Je t'aime autant que je te déteste,
Toi qui ne m'es pas venu en aide ce jour funeste,

Tu es la raison de mon malheur,
Pourtant, chaque nuit mon cœur te pleure.

Ils te prennent comme excuse,
Lorsque les coups fusent.

Te rendant complice,
Des plus vils vices.

Je sais que tu n'y es pour rien,
Mais je n'arrive pas à ronger mon frein.

Tu es présent dans mes pires cauchemars,
Ceux où il est trop tard.

Ceux où la paix me fuie,
Me condamne à mes insomnies.

Même toi tu ne peux me sauver,
Car tu m'as détruite,
Au point où j'ai la sensation de me noyer,
A chaque fois que le déni me quitte.

A.