23 novembre (chapitre 45)

23 novembre 1991, 8:00

Je me lève ce matin, après une nuit horrible...
Je n'ai pas cessé de faire des aller retour entre la salle de bain et la chambre. Freddie était presque entrain de cracher ses poumons, et la fièvre ne l'a pas laissé tranquille. Il est exactement 8:12 lorsque Fredd ouvre les yeux. Ses yeux reflète la souffrance de cette putain de maladie. Freddie me fixe puis sa main cherche la mienne. Je lui tend alors ma main, qu'il va serrer très fort.

Max: oh Freddie

Son regard malade se pose sur moi, puis un soupir sort de la bouche de Freddie

Freddie: Max... n'oublie jamais que je t'aime, même quand je suis loin de toi je t'aime, tu es gravé dans mon coeur et moi je le suis dans le tiens

Max: je sais je sais

Suite aux mots que je viens de prononcer Freddie se contente de me sourire.

Freddie: aide moi à me lever s'il te plaît

Je me lève du lit, je m'approche du côté de Freddie je lui tend ma main et avec mon autre main je soutiens son dos pour qu'il se lève. Nous marchons lentement en direction de la cuisine, je l'aide à s'asseoir sur la chaise de la cuisine. Mme Smithers nous apporte notre petit déjeuner. En mangeant, je ne cesse de remarquer le mal qui habite Fredd est terrible, il n'arrive quasiment pas à lever la fourchette pour la glisser jusqu'à sa bouche. Je me lève de la chaise et je lui prend la fourchette de sa main. Et je le nourris. La suite du déjeuner se passe en silence.
Ce silence en dit long.

Freddie: Max, tu vas faire un communiqué officiel où tu annonceras que j'ai le sida

Max: hein quoi ? Mais pourquoi ?

Freddie: je te le demande c'est tout. (Il tourne la tête en direction de madame Smithers) apporter moi des feuilles et un stylo s'il vous plaît !

Madame Smithers va chercher des feuilles et des stylos. Je quitte la cuisine et je contacte le manager de queen pour le communiqué officiel.

Pdv de Freddie

Madame Smithers, m'a enfin apporter les feuilles et un stylo. Je commence à rédiger une lettre pour mes parents :

Londres, 23 novembre 1991

Chers parents,
Si je vous écris cette lettre c'est pour vous dire au revoir. en fait je m'en vais pour une tournée éternelle cette fois ci. Je sais que je n'ai pas été très présent dans votre vie suite à mes choix professionnels et mon mode de vie. Mais sachez que je vous aimes de tout mon coeur. Prenez soin de vous et aussi des futurs enfants de Kashmira que je ne connaîtrais jamais. Merci de m'avoir offert la vie !
Bisous je vous aime, même si je ne vous l'ai pas dit souvent !

votre petit Farrokh Bulsara

Je mets la lettre de côté, et je prends une autre feuille pour écrire cette fois ci à Mary !

Londres, 23 novembre 1991

Chère Mary,
Je t'écris cette lettre pour te dire au revoir.
Tu as été une des meilleures amies et compagne que j'ai pu avoir et je t'en remercie d'avoir veillé sur moi durant toutes ces années. Je te serais éternellement reconnaissant pour tout, mais surtout quand au début de ma carrière tu m'as prêté de l'argent. Sans toi je n'aurais également jamais pu rencontrer l'amour de ma vie . Prends soi de toi et de tes magnifiques enfants, que ton sourire continue de mettre en valeur ton magnifique visage !

