Connaissez vous cette envie de tout casser ?
Cette rage au fond de vous qui ne demande qu'à se défouler ?
Cette envie de briser les codes de la sociétés,
Et, quitte à en perdre quelques plumes, s'envoler ?

Moi, c'est ce que je ressens
En ces instants.
Je hais tout, j'en ai marre, ça y est
Pourquoi vous êtes encore là ? dégagez.

Dans ces moments là, je rêve de partir
Déployer mes ailes,
Arrêter de mentir
Et me faire la belle.

Quitter ce monde pourri
Pour voler dans ce ciel si bleu, si
Incroyablement lumineux
Et émouvant, devant sa beauté, je m'attendris.

Ce n'est pas que je ne vous aime pas ;
Ou peut-être, si
C'est que... vous ne voulez pas
Entendre, de douleur, mon cri.

Quand vous apercevez mon bras
Dégoût, pitié, peur
Dans votre regard je le lis, mais pourquoi
Ce besoin de cacher, aux yeux du monde, mon malheur ?

Vous qui vous dites mes amis,
Vous ne voyez pas ma détresse
Je suis au fond d'un noir puit,
Et vous osez rire en faisant semblant de ne pas voir.

Vous vous "inquiétez "
Pour moi, vous le dites
Mais pour résoudre ce problème, vite ;
Il faudrait déjà que je puisse parler !

Un lourd nuage plane sur moi
Ce sont vos discussions, vos soucis, vos tracas
A force de couloir ménager tout le monde
Je finis par oublier mon monde.

Je veux partir
Partir en paix
Je veux partir
Me reposer

Je veux partir
Et tout laisser
Je veux partir
Tout quitter.

Pourquoi ça vous dérange ?
Je veux qu'on me foute la paix
Et si je veux devenir un ange
Comment comptez vous m'en empêcher ?

Non, je ne compte pas me suicider.
Je tiens trop à... quoi ?
Mes livres, mes rêves, mes dessins, ma guitare, les odeurs, les sons, la musique, les mots, le papier, le feu de bois dans la cheminée, les fous rires, les veillée avec les potes, les étoiles, les comètes, ma sœur, mon frère, un bout de ma famille, mes projets, mes rêves de grandeur...

J'y tient. J'en ai juste marre, parfois.
Je suis pas infaillible.
Vous le saviez ? On dirait pas.
Je suis une solution miracle et accessible.

J'ai l'impression de faire mon égoïste
" Je, je, je, je... "
Je ‐ devoile seulement sur la piste
Mes pensées noire et malheureuses.

Très bien, je ne peux pas vous quitter.
Cette rage en moi va donc m'étouffer.
Vous voulez la guerre ? Vous l'aurez.
Vous voulez la destruction, le chaos ? C'est déjà fait.
Cette fois-ci, il est certain que vous n'allez pas gagner.
La partie ne fait que commencer, vous n'allez pas déjà abandonner ?
Car avec moi et ma vengeance, elle est partie pour durer...

Fuyez ; je vous attendrai.
Et dans mes bras, tremblants de peur, vous retomberez.

Bonne soirée...