami. Hélas, la vie était compliquée dans le monde d'en bas...

La nourriture de bonne qualité était une denrée extrêmement rare, pour ne pas dire inexistante, et elle était souvent introuvable pour des gens de la classe sociale de Seungcheol. Sa famille, les Choi, ne pouvait s'alimenter qu'avec de maigre portion de porridge et de soupes de pomme de terre ou de potirons.

Dans les meilleurs moments de la famille, il pouvait y avoir une source de protéines une fois par mois sur la table et il s'agissait régulièrement de petites portions de porcs ou poulets. Néanmoins, ce genre de scénario était idéalisé et, en réalité, les Choi pouvait consommer un morceau de viande une fois tous les quatre mois.

« - Seungcheol ? Hé ho ! Cheol ? Sors de tes rêves abruti !

- Hein ? Quoi ? Abruti ? Je ne te permets pas ! »

Sursautant en revenant à la réalité, le garçon secoua sa tête de gauche à droite avant de tomber sur les jolies yeux angéliques de son ami qui l'observait en croisant les bras tout en s'accoudant contre le mur de la chambre avec un sourire taquin sur le visage.

« - Tu réponds toujours quand on t'insulte. Un peu trop susceptible et sang-chaud monsieur, faudrait travailler là-dessus.

- Gnh gnah... Et toi travaille sur ton côté rancunier et flemmard.

- Je ne suis pas flemmard. Je sais juste bien utiliser les pièces de mon jeu et faire travailler les autres à ma place pour me reposer.

- Pff... Du Jeonghan tout craché... »

Recevant une fébrile tape sur l'épaule, du moins, cette dernière devait être puissante à l'origine mais la sous-nutrition de Jeonghan faisait que ses muscles étaient peu développés donc sa force était plus qu'amoindri. Ce détail continua d'inquiéter légèrement Seungcheol mais ce dernier ignora se détail en ricanant doucement avant de quitter la chambre.

Derrière la porte se trouvait la petite pièce principale qui servait à la fois de cuisine, d'entrée, de salon et de chambre parentale lorsque la nuit tombée. Comme la majorité des habitations des bas-fonds, la maisonnée des Choi était plutôt étriquée. Effectivement, la place était rare puisque limitée dans le monde d'en bas mais cela n'empêchait pas de voir le nombre d'habitants augmenter de jour en jour tout en augmentant les loyers déjà bien trop élevé pour la majorité des personnes.

Rentrant dans la pièce de vie, madame Choi était derrière l'unique plaque à gaz et elle faisait bouillir de l'eau afin de la purifier des bactéries pour remplir sa gourde ainsi que celle de son mari. Tous les deux travaillaient sur l'un des chantiers qui avait pour but d'agrandir le souterrain qui été devenu bien trop étroit.

Dans les bas-fonds, le travail de « creuseur de mur », comme on les appelait, était une des seuls activités professionnelles. Quatre-vingt-dix pourcents des habitants frappaient avec une pioche dans les murs des heures durant en se faisant asphyxier par la poussière d'asphalte tandis que les dix pourcents restant avaient la chance de gérer les ravitaillements de nourriture avec le marché. Cette minorité d'épargné était aussi celle gagnant le mieux leur vie avec un travail jugé plus honorable.

« - Oh, Jeonghan ! Tu es enfin réveillé, je suis heureuse de te voir avant de partir. »

Madame Choi sourit maternellement aux deux garçons tout en fermant sa gourde et en la mettant dans sa vieille sacoche de toile.

« - Je vous laisse filtrer votre eau vous-même les garçons. Woodam et moi-même devons rejoindre le chantier un peu plus tôt aujourd'hui pour espérer avoir une prime vu qu'aujourd'hui est un jour d'inspection.

- J'espère qu'ils nous offriront quelques grammes de viande. Cela fait des mois que nous n'en avons pas mangé. »

Woodam, le père de famille, salivait à l'idée de goûter à de la chair après trois mois entier sans en sentir l'odeur. Il voyait déjà toutes les possibilités de la cuisiner et la meilleure, à son avis, restait toujours de la griller au feu de bois.

« - Pour cela mon chéri, nous devons rejoindre immédiatement le chantier. Il reste un peu de pain si vous avez faim, les enfants.

- D'accord maman, merci beaucoup. »

Seungcheol s'approcha de sa mère avant de lui déposer un baiser sur la joue tout en lui souriant tendrement.

« - Faites attention au travail, le plafond à l'air instable aujourd'hui.

