Tome 3 : Chapitre 36

Point de vue de Roxanne Williams

Je restai assise dans le jardin, le soleil caressant doucement ma peau. Les éclats de lumière qui rebondissaient autrefois sur ma chair et celle d'Alec étaient désormais des souvenirs. Je me laissai envahir par la tranquillité des lieux, sentant le doux bruissement des feuilles sous la brise légère, une harmonie avec la nature qui résonnait profondément en moi. Mes mains tenaient celles d'Alec tandis qu'on se regardaient en souriant.

Alors que je me perdais dans cette sérénité, un craquement léger derrière moi attira mon attention. Je me redressai légèrement, tendant l'oreille. La grande porte en bois du jardin s'ouvrit lentement, dans un grincement qui brisa le silence. Je n'eus pas besoin de me retourner pour savoir qui venait d'entrer.

Alors que j'observais Alec, concentrée sur ses réactions, son regard se détourna soudainement, se posant sur les personnes qui se tenaient derrière moi. Je ne me retournai pas immédiatement, mais je savais exactement ce qui venait de capter son attention. Jane, sa jumelle. Il n'y avait aucun doute dans l'éclat de ses yeux, ni dans la légère tension qui traversa son visage. Il était impatient de montrer à sa sœur ce changement étonnant que j'avais opéré sur sa peau.

Sans un mot, je laissai mon regard suivre celui d'Alec et un sourire se forma sur mes lèvres. Je connaissais cette entrée silencieuse, cette démarche calculée. Jane était là, et avec elle, Will. Je ne les voyais pas encore, mais leur présence était évidente, presque palpable. J'étais heureuse de savoir qu'ils étaient ensemble. Leur lien était puissant, un équilibre entre la férocité de Jane et la force tranquille de Will.

Alec se redressa légèrement, l'attente se lisant dans son regard. Il était clair qu'il avait hâte de voir la réaction de Jane face à sa nouvelle apparence. Un doux frisson d'anticipation me parcourut. L'interaction à venir promettait d'être intéressante.

Jane s'approcha de nous avec une démarche élégante, ses pas résonnant doucement sur le sol du jardin. Je la fixai droit dans les yeux dès qu'elle fut assez proche. Son regard perçant était empreint de curiosité et d'intrigue. Tous les deux portaient encore leurs tenues de bal comme nous.

« Alec, » dit-elle enfin, sa voix douce mais empreinte d'une curiosité insatiable. « Je vois que tu es profondément ému. Mais pourquoi une telle intensité ? J'ai perçu des bribes de tes émotions, et elles étaient... remarquables. »

Je maintins mon regard sur le sien, mes yeux reflétant un calme assuré. « Oh, je vois que tu as été attentive, Jane. Les émotions d'Alec sont tout à fait naturelles. Après tout, il est difficile de rester indifférent face à une transformation aussi surprenante. »

Jane inclina légèrement la tête, visiblement intriguée. « Et pourquoi cette intensité soudainement ? Je ne comprend pas. »

Je laissai un sourire léger effleurer mes lèvres, appréciant l'intérêt sincère qu'elle montrait. « Peut-être que la réponse est aussi simple que cela : voir un changement qu'on croyait impossible, surtout lorsqu'il touche quelque chose d'aussi personnel. Pour Alec, cela représente bien plus que ce que tu pourrais imaginer. »

Jane se pencha légèrement, ses yeux fixés sur Alec, absorbant la profondeur de ses émotions. Elle scrutait les traits de son frère, cherchant à comprendre pourquoi ses pensées semblaient aussi vibrantes et chargées de bonheur. Les bribes d'émotions qu'elle avait perçues précédemment étaient devenues une énigme qu'elle voulait résoudre.

C'est alors que Jane posa son regard sur son frère, son expression se faisant plus concentrée et analytique. Ses yeux, d'ordinaire si perçants, se plongèrent dans une observation minutieuse, cherchant à percer le mystère derrière les émotions d'Alec. Chaque détail de son visage, chaque nuance dans son sourire, était maintenant sous son regard scrutateur.

Alec demeurait immobile, un sourire serein et satisfait sur les lèvres, son bonheur évident à la vue de la réaction de sa sœur. Il était clair qu'il trouvait une grande satisfaction à la surprise que sa transformation provoquerait chez sa jumelle lorsqu'elle s'en rendrait compte. Son regard pétillait de joie et de soulagement, comme s'il attendait avec impatience que Jane réalise pleinement l'impact de ce changement.

Jane, absorbée par son analyse, examinait les traits de son frère avec une intensité croissante. Elle scrutait chaque mouvement de ses lèvres, les éclats de ses yeux, cherchant à comprendre pourquoi un simple ajustement semblait susciter une telle intensité émotionnelle. Son regard, d'abord curieux, se fit progressivement plus attentif alors qu'elle cherchait à saisir l'importance de ce moment pour Alec.

