Comme promis, le dessin d'Iliane (tel que je me l'imagine, même si je l'ai ratée, car je la pensais plus jolie) en média. (je suis d'accord elle est pas forcément bien faite, mais je suis pas non plus une pro en dessin). Après, si vous avez une vision différente, c'est normal xD
Je tenterai de dessiner Cod un de ces jours...
En attendant, bonne lecture !

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Point de vue de Cod.

C'était... Magique.
Dès son arrivée chez nous, Iliane s'était créé un masque de glace pour y cacher ses sentiments. Elle se protégeait, c'était évident, mais je ne savais pas de quoi ou de qui. Alors je m'étais habitué à la voir bataillait pour ne rien laissait paraître de ce qu'elle ressentait.

Pourtant, depuis que le bus était reparti, nous laissant seuls devant l'internat, mon sourire narquois ne m'avais pas quitté un seul instant.
Et pour cause : Iliane affichait une tête É-P-I-Q-U-E. Elle semblait perdue, les yeux rivés sur le paysage qui nous entourait, comme si elle ne voyait que ça. Je la détaillait encore, essayant cette fois-ci de connaître ses émotions. Certes, Ses yeux brillaient, mais d'une lueur plus sombre que d'habitude. Un mélange de stupeur et de doutes, voir de craintes.
Je ne me lassais pas de voir sa faiblesse évidente, elle qui avait clamé ouvertement son mental et sa force avec un semblant de supériorité. Jusqu'à aujourd'hui.

Je ricanai, incapable de me contrôler.
Parce qu'à présent, son fichu masque était tombé.

- Iliane, c'est le froid qui te fais trembler ? demandai-je sournoisement.

- Non, marmonna t'elle, c'est l'idée d'étudier dans la même école que toi.

- Tu as peur de moi ?

- De toi, non, de ta bêtise, oui.

Je serrai les poings. Elle commençait à m'énerver, sa répartie à deux balles ! Je détestais perdre ! J'avais si souvent tenu tête à des mecs imposants, chefs de gangs et compagnie, que perdre face à une fille était impensable.
Ce n'est pas maintenant que je perdrai une bataille verbale, et encore moins face à Iliane !

- Moi, crachai-je, ce qui me fait peur, c'est de voir ta tête tous les matins !

- Car tu flippes à l'idée de ne pas pouvoir décoller tes yeux de moi.

- Quoi ?! Si il y a bien une chose que je hais par-dessus tout, c'est toi ! Comment pourrai-je te mater ?!

- Car ton esprit, qui est bien plus intelligent que ton cerveau, comprendra le mot "beauté" en me voyant.

Je n'aimais pas le ton qu'elle employait. A qui croyait-elle parlait ? J'étais ce qu'on appelle un badboy, en gros, un type à respecter. Pas un kéké en survêtement qui dansait la macarena tous les soirs ! J'étais un fêtard, un dragueur, un briseur de coeurs... Et malgré ça, elle avait le culot de me parler comme ça !

Quelle peste cette fille... Elle avait beau avoir un physique avantageux, elle n'en restait pas moins une adolescente trop gâtée qui se croyait mieux que tout le monde. Je détestait ce genre de filles, elles étaient capables du pire pour arriver à leurs fins. Dieu seul sait comment ses parents avaient pu la supportaient... Ha mais... Mais oui ! Je plissai les yeux, une expression de serpent sur mes traits.

Iliane, ton heure avait sonnée !

- Je comprends mieux pourquoi tes parents t'ont abandonné... Ils ne voulaient pas de toi.

Je la vis se figer. Et je compris vraiment le sens de mes paroles. Même un salaud de première catégorie n'aurait pas sorti une chose pareille. J'étais allé trop loin, je voulais m'excuser, lui dire que je regrettai, mais quand je la vis serrer les dents, je su que c'était trop tard.
Ses yeux se détournèrent de l'internat pour venir se visser aux miens. Et ce que j'y lit me surprit. Ce n'était pas de la colère.

C'était pire. Un véritable enfer avait animé son regard, noyant chagrin, tristesse et méfiance pour déployer la flamme de fureur qui faisait vibrer ses yeux.

- Tu ne sais rien de moi, pauvre idiot. Ton ignorance sur ton entourage est déjà assez pitoyable, ne commence pas à me chercher des problèmes. Tu t'y perdrais.

- Moi ? C'est moi que tu traites d'ignorant ? Tu ne savais même pas ce que signifiait "parent" ni "père" !