Ps: d'une fois que je serai mort, je t'en supplie veille sur Max

Je t'aime

Ton éternel amoureux/ ami Freddie Mercury

Je continue sur ma lancé, j'écris cette fois, pour mes amis les plus chers : Brian, John, Roger

Londres, 23 novembre 1991

À mes amis les plus précieux,
Roger, ma blondie derrière tes airs de bad boy, se cache un homme très sensible. Et c'est cette sensibilité que j'ai apprécié chez toi. On a passé de bons moments ensembles, je t'aime, ma blondie . N'oublie pas de continuer à être un bon père comme tu l'es
Ps: à la batterie tu as l'air d'un vieux tellement tu vas doucement

Brian, le parfait gentleman anglais, toujours très courtois avec ta coupe de Louis 14. Derrière cette chevelure se cache un homme avec un vrai bon fond. Je t'aime même si on se dispute tout le temps. Profite de ta vie avec Anita et tes enfants.
Ps: tu sais pas jouer de la guitare

John, ma boule de timidité. Un ami qui m'a souvent fait pensé à moi. Un garçon discret mais attentionné qui cherche toujours le bonheur des autres pour combler le sien.  Mais tu es aussi très sensible, et je sais que quand tu liras ça, des larmes couleront de tes yeux et je ne t'en voudrais pas. Mais je t'en supplie je te demande de ne pas tomber bas, tu as une femme et de merveilleux enfants alors reste fort !
Ps: tu sais pas danser

Tous les trois vous avez été ma famille, vous êtes une partie de moi, je vous aimes mes amis

                                                            Freddie Mercury

Londres, 23 novembre 1991

Ma petite Delilah, Ton papa Max te liras cette lettre :
Tu es une magnifique fille fille, je suis un papa comblé.
Quand j'étais seul tu étais la pour moi. Quand j'étais triste tu venais te frotter à moi pour me consoler. Et maintenant tu devras prendre soin de ton deuxième papa, parce que je ne serais plus là. Mais attention je ne t'abandonne pas ! Je t'aime même si tu fais pipi partout sur mes habits et reste gentille avec tes frères et sœurs

                                                              Ton papa, Freddie




Londres, 23 novembre 1991

Chère madame Smithers,
Merci pour tout ce que vous avez fait pour moi. Durant ces longues années à être à mes petits soins. Vos bon plats vont me manquer !

Freddie Mercury


Le meilleur pour la fin, Max

Londres, 23 novembre 1991

Max,
Mon âme soeur, mon sauveur, mon amoureux, mon univers. Tu es tout pour moi, je te l'ai dit de nombreuses fois ces derniers temps je t'aime.
Lorsque je t'ai donné mon amour tu me l'as donné en plus grand encore. Lorsque que j'étais triste tu l'étais aussi. Lorsque je riais tu riais de plus belle. Enfin bref tu es mon alter égo. Alors d'une fois que je serai mort ne me suis  pas. La mort ne m'emporte pas elle multiplie ma vie dans chacun de nos bras. Je t'aime et je te serai éternellement reconnaissant d'avoir fait de moi l'homme le plus heureux du monde . Je t'aime mon ange

Ton mari qui t'aime,Freddie

Je jette le stylo et je prends ma tête entre mes mains. C'est difficile d'écrire ces mots.

Deux heures plus tard

Brian est venu à la maison car Freddie lui a dit qu'il voulait enregistrer la chanson show must go on.
Je suis contre cette idée car il ne tient à peine debout mais évidemment Freddie n'en fait qu'à sa tête.

Freddie: Brian chéri j'espère que tu as apporté mon micro !

Brian: oui (il le lui tend)

Freddie: Max aide moi à me lever s'il te plaît

Je m'approche et je tend la main pour qu'il s'appuie. Une fois debout Freddie se met à chanter, mais sa voix est horrible à écouter.

Brian: Fredd, je crois que c'est pas une bonne idée. On peut laisser tomber

Freddie: la ferme Brian ! Je ne connais pas le mot abandonné, on reprend !

Le deuxième essai est presque pire, un échec.

Freddie: j'ai besoin d'une cigarette et un verre de whisky !

Max: tu ne peux pas avec tes médicaments

Freddie: je m'en fou va me chercher une cigarette et un verre

Je reviens avec une cigarette et un verre de whisky. Il boit son verre d'une traite. Et se remet à chanter.
Cette fois ci j'ai les frissons. Sa voix transperce tout mais surtout mon coeur. Il chante sa dernière chanson comme si c'était la première


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Ok je m'arrête ici pour ce soir, il y'aura encore un dernier chapitre

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