Après un instant, un éclair de compréhension passa dans ses yeux. Elle remarqua enfin la différence évidente : l'absence de scintillement sur la peau d'Alec. Cette réalisation fit légèrement tiquer ses sourcils, et un mélange de surprise et d'admiration traversa son visage.

« Ah, je comprends maintenant ! » s'exclama-t-elle, ses yeux s'élargissant de surprise. « Ta peau ne brille plus au soleil ! C'est pour ça que tu es si ému ! »

Alec hocha la tête, son sourire s'élargissant davantage. « Oui, exactement ! C'est incroyable, n'est-ce pas ? Je n'aurais jamais cru que cela serait possible. »

Jane se tourna vers moi, une étincelle de reconnaissance dans les yeux. « Roxanne, tu as vraiment accompli quelque chose d'extraordinaire. J'avais des doutes sur l'intensité de tes pouvoirs, mais je ne pensais pas qu'ils pouvaient avoir un tel impact. »

Je lui rendis son regard, un sourire satisfait sur les lèvres. « Merci, Jane. C'est toujours fascinant de découvrir jusqu'où mes capacités peuvent aller. »

Will, qui était resté silencieux jusque-là, s'avança doucement. Son regard passait de Jane à Alec, puis se posa sur moi. Il avait observé toute la scène avec une curiosité contenue. « Ce que vous avez fait est impressionnant, Roxanne. Je suis curieux de voir jusqu'où ces pouvoirs peuvent vous mener. »

Jane le regarda, puis se tourna à nouveau vers Alec. « Alors, comment te sens-tu maintenant ? Cette nouvelle apparence te convient-elle ? »

Alec, toujours rayonnant de bonheur, répondit avec enthousiasme. « C'est bien plus que ce que j'aurais pu espérer. C'est comme retrouver une partie de moi que j'avais perdue. Je pourrais maintenant sortir en plein jour sans problème ! »

Jane hocha la tête, un sourire admiratif aux lèvres. « Je suppose que nous avons tous beaucoup à apprendre de toi, Roxanne. Tes capacités ne cessent de nous étonner. »

Je ressentais une vague de chaleur à ses paroles. « Je suis heureuse que cela vous plaise. J'espère que cela nous aidera à mieux comprendre et à apprécier les pouvoirs que chacun d'entre nous possède. J'aimerais offrir ce cadeau à chacun des membres du Clan. »

La conversation continua, mêlant admiration et curiosité, alors que Jane et Will s'installèrent à nos côtés. Le jardin semblait vibrer d'une nouvelle énergie, une harmonie inattendue entre nous tous. Les rayons du soleil filtrés par les feuilles créaient un jeu de lumière doux et apaisant, reflétant parfaitement l'état d'esprit serein qui régnait désormais parmi nous.

La curiosité d'Aro fut rapidement éveillée. Installé avec majesté sur son trône, au cœur du château, il perçut immédiatement la vague d'excitation et de surprise émanant d'Alec et de Jane, alors que j'offrais à la jumelle de mon fiancé et à Will ce même don. Le murmure de cette transformation, presque miraculeuse, parvint à ses oreilles comme une brise inattendue dans l'air lourd du château.

Intrigué par les implications d'un tel pouvoir et désireux de comprendre pleinement les conséquences qu'il pourrait avoir sur son clan, Aro ordonna une réunion immédiate dans la grande salle. Alors que nous quittions le jardin verdoyant pour l'imposante salle, une tension palpable monta dans l'atmosphère. L'attente, chargée d'anticipation, reflétait l'intérêt grandissant du maître des Volturi, qui brûlait d'envie de lire les pensées d'Alec et de comprendre les révélations que ce pouvoir pourrait apporter.

La tranquillité habituelle du château était perturbée par l'agitation grandissante. Des murmures discrets parcouraient la garde et les témoins, chacun scrutant mes actions et mes dons avec une fascination teintée de crainte. Les exploits récents que j'avais accomplis semblaient attirer une attention particulière, chaque détail observé et analysé sous l'œil vigilant d'Aro.

La nouvelle de mes capacités avait déjà traversé les murs épais du château, s'insinuant dans l'air comme une rumeur impensable. Moi, désormais déesse de la nature, avais accompli ce que nul n'aurait cru possible en plusieurs millénaires. Aro, avide de détails, se préparait à découvrir la pleine étendue de cet exploit.

Le clan tout entier se rassembla dans la grande salle. Je dirigeai mon regard vers les trois maîtres des Volturi, et je sentis immédiatement le regard d'Aro se poser sur moi, plein d'intrigue. Il semblait me scruter, cherchant à comprendre l'étendue de mes pouvoirs, comme un alchimiste déchiffrant un mystère.

Il leva une main délicate, ses doigts effleurant les accoudoirs de son trône avec une grâce calculée. Ses yeux scintillaient d'une lueur d'intérêt alors qu'il s'adressa à l'un de ses membres de la garde, un sourire énigmatique aux lèvres.

