( J'ai pas lu le livre Murtagh ( j'ai oublié comment on l'écrit tant que j'y suis ) merci de me prévenir si il y a des incohérences)

Fanfiction Eragon :

Les verres se heurtaient parfois , un son cristallin résonnaient dans la pièce , à part ça , seulement le bruit des conversations environnantes. Les tables de mets préparés par les cuisiniers se surpassaient , chaque pâtisserie ou gâteau plus appétissant que les autres. Et ça , mon œil observateur l'avait bien remarqué. De plus , tous les invités avait tendance à jeter des coups d'œil vers la grande porte de chêne gravée qui donnait au portail. Je ne pensais pas que l'on m'avait caché la venue de quelqu'un, ce n'était pas le style de mon père , mais qu'il est oublié de me prévenir de l'événement principal de cette soirée ! Ça , c'était bien inimaginable.

Ma robe écarlate ondulait autour de mes jambes et caressait parfois de sa douce soie ma peau. Je frissonne quand la porte s'entrouvre après 3 coups retentissant. Une silhouette obscure le mince filet de lumière argentée qui passe derrière la porte entrouverte : ils retiennent tous leurs respirations, moi , je ne sais pas qui est là.

Un homme , grand , élancé, à la silhouette féline , se tient à la porte. Il tient en bride un étalon gris pommelé qui halète doucement. Il a dû se dépêcher , et malgré ça il a raté le début de la soirée. Son visage n'est altéré par aucune ride , ses yeux en amande et son teint pâle m'indique que c'est bien un Elfe qui se tient ici , dans le palais de Dras~Leona. Mon père quitte ses interlocuteurs pour venir faire face à l'inconnu.

« - Lyrëan~elda , puissent les étoiles guider votre chemin.
- Puissent les astres parsemer le vôtre de la gloire et du bonheur que vous méritez, Nelan Aux Yeux De Dragon.

J'avais entendu de nombreux hommes s'adresser à mon père , beaucoup employait "Roi de Dras~Leona" , "Nelan Le Brave" ou encore "L'étoile du Soir" ; mais jamais un nom aussi prestigieux ne lui avait été adressé. Et à ma connaissance, rien dans son histoire ne lui avait donné le prestige d'obtenir ce nom.

L'homme-chat s'abaissa si bas , et avec tant de grâce que même Pics Foudroyés , le chat garou qui avait élu domicile en cette salle de réception, fut captivé. Quand ses yeux tombèrent sur moi , la surprise laissa vite place à une flamme ardente qui rendit mes joues cramoisies. Ses yeux étaient irisés d'un rose absolument inégalable , bleus pâles striés aux couleurs du levant.

Ils conversèrent dans un mélange d'ancien langage et de notre langue , utilisant parfois des thèmes qui m'étaient inconnus , mais je compris le sujet principal de leurs empressement : Nasuada venait de déclarer que la noblesse de Dras~Leona intégrale serai soumise à des tests pour déterminer si il y avait bien des magiciens non déclarés ici.

Que faisait Lyrëan ici , et pourquoi avait il jugé nécessaire d'avertir mon père en personne , je n'en savais rien.

Les femmes en tenues sublimes faisait leur possible pour attirer l'attention du jeune Elfe , l'une d'elle alla même jusqu'à pousser un cri pour qu'il daigne tourner la tête. Mais rien de distrait l'Elfe aux cheveux d'or de sa discussion.

« Monte dans tes appartements. Ne redescend que si je te le demande. »

Murmura doucement une voix dans ma tête. Au début , je ne su point qui avait pu me confier cela , jusqu'à ce que je remarque le regard de l'Efle sur moi. Je pris les deux pans de ma robe , m'inclina légèrement avant de quitter la salle pour rejoindre ma chambre. 

En temps normal , je n'aurais obéi qu'à mon père , mais j'avais senti l'inquiétude de l'Elfe quand sa conscience avait effleuré la mienne. Des cris retentirent , je ne fis aucun mouvement ni pour fuir , ni pour me protéger. Je savais pertinemment que cette pièce était là plus sécurisée en terme de magie de la ville entière. Ma couturière toqua à la porte en s'exclamant :
- Madame va bien ?!
-  Entrez et ne tardez pas , il me semble que les couloirs ne sont pas sûrs en ce moment même.

La bonne femme ouvrit. C'était une jolie brune aux longs cheveux nattés parsemés de fleurs blanches , ses mains était habiles et ses doigts gracieux , elle cousait avec une originalité qui m'avait saisie depuis le premier instant. Un peu rondinette , les joues constamment rosées et le sourire aux lèvres. Pas aujourd'hui. Elle avait la peur aux yeux et la bouche tremblotante. Elle tenait contre elle un morceau de tissus auquel elle semblait s'accrocher désespérément. Ses joues , constellées de taches de rousseur , avait perdu de leur rouge et pâlissaient à vue d'œil.

Dans un élan de faiblesse , j'ouvris mon bras pour l'y inviter et , comme seule dans cette chorale de cris épouvantés, nous nous blottîmes dans un coin de ma chambre pour fixer en silence la porte. Quelqu'un autre toqua , la voix de Lise retentit :
- Madame ! Votre père vous demande , rejoignez le dans le grand salon.

Je commençais à m'approcher de la porte quand Ilyane affirma d'une voix claire mais tremblotante :
- Ce n'est pas Lise.

Et , sans un mot de plus , je rejoins ses bras qu'elle avait à son tour ouvert pour moi et m'y blottit en posant ma tête au creux de son cou.

Les cris se turent enfin et des pas souples résonnèrent dans le couloir , c'était inévitablement l'Elfe.

La porte s'ouvrît sans résistance , et sans le moindre effort, Lyrëan évita chacun des sortilèges qui protégeaient la pièce. D'une voix rauque , il déclara :
- Je vous prie d'excuser la reine Nasuada pour ce ... raffut. Votre père a eu la néfaste idée de désirer cacher à votre reine ses talents de magicien , hors nous ne pouvons pas nous permettre de laisser de puissants mages en liberté. Ne descendez pas au salon , la vision risque de ne pas être agréable. Oh et , je m'occuperai personnellement d'envoyer des magiciens Elfes protéger d'avantage votre chambre , Ma dame , il serai horrible que vous n'aillez que cela comme défense en cas de nouveau ... problème.    Il déposa un délicat baiser sur ma main avant de reculer de quelques pas. 
- M..merci.     Mes yeux papillonnèrent quelques instants avant qu'un voile noir engloutisse ma vue.

Cet imbecile d'Elfe vaniteux venait de tuer mon père , et il se croyait en position de me courtiser.

Un rire m'échappa avant que je ne sombre dans l'inconscience.