Tome 1 : Chapitre 1

Roxanne Williams - 5 Juillet 2016 - 8h30 AM (Départ de Seattle)


Mes valises sont finalement prêtes, j'ai apporté bien assez de vêtements pour la semaine et même plus. Ma trousse contenant tous mes produits d'hygiène nécessaire était complète aussi. J'avais terminé les préparatifs pour le voyage que j'ai attendue toute ma vie.

Je m'assurai que le cadeau de fête de ma mère était bien caché sous mon oreiller une dernière fois, j'étais si fière d'avoir réussit à l'acheter avant la fin des vacances d'été. J'avais travaillé si fort pour réaliser mon rêve et le rêve de ma mère.

J'attrapai ma valise d'une main et le sac d'hygiène de l'autre main ne pouvant pas emmener le troisième bagage qui contenait des chaussures, sandales et un sac à dos vide vu que je n'avais plus de main disponible. Descendre les escaliers fut toute une épreuve, visiblement j'avais presque emmené ma chambre complète dans ce voyage que j'avais tant attendu.

Une fois arrivée en bas, je croise le regard de ma mère fixant mes bagages.

__ « Hé ! Tu pars en voyage ou tu déménages ? » Lançai-t-elle d'un ton moqueur.

__« Attend tu n'as pas vu. Il me reste un autre sac à descendre en plus de mon sac à main. » Lui répondis-je en riant.

Cependant je n'eu pas le temps de remonter car mon frère descendait à son tour des escaliers et portait mon sac manquant dans une de ses mains, il avait également mon sac à main.

Je lui souris, mon frère est vraiment quelqu'un d'incroyable.

__ « Tient p'tite sœur. J'ai entendu ce que tu as dis d'en haut. Je me suis dit que je t'aiderais avant ton départ. » Ses dents blanches brillaient de par son grand sourire.

__ « Merci Chris, tu es formidable. Je n'avais pas envie de remonter les marches. » J'étais essoufflée de cet effort physique étant réveillée depuis six heures du matin en plus d'avoir fait presque une nuit blanche dû au stress que le vol d'avion imminent m'apportait.

__ « J'ai déjà hâte que tu reviennes Roxy, la semaine va être longue sans toi. » Me répondit mon frère. Ma mère à côté versait des larmes.

__ « Mon bébé, tu vas tant me manquer. Les années ont passées bien trop vites et tu es presque déjà une adulte qui s'apprête à faire un vol durant plus d'une demi-journée. Tu seras si loin de moi, ce sera difficile. » Disait ma mère alors que les larmes coulaient maintenant à flot.

__ « Je ne pars que pour une semaine, on se reverra bien assez vite et je vais faire très attention. » Dis-je à ma mère.

Ma mère plongeait son regard dans le mien, ses pupilles d'une couleur noisette étaient si envoûtantes. Chaque fois que je fixai son regard c'était comme tomber en amour, seul mon frère avait hérité de ce même regard.

J'étais la seule de la famille à avoir les yeux d'un bleu éclatant, même mon père avait les yeux bruns. J'avais hérité mes yeux bleus d'une tante du côté de ma mère mais je n'en étais plus très sûre.

Nos regards se fixaient duraient quelques secondes tout au plus. Elle sourit délicatement et plaçai sa main sur ma joue.

__ « Je veux que tu m'appelles lorsque tu seras dans l'avion et à ton arrivé. Peu importe l'heure de fuseau horaire qui ne sera pas le même. Je veux être sûre que tout ira bien. »

__ « Promis maman, cela fait si longtemps que je veux visiter l'Italie mais je te promet de revenir et de faire très attention. De toute façon au nombre de fois que j'ai mis Chris au sol cela peut te prouver que je sais bien me défendre. »

L'intéressé levai les yeux vers moi et quittai son téléphone du regard.

__ « Hé ! Pas vrai je suis le plus fort ici. » J'arrivai auprès de mon frère à une vitesse hallucinante en riant et l'attrapai par la nuque avant de le forcer à se soumettre à ma force, il couinait me demandant de le lâcher et je fis une pression avec un doigt à l'arrière de sa nuque lui montrant que j'étais la plus forte et il gémissait de douleurs. Il fallait le reconnaître Christopher était plus dans le mental que dans le physique.

__ « Admet-le que je suis plus forte que toi. » Dis-je en riant. « Admet-le et je te lâche. »

__ « J'admet. » Dit-il.

__ « Tu admets quoi ? » Demandais-je.

__ « C'est toi la plus forte, allez lâche-moi. » Dit-il en grognant.

Lorsque je le lâchai, je fis un clin d'œil et rit. Ce n'est pas l'âge qui fait la force.