« Alec, venez ici très cher. »

Mon fiancé acquiesça et se dirigea doucement vers Aro. Quelques instants plus tard, Alec grimpa quelques unes des marches qui nous séparaient des trônes, l'air empreint d'une hésitation palpable. Ses yeux se posèrent sur Aro avec une combinaison d'admiration et de nervosité. Il savait ce qui l'attendait : une plongée dans ses pensées les plus intimes par le maître des Volturi.

Aro se redressa légèrement dans son trône, observant Alec avec une intensité concentrée. « Alec, tendez-moi votre main. Je voudrais examiner vos pensées concernant ce changement spectaculaire. »

Alec, bien que légèrement tendu, s'avança lentement vers Aro. Il savait qu'une telle demande ne venait pas sans une certaine forme de jugement, mais il était aussi curieux de voir la réaction du maître face à sa nouvelle apparence. Il s'arrêta devant le trône, et Aro tendit la main, ses doigts effleurant délicatement le front d'Alec avant de glisser vers sa main. Je pouvais perçevoir qu'Aro aimait Alec comme un fils mais en même temps, celui-ci était ennivré par la quête de pouvoir. De savoir que je pouvais provoquer ce changement, le ravissait tout autant.

Instantanément, une vague de sensations et d'émotions envahit Aro. Il plongea dans les pensées d'Alec, explorant la vague de bonheur, de soulagement et de surprise qui l'avait envahi après la transformation. Chaque pensée, chaque sentiment était clair comme de l'eau de roche pour Aro, et il pouvait percevoir la profondeur de l'impact que cela avait eu sur Alec.

Aro se redressa lentement, un sourire de satisfaction se dessinant sur ses lèvres. « C'est fascinant, Alec. Le bonheur et la surprise que vous ressentez sont vraiment remarquables. Ce changement est non seulement une démonstration impressionnante du pouvoir de Roxanne, mais il révèle également à quel point une simple altération peut toucher profondément. »

Alec acquiesça, reconnaissant la validité de la perception d'Aro. « Oui, c'est bien plus qu'un simple ajustement. Cela a eu un effet profond sur moi. Après plus de milles ans à ne pas avoir la possibilité de sortir au soleil, cela change tout. »

Aro observa Alec avec une intensité renouvelée. « Les capacités de Roxanne sont effectivement uniques. Il semble que nous aurons beaucoup à découvrir et à apprendre grâce à elle. Je suis impatient de voir comment ces dons pourraient être intégrés dans notre cadre... et comment ils pourraient nous servir à l'avenir. »

Avec un dernier regard pensif, Aro invita Alec à se retirer, ses pensées déjà tournées vers les prochaines étapes à envisager pour exploiter pleinement mes capacités. La grandeur et l'opulence de la salle semblaient encore plus marquées alors qu'il méditait sur les possibilités infinies que ce nouveau développement offrait aux Volturi sans se soucier que le tout n'appartenait qu'à moi et ma propre volontée personnelle.

Le clan tout entier s'étaient rassemblé dans la grande salle. Je dirigeai mon regard vers les trois maîtres des Volturi, et je sentis le regard d'Aro se poser sur moi avec une telle intensité qu'il semblait percer chaque aspect de mon être. Je m'approchai d'un pas en le fixant, et d'une voix calme mais résolue, je dis : « Comme vous avez pu le voir dans ses pensées, j'aimerais offrir cette opportunité à chacun des membres de la Garde ainsi que nos Maîtres de pouvoir sortir au soleil sans problème. »

Aro, les yeux brillants d'une lueur inhabituelle, me fixa avec une expression de profonde satisfaction. Son visage, habituellement impassible et réservé, s'éclaira d'un sourire rare et sincère. Il se leva lentement de son trône, son regard restant rivé sur moi avec une admiration manifeste. Il s'approcha doucement de moi.

« Roxanne, » commença-t-il d'une voix empreinte de gratitude, chaque mot résonnant avec une chaleur inattendue, « ce que vous proposez est tout simplement extraordinaire. La perspective de pouvoir offrir à notre clan une telle liberté est une opportunité que nous n'aurions jamais imaginée. Votre générosité et la portée de vos pouvoirs dépassent toutes nos attentes. »

Il fit quelques pas vers moi, ses yeux ne quittant pas les miens, comme s'il cherchait à capturer chaque nuance de mon intention. « Vous avez transformé ce qui semblait être une contrainte en une bénédiction, non seulement pour Alec mais pour chacun d'entre nous. Nous vous en sommes profondément reconnaissants. »

La reconnaissance dans ses yeux était palpable, et son sourire, bien que subtil, exprimait une sincérité rare. Aro se tourna légèrement vers les autres maîtres, une nouvelle énergie se faisant sentir dans la pièce. « Nous devons nous assurer que cette opportunité soit bien comprise et utilisée à bon escient. Nous avons beaucoup à apprendre de vous, Roxanne. »

Alors que ses paroles se propageaient dans la grande salle, une vague de murmures admiratifs parcourut les membres du clan, et je ressentis un mélange de fierté et d'humilité face à l'impact de ma proposition.

