Tome 1 : Chapitre 4
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Cette chanson représente ce qui arrive dans ce chapitre.
Roxanne Williams - 8 Juillet 2016 (20h55)
Moi et les filles avons décidés de quitter un peu l'hôtel pour aller visiter la ville, passant par le même chemin qu'à l'habitude on se retrouvaient rapidement à l'extérieur car le soir il y avait très peu de personnes.
J'avais pris mon sac à dos dans lequel j'avais mise ma robe que j'avais acheté il y a deux jours, cela me permettrai de me changer si jamais il arrivait quelque chose.
Mon sac à dos contenait mon ordinateur portable et son chargeur, mon porte-monnaie, mes cartes et toutes les choses dont je pourrais avoir besoin.
Les filles, qui elles n'aimaient pas apporter trop de choses, amenèrent uniquement leur porte-monnaie qu'elles avaient dans leur poches. Nous étions toutes les trois en pantalons car bien qu'il ne fasse pas un froid glacial on ne voulaient pas attraper de rhume pendant ces vacances magnifiques.
Hier, nous avions finalement prit le bus et la visite de la ville était splendide. On s'étaient arrêtées dans un petit village près de Sienne et y avions restées jusqu'au retour du bus qui allaient nous remmener dans la ville de notre hôtel.
On marchaient dans un quartier qui se trouvait vers la gauche de l'hôtel, on se parlait de ce que nous avions trouvés en cadeau à nos familles aujourd'hui qui se trouvait encore dans mon sac.
Pour ma part j'avais prit un portefeuille italien en cuir à mon père et quelques autres surprises aux membres de ma famille, Jennifer allait offrir un collier à sa mère. Magalie tant qu'à elle allait offrir un signet en métal fait à la main à sa mère et elle avait mise des cadeaux dans mon sac pour son père et son frère. Elle avait décidée d'offrir également un portefeuille à son père ainsi qu'un bracelet pour son frère.
Le quartier était remplit de marchands et de touristes pas autant que le jour mais il y avait quand même beaucoup de personnes profitant de la noirceur et de la température fraîche pour se promener.
Je prenais des photos avec mon téléphone du paysage, des magasins et des touristes qui marchaient ainsi que du ciel. J'envoyai les photos immédiatement dans une conversation avec ma famille. Que ce soit le jour ou le soir, ce décor est splendide. Je fermai mon téléphone car la batterie commençait à être faible.
__ « Les filles, cette semaine avec vous fût l'une des meilleures de ma vie et j'espère que nous pourrons refaire d'autres voyages ensemble. » Dit Jennifer. « Comme vous le savez, avec ma mère je n'ai pas trop l'habitude de sortir et je suis si heureuse de vivre cette expérience avec vous. »
__ « Oui tout à fait, la prochaine fois je propose qu'on visite l'Espagne ! Au moins cette fois-ci je pourrais discuter avec les habitants de cet endroit. » Les filles souriaient car en effet elles savaient que je parlais très bien Espagnol. Magalie maîtrisait l'Italien en partie et Jennifer le Français car sa mère avait des origines canadiennes et avait déménagée aux États-Unis lors de son mariage avec son défunt mari.
Il était à peu près vingt et une heure trente-cinq du soir et notre marche allait bientôt se terminer en direction de l'Hôtel. Il y avait pleins de gens autour de nous, des marchands se trouvaient dehors en train d'essayer de vendre leurs produits aux touristes et certains étaient plutôt en période de fermeture vu que personne ne venait à leur kiosques.
Mes pas se stoppèrent devant un kiosque. J'avais déjà un cadeau pour mon père et ma mère mais pour mon frère je n'avais rien trouvé. Je sortais mon porte-monnaie alors que je fixai les bagues.
J'en vis une magnifique qui serait parfaite pour lui. Je la prenais et demandai le prix à la dame, elle l'inscrit sur une feuille; Vingt-cinq euro. Je souris et lui montrait ma carte pour procéder au paiement et elle me tendit sa machine en souriant. Je mis ensuite la bague qui venait avec une petite boite dans mon sac avec mon porte monnaie.
Tout d'un coup je tombais au sol, un homme criait de terreur et me fixait. Il se dépêchai de se lever sans s'excuser et reprit sa course. Je me relevais avec l'aide de Magalie. Mon chandail était tâché.
__ « Il est super celui-là. Va-t-il payer pour le nettoyer, bien-sûr que non. » Dis-je.
Cependant je me met à fixer au loin dans la pénombre alors que je voyais trois personnes courir et des ombres flous attaquer les gens. La terreur avait lieu à quelques mètres de nous. Je me tournai vers les filles m'apprêtant à leur dire de partir quand un homme près de nous se mit à le faire avant moi.
__ « COUREZ ! » Criait un homme. Je regardais dans sa direction et le vit tomber au sol, quelqu'un se trouvait au-dessus de lui et tout d'un coup l'homme se faisait arracher le bras dans un cri de douleur. C'était horrible, cette vue me donnait mal au cœur.
__ « Vite les filles, partons! » Dis-je.
On se dépêchaient de courir mais mon sac à dos ralentit ma course. Alors que je courais je ne voyais plus que Jennifer devant moi, Magalie n'était plus là ayant disparu dans un mouvement flou.