Mon père arrivai dans l'entrée.

__ « C'était quoi tout ce bruit ? » Demandai-t-il.

__ « J'ai encore mit une raclée à mon frère. » Dis-je en riant et mon père riait également.

__ « Bon, es-tu prête Rox ? Je vais bientôt te reconduire à l'aéroport. » Demandai mon père.

J'hochai la tête et lui montrait mes valises. Mon père s'approchai de nous, prit sa veste sur le crochet et s'assied dans les escaliers avec ses souliers à la main. Il commençait à les enfiler.

__ « Je vais t'aider avec tes bagages. » Dit mon frère.

Mon frère commençait à prendre des sacs pour aller les porter dans la voiture de mon père. Je décidai de commencer à mettre mes souliers également qui étaient sans lacets et je pris ma veste. Je souris et regardai ma mère pour lui faire un grand câlin.

__ « Je t'appelle dès que possible. Je t'aime maman. »

Elle participai à mon étreinte si fort que je faillis manquer d'air dans mes poumons et je lui fis un dernier sourire alors que je franchissais le seuil de la porte.

Mon frère après quelques minutes avait terminé de rentrer les bagages dans la voiture. Je fis un câlin à mon frère pour que mon départ ne laisse aucune rancune. Une chance que je l'ai comme frère. Il me sourit et partit vers la maison, je remarquai à cet instant qu'il n'était qu'en chaussette.

Mon père sortit rapidement après avoir embrassé ma mère et me rejoignis à sa voiture. J'avais prit place du côté passager. Bien avant de partir pour l'aéroport nous partions en direction du Centre-Ville pour aller chercher Jennifer car le véhicule de sa mère était au garage. Magalie venait à l'aéroport avec sa mère.

Ce n'est que lorsque je portais attention à l'interphone qui s'allumait que mon regard se levait et se posait sur l'écran à côté affichant l'heure. Cela faisait maintenant une heure que j'étais partis de chez ma famille. J'avais Magalie et Jennifer à mes côtés.

« Les passagers pour le vol onze-A en direction de l'aéroport de Toscane, Italie. Veuillez vous dirigez à la porte numéro trois. Le vol aura lieu dans vingt minutes. Merci. »

Moi et mes meilleures amies se levons et Magalie poussait le charriot avec tous nos bagages empilés dessus. Nous avions déjà passés à l'enregistrement et vérifications des bagages et chacunes d'entre eux avaient des étiquettes pour les identifier après le vol. Le chariot semblait lourd mais Magalie ne s'en plaignait pas. Nous n'étions pas les seuls à en avoir un, l'aéroport le fournissait à ceux qui prenaient un vol mais que les bagages étaient nombreux.

Une fois arrivés à la porte trois, on confiait nos bagages à la personne responsable de les mettre sur le tapis qui emmenait les bagages en direction de l'avion. On tendaient nos billets à l'hôtesse de l'air. Elle les prenaient, confirmant l'heure de vol indiqué dessus et apposant l'étampe signifiant que le billet était validé.

__ « Bon vol à chacune d'entre vous. » Nous dit la dame.

__ « Merci ! » Disions nous toutes en cœur.

On entrait par la porte et longeaient le long couloir qui prit après quelques minutes de marches une pente nous faisant monter.

__« Wow! Je n'en reviens pas, nous allons en Italie! » S'exclame Magalie.

__« Oui ! On a attendues ce voyage tellement longtemps ! Je suis sûre que ce sera merveilleux. » Dit Jennifer aussi joyeuse que Magalie.

__« Sans aucun doute, beaucoup de surprises vont nous y attendre. » Dis-je aux filles.

On arrivaient à l'avion en quelques secondes supplémentaires. Mes meilleures amies et moi nous dépêchions de trouver nos sièges. Il s'avéraient que nous étions tous l'une à côté de l'autre. Je pris la place près de la fenêtre et fixait le paysage extérieur.

Après au moins dix minutes que je fixais l'extérieur; les employés s'occuper des bagages et de la supervision des lieux ; une voix à l'interphone me fit sursauter. Les portes commençaient à se fermer.

