E I G H T E E N
Je passe dans le couloir d'hôpital, Micah, tonton Will, tonton Mike et Aria et Marlon sont dans la chambre de Rosa, je rentre dans la chambre de mon père et fonds en larmes. Je m'assieds sur la chaise à côté de son lit et je lui prends la main.
Moi- Papa...
Je renifle.
Moi- Je t'en prie, tu dois te réveiller, je ne peux pas te perdre, on peut pas. Je ne supporterai pas...
Je prends une grande inspiration en tentant de calmer les battements de mon cœur.
Moi- Je t'aime, et je tiens beaucoup trop à toi pour te laisser partir.
Tonton Will tape à la porte et je sais que les visites sont finies. J'embrasse le front de mon père et je sors de la chambre.
On va tous dans la voiture.
Micah monte dans les sièges dans le coffre et je m'installe au milieu.
William- On va rester avec vous à la maison... Vous n'êtes pas obligés d'aller en cours demain si vous n'avez pas la force.
Sa voix se brise.
Mike- Vous pouvez nous parler les enfants, même si vous avez l'impression qu'on ne comprendra pas...
Bien sûr que si ils comprenaient. Tonton Will aime beaucoup son frère, et tonton Mike sait ce que ça fait de perdre quelqu'un.
Il se gare dans l'allée et je vais doucement dans ma chambre, abattue, je prends un pyjama et je pars dans la salle de bain pour prendre une longue douche bien chaude.
Je réfléchis à ce qu'il pourrait se passer, papa pourrait ne jamais se réveiller, j'ai l'impression que c'est quelque chose que je ne pourrait pas surmonter, et après, qu'est-ce qu'il se passerait ?
On irait vivre chez notre génitrice ? Non hors de question.
Je secoue la tête en soupirant et je m'essuie. Je mets mon pyjama et tonton Will m'intercepte dans le couloir.
William- Tu viens manger ?
Je secoue la tête.
Moi- Désolée, j'ai pas faim...
Il s'approche de moi et prend mon visage en coupe avec ses mains.
William- C'est pas grave, tu sais que ton père est l'homme le plus courageux que je connaisse ? C'est l'homme le plus fort que je connaisse, et pourtant, c'est mon petit frère. Je sais qu'il va se réveiller, il n'abandonnerait jamais ses enfants, c'est impossible...
Je lui souris doucement en posant mes mains sur les siennes.
Moi- J'espère que tu as raison, parce que sinon...
Je souffle. Il me lâche et descend. Je toque à la porte de Micah, il m'ouvre.
Il me laisse entrer et il s'assied lourdement sur son lit, je le rejoins et lui frotte le bras sans rien dire, il est aussi abattu que moi...
“ Micah- T'as vu ça papa ?! C'était un touchdown !!
Papa- Magnifique fiston.
Il se tourne vers Rosa et moi.
Papa- C'est bien le fils de son père.
Il nous fait un clin d'œil et on rigole.
Rosa- T'es pas croyable Charles.
Papa- Tu veux dire incroyable ?
Elle lui lance un ballon qu'il évite et je lui souris.
Moi- Bien sur au t'es incroyable, t'es le meilleur !
Il vient vers moi et me prend dans ses bras.
Micah- Papa ! Allez reviens jouer !
Il court retourner embêter Micah.
Micah- Mais non ! Papa ! Passe le ballon !
Je rigole quand mon père glisse sur l'herbe et Micah lui saute dessus, je les rejoins et mon père crie.
Papa- Rosa au secours !
Il se relève d'un coup en nous attrapant. On hurle à notre tour.
Papa- Je vais vous manger !
On crie en rigolant, essayant de s'échapper alors que mon père nous chatouille.”
Je sors de la chambre après un moment, je reste en pyjama, j'enfile une paire de baskets, une veste et je descends. Tonton Mike m'interroge du regard.
Moi- J'ai besoin de prendre un peu l'air.
Il hoche la tête et je sors, j'attrape mon téléphone et appelle Sandra.
Sandra- Allo ?
Moi- Je peux venir ?
Sandra- Bien sur.
Moi- J'ai besoin de me changer les idées, t'es plutôt bonne à ça.
Je l'entends rire.
Sandra- Dis plutôt que je suis bonne tout court.
Je souris brièvement.
Moi- T'a tout compris.
Je raccroche et marche jusqu'à chez elle. Je n'ai même pas le temps de sonner qu'elle m'ouvre la porte en sous vêtements. J'ouvre la bouche.
Moi- T'es trop sexy.
Elle me tire à l'intérieur et claque la porte, elle m'embrasse et m'enlève rapidement ma veste. Mes mains trouvent rapidement leur place dans ses cheveux.
Sa peau en contact avec la mienne me procure des millions de frissons. Elle m'enlève mes vêtements un peu trop lentement à mon goût, je la veux, je la veux pour moi toute seule maintenant.
Elle caresse ma peau du bout de ses doigts et je soupire d'aise. Je m'attaque à son cou, le dévore avec mes baisers, je suis sauvage, mais je ne suis pas ici pour être tendre, et elle le sait.
Je me retrouve nue et elle me pousse doucement sur son canapé avec son petit sourire audacieux. Elle se met à genou devant moi, entre mes jambes, elle embrasse mes cuisses et je me tortille, elle me torture... Mais elle fait ça tellement bien.
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