Point de vue de Roxanne Williams - 6 Juillet 2016

Aussitôt que nous sommes arrivées à notre hôtel, hier soir, nous nous sommes installées dans notre chambre et avons toutes prit une bonne douche. On avait préparées nos sacs la veille car nous avions planifiées d'aller visiter la ville à notre réveil, on ne passerait pas le séjour enfermées dans un hôtel mais on avait tout simplement besoin de rester à l'Hôtel dû au décalage horaire qui nous avaient quand même affectées et aussi car on est allés au restaurant de l'Hôtel pour se prendre à manger.

D'après ce que j'ai vu hier, la Toscane est vraiment magnifique mais vu qu'on venait d'arriver nous avions passés l'après-midi et la soirée à s'organiser pour le lendemain. J'avais également appeler ma mère avant de m'endormir, alors que dans l'avion je ne lui avais qu'envoyer un texto.

Je prends mon téléphone et envoie des photos de la vue à mon frère pour qu'il les montre à la famille. Le bleu du ciel est si magnifique et j'ai bien hâte de l'observer de l'extérieur.

Je m'approche du miroir et me fixe dans celui-ci, je porte une de mes robes préférées, elle est de couleur pêche, j'ai les sandales et les lunettes de soleil qui vont avec.

Je prends mon sac à main et les filles font de même. Magalie porte une robe d'été avec des fleurs qui lui arrive au genoux, elle est si belle. Jennifer a opté pour un pantalon trois quart blanc avec un chandail bleu pâle sans manches. On se sourient et décident mutuellement que c'est le temps de quitter cette chambre.

On ouvre la porte et on sort de la chambre familial que nous avions réservée, elle a un lit double dans lequel Magalie et Jennifer dorment et moi j'ai le lit simple. Les filles refusent de dormir avec moi car je peux donner des coups de pied durant la nuit. Cette pensée me fait sourire alors que hier elles s'étaient mit les deux contre moi et je n'avais pas eu le choix de prendre le lit simple.

La porte se verrouille et sonne derrière nous. On marche dans le couloir alors que des employés et des femmes de ménages se promènent dans les couloirs. Certains nous saluaient et on leur répondaient. On arrive à l'ascenseur qui vient de s'ouvrir sur des gens qui montaient à notre étage et on s'y faufile. Magalie appuie sur le bouton du rez-de-chaussée et on attend tranquillement d'y arriver.

Lorsque la porte s'ouvre il y a autant de mouvements dans l'Hôtel que la veille. Des gens s'enregistrant pour avoir la clé de leur chambre, des employés du restaurant d'à côtés apportant des cabarets de nourriture et des concierges nettoyant les planchers.

Un valet à l'entrée nous ouvrit la porte et nous saluait en Italien et on lui sourit. Il devait avoir la vingtaine et il était super joli ressemblant à un de mes camarades de classe.

On sort de l'Hôtel. Plusieurs voitures étaient stationnées devant et l'ambiance était dynamique. On marche sur le trottoir et on regarde les gens qui discutent et les événements qui se produit autour de nous. Le soleil nous touche directement sur la peau et la chaleur de celui-ci me procure une joie immense en moi. Un quartier de la Toscane se trouve à la droite, on décide de tourner dans cette direction et de s'y rendre et la première bâtisse qu'on voit est une terrasse avec des gens qui mangent.

Ce matin nous avions passés l'heure du déjeuner et donc on étaient affamées.

__ « On s'y arrête les filles ? » Demandai Jennifer.

J'hochai la tête et on se dirigeai vers la porte du restaurant Italien. Un hôte d'une cinquantaine d'années nous accueillit et alors qu'on ne parlait pas vraiment Italien il fit une drôle d'expression ne comprenant pas ce qu'on voulait dire.

Il nous fit signe d'attendre une minute et partit, moi et les filles on se regardaient jusqu'à ce qu'il revienne en compagnie d'un homme d'une trentaine d'années et les deux se parlaient en Italien. Le nouveau venu nous regardait.

__ « Bonjour je suis Enzo, je suis navré de ce contretemps. Monsieur Ferdigio ne parle qu'Italien. Il m'a demandé de vous servir pour vous offrir un service de qualité sans qu'il n'y ait de problème dans la communication. Veuillez me suivre s'il vous plaît. » Dit-il d'un si joli accent Italien.

Un regard vers Jennifer me confirmait qu'elle était sous le charme de ce jeune homme. On le suivit et il nous demandait si on voulait manger sur la terrasse ou à l'intérieur. Notre choix ne fut pas bien difficile à prendre.