__ « MAGALIE ? » Crié-je. Mais avec tous les hurlements et les grognements on ne pouvait rien entendre. Je me tournai sur moi-même la cherchant. Des corps se trouvaient autour de nous et il y avait également des jambes, bras et têtes arrachés. Quelle vision horrible.
__ « ROXANNE! » Criait une voix.
Je me retournai et vit Jennifer debout qui me faisait signe de la rejoindre. Je me rendis compte que quelqu'un se plaçait devant elle et ce que je vis me choquait, cette personne lui cassait la nuque et se mise à la mordre dans le cou! Bordel de merde! Non!
__ « Non ! Jennifer ! »
La créature ne me regardait même pas, elle était trop concentrée dans ce qu'elle faisait. J'essayais de crier mais c'était impossible, ma voix se cassait dû au choc. Je décidais de partir à courir ne pouvant plus rien pour les filles.
Il y avait tellement de créatures et c'était horrible, tout ce massacre s'était produit en moins de deux minutes, je n'arrivais pas à compter combien il y avait de créatures tellement elles étaient nombreuse sur les cadavres.
J'arrivais près d'un restaurant voulant entrer à l'intérieur pour me réfugier quand je me fis pousser dans la vitre qui cassa sous l'effet du choc. Je criais de douleur alors que mon corps était tombé sur des morceaux de verres me déchirant la peau.
Je ne savais pas qui m'avait poussé mais je ne voyais personne. J'essayais tant bien en mal de me relever et lâchait un cri de douleur. Je sortis du restaurant tranquillement et longeait la bâtisse mais tout d'un coup des regards se levaient vers moi et je me fis attraper par la nuque et soulever dans les airs sans le moindre effort, l'oxygène quitta mes poumons.
Mon regard se plongeait dans celui de l'homme qui me tenait et ses yeux semblaient rouges. Il grognait alors que je voyais du sang sur son visage. Je levais le bras pour attraper sa main qui me tenait à la gorge. Il grognait à nouveau et attrapait cette main et tout à coup je lâchai un cri alors qu'elle semblait se faire broyer mais peu importe la douleur était là et je n'arrivais plus à bouger ma main qui tomba dans le vide.
Il me lançait au sol, j'atterrissais près d'un cadavre et je reconnue Magalie. Je me mise à crier et pleurer. l'Homme s'approchait tranquillement de moi. Je n'arrivais plus à me lever avec les blessures sur mon corps.
__ « Magalie lève-toi s'il te plaît! »
J'appelais Magalie mais me rendis compte qu'elle avait le crâne ouvert et que sa tête n'était plus droite sur son corps. Je lâchai un cri de détresse et l'homme me levait avec ses mains puissantes. Je toussai dû au manque d'air. Il semblait vouloir jouer avec moi au lieu de me tuer dans l'immédiat.
Il me plaquait contre un poteau de métal, le choc du métal frappant lourdement ma tête me faisait mal. Mon dos souffrait parce que mon sac s'y trouvait encore et que j'avais également ressentit le choc dans toute ma colonne vertébrale.
Je sentais le vertige prendre possession de mon corps, d'une vitesse si rapide que je ne m'y attendais pas il grognait et je le sentis mordre ma nuque, un cri de souffrance s'échappa de mon être. Je croyais rêver lorsque je l'entendais boire mon sang mais le manque de force et d'énergie vitale dans mon corps me confirmait que j'approchai de la mort. Un petit cri sortait de mes lèvres mais je n'avais plus aucune énergie.
Il ne me tenait plus par la nuque pour être en mesure de s'abreuver à celle-ci. Avec ses mains il agrippait mes bras et je sentais qu'il me les coupait avec ses ongles.
Mon être me brûlait et je n'arrivais pas à calmer cette brûlure. Il se décollait et lichait mes bras en sang. Quel monstre horrible pouvait bien faire cela ?
Avec ses mains il attrapait ma nuque blessée me faisant couiner car il m'a probablement déchirer une partie de la gorge. Il s'amusait à me tuer à petit feu. Un sourire horrible ornait ses lèvres.
Il s'attaquait à nouveau à mon cou avec ses doigts répugnants et ses dents remplit de mon sang. Ce monstre sauvage me faisait souffrir un martyre et je ne pouvais que crier au fond de mon être n'ayant plus la force d'émettre un son.
Il finissait par relâcher la pression sur moi, me prit avec ses mains et me lançai au sol comme une poupée de chiffon alors qu''il disparaissait dans la nuit. Comme s'il l'avait décidé ainsi, mon corps atterrissait auprès de celui des filles. J'en arrivai à me demander si c'était lui qui s'était occupé de tuer mes deux meilleures amies. Nous étions toutes les trois l'une à côté de l'autre alors que les grognements et les cris diminuèrent. Mon corps était tourné sur le côté et mon sac était encore dans mon dos.