Point de Vue d'Alec Volturi

Le regard d'Aro restait fixé sur Roxanne, illuminé par une admiration sincère que je n'avais jamais vue auparavant. Je me tenais à quelques pas devant elle, observant attentivement la scène. Les mots de Roxanne résonnaient encore dans mes oreilles : elle proposait d'offrir à chaque membre du clan la possibilité de sortir au soleil.

J'étais ému et profondément touché par son offre. Le fait que Roxanne voulait utiliser ses pouvoirs pour nous offrir une telle liberté était quelque chose que je n'aurais jamais cru possible. Ma propre expérience, cette nouvelle réalité sans scintillement, était déjà incroyable en soi, mais le fait qu'elle veuille partager cela avec le reste du clan me remplissait de gratitude.

Je pouvais voir l'impact de ses paroles sur Aro, dont le visage exprimait une joie rare et profonde. La reconnaissance dans ses yeux et la sincérité de ses mots étaient des signes clairs de l'importance de ce moment. Aro n'était pas du genre à montrer ses émotions facilement, mais là, il était évident qu'il était touché et impressionné par la générosité de Roxanne.

Alors que je fixais Aro, je sentais un mélange de fierté et de nervosité. Cette transformation qui m'avait apporté un soulagement immense semblait maintenant devenir un symbole de changement pour l'ensemble du clan. Je réfléchissais à ce que cela signifiait pour nous tous : la possibilité de sortir au soleil, de vivre une partie de l'existence que nous avions longtemps cru inaccessible.

À cet instant, je réalisais combien le pouvoir de Roxanne pouvait transformer notre vie quotidienne et la dynamique du clan. C'était un changement monumental, et bien que je sois encore en train d'assimiler la profondeur de cette offre, je savais déjà que cela changerait tout pour nous, nous donnant une chance de vivre sous la lumière du soleil, un privilège dont nous avions été privés pendant si longtemps.

Je ne pouvais m'empêcher, un bref instant, de réfléchir à tout l'impact que ma décision de sauver Roxanne en deux mille seize avait eu depuis ce moment-là. La portée de ce choix, qui m'avait initialement causé une certaine inquiétude, était devenue tellement plus claire aujourd'hui. Au début, l'idée de devoir m'occuper d'une nouveau-née vampire était une responsabilité qui me semblait immense et inédite. Jamais auparavant je n'avais eu à faire face à une telle situation, et l'incertitude était omniprésente. Mais maintenant, en observant tout ce que cette décision avait entraîné – le changement radical qu'elle avait apporté dans nos vies et dans celles des autres membres du clan – je ne pouvais qu'éprouver une immense satisfaction.

Je fixais Roxanne, captivé par la grâce naturelle qui émanait d'elle alors que son regard s'élevait vers les fenêtres au plafond. Sans un mot, elle fit un simple geste de la main et, comme par magie, le soleil obéit à sa volonté. Les rayons, jusqu'alors obliques, se redirigèrent et inondèrent soudainement la grande salle d'une lumière éclatante faisant briller les membres de mon clan n'ayant pas encore eu la chance de recevoir le cadeau de Roxanne.

Je la vis se tourner vers Démétri et Felix, leur demandant d'approcher. Une tension palpable émanait d'eux alors qu'ils s'approchaient de nous. Alors que Roxanne prenait chacun leurs mains tour à tour, l'expression de Démétri passa de la méfiance à la stupéfaction. Ses yeux s'écarquillant lorsqu'il réalisa que sa peau, qui aurait autrefois scintillé comme du diamant, ne faisait désormais que refléter une douce lueur naturelle. Felix, habituellement impassible, posa ses mains sur ses bras en levant ses manches, les yeux remplis d'une émotion rare chez lui : de la gratitude mêlée à une incompréhension béate.

Santiago et Heidi furent les suivants à s'avancer. Santiago, toujours aussi stoïque, esquissa un sourire presque imperceptible, visiblement satisfait par le changement. Heidi, elle, ne put s'empêcher de contempler ses bras, fascinée par la transformation, son regard brillant d'admiration pour Roxanne. Tous les deux la remerciaient de ce magnifique cadeau.

Roxanne se tourna et chercha Maverick du regard, dès qu'elle le croisa elle fit un immense sourire et se téléportait face à lui.  « Roxanne... Je vous remercie d'avance pour ce merveilleux cadeau. » Mentionna-t-il en souriant. Roxanne lui rendit son sourire.  « C'est un plaisir, vous m'avez tant aidé, c'est ma façon de vous remercier. » Elle posa ses mains dans les siennes et en quelques secondes l'éclat de la peau de Maverick s'atténua.

Puis vinrent Chelsea et Athenodora. Chelsea, qui d'ordinaire contrôlait ses émotions avec une précision déconcertante, sembla vulnérable un instant, son visage illuminé par un bonheur silencieux. Celle-ci restait encore choquée de pouvoir également recevoir ce cadeau après tout ce qu'elle avait fait vivre à Roxanne. Je pouvais voir que Roxanne ne tenait plus de haine et de rancune envers les actions de Chelsea. 