- Il y a eu du grabuge dans le monde du dessus cette nuit ?

- Un peu Jeonghan. Quelques pierres sont tombées non loin du quartier Est mais pas de dégâts. Juste une rue qui a besoin d'être dégagée.

- Ouf... Plus de peur que de mal.

- Bon, les garçons ! Cessez de bavarder. »

Un éclat de joie s'échappa des lèvres de l'unique femme de la maison. Il était bien rare d'entendre un son aussi pur qu'un rire mais, dans la famille Choi, on essayait de rester optimiste et joyeux malgré la complexité de la situation.

« - Allons-y, mon chéri. A ce soir les garçons, soyez sages durant notre absence !

- Oui maman ! Travaillez bien et ramenez-nous de la viande !

- Au revoir monsieur et madame Choi ! »

Les adultes quittèrent le minuscule foyer laissant la pièce vide et silencieuse comme chaque matin aux alentours de sept heures. Ce quotidien parfaitement minuté, Seungcheol le connaissait depuis sa plus tendre enfance mais, pour Jeonghan, cela ne faisait que deux ou trois années qu'il suivait de rythme.

Le regard se perdant lentement dans le vide, le brun tenta de se remémorer son passé et son enfance. Qu'elle était le rythme de vie de son côté lorsqu'il était petit ? Il replongea dans ses réminiscences mais cela n'était pas la meilleure idée.

Immédiatement, les images de sa mère lui revinrent à l'esprit et les larmes envahirent subitement ses iris ébènes. Un flot de flash s'imposèrent à lui, des souvenirs qui le tourmentaient commencèrent à défiler sur sa rétine tandis que son cœur se serrait et que sa respiration s'emballait dangereusement. Sans même le réaliser, Jeonghan s'était agenouillé par terre pour chercher un peu de stabilité car ses jambes ne pouvaient plus supporter son corps.

A terre, les larmes commencèrent à dégringoler sur son visage creusé sous le regard compatissant de Seungcheol. Ce dernier savait très bien pourquoi son ami d'enfance réagissait et cela lui serra le cœur de se dire que sa réaction était normale. Qui ne serait pas au plus bas après avoir vu ses parents mourir sous ses yeux ?

Précautionneusement, Seungcheol s'approcha de son camarade et il s'agenouilla à ses côté avant d'enlacer tendrement la taille du brun. L'aîné approcha son ami avec lui, planquant son torse sur le dos de Jeonghan puis en déposant son menton sur l'épaule tressautant de celui qu'il surnommait Angel.

« - Jeonghan... »

Lentement, Seungcheol débuta ses caresses réconfortantes sur les avant-bras de son ami tout en lui chuchotant des mots doux dans le creux de l'oreille dans l'espoir que cela puisse faire fuir ses démons passés.

« - Tout va bien se passer. N'oublie pas qu'ils sont en paix maintenant et qu'ils ne souffriront plus jamais. Je suis sûr, comme ils te le disaient si souvent, qu'ils t'observent depuis le monde d'en haut et qu'ils sont fiers de leur fils.

- Mais... Comment ? Comment peuvent-ils m'observer, me protéger alors que je vis sous terre et eux dans le ciel... »

Seungcheol fut brusquement muet face aux paroles de son ami : Jeonghan avait raison. Ici, dans les bas-fonds, on ne cessait de dire que les morts avaient la chance de remonter à la surface avant de rejoindre le ciel.

Et, lorsque la nuit tombait et que les étoiles étaient observables dans le plafond astrale devenu d'un bleu profond et intense. Alors, seulement à cet instant de la journée, on pouvait voir l'éclat protecteur de ceux qui avaient quitté notre vie bien trop vite. Cependant, comment des personnes vivants dans un monde sans possibilité de voir la lumière du jour pouvait contempler la lueur bienfaitrice de leurs défunts ?

« - Je ne sais pas, Jeonghan. Je ne sais pas... »

Resserrant son étreinte afin de montrer tout son soutien, Seungcheol resta dans cette position le temps que les sanglots de son ami finissent par cesser. Cela prit de longues minutes avant que les lamentations se transformèrent en fébriles reniflements puis que l'attristé finisse par bouger légèrement signe qu'il voulait se lever. Effectivement, ses jambes commençaient à être douloureuses, le sang circulait difficilement dans ses dernières à force d'être assis dessus.

