Depuis des mois mon sang ne coule plus,
A la place, se sont mes larmes qui,
Expriment mes pensées les plus incongrues.

Sur le chemin de la guérison,
J'ai la sensation de me perdre,
Que je n'attendrai jamais la floraison,
Que je n'arriverai jamais à les soumettre.

Mon cœur n'est plus de ce monde,
Brisé depuis trop longtemps,
Je m'accroche à des monstres immondes,
Ayant cessé de croire aux bienfaits du temps.

Désormais, seule mon âme hurle,
Elle se déchire,
Et tente de préserver son empire,
Avec la délicatesse d'un funambule.

A.