Buisness ou amitié ? (chapitre 38)
(1988: les répétitions s'enchaînent, le groupe se donnent à fond tous les jours, ils ont donc pas beaucoup de repos. Ce qui semble fatigué Freddie. Heureusement que notre relation est au top. J'essaye de soulager Freddie un maximum, il est de plus en plus inquiet à cause des effets externes que lui procure sa maladie. Il a peur que les gens remarque qu'il n'est pas en forme)
Nous voilà le 31.12.88
Nous nous apprêtons à aller fêter nouvel an chez notre ami John Deacon. Le mois de décembre n'a pas été facile du tout pour Freddie, il a perdu énormément de poids en très peu de temps. Ce qui lui déplaît fortement. De plus, son visage commence à être un petit peu marqué.
Garden Lodge 18:30, salle de bain
Freddie se fixe dans le miroir sans bouger. Il se regarde d'un air dégoûté. Je passe derrière lui et je le prends dans mes bras et je lui chuchote à l'oreille
Max: on t'a déjà dit à quelle point tu es beau ?
Freddie: Max mon ange dit pas de bêtises.... regarde mon visage commence à être marqué.... et je ressemble à un vulgaire squelette ..... on dirait que je n'ai plus que des os tout le monde va remarquer
Max: arrête un peu Freddie, tu es magnifique !
Freddie: tu veux bien me passer un peu de fond de teint
Max: pourquoi faire ?
Freddie: cacher ces marques (Je lui donne le fond de teint)
Max: ta barbe les recouvre déjà bien....
Freddie prend le fond de teint et en applique sur son visage.
Je quitte la salle de bain et je vais dans la chambre, j'enfile une chemise accompagnée d'un noeud papillon et un pantalon noir. Au bout de quelques minutes Freddie sort de la salle de bain il est également vêtu d'une chemise blanche et d'un pantalon de costume noir !
Max: Wow il est à moi ce beau gosse ?! (Je m'approche de lui et je l'embrasse)
Freddie: évidemment que je suis à toi mon ange ! Bon tu es prêt ? On a rendez-vous dans une dizaines de minutes chez John, et puis on doit passer prendre Roger en chemin
Max: oui je suis prêt je veux juste prendre une photo de toi si tu me le permets ?
Freddie: alors fais vite
Je prends l'appareil photo et je me mets en position pour photographier Freddie qui est assis sur le canapé de notre chambre. Il est si beau
Max: 1,2,3 sourire !
Freddie: tu sais très bien que je ne souris pas sur les photos
Après la photo prise, on monte dans la voiture. Freddie demande à son chauffeur de s'arrêter chez Roger avant d'aller chez John. Après quelques minutes le chauffeur s'arrête devant chez Roger. Le blond nous attend devant le portail de sa maison et monte dans le véhicule.
Roger: salut les mecs ça va ?
Max: bien et toi ?
Roger: toujours au toppp !
Freddie: blondie tu sais si il y'aura beaucoup de monde ce soir ?
Roger: John m'a dit une centaine de personnes, il y'a sa famille, les enfants, les amis et les amis des amis quoi
Freddie: je devrais peut-être rester à la maison alors....
Max: non Freddie !
Roger: c'est pas toi qui adore les fêtes normalement ?
Freddie: mais regarde moi ! j'ai perdu beaucoup de poids les gens vont forcément me poser une tonne de question
Roger: tu n'as qu'à les ignorer ou bien dis leur que tu fais beaucoup de sport
Freddie: tu ne comprends rien Roger !
Roger: en effet je ne comprends rien et le pire dans tout ça c'est que je reconnais plus mon ami.... tu as changé Fredd depuis ces derniers mois ! Hmm ok tu es malade mais c'est pas une raison..... tu n'es pas du style à abandonner et tu as toujours été quelqu'un qui s'en fou du regard des gens et la .....
Freddie: c'est mieux que tu taises ! (Je prends la douce main de Freddie pour le calmer et pour à la fois le rassurer)
Le reste du trajet se fait dans un silence de cathédrale.
Résidence des Deacon
Roger sort le premier de la voiture et se précipite à l'intérieur de la maison des Deacon. Freddie lui ne semble pas avoir envie de descendre du véhicule.
Max: allez tu viens ?
Freddie: vas-y déjà je cherche juste mes cigarettes
Max: Freddie elles sont dans ta poche, allez mon amour viens ! Tout se passera bien, n'oublie pas que je suis à tes côtés
Freddie: ah oui c'est vrai j'avais oublié (il prend une grande inspiration et sort du véhicule)
Nous marchons main dans la main en direction de la maison. L'intérieur est rempli de monde. Nous avons à peine mis un pied à l'intérieur que certains invités crient le nom : FREDDIE ! Fredd les regarde et sourit timidement. Je ne lâche pas sa main, même pour traverser la foule qu'il y'a à l'intérieur de la maison. Sur scène Freddie adore être l'attention des gens mais " dans la réalité " il déteste l'être. Après nous être creusé un chemin à travers tout le monde présent, nous nous arrêtons dans un angle là où se trouve John. Je salue John, Freddie fait de même
John: amusez vous bien ! C'est la règle
Max: ne t'inquiète pas pour ça
John: on se voit plus tard dans la soirée, j'ai encore des gens à saluer
John s'en va discuter avec d'autres personnes. Freddie lui reste debout contre le mur.
Max: mon amour tu veux que j'aille te chercher un truc à boire ?
Freddie: s'il te plaît, un verre de whisky si il y'a
Je m'en vais direction la cuisine pour aller chercher à boire pour Freddie et moi. Dans la cuisine Brian et Roger s'y trouve.
Max: salut Brian
Brian: Max, (il me serre la main)
Roger: on était entrain de parler de ton chéri
Max: et donc vous disiez quoi sur lui
Brian: il a bien changé ces derniers mois, je sais qu'il supporte mal le fait de voir les effets de la maladie mais euh .... on a peur qu'il quitte le groupe ! Si il quitte le groupe maintenant les revenus du groupe vont baisser ....
Max: votre seul inquiétude c'est qu'il quitte le groupe ?! Vous vous rendez compte de ce que vous venez de me dire ?!! Votre ami en ce moment est pas en forme mentalement et vous vous pensez juste au business ! Freddie vous à toujours considérer comme de sa famille.... normalement la famille n'agit pas comme ça...
Roger n'oublie pas que quand ta compagne Dominique était malade, Freddie t'appelait tous les jours pour savoir comment tu allais, et il a aussi passé du temps à rassurer Dominique. Toi Brian pour ton divorce, Freddie était présent pour toi et tes enfants !
Les deux garçons me regardent avec une mine triste
Roger: je suis désolé ....
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