Athenodora, la femme de Caius, se rapprocha doucement, observant ses mains avec une profonde curiosité, avant d'échanger un regard de complicité avec Roxanne. Athenodora laissa échapper un profond soupir de surprise en constatant que l'éclat de sa peau s'évanouissait sous les rayons du soleil. Son expression trahissait un mélange de soulagement et d'émerveillement face à cette transformation. À mesure que les minutes passaient, il devenait évident que Roxanne maîtrisait de mieux en mieux cette capacité extraordinaire. Chaque nouveau changement semblait se produire de façon plus fluide, presque instantanée, comme si elle affinait à chaque geste la manière d'opérer cette métamorphose. Sa maîtrise s'accélérait, et avec chaque membre du clan qu'elle touchait, l'efficacité et la précision de son don s'intensifiaient.

Sulpicia et Corin s'avancèrent ensemble. Sulpicia, la femme d'Aro, ne put dissimuler un sourire, admirant avec reconnaissance la lumière tamisée qui ne dévoilait plus aucun éclat scintillant sur sa peau. Corin, d'une nature plus réservée, se contenta d'un hochement de tête respectueux, mais l'étincelle de soulagement dans ses yeux trahissait ses pensées. Renata s'avança, le regard prudent mais curieux, et la lumière du soleil la toucha sans la faire scintiller quelques instants plus tard après un contact physique de quelques secondes avec Roxanne. Elle observa ses bras, son visage se détendant alors qu'un sentiment de paix l'envahissait. Elle semblait savourer l'absence du poids de sa condition.

Enfin, Marcus, Aro et Caius. Marcus, qui semblait toujours si distant, plongea son regard dans celui de Roxanne avec une fascination nouvelle. Pour lui, cette transformation semblait bien plus qu'un simple changement physique ; elle éveillait une curiosité profonde. Caius, quant à lui, ne cachait pas son étonnement. D'un geste brusque, il s'examina sous la lumière, son air méfiant se transformant en un sourire satisfait. Sa jalousie envers Roxanne semblait s'effacer, ne laissant place qu'à une appréciation silencieuse pour son incroyable pouvoir.

Aro, qui avait observé chaque instant avec une intensité captivante, se leva lentement de son trône. Son regard, chargé d'intrigue et d'exaltation, se posa sur Roxanne. L'air autour de lui vibrait d'une énergie palpable, comme s'il pouvait déjà pressentir l'impact immense que cela aurait sur le clan. Ses yeux brillèrent de satisfaction, et un sourire énigmatique s'étira sur ses lèvres.

Je pouvais voir Aro, ses yeux étincelants d'excitation, prêt à vivre ce changement lui aussi. L'aura de contrôle et de calme qui l'entourait habituellement semblait vaciller sous l'anticipation. Roxanne le fixa, un sourire doux mais plein de malice sur les lèvres, avant de lui demander doucement : « Alors, Aro, êtes-vous prêt à sortir au soleil aux côtés de votre épouse ? »

L'espace entre eux sembla se resserrer alors que pour la première fois Roxanne ne l'avait pas appelé Maître, cependant cela ne sembla pas le perturber. Aro, d'ordinaire imperturbable, hocha lentement la tête, visiblement curieux de ressentir ce que tous les autres avaient vécu avant lui.

Roxanne prit doucement les mains d'Aro, un geste empreint de confiance et de calme. Tous deux se tenaient désormais sous les rayons du soleil, leur présence imposante capturant l'attention de tous dans la grande salle alors que la peau d'Aro brillait d'un grand éclat. Je pouvais voir le changement se produire, lentement mais sûrement. La peau d'Aro, autrefois scintillante sous la lumière, commençait à perdre cet éclat caractéristique. L'émerveillement se lisait dans son regard tandis qu'il observait ce phénomène inédit. Pour la première fois en des millénaires, sa peau cessa de briller, et un sourire, presque imperceptible, s'étira sur ses lèvres. Le tout se termina avec les rayons du soleil qui disparurent de leur emplacement pour ne se retrouver qu'à présent à l'extérieur des fenêtres.

Chaque moment où je voyais les effets positifs de ce choix de l'emmener ici en deux milles seize, chaque sourire radieux sur le visage de ma douce bien-aimée, renforçait ma conviction que ce choix avait été le bon. La joie et la fierté que je ressentais étaient presque indescriptibles. C'était comme si chaque jour apportait une nouvelle preuve de la justesse de ma décision. En regardant Roxanne, je voyais non seulement l'impact direct de mon choix sur elle mais aussi sur l'ensemble du clan, et cela me remplissait d'une gratitude profonde.

Un amour profond m'envahissait chaque fois que je pensais à elle, une femme dont la présence illuminait non seulement ma vie mais aussi celle de tous ceux qui l'entouraient. La transformation que nous avions vécue ensemble était bien plus qu'un simple changement ; c'était le fruit d'une décision prise dans l'incertitude mais réalisée avec une foi inébranlable. Cette réalisation me comblait de bonheur et d'amour, rendant chaque moment partagé avec elle encore plus précieux.