__« Bienvenue à chaque passager du vol onze-A en direction de Toscane, Italie. Nous vous remercions d'avoir choisis notre compagnie pour ce merveilleux voyage. Nous serons à vos côtés pour une durée de treize heures. Si jamais vous avez besoin d'aide il y a une sonnette en haut de vos bancs et une hôtesse de l'air s'occupera de vous. Veuillez tous attachés votre ceinture le temps de l'envol et ne pas utiliser vos appareils électroniques pour la durée du décollage. Bon vol. »

Moi et les filles fermons nos téléphones pour écouter ce que le pilote du vol nous demandait et les règles du vol se mirent à être énumérées mais je n'écoutais plus. L'avion commençait à avancer et je regardai le décor à l'extérieur bouger tranquillement et prendre de la vitesse. Le décollage me stupéfia. Être pilote doit être formidable !

Peu de temps après le décollage, l'interphone résonnai à nouveau nous disant qu'on pouvaient se détacher et utiliser nos appareils sans problème. J'attrapai mes écouteurs dans mon sac à main et m'installai un film sur Netflix que j'avais téléchargée. Magalie se mit à lire un livre et Jennifer naviguait sur ses réseaux sociaux.

Je fixai ma montre réglée sur le fuseau horaire de l'Italie. Il est désormais sept heures du soir là bas, bien qu'ici à Seattle il ne soit que dix heures du matin.

Dans environ trois heures nous allons nous toutes nous couchées pour ne pas être fatiguée à notre arrivée, le décalage horaire est bien quelque chose que je ne veux pas vivre.

Après avoir passés un peu de temps sur notre téléphone moi pour ma part je prend un roman tandis que Jennifer et Magalie discute de maquillage et mode, Magalie qui lisait avait lâché la lecture de son livre pour discuter avec elle.

Je continuai mon roman que j'avais commencé il y a quelques jours. Une lecture très agréable parlant justement d'un voyage.

-----| Quelques temps plus tard |-----

M'ayant perdue dans ma lecture après plusieurs chapitres, je regardai ma montre réglée sur le fuseau horaire de l'Italie et, je constate qu'il est déjà vingt heures quarante cinq du soir.

Je fouille dans mon sac à main pour trouver une barre tendre que j'avais apportée et je la grignotai tranquillement. Mon regard se tournait vers la fenêtre et c'était absolument magnifique de voir la vue du ciel devant moi. Le soleil brillait encore de milles feux.

Roxanne, ne te fis pas à la lueur du ciel. Fit-toi plutôt à l'heure que tu as devant toi. Cependant n'ayant pas dormit de la nuit je commençai à ressentir de la fatigue.

Je décide de mettre mon bandeau pour les yeux et de m'endormir calmement avec de la musique dans les oreilles car ma nuit blanche me rattrapai au niveau de ma fatigue. Je me relaxai tranquillement au son de fréquences pour la détente et des sons de la nature.

https://youtu.be/zOvsyamoEDg

Je ne sais pas quand je me suis endormie mais visiblement je suis en train de rêver encore le même rêve que j'ai fais plusieurs fois depuis ma naissance mais celui-ci est légèrement différent. Je suis auprès d'une femme vêtue de feuilles d'arbres vertes, jaunes et orange. La femme semble bienveillante et pose sa main sur ma joue. Une fois dans un rêve, elle m'avait déjà dit de ne pas faire ce vol en Italie. J'étais sûre qu'elle représentait mon stress intérieur du vol d'avion qui au début m'effrayait.

Plusieurs femmes viennent se placer en cercle autour de nous. Des flammes apparaissent à leurs mains alors qu'elles les lèvent au ciel. On dirait une sorte de cérémonie. Elles me sourient toutes en chantant dans une langue que j'arrive à comprendre, elles chantent sur la nature et la paix d'esprit.

J'entend la voix de cette Dame qui me dit qu'on se reverra très bientôt que je ne souffrirai pas très longtemps de ce qui va m'arriver. De quoi veut-elle parler ?

Les jeunes femmes autour de nous qui utilisaient précédemment le feu sont maintenant en train d'utiliser des gouttes d'eau et elles continuent de chanter. Le vent tourne autour de nous et je sens la Terre gronder sous mes pieds nu. Je n'ai ni chaud, ni froid. Je me sens tout simplement bien. La Dame me regarde et perd son sourire.

Mon trésor, ma magnifique protectrice. Je suis tellement navrée pour toi. J'aurais voulu t'aider mais ce qui doit arriver, arrivera. Prend soin de toi jeune âme et reste toujours sur le droit chemin. Nous nous reverrons un jour, je ferais mon possible pour te sauver de cette vie.