Toutes les trois maintenant assise autour d'une table avec le soleil qui nous éblouissait on se fit donner trois menus par la jeune homme qui malheureusement étaient en Italien.

__ « Je ne comprend pas le menu, qu'avez-vous à nous suggérer dans vos meilleurs vendeurs ? » Demandais-je à Enzo qui était toujours à notre table.

__ « Dans nos meilleurs plats il y a bien-sûr les raviolis à la viande et ricotta fait maison par notre chef, ils sont dans une pâte fait maison par sa femme et dans une sauce légère Alfredo. Nous avons également notre risotto au poulet italien dans une sauce au fromage mozzarella, un de mes préférés. Plusieurs plats sont disponible au menu et il y a également le steak Fiorentina qui est un de nos succès. »

__ « Moi je prendrais bien le steak s'il vous plait ! » Dit Jennifer.

__ « Je serais intriguée par vos raviolis. » Dis-je au serveur.

Magalie, voulait le Risotto au poulet et l'avait demandé en Italien. On la fixai toutes choquées. Elle ne nous avaient pas dit qu'elle parlait Italien.

Le jeune serveur sourit et notait tout à son petit carnet.

__ « Puis-je vous proposer une soupe minestrone à chacune ? Notre chef cuisinier la fait également maison et elle est savoureuse. »

On acceptai et il partit en souriant nous disant que cela prendrait un peu de temps mais que nous ne serions pas déçues.

Je regardai les filles et on remarquai un bus deux étages avec des touristes dedans. Alors qu'Enzo, notre serveur passait dans le coin on attirait son attention lui demander quel était ce bus.

__ « Il s'agit du bus de Pise, l'endroit où vous êtes en ce moment. Il se rend jusqu'en Sienne et vous remmène, il coûte vingt euro par aller-retour et vous fait découvrir les meilleurs endroit touristique du coin. Vous pouvez descendre à n'importe quel points d'arrêt de le reprendre au même endroit et il s'arrête par un sommelier très populaire dont le vin est succulent. » Nous répond Enzo en souriant.

Moi et les filles on se regarde et sourit.

__ « Après le repas, on y va ! »

__ « Malheureusement, il ne passe qu'au deux heures et donc vous devrez attendre son prochain retour avant de le prendre. Les billets sont en vente au terminus juste en face. »

Enzo regarde un appareil accrochés à sa ceinture qui sonne.

__ « Je vous reviens dès que possible, on me demande et je crois que ce sont vos soupes qui sont prêtes car j'ai déjà servit tous mes autres clients. »

Il partit vers la cuisine au fond du restaurant, je reportai mon attention à mes amies qui disaient avoir hâte de goûter du vin. Nous avons dix-sept ans et nous sommes dans le Pays du Vin mais nous ne pourrons pas l'essayer vu que nous ne sommes pas majeures.

En effet nos soupes arrivent car je vois notre serveur avec un plateau et il les apporte. Il pose le plateau sur la table et nous donne une par une nos soupes. Il a également apporter du pain à l'ail, du beurre et des biscuits pour la soupe. On débute notre discussion sur ce que la journée d'aujourd'hui peut bien nous réserver et je commence à prendre quelques cuillères de ma soupe. Je n'ai jamais goûté une soupe aussi délicieuse. Au regard des filles, je crois qu'elles pensent la même chose.

Nous passons un agréable dîner qui devient encore meilleur à l'arrivée de nos repas et l'odeur semble si alléchantes. Moi et les filles décidons pour profiter de chaque plats de chacun se partager un peu de notre plat pour faire goûter aux deux autres.

Je me met à rire alors que Magalie essaie d'attraper un ravioli et qu'il tombe dans son bol de soupe. On mange nos repas avec entrain et joie vivant une magnifique expérience qu'on ne voudrait jamais oublier.

Bien après notre visite au restaurant et après avoir reprit notre visite à pied je tombe sur une vitrine d'un magasin et je reste figée. Le mannequin porte une si jolie robe bleue pâle. Les filles me regardent.

__ « Elle t'irait tellement bien Roxanne, tu dois l'essayer ! » Dit Magalie en souriant.

__ « En effet, elle est sublime. » Lui répondis-je.

On entre dans le magasin et la dame à l'accueil nous demande ce qu'on veut, super l'anglais est une langue qu'elle maîtrise. Je lui pointe la robe bleue demandant si je peux l'essayer en taille petite et elle sourit.