Point de vue de Roxanne Williams 

Je quittai la grande salle, le cœur encore vibrant des échos de l'échange avec Aro et chacun des membres de mon Clan. Alec marchait à mes côtés, un silence empreint de complicité nous enveloppant alors que nous nous dirigeons lentement dans les couloirs du château. La lumière tamisée des chandelles projettait des ombres dansantes sur les murs, ajoutant une touche de sérénité à notre marche.

Alors que nous avançions, je me sentais envahie par une vague de bonheur. Je repensais à tout ce que j'avais accompli aujourd'hui. L'idée d'avoir pu retirer la brillance de peau non seulement de Jane, mais aussi de Démétri, Felix, et de toute la garde, incluant les maîtres et leurs compagnes, me remplissait d'une immense fierté. La liberté que je leur avais offerte – la possibilité de sortir au soleil sans craindre d'attirer les regards – semblait être une transformation aussi significative pour eux qu'elle l'était pour moi. J'espérais entre autre que ce cadeau montrerait à Aro que je ne suis pas leur ennemi maintenant que je suis devenue une Déesse.

« Alec, je dois te dire combien je suis heureuse, » commençai-je, ma voix vibrante d'émotion. « Revivre un moment comme celui-ci, pouvoir partager cette liberté avec tout le clan... c'est incroyable. Quand je pense à tout ce que nous avons traversé et à la manière dont cette nouvelle condition change notre vie, je suis tellement comblée. »

Je tournai mon regard vers lui, un sourire éclatant sur mon visage. « Je me sens tellement épanouie maintenant que je ne suis plus une vampire. Pouvoir voir les autres profiter de cette nouvelle possibilité, vivre des moments sous le soleil sans la moindre contrainte, c'est une joie immense. C'est comme si j'avais retrouvé une partie de moi-même que j'avais perdue. »

Alec, à mes côtés, écoutait attentivement, son expression mêlant admiration et bonheur. « C'est merveilleux de te voir si épanouie, Roxanne. Tu as non seulement changé nos vies, mais aussi apporté une lumière nouvelle dans notre existence. »

Nous continuâmes à marcher côte à côte, nos pas légers et synchronisés, tandis que la chaleur de ses mots résonnait dans l'air comme une mélodie douce. La promesse d'une vie pleine de moments partagés sous le soleil semblait envelopper notre complicité retrouvée. Chaque mot échangé, chaque sourire échangé, ajoutait une touche de lumière à notre marche. La sensation de la chaleur du soleil sur notre peau, désormais dépourvue de son éclat vampirique, se mêlait à la chaleur de notre connexion. Il y avait une légèreté nouvelle dans notre démarche, un sentiment de liberté retrouvée qui se manifestait dans chaque geste et chaque regard. La joie d'une vie pleinement vécue, sans les ombres du passé, se reflétait dans notre complicité grandissante, rendant chaque instant encore plus précieux.

D'un seul coup, un frisson étrange et intense parcourut mon corps, comme si une force invisible avait interrompu ma marche. Une vague d'énergie, lourde et chargée de colère, envahit l'espace autour de moi, rendant l'air presque tangible, chargé de tension. L'atmosphère semblait vibrer avec une intensité palpable, et chaque respiration devenait plus difficile à mesure que la colère se faisait plus pressante. Je m'arrêtai brusquement, le cœur battant plus fort, essayant de saisir la nature de cette sensation troublante et déroutante.

Alec, remarquant mon abrupt arrêt, me fixa avec une curiosité mêlée d'inquiétude. Ses yeux cherchaient à comprendre ce qui m'affectait, tandis qu'il se rapprochait légèrement, cherchant à percevoir ce que je ressentais. Le contraste entre la chaleur douce de notre récente complicité et cette vague d'énergie perturbante ne faisait qu'accentuer la profondeur de cette perturbation.

« Alec, attends un moment, » chuchotais-je, ma voix tremblante de confusion et de gravité. « Je ressens une énergie ici, une présence familière que je ne peux ignorer. C'est comme une vague de colère et de haine que j'ai déjà vécue, lorsqu'on tentait de me pousser dans mon cercueil pendant que j'étais encore vampire. C'était un sentiment si distinct, un mélange d'oppression et de danger imminent. »

Alec, les yeux empreints d'une curiosité intense et d'une inquiétude palpable, me fixa avec une attention pleine de questionnements. « Je n'étais pas au courant de cette expérience, Roxanne. Qu'est-ce qui s'est passé exactement ? »

Il attendit ma réponse avec impatience, cherchant à comprendre les détails de cette situation troublante et comment cela pouvait se relier à ce moment présent. Ses yeux se noyaient dans les miens, espérant capter des indices sur cette mystérieuse énergie qui semblait nous envelopper.