Un lapin arrive à mes pieds et se frotte contre ma jambe. Les autres jeunes femmes arrivent et me font toutes un câlin une par une et j'ignore pourquoi. J'ai des souvenirs d'être déjà venue ici mais c'est flou. Je suis plus inquiète par ce qui m'a été dit il y a peu de temps.

J'ai l'impression de toutes les connaître depuis toujours et dès que j'en regarde une je me souviens de son prénom. Des arbres se mettent à pousser autour de nous et chacune des femmes se mettent à danser et certaines jouent d'instruments visiblement conçus à la main, mes vêtements sont désormais remplacés par une magnifique robe blanche et j'ai des fleurs dans les cheveux. Des racines sont autour de mes jambes.

Le soleil se déploie, les nuages disparaissent, une brise fraîche se fait sentir et une musique ainsi que des chants d'oiseaux se font entendre tout autour de nous.

Des fleurs poussent partout, j'ai l'impression que nous vivons une belle cérémonie remplie de pureté. Ce n'est pas la première fois que je me retrouve auprès de ces magnifiques jeunes femmes mais j'aimerais en savoir plus. Pourtant mon corps me crit que je sais déjà la vérité mais pourtant pour le moment elle ne me vient pas à l'esprit.

Des écureuils viennent à ma rencontre, je me penche et je fais apparaître de l'eau dans le trou de terre qui se trouvent près d'eux car je sais qu'ils ont soif. Nous sommes en connexion avec la nature, les éléments et je sens que je suis pure. Je contrôle les éléments et je comprend les désirs de la nature et des animaux. C'est ancré au fond de moi, mon historique complet me revient en tête me rappelant de tout et c'est si merveilleux.

Nous dansons et rions pendant des heures, je voudrai rester auprès d'elles et continuer à m'amuser pendant si longtemps mais je sais que cela est impossible, mon âme retournera bientôt à mon corps physique pour continuer de vivre son incarnation sur Terre.

------| Destination Atteinte |------

Je sens quelqu'un me secouer. Je lève la tête rapidement et voit une hôtesse de l'air. Elle me regarde en souriant et quand je peux enfin entendre correctement, elle me dit que nous sommes arrivés à destination, les filles dormaient également.

On a dormit combien d'heures voyons ?! Je regarde ma montre et elle en effet à l'heure à laquelle notre vol se terminait. Je n'ai jamais vue le temps passer et je ne pensai pas que je dormirai autant.

Je réveille mes deux amies et elles se font aussi paresseuses que moi, mais quand elles aperçoivent l'aéroport d'Italie elles se dépêchent de se détacher.

On se lève faisant la file pour quitter l'avion par la porte qui est maintenant ouverte et on descend de l'avion pour atterrir dans un autre couloir.

On franchit le long couloir et je souris voyant la quantité de personnes présentes dans cet aéroport. Les enseignes sont écrites en Italiens et en Anglais. On se fait saluer par une hôtesse qui nous indique le tapis sur lequel nous allons trouver nos bagages. Il y a des rangées de charriots, Jennifer en prend un et on se dirige vers le tapis roulant.

C'est enfin que j'aperçois du rouge et reconnait mes bagages. Ceux de Jennifer ne sont pas bien loin des miens, tous ensemble on les prend et les pose sur le charriot. Nous attendons encore quelques secondes et on voit ceux de Magalie et on l'aide à prendre les siens. Une fois sûre que nous avons tout on part avec le charriot en direction de la sortie de l'aéroport.

Nous appelons un taxi via un téléphone sur le mur fait pour appeler des taxis et demandons pour avoir une mini-fourgonnette car notre surcharge de bagages ne rentrerait pas dans un petit taxi. La responsable au téléphone nous confirme le temps d'attente.

Je regarde dehors avec les filles, il fait un si beau soleil et on se sourit.

__ « On y est arrivées. Nous sommes en Italie ! » Dis-je aux filles.

On attendit pas plus de dix minutes à l'extérieur que le taxi arrivai. Il y en a toujours plusieurs près des Aéroports, le chauffeur nous aidait à mettre tous les bagages dans le coffre arrière de son véhicule et en mit quelques uns en arrière. Je pris la place du passager en avant, les filles savaient d'office que je n'aimais pas être assise en arrière.

Je tend un papier avec l'adresse de l'hôtel au chauffeur, je le vois allumer son appareil pour calculer le kilométrage et le prix. Il nous adresse à peine la parole car il était visible que sa langue de naissance était l'Italien. Il démarrai le véhicule et nous partions en direction de l'Hôtel qui nous hébergera pour la semaine.

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