- Je savais ce que signifiait "père" pour les autres ! Mais ce mot ne me concerne pas, car je n'en ai jamais eut !

- Et c'est pour ça que tu as ce caractère horrible ?! Il y en a qui n'ont jamais su qui étaient leurs parents, toi tu as une mère au moins !

- J'ai peut-être une mère, mais dans la vie, une personne sans caractère n'a pas sa place ! Sur Terre, il faut se battre pour survivre !

"Sur Terre" ? Parce qu'elle connaissait un autre endroit où vivre ? Ça sonnait louche, cette expression. Et à sa pâleur soudaine, je su qu'elle m'avait involontairement donné une piste sur ses origines.

Ses véritables origines.

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Point de vue normal (Iliane).

Mon coeur battait à cent à l'heure. Même si je ne l'avouerai jamais, j'avais peur. Notre entourage n'avait plus d'importance. Je ne voyais que lui.
Son expression sur son visage, ses yeux qui cherchaient clairement des réponses... Il doutait.
Je devais partir. Tout de suite.

- Cod, je vais en classe, salut !

Il sursauta, mais je n'attendais pas sa réponse. Je ne voulais plus entendre sa voix. Tout en lui me rappelait ce dont je devais faire preuve : la prudence. Devrais-je l'éviter ? Ou simplement passer sous silence cette conversation ? Par Isis, qu'est ce qui m'avait pris de lui dire ça ?! "Sur Terre" sous-entendait qu'un autre monde était là, quelque part, et qu'on pouvait y vivre.
Mais ce que les humains ne savaient pas, c'était que ce monde était réservé aux dieux primaires et à leur descendance.

Furieuse contre moi-même, je me mis à courir de toutes mes forces vers l'immense porte du bâtiment, tirant ma valise derrière moi. Je ne sentais plus son poids, mon esprit n'y prêtait pas attention, trop occupé à retrouver mon calme habituel.

Il fallait que je me calme, mais... Mes yeux s'écarquillèrent de surprise. Alors, c'était ça, un internat ? Je connaissais par coeur la définition à force de l'avoir apprise dans un livre, mais voir une telle image en vrai était un rêve éveillé. J'étais sur Terre, prête étudier dans cet établissement capable de contenir une vague d'élèves en uniforme.

Je grimaçait. Cet uniforme était différent de celui que je connaissais. Le chemisier et la veste étaient plus légers, et la jupe plus courte que celle que je mettai à l'Olympe.
Mais je ne m'en portait pas plus mal, ça mettait mes longues jambes en valeur.

Soudain, je vis une dame brune et à la taille imposante s'avançait sur l'estrade au centre de la pièce. Elle pinça les lèvres, puis cria :

- Silence ! Venez ici, nous allons repartir les différents élèves dans chaque classe.

Je n'eus même pas le temps de bouger qu'une marée humaine se rapprochait de l'estrade, me noyant presque parmi elle. J'avais du mal à respirer. L'air était étouffant, et ce n'était pas une bonne centaine d'élèves nerveux qui pourrait améliorer l'aération !

- Gary Tod, classe A.

- Michael Dipellso, classe B.

- Juliette Dorela, classe C.

- Cod Walker, classe D.

- Iliane Etidor, classe D.

Instinctivement, je tournai la tête. Quelqu'un m'observait depuis une bonne minute, et, si j'aimais parfois être au centre de l'attention, ce n'était pas le moment pour ça.

- Hey, Iliane !

Un frisson me parcouru le dos. Je connaissais cette voix...

- Je ne t'en voudrais pas si tu ne me reconnais pas. Après tout, on ne s'est pas vues beaucoup ces dernières années !

- Heu... Je...

C'était la première fois que j'allais sur Terre ! Comment pouvait-elle me connaître ?

- Vraiment, fille d'Aphrodite, tu as mauvaise mémoire !

- Moi, une mauvaise mémoire ?! On ne se connaît même...

Attends une seconde. Mes yeux rencontrèrent deux pupilles ardentes qui ne me lâchaitent pas du regard. Je devais me tromper. C'était impossible qu'elle dise une telle chose...
Mais elle... Elle avait bien dit fille d'Aphrodite, non ?

Mais... HEIN ?!

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Chapitre 7 enfin terminé xD
J'avoue, il raconte pas grand-chose, mais il amorce bien le chapitre 8, qui lui est moins ennuyeux (apparition d'un nouveau personnage, et surtout coup d'éclat vers les lignes finales).

J'espère que vous vous êtes pas endormis en lisant ce chap ^^
Merci aux courageux d'avoir lu et a plus ! :)