Je pris une profonde inspiration avant de commencer à expliquer. « Alec, il faut que je te parle de quelque chose, » dis-je en choisissant soigneusement mes mots. « Quand j'étais dans le jardin, observant mon cercueil ouvert depuis l'extérieur, une force invisible a tenté de me pousser à l'intérieur. C'était une sensation effrayante, comme si quelque chose ou quelqu'un essayait de m'enfermer à nouveau dans cette forme de mort. Je ne pouvais pas voir qui était derrière cette tentative, mais l'énergie que je ressens ici, en ce moment précis, est exactement la même. C'est une présence lourde, oppressante, qui me semble pleine de colère et de ressentiment. Comme si elle cherchait à me contraindre à revenir à une forme d'enfermement ou de contrôle. »

Alec hocha la tête, assimilant l'information. « Crois-tu savoir d'où provient cette énergie ? » murmura-t-il doucement, son regard plein de sérieux.

Je balayai les alentours du regard, concentrée sur la recherche de cette force invisible. Sentant l'urgence de découvrir l'origine de cette énergie, je levai doucement la main, mes doigts effleurant l'air comme si je pouvais toucher l'invisible. D'une voix basse mais déterminée, je murmurai, « Révèle ce qui est caché devant mon regard. »

À cet instant, une vague d'énergie se déversa de mon être, enveloppant l'espace autour de moi dans un halo d'éclat surnaturel. La présence invisible se matérialisa lentement, révélant une silhouette familière que je reconnaissais instantanément. Maxime, mon ancien petit ami, se tenait là, appuyé contre le mur, ses yeux remplis de fureur et de douleur fixés sur moi. Il semblait complètement inconscient de ma capacité à le voir, son regard exprimant une confusion profonde alors qu'il observait la scène.

Une vague de colère mêlée de tristesse m'envahit en le voyant ainsi, immobile et fantomatique. La confrontation avec Maxime, bien qu'inattendue, m'apportait une clarté troublante. Il était évident que les fantômes de mon passé n'étaient jamais vraiment éloignés, prêts à resurgir lorsque l'on s'y attendait le moins. Cette présence spectral confirmait que les choix difficiles du passé ont une manière inévitable de refaire surface, même lorsque l'on essaie de les laisser derrière soi.

Maxime me fixait avec une intensité déchirante, et je pouvais ressentir profondément la colère et la douleur qu'il endurait en tant que fantôme, condamné à une existence de non-vie. Son regard était empreint de rancœur et de tristesse, une combinaison qui me touchait au cœur. En le voyant ainsi, immobile et tourmenté, je ne pouvais m'empêcher d'éprouver une immense tristesse pour lui.

Malgré la douleur qu'il m'avait infligée en me trompant avec Ashley, une ancienne amie, et en ne respectant pas mon désir d'attendre jusqu'au mariage, la vision de son fantôme me confrontait à la cruauté de la réalité que j'avais contribué à créer. Maxime avait cherché à combler un désir humain que je n'étais pas prête à satisfaire, se tournant vers une autre pour obtenir ce qu'il ne pouvait avoir avec moi. Cependant, aujourd'hui, face à sa présence spectrale, je prenais pleinement conscience des conséquences dévastatrices de mes actions.

La décision impulsive que j'avais prise, motivée par la colère et la trahison, avait eu des répercussions sur une vie humaine. En voyant Maxime ainsi, je réalisais l'ampleur des conséquences de ma décision, une vie que j'avais ôtée. Il n'était plus qu'un esprit tourmenté, et je me sentais accablée par la culpabilité d'avoir été l'architecte de cette mort tragique. La réalisation de mes propres actions impardonnables, comme lui avoir volé sa vie, me remplissait d'une tristesse poignante, une prise de conscience brutale de la profondeur de la souffrance que j'avais causée.

Je m'approchais doucement de Maxime, chaque pas empreint de gravité et de réflexion. Alec, remarquant mon mouvement, me demanda d'une voix inquiète : « Roxanne, que fais-tu ? »

Je tournai brièvement le regard vers Alec, ma voix chargée de solennité alors que je lui disais : « Vois ce que je vois. » Ses yeux se fixèrent immédiatement sur Maxime, qui se tenait maintenant visiblement à mes côtés. Alec observa intensément, les traits de son visage trahissant à la fois confusion et compréhension alors que je tendais la main en direction du fantôme.

Maxime ouvrit les yeux en grand, son expression oscillant entre la surprise et la douleur, tandis qu'il prenait conscience que j'étais maintenant consciente de sa présence. Son regard restait fixé sur moi, une lueur de doute et de questionnement brillait dans ses yeux éthérés, comme s'il se demandait si je pouvais réellement le voir et comprendre son désespoir.

Je continuai d'avancer jusqu'à me tenir directement devant lui, sentant le poids émotionnel de cette confrontation. Le silence qui suivit était chargé de tensions non dites, l'air entre nous vibrant d'une énergie chargée de regrets et de révélations non exprimées.