__ « Il s'agit d'une de nos liquidations, il n'en reste plus beaucoup mais je l'ai encore dans votre taille, elle vous ira à merveille. »

Elle se dirige vers le mannequin et prend une robe en dessous de celui-ci car il y avait un présentoir caché. Elle arrive vers moi et la montre. Je souris et elle me dirige vers leur cabine d'essayage. J'entre à l'intérieur et enlève ma robe de couleur pêche et je prend la robe bleue. Je me fixe avec celle-ci devant moi. Le teint de cette robe va à merveille avec la chaleur de ma peau. Je l'enfile délicatement et la replace. Je me fixe dans le miroir et sourit, elle a raison, c'est une beauté.

Je regarde l'étiquette et voit qu'au lieu de cinquante euro elle se trouve au pris de vingt-cinq euro. Elle n'est pas chère du tout ! Je sors de la cabine alors que Magalie et Jennifer regardaient des morceaux de vêtements et j'attire leur attention et elles se figent à ma vue.

__ « Tu dois la prendre Roxanne, elle te va à ravir. » Dit Jennifer.

__ « Elle n'est que vingt-cinq euro, je comptais la prendre. »

Je retourne dans la cabine d'essayage pour retirer ma robe et je remet mon autre avec laquelle j'ai quitté l'Hôtel ce matin et je sors avec la robe. Je n'oublie pas mon sac à main et me dirige vers le devant de la boutique.

__ « Auriez-vous des colliers d'amitiés ? » Demandais-je à la dame.

Elle hochai la tête et me dirigeai vers une rangée de bijoux et me montrait un paquet avec trois couleur, il s'agissait de capteurs de rêve et parmi eux il y en avait un avec la couleur de ma nouvelle robe. L'autre était mauve, parfait pour Jennifer et le rose était parfait pour Magalie. Je pris le paquet et lui dit que je le prendrais avec la robe. Je suivais la dame pour payer mes achats et heureusement la dame fait en sorte de cacher les colliers pour ne pas que mes amies les voient.

J'ai maintenant mon sac en plastique provenant de la boutique avec le logo de celle-ci dessus. Les filles n'ont finalement rien prit dans cette boutiques. On ne voit pas le temps passer alors qu'on se promène et qu'on essaie de trouver des cadeaux pour notre famille mais ce n'est pas dans ce quartier qu'on trouve ce qui nous plaît. Magalie a cependant trouver un joli bracelet rose et je souris sachant qu'il ira comme un gant avec le collier que je vais lui offrir ce soir.

On marche tranquillement alors que l'heure du souper arrive et avec les filles on se dirigent ensemble vers l'Hôtel qui n'est pas très loin, cette belle petite marche nous permet encore de profiter du paysage.

Je n'ai même pas monté les escaliers de l'hôtel encore que mon frère m'appelle par caméra. Je refuse l'appel et lui écrit de me laisser deux minutes le temps d'arriver à ma chambre. J'arrive enfin et pose mon sac au sol avec mon sac à main. Je tiens mon téléphone dans les mains et appelle Chris alors que je m'installe sur mon lit. Il apparait à l'écran et me salut et me demande si je vais bien mais cela ne prend pas dix secondes que ma mère apparaît à l'écran avec mon frère qui lui demande de lui redonner son téléphone.

_«Roxy! Comment ça va en Italie?» Demanda ma mère.

_«Ça va super bien, on vient d'arriver, nous sommes allées faire les magasins.» Dis-je, ce qui fit rire ma mère qui se doutait que cela arriverait.

_«Tu as pris ton poivre de Cayenne avec toi? Hein?» Demandai-t-elle avec en train.

_«Maman! Arrête je n'ai plus cinq ans! Je vais bientôt avoir dix-huit ans.» Lui dis-je, gênée de cette demande.

_«Je sais ma chérie, mais quand tu seras mère à ton tour tu comprendras pourquoi j'agis comme ça. J'aime mes bébés et je les veux en sécurité.» Dit-elle.

_«Oui maman, je t'aime fort. On se reparle demain d'accord. Je dois y aller bientôt car on va aller manger. Je peux parler à Chris ? » Lui demandai-je.

_«Arrivederci.» Dit ma mère en riant.

_«Oh mon dieu, tu es meilleure que moi en Italien. » rigolé-je.

Ma mère rit puis elle me passe mon frère qui voulait me parler.

_«Hey! Alors ton voyage en Italie c'est comment?» Demanda mon frère qui avait enfin le contrôle de son téléphone.

_«Eh bien c'est parfait, je me suis achetée une magnifique robe. » Lui répondis-je.

_«Encore une! Tu en as tellement des robes. Mais moi ce que je veux savoir, c'est quand est-ce que tu vas revenir ? La date de retour de ton vol m'a échappée et j'ai bien hâte de ravoir de tes pancakes car il me manquent. Ceux de papa ils ne sont pas mangeables.» Dit mon frère.