Une douleur immense me brûlait le corps en entier. Entre le coupures de verres, le poignet brisé, la nuque déchiquetée et les bras en sang tout ça était presque moins pire que la douleur me brûlant l'intérieur de mon être. Mon cœur battait vite et j'avais froid dans tout le corps comme si quelque chose à l'intérieur de moi me gelait d'un froid glacial.
Je ne savais pas si la nature écoutait mes douleurs et mes cris intérieurs mais la température n'était plus aussi belle qu'avant. Des nuages noirs plombaient maintenant le ciel et la pluie jaillissait de ceux-ci. Le vent fouettait les airs laissant l'odeur des cadavres et du sang aller jusqu'à mes narines. La pluie étouffait mes gémissements de douleur et mes couinements. Je sentais l'eau de la pluie se mêler à mon sang. Je souhaitais que tout cela ne soit pas réel.
Le visage de mon tueur continuait de hanter mes pensées, je revoyais ses yeux rouges, ses cheveux noirs comme le plumage d'un corbeau et sa peau très pâle. J'ignorais ce qu'il m'avait fait mais on dirait que mon corps ne voulait pas mourir aussi vite que celui des autres personnes autour de moi. Je priais pour mourir rapidement et que je puisse être coupée de cette douleur horrible.
Un petit gémissement s'échappait d'entre mes lèvres même si j'aurais essayé de me relever cela aurait été impossible, mes muscles ne répondaient plus à mes demandes. J'étais condamnée alors à attendre là que la mort vienne me chercher quand elle aurait enfin le temps de s'occuper de moi.
Mon cœur me faisait mal au fond de moi comme s'il était sur le point de lâcher. J'ignorais encore comment j'arrivais à respirer avec ma nuque déchirée mais il n'avait probablement pas déchiré ma gorge entièrement me permettant à ce que très peu d'air puisse se rendre dans mes poumons.
Mes pensées allaient vers ma famille, je vous aime si profondément. Je suis désolé de ne pas pouvoir revenir à la maison et de ne pas pouvoir vieillir à vos côtés. La vie avait décidée que moi et mes amies devions mourir, ici et maintenant. Une sorte de respiration rauque et sifflante s'échappait de ma bouche.
Cela faisait quelques minutes tout au plus que les monstres avaient disparus mais l'image de tous les gens autour de moi en train de se faire tuer restaient dans mes pensées. Je ne pensais pas que mourir pouvait être aussi horrible.
Les larmes coulaient sur mes joues. Je tournai le regard vers le cadavre de mon amie Jennifer que je n'osais pas regarder depuis que mon corps était étendu sur ce sol glacé.
Je suis désolée. Pardonnez-moi les filles, je suis tellement désolée.
Mon regard maintenant en direction du ciel complètement sombre rendait ce moment encore plus morbide, l'eau de pluie sur mon visage bloquait parfois ma respiration. Le sol sous mon corps blessé était dur, inondé d'eau et de sang.
L'odeur du sang et des cadavres autour de moi se faisait de plus en plus forte. Je perdais mes forces peu à peu et je me sentais sur le point de mourir et je priais pour que cela arrive le plus rapidement possible.
Quelques secondes plus tard un bruit résonnait près de moi. On dirait des bruits de pas. J'entendis brièvement des sons qui semblait être quelqu'un qui soulevait quelque chose. Mes oreilles me jouaient probablement des tours.
Tout d'un coup, j'entendis des grognements et quelque chose qui ressemblait à une bataille. Mon cœur ratait un battement lorsque j'entendis un cri de douleur, je priais encore plus au fond de moi car il s'agissait probablement d'un humain en train de se faire tuer et d'une créature qui l'avait trouvé. J'espérais que cette personne allait mourir rapidement et non pas lentement comme moi.
Étant restée dans cette position trop longtemps, les membres de mon corps ne fonctionnaient plus, alors tout ce que je pouvais faire était de rester étendue sur ce sol glacé en attendant que mon heure soit venue. Un fort bruit de quelque chose qui se faisait briser résonnait jusqu'à mes oreilles me donnant des frissons au fond de moi et les cris cessaient.
J'entendis des voix discuter et elles étaient probablement à moins de dix mètres de moi. J'essayais de me concentrer pour entendre ce qu'elles disaient car en effet, je ne rêvais pas, il y avait bel et bien des gens ici en ce moment.
Pitié, que ce ne soit pas encore des monstres. Je voudrais demander de l'aide mais seule une respiration lente et saccagée sortit de ma bouche. Je me concentrais alors sur les battements de mon cœur qui étaient lents, mon cœur faisait son possible pour continuer de battre et de ne pas lâcher.
__ « Tant d'humains massacrés sur nos Terres... Nous devons trouver les coupables.» Dit la première voix, vraisemblablement féminine.
Des sons provenaient de plusieurs côtés alors que je sentais du mouvement à quelques mètres de moi. Je ne savais pas ce que ces personnes faisaient mais j'aimerais bien le savoir.
__ « Attends. Tu n'entends pas les battements de cœur? Je crois qu'il y a une de ces personnes encore en vie... »
Je sentais une fatigue s'emparer de mon être et je cru enfin que c'était mon heure... Avant que je ne puisse entendre le reste de la conversation, je perdais connaissance accueillant la mort à bras ouvert.
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