Je m'arrêtai à quelques pas de Maxime, le regardant avec une compassion empreinte de tristesse. Sa présence éthérée et son expression tourmentée témoignaient d'une lutte intérieure avec la réalité de son état. La colère et la douleur qui émanaient de lui étaient palpables, presque tangibles, et je pouvais sentir la lourdeur de sa souffrance, son refus d'accepter sa mort.

« Maxime... Je vois et je comprends ta douleur, » dis-je doucement, ma voix chargée de regrets. « Je ne peux pas changer ce que j'ai fait, mais je veux que tu sache que je suis désolée pour tout ce que tu as enduré. Même si ta trahison m'a profondément blessée, je regrette sincèrement d'avoir causé ta mort et de t'avoir condamné à cette existence de souffrance éternelle. Je suis désolée pour ce que je t'ai infligé, pour la douleur que tu ressens maintenant. Je n'avais pas le droit de te faire cela. »

Maxime continua de me fixer, ses yeux révélant une profondeur de colère et de tristesse qui semblaient impossibles à exprimer pleinement en mots. Ce moment me confrontait brutalement aux conséquences de mes actions, me forçant à affronter la réalité que même les décisions prises dans un état de douleur et de colère peuvent mener à des regrets profonds et à des répercussions irréversibles. La tristesse de voir Maxime dans cet état, spectre de sa propre douleur, me rappelait la lourde responsabilité qui pesait sur mes épaules.

Maxime se redressa lentement, chaque mouvement empreint d'une intensité mêlée de reproche et de désespoir. Ses yeux, fixés sur moi, semblaient percer l'âme, pleins d'une colère profonde. « Tu me vois enfin ? » demanda-t-il, sa voix vibrante d'émotion et d'amertume. « Il a fallu que cette déesse te bénisse malgré tous tes péchés pour que tu puisses enfin voir tout le mal que tu as causé par le passé ? »

Sa question, chargée d'une amertume poignante, résonna dans le silence pesant de la pièce. Je pouvais ressentir la profondeur de sa douleur et de sa colère, chaque mot frappant comme un coup de poignard. La souffrance qu'il exprimait était tangible, et ses accusations résonnaient en moi avec une intensité déconcertante.

Je restai immobile, les paroles de Maxime me touchant profondément. La gravité de la situation m'envahissait, et je me sentais écrasée par le poids de ses reproches. Alec, à quelques pas en arrière, observait la scène avec une inquiétude croissante, ses yeux trahissant la tension croissante entre Maxime et moi. L'atmosphère était chargée d'une tension palpable, chaque émotion conflictuelle de Maxime accentuant la lourdeur du moment, rendant l'air presque suffocant.

Alec, percevant la profondeur de la confrontation, s'approcha lentement de moi. Son regard était empreint d'une inquiétude silencieuse, et il posa une main réconfortante sur mon épaule. Sa présence, stable et apaisante, m'apportait un certain réconfort au milieu de cette tourmente émotionnelle.

Je fixais Maxime, qui se tenait devant moi, son apparence spectrale vacillant légèrement dans l'air chargé. Les émotions qu'il dégageait étaient d'une intensité poignante et confuses, et je les ressentais profondément. Chaque mot qu'il prononçait, chaque mouvement qu'il faisait, était empreint d'une douleur crue et d'une haine persistante.

Je pris une profonde inspiration, cherchant à rassembler mes pensées éparses. Les mots semblaient insuffisants face à l'ampleur de la situation. « Maxime... je suis sincèrement désolée, » murmurai-je, ma voix tremblante sous le poids de la culpabilité. La confrontation avec son spectre et la force de ses émotions m'obligeaient à affronter la réalité de mes actions passées, mettant en lumière la gravité des conséquences que j'avais imposées.

Maxime resta silencieux, son regard plongé dans le mien, tandis que la tension dans l'air semblait se dissiper lentement. Alec, toujours à mes côtés, me serra doucement l'épaule, me offrant un soutien réconfortant dans ce moment de tourmente émotionnelle. Sa présence était un ancrage dans cette tempête intérieure.

Face à Maxime, son apparence spectrale vacillant légèrement, je ressentais intensément la douleur et la colère qu'il dégageait. Chaque mot, chaque geste de sa part était chargé d'une souffrance profonde et d'une rancœur inextinguible. La confrontation avec lui me rappelait douloureusement l'impact profond de mes choix passés.

Je pris une profonde inspiration, rassemblant mes pensées pour tenter de formuler mes excuses avec sincérité. Mon ton était empreint de regret, cherchant à apaiser la tempête de ses émotions. Cette rencontre avec Maxime, bien qu'amère, soulignait l'importance du pardon et de la rédemption dans ma quête de paix intérieure.

Dame Nature m'avait accordé la rédemption, mais je savais que ce processus impliquait aussi le pardon aux victimes de mes actions passées. Maxime, malgré ses erreurs, était le premier de cette liste, et sa présence me poussait à affronter les conséquences de mes décisions avec une profonde conscience et un désir sincère de réparer le mal causé.

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J'espère que vous aimez ce chapitre !

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