Impasse

Impasse.

Retombée dans un trou,
Bien trop sombre, trop noir,
Le cycle vicieux recommence,
Je me perds, je m'enfonce.

Mangée par mes émotions,
Dévorée par mes démons,
Je me retrouve, seule.

Personne ne sait,
Personne ne voit.

C'est bien trop facile
De le cacher, de me cacher.

Musique dans mes oreilles,
Recroquevillée sur moi même,
Mes pensées accablantes
Surviennent, toutes à la fois.

Je me suis laissée avoir,
Encore une fois,
J'ai partagé, j'ai tellement échangé,
Coeur ouvert, mes faiblesses,
Je lui posé mon âme entre ses mains
Confiante qu'il n'allait pas l'écraser.

Et pourtant, naïve,
Il a joué avec, encore et encore
Et il a juste arrêté
Sans aucune explications,
Sans aucuns maux, mots.

Il m'a laissée, comme un
Simple déchet, comme si
Je n'étais qu'un bouche trou,
Comme si, je n'étais, rien.

Un goût d'amertume
Dans la bouche,
Fâchée pour être tombée
Dans son piège,
De m'être doutée,
D'avoir pensé que
C'était de ma faute.

Frustration,
Tellement d'efforts mis dans
Des choses, des gens
Qui ne donnent rien.

Socialiser, parler,
Un pas vers l'avant,
Un pas qui semble si simple
Pour tellement de gens.

Je prétends être quelqu'un
Que je ne suis pas.
Énergie gaspillée,
Mon être est troublé.

Trop, trop, trop,
Aucun repaires en vue,
Tout est nouveau,
Plus aucun confort.
Le monde s'écroule
Devant mes yeux brisés.

Besoin d'affection,
De me sentir importante
Aux yeux d'une personne.

Je veux que les choses
Arrivent maintenant,
Je veux, trop rapidement.
Déception, les gens me fuient,
Comme si j'étais un monstre.
Peut-être bien que j'en suis un?

Je ne sais plus qui je suis.
Crainte, appréhension,
Je n'appartiens pas
À cet environnement,
Dans cette place
Entourée de tous ces gens
Buvant leur problèmes
Dansant au rythme de la pluie
Pensant que cette boisson alcoolisée
Est le seul moyen de s'amuser.

Style différent, sans maquillage,
Je ne m'intègre pas dans la foule,
Jugements, opinions, rires,
J'essaye de garder la tête haute,
Prétendant ne pas être affectée,
Par leurs regards moqueurs.

Mal être, au plus bas,
Aucune confiance en soi,
Le miroir se moque de moi.
Je hais ce que je vois,
Comment je me sens.

Cacher sous des vêtements,
Des traces du passé,
Ils ne doivent absolument pas savoir,
Pas voir mon âme détériorée.

Carapace créée, visage déformé.
Faire comme si tout allait bien
Alors que tout va mal.

Fatiguée, psychologiquement,
Besoin d'air, de solitude,
De bonheur, de me soigner.

Trop dans mon esprit,
Retour de mauvaises habitudes,
Mes démons les embrassent
Contents d'être nourris.

Larmes coulées,
Je ne peux plus bouger, paralysée
Par ce flot de maux.
Quelque fois,
J'aimerais tout quitter.

Dormir, oublier mes problèmes,
Comme si c'était une drogue,
Seulement, mon cerveau
Ne me laisse pas de repos,
Inventant des scénarios
Les plus farfelus les uns que les autres.

Face à tous ces changements,
Tous ces sentiments suffocants
Emprisonnés dans mon coeur,
J'ai recommencé, j'ai laissé
La maladie gagner.

Une fois, deux fois, trois fois,
Bien trop de fois
Pour que je puisse
Les compter sur les doigts
De ma main.

Essayer de changer,
De repartir du bon pied,
D'aller mieux, de me battre.
Rien ne marche, ne va.
Je ne vais pas bien.

Conséquences,
Cercle vicieux,
Horreurs.

Impasse.

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