J'éclate de rire pendant que mon père s'exclame :

_«Hey! Mes pancakes ils sont mangeables, ils sont même très bons!» Dit mon père avec une once de fierté à la voix.

_« Bah oui c'est ça ! Ils ne goûtent rien et tu les fais presque toujours brûlés. Ceux de Roxy sont parfaits ! Rien à dire ! » Dit mon frère me faisant sourire. Mon père et mon frère sont toujours en train de se chamailler.

Je parle encore un peu avec mon frère et après dix minutes je lui dis que je dois le quitter car Magalie voulait qu'on commande à manger. Mon frère est déçu que je dois couper l'appel mais je lui rappelle que même si lui c'est le matin nous ici c'est l'heure du souper et qu'on veut en profiter avant que le restaurant de l'hôtel ferme. Je ferme mon téléphone après avoir dit au revoir à ma famille.

J'enfile mes sandales que j'avais retiré et avec les filles on reprend le même chemin que ce matin, le couloir et l'ascenseur sont inoccupés, les gens sont probablement en train de souper.

On commande notre repas du soir et lorsqu'on le reçois je constate rapidement qu'un repas d'Hôtel n'est pas de la même qualité que le repas du restaurant italien auquel nous étions allés mais cela n'empêche pas que le repas est délicieux.

Nous avons toutes les trois, la même assiette. Une lasagne à la viande avec une soupe, une salade et un dessert. Il y a pleins de gens autour de nous qui mangent en discutant autant en Italien que dans d'autres langue, l'Anglais en faisant partie.

Moi et les filles terminons notre assiette et la soupe bien vite et entamons le dessert qui est un délicieux carré de brownies au chocolat. Dans notre réservation pour la chambre nous avions le droit à cinq soupers et cinq déjeuners. Les dîners n'étant pas fournit nous avions dû se calculer un budget restaurant.

Un employé de l'Hôtel qui se promène avec un chariot à étage sur roulette se promène entre chaque table et ramasse la vaisselle sale et nous lui tendons nos assiettes empilées une par dessus l'autre. On se lève et on se dirige à nouveau vers l'ascenseur. Magalie a hâte d'arriver à notre étage ayant de la misère à retenir son envie d'aller aux toilettes.

Une fois arrivées je n'ai jamais vue Magalie partir à courir aussi vite aux toilettes et moi et Jennifer rions. Jennifer sort son ordinateur et l'ouvre. Elle me sourit disant qu'elle a téléchargé deux ou trois films au cas où nous n'avions rien à faire. Notre journée avait été écourtée car finalement au cours de notre marche dans un quartier à proximité nous avions décidés de ne pas prendre le bus de voyage et garder cette occasion pour une autre journée.

Magalie sort de la salle de bain et nous regarde. Jennifer regarde son écran et nous fixe en souriant. Elle sort son sac d'ordi et fait apparaître un fil HDMI, elle a pensée à tout. Elle installe l'ordi près de la télévision écran plat fournit par l'hôtel et nous regarde.

__ «Alors... Nous avons le choix entre Cinquante nuances de Grey ou Nos Étoiles Contraires! Lequel on met? J'ai téléchargé ces deux films à partir de mon compte Netflix donc on peut les écouter hors ligne. J'avais envie d'en télécharger plus mais je me suis dit qu'on profiterait d'aller se promener dehors vu le prix qu'on a payé pour venir ici.» Demande Jennifer.

Moi et Magalie on se regarde avec un regard de malice.

__« Cinquante nuances de Grey! » Disons-nous en même temps. Et on se met à rire.

Jennifer rit et met le film. On s'installe sur les deux lits et on commence à écouter le film ensemble.

__ « Hey Jennifer ne pense pas trop au serveur Enzo en regardant le film là ! » Jennifer se mit à rire à ma remarque.

| À la fin du film |

Je me lève me rappelant les trois colliers que j'ai acheté et me dirige vers mon sac à l'entrée et le prend. Je sort le paquet et me dirige vers les filles.

__ « Les filles j'ai un cadeau pour vous deux. » Dis-je.

Lorsque je leur donne chacun le collier de la couleur que j'ai choisis pour elles, leurs regards me fixe et elle sourient.

__ « Merci Roxy ! » Dit Magalie.

Jennifer me remerciai également et les deux enfilèrent leur collier respectif. Je pris le mien et décidai de le mettre aussi. On décide de se prendre en photo toutes les trois avec mon téléphones arborant notre nouveau signe d'une amitié éternelle.

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