Jeonghan frotta ses yeux à plusieurs reprises pour retirer ses traces de désespoir mais il finit par prendre le bas de son t-shirt pour retirer les sillons d'eau qui avaient roulé sur son visage. Son action dévoila alors son torse aux yeux de Seungcheol qui préféra détourner le regard.

Sous ses yeux, il pouvait discerner parfaitement les côtes de son ami d'enfance ainsi que la saillance de ses hanches qui donnaient ce sentiment que sa peau albâtre manquait d'être transpercé au moindre geste brusque.

Heureusement, le vêtement terne revint camoufler ce triste spectacle et Seungcheol essaya de ne pas penser à la maigreur maladive de son frère de cœur et il partit plutôt préparer un maigre déjeuner. Déposant le pain sur la table, il prépara de l'eau dans une casserole pour la purifier pendant que Jeonghan partit chercher quelques feuilles de menthe qu'il arrivait, miraculeusement, à faire pousser dans ce monde souterrain.

Sortant deux tasses ébréchée, les amis se préparèrent une boisson semblable à du thé tout en se partageant le maigre quignon qui restait à la famille Choi. Evidemment, Seungcheol donna, le plus gros morceau à son camarade qui ne remarqua pas la chose puisqu'il mangea le petit bout de pain rassis sans rechigner.

Dans un profond silence, la journée débuta comme toutes les autres depuis trois ans. Hors de cette petite maison poussiéreuse, la vie commençait à s'activer. Les gens hurlaient, couraient, s'insultaient, se charriaient et on entendait tout au travers des murs fins de l'habitation ce qui brisa le silence dans l'habitation.

Jeonghan reconnut la voix de Monsieur Peter, un homme aigri dans la trentaine qui s'occupait du ravitaillement de leur quartier, celui de l'Ouest. Ce dernier n'était pas le plus pauvre, non, le Sud était bien plus démuni et la majorité de ses habitants vivaient dans la rue puisqu'ils ne pouvaient pas se payer un loyer.

« - Tu as fini de manger ?

- Oui, c'est bon. »

Jeonghan en redressa sa tête vers son ami qui était parti se changer quelques minutes auparavant. Le plus vieux était joli dans son vieux pull bordeau et le brun se perdit dans sa contemplation pour le plus grand plaisir de Seungcheol qui voyait une occasion parfaite pour le taquiner.

« - Tu vas enfiler un autre t-shirt ou tu restes ainsi ?

- ... »

Se reconnectant à la réalité en ouïssant la question du fils Choi, Jeonghan haussa simplement des épaules ce qui ft rouler des yeux son ami.

« - Tu as la flemme, je présume ?

- Exact.

- Bon, eh bien allons voir Joshua ! Le pauvre doit nous attendre depuis quelque temps déjà.

- Oh, ce n'est pas grave il est- »

Le brun ne put finir sa phrase car une quinte de toux vint secouer son faible corps tout en l'obligeant à se recroqueviller à cause de la brusque virulence. Ses poumons lui firent mal, sa gorge se serra alors qu'il éjectait brutalement l'air de son organisme sous le regard inquiet de Seungcheol qui s'approcha doucement.

« - Tout va bien Han ?

- Ou... Oui. J'ai juste avalé de travers, rien de grave. »

Le garçon fit un de ses sourires angéliques pour rassurer son ami mais ce dernier était loin d'être dupe : il connaissait parfaitement Yoon Jeonghan. Le voir mentir ainsi sur sa situation fit soupirant Seungcheol qui préféra laisser couler puis qu'il ne voulait pas chiffonner son ami et faire patienter davantage Jisoo qui allait sûrement les sermonner à cause de leur énième retard.

Attrapant son petit couteau, tout en tendant le sien à Jeonghan, Seungcheol sortit de la petite maison suivit de près par son ami avant de la fermer à double tour. A l'extérieur, la vie était encore plus active qu'ils ne se l'imaginaient.

Les gens allaient dans tous les sens, ignorant les mendiants assis sur le sol terreux qu'ils aient quarante ou sept ans. Ici, c'était chacun pour soi, il n'y avait pas de compassion ou de pitié dans les bas-fonds sinon la philanthrope finissait toujours par se faire dévorer par sa gentillesse avant de rejoindre ceux qui n'avaient plus rien.

Prenant sur lui, Jeonghan se rapprocha un peu plus de Seungcheol qui se dirigeait, avec détermination et confiance pour dissuader les voleurs et autres agresseurs, vers le quartier Sud et l'habitation de Joshua. Passant au travers la foule, zigzagant entre les marchands ambulants et les charrettes remplies de denrées, Jeonghan fut obligé de s'accrocher à son ami qui n'avait qu'une envie au fond de lui : voler une ou deux provisions afin de les donner à sa famille.

