Pov Wynter 

- Comment ça va, ma petite puce ? Qu'est-ce que tu fais chez mamie ?  -m'exclamais-je d'un ton doucereux, le téléphone coller contre mon oreille.

- Tu me manques, maman. On fait des châteaux de sable avec de la boue et mamie va me faire des crêpes.

Sa voix tendre et fluette avait toujours eut le don de m'apaiser.

- Tu me manques aussi chérie. 

- Tu fais quoi ? 

- Je suis au travaille, Autumn. Tu sais, le refuge ? 

- Là où les enfants viennent parce qu'ils n'ont plus de maison ? 

- C'est ça, ma puce. 

- Pourquoi ils n'ont plus de maison ? 

- Parce que leurs papas et leurs mamans ne veulent plus qu'ils vivent dans leurs maisons. -tentais-je d'expliquer avec le plus de tact possible.

- Pourquoi ? 

- Parce que ses enfants sont amoureux d'une autre personne et que leurs papas et leurs mamans ne sont pas d'accord.

- Pourquoi ? 

La tache s'annonçait compliquer.

- Parce qu'ils ont peur, chérie.

- Ils ont peur de quoi maman ? C'est pas grave si ont est amoureux ! 

- Ils ont peur parce que leurs garçons sont amoureux des garçons et que leurs filles sont amoureuses des filles. C'est vrai, Autumn, ce n'est pas grave. On peut être amoureux de qui on veut. 

- Si j'ai une amoureuse plus tard, je n'aurais plus de maison maman ? 

- Tu auras toujours une maison, chérie. Je t'aimerais toujours, quoi qu'il se passe. 

- Tu aimes aussi les filles, maman ? 

- J'aime les filles et les garçons, Autumn.

- Papa dit que les personnes homosexuelles ne devraient pas exister... Ça veux dire quoi ça, maman ? 

Je me mise à déglutir.

- N'écoute pas papa, chérie. Tu comprendras plus tard que le monde qui nous entoure est bien plus sombre qu'il n'y parait.

Je vis John accoudé au fauteuil, bavardant tranquillement avec Garrett -son petit ami- et me mit à sourire.

- ...Mais tu comprendras aussi qu'il faut garder espoir et ne laisser personne changer tes valeurs.

Dès qu'ils me virent, les deux adolescents me firent un léger signe de la main, que je leurs rendit volontiers.

J'étais heureuse de savoir qu'Autumn passait le weekend chez sa grand mère : Lydia était moins strict que son fils, je pouvais donc passer plusieurs heures au téléphone avec ma fille...sans jamais être dérangée.

- Tu as une amoureuse, maman ? 

Pourquoi est-ce que cette question innocente me renvoyait à l'image hypnotique de Poison ? 

- Non, chérie, je n'ai pas d'amoureuse. 

- Pourquoi tu n'as d'amoureuse, maman ? 

Parce que, jusqu'à présent, personne n'avait fait battre mon cœur.

- Je ne sais pas, chérie.

- Tu reviens quand, me voir ?

- Dès que je le peux : j'ai trouvée un autre travaille, j'espère pouvoir trouvée un endroit plus grand où tu pourrais vivre... d'accord ? 

- D'accord. Je t'aime, maman.

- Je t'aime aussi, Autumn.

Souriante, je gardais espoir : tout aller s'arranger, je le savais.

Il ne restait plus qu'à attendre.

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Petit chapitre avec une Autumn toute choupette ! ^^ N'est-ce pas ? 

Commentaires ? 

XOXO !