L'hiver arrivant dans le monde d'en-haut, une inflation s'était fait remarquer, comme chaque année, et les réserves alimentaires des Choi diminuaient drastiquement. Seungcheol avait réellement envie d'attraper un de ces sacs bourrés de légumes et fruits en tout genre afin d'offrir la possibilité à son ami de s'alimenter un peu mieux et regagner quelques kilogrammes.

Toutefois, ce dernier ramena son ami à la raison en le tirant vers leur destination, la zone Sud. Evitant que Seungcheol ne commette une erreur irréparable en accomplissant un acte illégal, Jeonghan se mit à trottiner de quartier en quartier et ils ne l'eurent fallu que quelques minutes avant d'arriver devant la petite bâtisse délabrée où habitait Jisoo en compagnie de sa mère.

Hélas, à peine les garçons voyaient l'habitation de leur ami qu'ils entendirent les langues de vipère se délier.

« - Combien de temps avant qu'elle crève selon vous ?

- Quelques semaines, quelques jours. On ne sait pas, son gosse garde le secret bien caché. Un vrai chien de garde ce petit con.

- Il ne sera pas vigilant tout le temps. Lorsqu'elle va crever il sera seul et on pourra aisément le virer. »

Le sang de Seungcheol ne fit qu'un tour et il sentit son liquide vitale bouillir subitement. Pour qui se prenaient-ils, ces bâtards ? Serrant ses poings tandis que Jeonghan regardait mauvaisement le groupe d'hommes qui fixaient avec beaucoup trop d'envie la maison des Hong, l'aîné s'avança vers l'un d'eux. Sans hésiter, il lui donna un coup de poing dans le visage et ses compagnons sursautèrent de surprise face à ce brusque assaut. Cependant, ils n'eurent pas le temps de répliquer que Seungcheol balança ses menaces en premier.

« - Vous feriez mieux de ne plus traîner près de leur maison si vous ne voulez pas que je vous plante au milieu de la rue.

- Et on devrait avoir peur de toi, gamin ? Tu n'es même pas arm- »

L'autre eut à peine le temps de finir sa phrase que Seungcheol sortit habilement son couteau tout en plaquant le trentenaire véreux contre un mur. L'opinel vint trouver naturellement sa place sous le menton de l'homme qui déglutit difficilement alors qu'un rire nerveux s'échappa de ses lèvres : son attaquant avait un regard un peu trop déterminé et confiant.

« - Ne me penses pas incapable d'ôter ta vie, connard.

- Seungcheol ? »

Jisoo sortit à cet instant de sa maison, alerté par les bruits d'agitations. Immédiatement, il se retrouva face à son ami appuyant son couteau sur la nuque d'un de ses hommes qui ne lui étaient pas du tout inconnu. Effectivement, cela faisait plusieurs jours que le garçon les voyait roder autour de chez lui et ceux depuis que la rumeur à propos de la maladie de sa mère s'était mise à circuler.

Soupirant, Jisoo quitta le seuil de sa porte tout en se dirigeant vers son ami qui maintenait toujours un des charlatans.

« - Vous êtes encore là. Je vous ai dit de partir, bande de salopard. Elle n'est pas morte et vous n'aurez jamais la main sur cette maison. Elle m'appartient et même si ma mère meurt elle sera toujours MA propriété. Allez trouver une autre victime ailleurs sinon je vous assure que je mets les menaces de la dernière fois à exécution. »

Tout en gardant une allure nonchalante avec ses mains enfouies dans les poches de son pantalon en toile, les « connards » eurent un désagréable frisson qui remonta le long de leur échine en croisant le regard blasé de Jisoo qui ne cessait de les fixer mauvaisement : le garçon avait une aura naturellement intimidante et dissuasive.

Seungcheol se recula, retirant son couteau de la jugulaire de l'homme qui se mit à tousser à cause du retrait de la pression exercée sur sa gorge. Le charlatan lança un regard noir aux trois amis avant d'ordonner à ses compères de partirent, cependant, Jisoo n'était pas dupe : ils reviendraient tôt ou tard avec plus d'hommes à ses côtés. Soupirant, les épaules du garçon s'affaissèrent légèrement alors que la situation semblait s'aggraver de jour en jour de son côté.

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